CHEZ MONSIEUR MICHELIN L'histoire commence au Benin, à Cotonou, en hiver 2007, lors d'un voyage avec ma fille ainée, voyage tournant déja autour de la récupération et de la valorisation des rebuts des villes, fabrication d'instruments de musique et de lettres en métal à base de tôle de voiture. Par le hasard de nos pérégrinations d'ateliers en ateliers, je tombe sur une petite échope dans laquelle un vieux monsieur fabriquait des outres pour aller chercher l'eau au fond des puits. Il avait suspendu à un fil de fer une vingtaine des ces objets intriguants...Leur matiere était noir mat, patinée à souhait et percluse de rustines, c'était de la chambre à air de tracteur,et leur forme rappelais celle des marmites. Je suis resté 3 heures avec cet artisan, par 40 degré à l'ombre pour essayer ensemble de fabriquer un proto sac, avec pour poignée un bout de fer à béton... Rentrant de mon voyage, je me jurais de creuser le sujet....Quelques mois plus tard, partant à Florence, invité par le festival écolo FESTAMBIANT, pour construire un balafon géant à base de piquets de clôture, je me fabriquai pour l'occasion mon premier vrai sac, énorme, pesant 4 tonnes, avec une grosse chambre à air de tracteur donnée par mon voisin paysan, mais ce sac eu un vrai succés auprés de mon entourage, on me proposant un stand pour l'année suivante.... Le mois d'aprés, partant pour un autre festival écolo, en Grece, décidément année faste, pour y réaliser une sculpture en...vieilles chambres à air de tracteur , NATURE EYES,2 grands yeux de 2 m 50 de diametre...Mon destin semble etre lié à cette matiere...Je suis meme né à Clermont Ferrand, ville des usines Michelin, inventeur de la chambre à air...je lui doit tout...A mon retour en France, je fais le tour de tous les marchands de pneus et des garages de mon coin et récupere une centaine de pieces vouées au flammes....et décide d'en faire un job. A l'époque, j'étais artiste peintre musicien, touche à tout, vendant cher mais peu....Je mis mon imagination fertile au service d'un objet au combien usuel,, indispensable, compagnon de route ou de soirée, et de surcroit, la drogue fatale des femmes, LE SAC.... Je fabriquai une trentaine de pieces que je vendis facile sur les marché de ma région, l'été suivant. Je montai à Paris avec quelques sacs et trouvai quelques boutiques chics et vintage pour y caser ma production...J'en vends un cinquantaine par an depuis.J'ai ouvert un site marchand sur internet I.TUBE BAGS, et ouvert un p
I joined expat.com on 10 April 2014.