Pourquoi tant de déçus Mada ?
Dernière activité 14 Novembre 2024 par JpMaLu2
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Bonsoir à tous,
Je lance cette discussion pour mieux comprendre, sachant que les expats satisfaits "postent" moins que le autres.
Le forum est rempli d'anecdotes négatives sur Mada et j'ai beaucoup de connaissances déçues.
Partagez ces déceptions, comment mieux faire sans répéter svp tout ce qui a déjà été écrit.
Veloma,
JP
Je veux bien me lancer, les retours d'expérience sont enrichissants pour ceux qui arrivent. Merci d'avoir lancé ce sujet
Difficile de ne pas être déçu déjà parce-que (moi le premier) arrivons avec l'idée de faire un copier/coller de notre vie en France. Il nous faut un peu de temps pour comprendre que ce sera impossible et qu'il va falloir s'adapter à un mode de fonctionnement totalement différent ce qui constitue une introspection pas toujours simple à mener.
Ensuite, quand on commence à appréhender la réalité, on se rend compte que rien ne va bouger, il n'y aura pas d'évolution, et là, c'est le double effet kiss cool. J'ai toujours eu pour principe d'affronter les problèmes et de ne pas les subir. Seulement, un vazaha tel que moi, seul avec son entreprise, se rend vite compte qu'il est Don Quichotte de la Mancha et seul face à un océan de blocages économiques et culturels
Tout ceci pourquoi ? ... déjà parce-qu'il est très difficile d'échanger et de faire appréhender une autre réalité à des personnes qui n'ont pas connu autre chose que Madagascar et qu'on s'emploie à maintenir dans une ignorance bien arrangeante. J'ai toujours dit à mes enfants que la curiosité et l'observation c'est la vie. Quand je le dis ici je comprends que les préoccupations quotidiennes éloignent les gens de ces concepts. Pour exemple, quand j'ai parlé des malheurs de la Turquie, plus de la moitié m'a regardé avec des grands yeux... j'ai arrêté
En réalité, ma situation intermédiaire, qui consiste à répondre à des exigences occidentales, en travaillant avec des malgaches devient intenable. Ce sont les limites de l'offshoring. On voudrait une qualité de travail aux normes occidentales, réalisé par des gens qui ignorent tout de l'occident, c'est impossible. Là où le bas blesse est que, de surcroît, peu de personnes ont envie d'apprendre et progresser, toujours en raison de leurs préoccupations quotidiennes qui sont tout autres. Ce qui m'attriste beaucoup est que pour diriger mes salariés il me faille devenir très "directif" et je ne m'y résous pas. J'ai toujours eu des entreprises "ouvertes" où la richesse de chacun consolidait un groupe et non des entreprises ou le groupe ne faisait que distribuer la richesse. Je ne m'y fait pas
J'expose mon point de vue de directeur de site BPO qui est sans doute très différent de celui de quelqu'un vivant une autre vie
On voudrait une qualité de travail aux normes occidentales, réalisé par des gens qui ignorent tout de l'occident, c'est impossible.
-@Xicoalves
Je ne connais pas le niveau de rémunération de vos employés mais on ne peut pas obtenir une qualité de travail aux normes occidentales en les rémunérant 50 ou même 100 euros par mois.
soit entre 20 et 30 fois moins que le même employé en France...
Mais il n'y a pas que ça je le sais bien
Tout le monde n’est pas déçu de Madgascar. Mais pour les déçus que je croise, c'est surtout qu'ils en ont une image idyllique en arrivant dans le pays, ou même avant d'y arriver.
Peuple accueillant, pauvre mais heureux (ils ont toujours le sourire), tout est à faire et il y a pleins d'opportunité, paysage magnifique, vie pas chère etc...
En passant de l'Europe ou on était lambda, on devient beau, riche et important (on devient même pour certains des entrepreneurs). On sort de la masse et on attire les jolies filles qui sont différentes des autres avec qui on parle le même langage et on est sur la même longueur d'onde.
Puis on subit l'impact dans le mur de la réalité.
Ils ne sont pas si accueillants que ça. Ils sont à l'affut. Quand ils remarqueront que vous ne leur apportez rien ou moins que ce qu'ils attendaient, vous êtes rapidement "abandonné" par 99% de vos nouveaux amis.
Vous remarquez la misère aussi bien intellectuelle que pécuniaire qui se cache derrière le sourire de façade qui n'a rien à voir avec le sourire occidental et que ces gens ne sont pas heureux mais en souffrance psychologique et physique pour beaucoup.
La vie n'est pas chère si on décide de manger du riz, de rester chez soi, de n'avoir comme principale activité que de marcher dans la rue ou de boire un verre, et de subir les coupures d'électricité et de s'éclairer à la bougie. Mais très vite on se rend compte des faux frais que l'on n'avait pas prévu (déplacement, santé, confort, voyage en France etc...) et le budget initial, calculé au pifomètre et basé les salaires locaux et le prix du kilo de riz, s'envole.
L'effet richesse du début s'estompera rapidement, et la beauté physique ressenti et l'attirance de la gente féminine diminuera au fur et à mesure que les poches se videront.
Pour 80% d'entre eux, l'âme sœur qui était différente des autres se révèlera finalement être comme les autres. Uniquement attirée par le statut et la richesse supposée du vazaha avec pour seul objectif une vie facile, de l'argent, du confort, voir même un visa pour la France. Et quand elle se rendra compte que vous êtes dans l'incapacité de lui faire atteindre ses objectifs, elle vous le fera payer très cher malgré votre "amour sincère"
Pour les autres 20%, ce n'est pas encore gagné. Vous parlez la même langue et vous pensez être sur la même longueur d'onde ? Alors vous vous cognerez à la réalité des différences culturelles. Nous parlons la même langue, mais nous n'avons pas le même langage ni le même mode de pensée. Vous pensiez être sur la même longueur d’onde, et vous vous rendrez compte que vous ne vous comprenez pas. Que les non-dits sont plus importants que les paroles, que les oui peuvent parfois dire non, que de jouer carte sur table et de crever les abcès n’est pas dans la coutume locale qui veut que l’on emmagasine de la rancœur jusqu’à que l’autre devine ou comprenne ce qui ne va pas et y remédie. Beaucoup abandonneront, se sentiront trahi et auront l’impression de s’être fait avoir, alors que non (l’autre aura la même sensation). Un petit nombre s’adaptera à la culture locale et à son langage et arriveront à trouver un équilibre.
Et tout ce beau monde verra leur rêve de départ s’effriter puis s’écrouler. Ils se retrouveront bien seuls et n’auront pour seul compagnie que leurs compagnons d’infortune. Et tout cela autoalimentera une aigreur de plus en plus grande envers le pays sans aucune remise en question de leur part.
Les plus saints-d’esprit accepteront leur défaite et s’en seront allé à temps. Les plus malchanceux ou rêveur auront cédé au rêve de l’entreprenariat dans un domaine qu’il ne maîtrise pas et se retrouveront ruinés. La grande majorité se retrouvera à vivoter dans le pays, n’ayant pas gardé de pied à terre dans leur pays d’origine, ou n’acceptant pas de perdre la face refuseront de rentrer, et continueront à alimenter et à répandre leur aigreur.
Une autre catégorie de déçu sont certains expats. Eux ne sont pas venus ici attiré par les beaux yeux des jolies Malgaches, des paysages de rêve ou par la promesse d’une vie facile et confortable. Ils sont venus pour un objectif précis : occuper un bon poste bien rémunéré.
Alors pourquoi sont-ils déçus ?
Parce que pour beaucoup, il s’agit de leur première expérience Africaine. Ils viennent avec leur mode de fonctionnement occidental : Bienveillance, confiance, inclusivité et management participatif.
Sauf que voilà, on est dans un pays pauvre ou 90% de la population est dans la survie et n’a aucune conscience de court-moyen terme. Ou l’effondrement de l’économie et du système éducatif a tué le professionnalisme et ou les bons se précipitent sur la moindre opportunité de quitter le pays.
Ils finissent comme tout le monde à manager contre leur nature au bâton et à la carotte. Développe une paranoïa (salutaire à Madagascar en fait) au fur et à mesure qu’ils découvrent les coups tordus que peuvent lui faire des gens à qui ils ont accordé sa confiance.
Ils se rendent compte que pour faire un pas en avant, alors qu’en Europe il suffit de mettre un pied devant l’autre, ici ce sera 100 en avant et 99 en arrière. Et c’est énergivore, ça épuise.
Beaucoup ne tiennent pas le coup et repartent au bout de 6 mois. Pour les autres, ce qui était contre-nature devient leur nouvelle nature et ils restent dans le pays.
Je ne suis pas un déçu de Madagascar vu que je n’avais pas d’à priori positif en arrivant (on est pas déçu quand on ne s’attend à rien). J’y suis arrivé par un pur hasard et y suis resté par opportunité professionnelle et ça fait 10 ans.
Si je ne suis pas déçu, cela veut-il dire que j’aime Madagascar et que j’encourage les gens à y venir ?
Après 10 ans, je suis forcément attaché au pays. Mais sans être hypocrite, ce que j’aime, c’est plus ma vie à Madagascar que Madagascar lui-même.
J’y ai eu des opportunités pro que je n’aura sans doute pas eu en Europe, et l’accroissement du niveau de vie qui va avec. Ma vie à Madagascar est donc confortable, plus qu’elle ne le serait en Europe.
Mais il est évident que si je n’avais pas eu ces opportunités et cette situation, je serai parti d’ici en courant, ou pire je serai resté pour l’amour d’une fille et me retrouverai parmi les déçus décrits plus haut.
Autre avantage que j’ai eu, j’ai débarqué ici dans la trentaine, un âge où on encaisse bien les coups et où on arrive à les transformer en expérience (où à battre en retraite et changer de cap si on y trouve pas d’intérêt).
La plupart des déçus arrivent après la cinquantaine, un âge ou on encaisse moins bien les coups, et où ces derniers ne se transforment plus en expérience mais en aigreur/déception. Et ils ont brulés le bateau qui pouvait les ramener en sécurité chez eux.
@rakotolordelazy
Très belle synthèse ma foi et tellement vraie à mes yeux
-@Xicoalves
En réalité, ma situation intermédiaire, qui consiste à répondre à des exigences occidentales, en travaillant avec des malgaches devient intenable. Ce sont les limites de l'offshoring. On voudrait une qualité de travail aux normes occidentales, réalisé par des gens qui ignorent tout de l'occident, c'est impossible. Là où le bas blesse est que, de surcroît, peu de personnes ont envie d'apprendre et progresser, toujours en raison de leurs préoccupations quotidiennes qui sont tout autres. Ce qui m'attriste beaucoup est que pour diriger mes salariés il me faille devenir très "directif" et je ne m'y résous pas. J'ai toujours eu des entreprises "ouvertes" où la richesse de chacun consolidait un groupe et non des entreprises ou le groupe ne faisait que distribuer la richesse. Je ne m'y fait pas
On ne peut, en effet, raisonnablement appréhender la direction d'une entreprise/d'un projet à MADAGASCAR avec les mêmes préceptes de management qu'en EUROPE.
On se retrouve ainsi très vite confronté aux limites du management "participatif" - bien que les malgaches en soient très "friands" - et obligé de faire du "situationnel" quand ce n'est pas, comme vous le dites, du "directif".
J'expose mon point de vue de directeur de site BPO qui est sans doute très différent de celui de quelqu'un vivant une autre vie
Xicoalves
Différent, oui et non.
Je dis ça, vu que pour la main d'oeuvre, un particulier vivant en province (SAVA), rencontre de grandes difficultés pour trouver des professionnels fiables, que ce soit tous travaux du bâtiment, mécanique, gardiennage, aide-ménagère, marin-pêcheur etc ....
Des métiers dont les retraités et autres ont le plus besoin à Madagascar
@Pipoteur974 Je ne peux qu'être d'accord avec vous, mais malheureusement tout les occidentaux n'en sont pas conscients, et encore moins quand ils voient les productions de si loin, comme juste de la "main d'oeuvre"
Je trouve les réponses de chacun pleines, à la fois, de tendresse, de sagesse et de tristesse. Je rejoins la lecture de rakotolordelazy, très conceptuelle et philosophique... il devrait se présenter à la présidence ahahah... tellement de manque de personnes qui sont à même de prendre un peu de recul, appréhender, comprendre et pouvoir... agir
J'ai eu, ces derniers mois, la surprise de rencontrer plusieurs jeunes "expats", profil "master2".
La plupart d'entre-eux occupent des fonctions d'encadrement "junior" dans des grandes entreprises de la place.
Ils semblent être un peu dans l'esprit d'une démarche "V.I.E.", ayant fait le choix de se "faire les dents" pendant deux ou trois ans à l'international avant de viser plus haut - et mieux -.
Ils apparaissent avoir des niveaux de salaires "intermédiaires", comparables à ceux auxquels ils pourraient prétendre en EUROPE et semblent s'en sortir financièrement étant généralement seuls et avec peu de contraintes en matière de charges.
Interventions très pertinentes de Xicoalves et de Rakotolordelazy...
Merci pour ces retours... j'en partage beaucoup d'éléments !
Dans la déception que certains ressentent... ce n'est pas Madagascar qui en est la cause, mais bien l'idée, le fantasme que l'on s'est fait de ce pays... le champs des possibles semble très ouvert pour ceux qui désirent y investir... surtout pour ceux qui sincèrement pensent ajouter "un plus humain" à leur activité d'entrepreneur... en fait il est extrêmement limité... pour toutes sortes de raisons... économiques, sociétales, culturelles...
Ce qui me blesse encore aujourd'hui, dans ma vie professionnelle mais aussi personnelle à Madagascar... c'est le manque de "Loyauté" tout azimut... vazaha et malgaches confondus... et Dieu merci, je n'ai pas eu à expérimenter le piège sentimental de cet île puisque j'y suis venue en couple et en famille et qu'ils sont intacts après une décennie !!!
Le renoncement a toujours fait partie de mes projets de vie... et à Madagascar plus qu'ailleurs !
Vais je renoncer ?
La question n'est pas d'une actualité brulante... mais bientôt il me faudra faire des investissements et des choix plus définitifs quant à une "fin de vie" à Madagascar... ou pas !!!
Les 3 prochaines années seront décisives...
Wait and see !
J'en suis là également mais dans un délai plus court. C'est vrai, comme tu l'évoques, le Malgache est toujours intéressé, rien n'est gratuit, la loyauté et l'échange sont pour eux des concepts qu'ils n'appréhendent pas. Cela implique forcément, une relation éphémère, le temps de s'en rendre compte. J'aime beaucoup l'idée de Camus "le renoncement c'est le désir qui est détruit par la réalité". Quelle résilience sommes-nous capables de développer avant d'en arriver là ?
Je n'ai jamais été expatrié à Madagascar mais les retours faits par des personnes qui y vivent sont le reflet de l'image que je m'en suis fait après plus de 15 ans de visites plus ou moins régulières.
En résumé: ne faire confiance à personne est le premier et le meilleur conseil
Merci en tout cas pour vos retours. Puissent, les amoureux transis, vous lire et vous entendre pour éviter les déconvenues...
-@Xicoalves
J'en suis là également mais dans un délai plus court. C'est vrai, comme tu l'évoques, le Malgache est toujours intéressé, rien n'est gratuit, la loyauté et l'échange sont pour eux des concepts qu'ils n'appréhendent pas. Cela implique forcément, une relation éphémère, le temps de s'en rendre compte. J'aime beaucoup l'idée de Camus "le renoncement c'est le désir qui est détruit par la réalité". Quelle résilience sommes-nous capables de développer avant d'en arriver là ?
La résilience, "sport" das lequel les malgaches excellent.
Ils doivent, incontestablement, en être les champions du monde.
Bonsoir à tous,
Merci pour vos messages éclairés d'Histoire (Camus...) et d'histoires vécues.
Je vous assure, en Occidentanie aussi, les problèmes de recrutement et de gestion du personnel existent et ne cessent de s'amplifier.
Continuez à nous éclairer même si Jirama n'est pas toujours au rdv.
Veloma,
JP
-@XicoalvesE
En réalité, ma situation intermédiaire, qui consiste à répondre à des exigences occidentales, en travaillant avec des malgaches devient intenable. Ce sont les limites de l'offshoring. On voudrait une qualité de travail aux normes occidentales, réalisé par des gens qui ignorent tout de l'occident, c'est impossible. Là où le bas blesse est que, de surcroît, peu de personnes ont envie d'apprendre et progresser, toujours en raison de leurs préoccupations quotidiennes qui sont tout autres. Ce qui m'attriste beaucoup est que pour diriger mes salariés il me faille devenir très "directif" et je ne m'y résous pas. J'ai toujours eu des entreprises "ouvertes" où la richesse de chacun consolidait un groupe et non des entreprises ou le groupe ne faisait que distribuer la richesse. Je ne m'y fait pas
Si vous voulez en apprendre un peu plus sur le management local, la formation dispensée par la C.C.I.F.M. les 27 et 28 mars prochains est peut-être pour vous.
"Psychologie et Communication/Management"
- amélioration du Management d'une équipe dans le contexte malgache
- disposition psychologique des employés en milieu professionnel
- amélioration de la communication par le biais du comportement et de la disposition psychologique d'une personne
- compréhension du fonctionnement d'une personne pour adapter son Management
Tout un programme !!!!!
-@Pipoteur974
Je n'ai jamais été expatrié à Madagascar mais les retours faits par des personnes qui y vivent sont le reflet de l'image que je m'en suis fait après plus de 15 ans de visites plus ou moins régulières.
En résumé: ne faire confiance à personne est le premier et le meilleur conseil
Merci en tout cas pour vos retours. Puissent, les amoureux transis, vous lire et vous entendre pour éviter les déconvenues...
Je crains que ces derniers - les "amoureux transis" - soient "irrécupérables".
"Fanafodés" jusqu'à la corde, y compris ceux qui n'ont jamais mis les pieds à MADAGASCAR.
Je crains que ces derniers - les "amoureux transis" - soient "irrécupérables".
"Fanafodés" jusqu'à la corde, y compris ceux qui n'ont jamais mis les pieds à MADAGASCAR.
Crusaders
"ma chérie est accaparé par ses locations et la finition d une maison ...elle a la tête ds ses affaires ..."
Et si elle était là la clé de la réussite à Madagascar ?
Trouver une riche veuve Malgache, femme d'affaires, possédant des maisons, des revenus locatifs,
et qui recherche juste l'amour d'un homme, rien de plus.
Si elle était là la clé ? Permettez-moi de me poser la question............
Euh... moi je dis rien... parce que je suis déjà vieille, moche, frustrée, jalouse du bonheur des autres et tout et tout...
Non, n'insistezzzzzzzzzz pas !!!
Je dirai rien sur les amoureux transis !!!!
Et si elle était là la clé de la réussite à Madagascar ?
Trouver une riche veuve Malgache, femme d'affaires, possédant des maisons, des revenus locatifs,
et qui recherche juste l'amour d'un homme, rien de plus.
Si elle était là la clé ? Permettez-moi de me poser la question............
-@filomene552
Bon !
Je réponds pas à Filomène 552... je lui donne mon conseil habituel !!!
Posez vous la question... puis trouvez un arbre... tapez vous la tête sur son tronc...
Si votre réponse est "Oui".... recommencez l'opération jusqu'à avoir les idées plus claires !!!
Cà fait mal , mais c'est salutaire !!!
Ahhhh !!!
Nan j'ai pas abordé le sujet des amoureux transis !!!!
-@filomene552
Et si elle était là la clé de la réussite à Madagascar ?
Trouver une riche veuve Malgache, femme d'affaires, possédant des maisons, des revenus locatifs,
et qui recherche juste l'amour d'un homme, rien de plus.
Si elle était là la clé ? Permettez-moi de me poser la question............
Le "vazaha" dans le rôle du "jombilo".
Ce serait, quelque part, "anti-culturel" à MADAGASCAR.
Ceci étant, notre ami "novynomis" me semble, par exemple, avoir le profil - et toutes les qualités - pour pouvoir "jouir" de cet inestimable privilège.
Notre ami Novynomis qui n'interviens plus il me semble !
Quel dommage !!!
-@Lys de Nosy B�
Notre ami Novynomis qui n'interviens plus il me semble !
Quel dommage !!!
Paradoxalement, sa "disparition" semble avoir coïncidé avec votre retour.
Faudrait-il y voir un lien de cause à effet ?
Et si elle était là la clé de la réussite à Madagascar ?
Trouver une riche veuve Malgache, femme d'affaires, possédant des maisons, des revenus locatifs,
et qui recherche juste l'amour d'un homme, rien de plus.
Si elle était là la clé ? Permettez-moi de me poser la question............
-@filomene552
Bon !
Je réponds pas à Filomène 552... je lui donne mon conseil habituel !!!
Posez vous la question... puis trouvez un arbre... tapez vous la tête sur son tronc...
Si votre réponse est "Oui".... recommencez l'opération jusqu'à avoir les idées plus claires !!!
Cà fait mal , mais c'est salutaire !!!
Ahhhh !!!
Nan j'ai pas abordé le sujet des amoureux transis !!!!
-@Lys de Nosy B�
Lys de Nosy Bé
C'est de l'humour suite à un échange que j'ai eu avec novysimon où il me vantait toutes les "qualités financières" de sa dulcinée
Une riche veuve a la recherche de l'amour d'un homme et rien de plus
Vu sa réponse Crusaders l'a compris, peut-être avait vous "sauté" cet épisode, pas grave
Vous voyez, l'arbre n'est pas pour moi...du moins pour l'instant...
@filomene552
Je l'ai pris comme un trait d'humour... et j'espère que vous avez senti le second degré dans ma réponse !!!
Bah... vous allez vous habituer... je ne suis pas tant cruelle que ce que l'on croit !!!!
-@Lys de Nosy B�
Notre ami Novynomis qui n'interviens plus il me semble !
Quel dommage !!!
Paradoxalement, sa "disparition" semble avoir coïncidé avec votre retour.
Faudrait-il y voir un lien de cause à effet ?
-@Crusaders
En tout cas ce que je vois c'est qu'on me prive de mon joujou dès que j'arrive !!!
Et çà c'est pas gentil !!!
Bah.... il y en aura d'autres... je ne me fais pas de soucis !
@Lys de Nosy Bé
Je réponds pas à Filomène 552... je lui donne mon conseil habituel !!!
Posez vous la question... puis trouvez un arbre... tapez vous la tête sur son tronc...
Si votre réponse est "Oui".... recommencez l'opération jusqu'à avoir les idées plus claires !!!
Lys de Nosy Bé
Pour être franc, je n'ai pas senti le second degré dans votre réponse
Je l'ai pris pour moi,
Pas grave, le principal, c'est que vous, vous ayez pris mon post pour un trait d'humour
Preuve que vous avez beaucoup plus de finesse d'esprit que moi, ou que c'est moi qui suis mou du bulbe
Bjr à tous,
Je viens de recevoir un mail privé de MadaGaston (un ex du forum) narrant la fête ACY autour du lac de Mahanoro. Heureux de connaître une expat non déçu.
Veloma,
Le mou du bulbe
Bonjour à tous,
Je vous informe que j'ai mis de côté quelques posts hors-sujet de ce fil (proposition de cours de langue).
Merci d'avance pour votre compréhension,
Bhavna
Bjr à tous,
Je viens de recevoir un mail privé de MadaGaston (un ex du forum) narrant la fête ACY autour du lac de Mahanoro. Heureux de connaître une expat non déçu.
Veloma,
Le mou du bulbe
-@jpmadalu
Ravie de savoir que notre Cher Madagaston fait toujours partie des expats non déçus de Madagascar. Il a trouvé sa passion à Madagascar. Je pense que c'est l'une des raisons, pour ne pas dire l'unique raison qui puisse permettre de zapper le côté négatif du quotidien à Mada ou ailleurs.
Ce qui m'amène à la remarque dite "ironique" de Filomene qui pourtant a une part de vérité.
L'amour, le VRAI, pour une activité, pour un lieu de vie, pour une personne, donne un sens à notre vie et nous aide à nous ancrer quelque soit notre environnement en tenant compte évidemment de toutes les précautions à prendre pour mener une vie à notre convenance. C'est ce qui je pense, fait les non déçus de Madagascar.
Tel est mon point de vue.
Après on peut se poser la question " qu'appelle t-on l'amour, le vrai ? " Qui ferait peut-être partie d'un autre débat.🤔😊
Annie
Je t'aime moi non plus, c'est ce que j"ai constaté en amour et dans le milieu professionnel dans le monde entier , ce n'est pas qu'à Madagascar. Les opportunités africaines sont réelles entreprenariat , vacances , retraites , avec de l’optimisme sans haine , jalousie et mépris chacun peut y faire sa place .
Moi en ce moment, c'est la corruption. J'ai les preuves, témoins et rien ne se passe. Le pire c'est que c'est pour tentative de meurtre.
Bon le terme déception est peut être trop léger.
@rakotolordelazy
Analyse très pertinente, en particulier sur ce que l'on pourrait appeler le "coup de foudre déçu". Beaucoup d'étrangers en arrivant à Madagascar se font une image surévaluée du pays, notamment parce qu'ils pensent y avoir une liberté totale par rapport à leur existence précédente. Ce qui est faux. Comme partout, il y a ici des contraintes, qu'elles soient financières, culturelles, sociales, affectives. Et malgré les premières impressions, les Malgaches sont très "différents" (aussi différent que peut l'être un Japonais, aussi différent que n'importe quel citoyen d'un pays d'une culture profondément autre)
La violence de l'aigreur de certains anciens amoureux du pays est à la hauteur de leur déception, mais ce n'est pas que Madagascar ou les Malgaches ont démérité, mais plutôt qu'aucun pays n'est un paradis.
Alors oui, il faut savoir s'adapter, personnellement, dans ses manières de travailler, de créer des liens d'amitié, il faut chercher à comprendre comment l'autre fonctionne, pour être moins à côté de la plaque (ils sont chez eux, dans leur "jus", ne l'oublions pas), il faut accepter cette inter-culturalité constante (comme d'être toujours amené à faire des mises au point, ce qui est à la fois passionnant et épuisant), il faut se résoudre (comme le font les Malgaches avisés, et il y en a beaucoup) à constater que le pays avance à pas de caméléon... C'est l'intérêt pour l'Autre, la volonté de mieux comprendre, la richesse d'apprendre de cette culture ce que nous avons oublié dans les nôtres, et la profondeur des vraies amitiés qui prennent le pas sur l'incompréhension, l'agacement, l'impatience. Alors, comme dans un couple, on peut dire que l'on aime vraiment, en connaissance de cause. Sinon, il faut partir, en bons amis.
(Résidente à Madagascar depuis plus de 20 ans, j'y ai une entreprise de tourisme)
@Pipoteur974 Quelle mauvaise foi, ou quelle méconnaissance : Paie 20 fois inférieure, mais charges 100 fois inférieures, et coût de la vie beaucoup plus bas... Encore un écolo bobo, ou un mélenchoniste ignorant ? Je connais pas mal de malgaches venus vivre et travailler en France ou en Belgique... Sans conjoint français, beaucoup seraient retournés chez eux... Je connais une femme, médecin à Mada, et femme de ménage en France... et qui n'a que des petits amis temporaires en France : elle dit souvent regretter d'etre venue...Et elle dit : soit je trouve l'amour en France, un mari qui me protégera et me fera des enfants, soit je retourne à Mada, quand j'aurai réussi à économiser dix mille euros...( et elle n'en est pas loin, à ce jour... ) Bonne journée.
Merci à Ink06 et à elephantman69 d'avoir soulevé l'existence des femmes. Eh oui il n'y a pas que des hommes déçus ou non de Mada avec l'exemple typique de ceux qui sont déçus des femmes ou déçus de leur entreprise quelle qu'elle soit à Madagascar qui ne correspond pas à leur idéologie initiale. Mais,Il y a aussi des femmes malgaches ou citoyennes du monde, qui sont peut-être ou pas déçues de Mada mais qui apparemment prennent sur elles et essaient de s'adapter à leur situation sans la subir, d'après les exemples cités, y compris moi personnellement.
Je constate que vous les hommes, vous êtes trop rêveurs, vous n'avez pas suffisamment les pieds sur terre, ou vous n'avez pas envie de vous prendre la tête pour soupeser le pour et le contre de la fiabilité de vos décisions et la réalité reprend le dessus, voilà pourquoi il y a autant de déçus, après c'est la galère forcément.
Désolée de le dire franco, les exemples divers des déceptions sur ce forum le prouvent, je le constate également dans mon entourage.
Veloma
Annie
@rakotolordelazy bonjour ..voila un commentaire pertinent ,bien étayé et argumenté que je cautionne volontiers si je peux me permettre ..Nous n avons pas tous les mêmes objectifs ..les mêmes envies ,les mêmes besoins ... Au bout de 10 jours mon impression est très favorable car je n' avais aucune idée préconçue ou de préjugés..Par le biais de notre Association je savais la misère ,les difficultés avec les administrations..Pour répondre à Lys de Nosy bé qui est pleine d arrogance et de suffisance notre association riche de 190 adhérents travaille depuis 20 ans a Mada et envoie 30 caisses de 60kgs tous les 3 mois a destination des orphelinats et des villages reculés ..a CHAQUE ENVOI une équipe se rend sur place pour réceptionner et faire la distribution ou chaque caisse est répertorié et numéroté..alors avant de faire croire que nos envois sont détournés de leur destination ..il faut savoir avant de parler . Comme vous cher Monsieur j aime la vie a Madagascar... Trop tôt pour m exprimer sur la population qui au demeurant est très souriante et accueillante malgré la difficulté de la langue ...je vais apprendre la langue pour mieux m intégrer lors de mon retour définitif en septembre .. la tâche n est pas insurmontable...En tout cas j ai pris bcp de plaisir à vous lire . Cordialement. Yvon
@Pipoteur974 Bonjour ..En tant qu ancien entrepreneur ce n est pas le niveau de rémunération qui fera un bon ouvrier ..Ce sont d abord ses compétences ,,ses connaissances ..le niveau de sa rémunération évoluera très vite si les résultats sont là ... Une période d essai me semble indispensable avant de définir une haute rémunération. Je ne parle pas de d emplois hautement qualifiés ou les chasseurs de tête se tire la bourre pour recruter ... Cordialement
Je constate que vous les hommes, vous êtes trop rêveurs, vous n'avez pas suffisamment les pieds sur terre, ou vous n'avez pas envie de vous prendre la tête pour soupeser le pour et le contre de la fiabilité de vos décisions et la réalité reprend le dessus, voilà pourquoi il y a autant de déçus, après c'est la galère forcément.
Annie_D
Plein dans le mille Annie, plein dans le mille !
Exactement mon cas, en premier vouloir absolument quitter la France, pays où je me reconnaissais plus, pays où je me sentais pas bien du tout
Où, vous l'avez dit vous même, la vielle occidentale aigrie donne envie de fuir
Donc pendant plus de 15 ans je n'avais qu'une idée en tête : Prendre la retraite à Madagascar
Rêve réalisé, du moins je croyais que c'était un rêve,
Mon problème, je suis du genre impulsif, fonceur
Donc je me suis installé , maisons, véhicules, bateau, bref tous les oeufs dans le même panier
Je me suis installé sans attendre de connaitre la vie Malgache
Et puis comme vous dites, boum ! La réalité est vite arrivé,
Non Madagascar n'est pas le pays que j'avais imaginé et que beaucoup imaginent
Bref, à refaire je changerais de destination pour ma retraite, surtout que j'avais les moyens d'aller voir ailleurs,heureusement j'ai quand même gardé une poire pour la soif...mais pas assez pour une nouvelle installation...
Donc je reste à Sambava ,et, Annie souvenez vous que mon invitation tiens toujours...
ce n est pas le niveau de rémunération qui fera un bon ouvrier ..Ce sont d abord ses compétences ,,ses connaissances
novynomis
Là on voit bien que vous êtes loin d'être un naïf
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