J'arrive... enfin, ça me tarde.

Bonjour à toutes et à tous.

Nombre d'entre vous le savent, la Polynésie est dangereuse. Si elle vous mord, vous êtes condamné... à vie. Mais laissez-moi plutôt vous conter mon histoire, si banale au fond. 1989, encore à la fac et sur les rails d'une perspective de carrière encore floue. Et soudain, un cadeau de la vie comme elle sait parfois nous en donner. Un voyage, six mois entre perliculture et émerveillement quotidien. Et la morsure, bien sûr. Celle qui vous marque au fer bleu au plus profond de l'âme. Pour toujours, à jamais, comme ce venin de la ciguatéra qui vous rappelle parfois lors de soirées arrosées que vous êtes passé et qu'on vous acceptera là-bas, encore, peut-être. Mais souvent, la vie reprend ce qu'elle donne. Retour en métropole. Bon petit soldat qui a assumé sa place dans la société en essayant de causer le moins de tort à autrui tout en faisant mon métier d'instit avec passion, je m’octroie aujourd'hui le droit d'envisager une retraite à la fois paisible ET active à vos côtés. Mais ceci suppose de mener le projet sérieusement. Car je n'envisage ce retour en Polynésie que pour y rester. J'espère trouver ici une (des) oreille(s) attentive(s). Si oui, nous n'avons pas fini d'échanger (du moins, je le souhaite sincèrement) et nous n'en sommes qu'au début de cette relation car c'est une évidence : j'ai besoin de vous. Pour recadrer un peu (la Polynésie est grande), j'envisage une installation hors Tahiti sur une des îles dans un rayon de 300 km environ autour de Papeete (Pas Bora (quoi que...) mais pourquoi pas Huahine, Moorea, Maupiti, Tahaa...) ou ailleurs, mes oreilles vous écoutent.

Elles vous entendent déjà...