L'économie du Québec
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Nouvelle discussion
« Two thumbs up », comme disent les Chinois Bravo pour ce texte, Barch. Tous les futurs immigrants devraient le lire.
J'ajouterai mon grain de sel. Pour un poste à pourvoir, nous avons retenu la candidature d'un immigrant qui n'avait encore aucune expérience de travail au Québec, mais son expérience et ses études étaient très intéressants. C'était prometteur, quoi. Mais son attitude en entrevue a fait en sorte que les membres du comité ont tout de suite vu que cette personne en imposerait aux autres. Déjà il le faisait en entrevue en coupant la parole et en voulant diriger la conversation et l'orienter lui-même. Il y avait vraiment un choc culturel... même si, je dois le dire, c'était un « cousin français ».
Pour cette raison, il n'a pas été choisi... mais c'est tout de même un immigrant qui a été « élu », ici depuis très longtemps cependant et ayant fait ses études ici et ayant déjà une vaste expérience du marché québécois de l'emploi.
Et j'ajouterai, puisque je suis en RH, que je vois effectivement beaucoup d'immigrants très diplômés qui sont ici parfois depuis 4 ans, mais n'ont fait que de petits boulots. Cela devient un cercle vicieux et cette expérience ne sert à rien pour nous. Et on sent parfois que ces gens-là veulent tellement. Certains nous téléphonent pour vérifier si on a bien reçu leur CV ... oui, on l'a reçu, mais on sait déjà qu'ils n'ont pas du tout ce qu'il faut ... et parfois je peux sentir une sorte de désespoir. Ils me disent tout ce qu'ils peuvent faire, tout ce qu'ils sont prêts à faire, et je les crois.
Mais malheureusement, le système est ainsi fait qu'à part les jobines et les organismes communautaires qui vont embaucher parce qu'ils ont des subventions, beaucoup d'immigrants restent sur la voie de service. Et je suis persuadée que 99,9% des immigrants qui viennent ici, peu importe leur pays, ne sont pas venus pour se faire vivre par la société.
Et bien d'accord pour qu'on revienne au sujet du fil, c'est-à-dire l'économie québécoise, ici, maintenant.
Par Héloïse Archambault | Journal de Montréal
La direction d'Hydro-Québec procède à un régime minceur, alors que 353 postes ont été abolis au cours des derniers mois.
Le quart des postes du service des ressources humaines de la société d'État, soit 145 sur 545, ont été supprimés depuis le mois de décembre dernier.
À la fin du mois de janvier dernier, les 208 postes d'agents de service ont aussi été abolis. «Nous regardons comment nous pouvons offrir un meilleur service au meilleur coût possible, explique Louis-Olivier Batty, responsable des relations publiques chez Hydro-Québec. Tout le monde s'attend à ce qu'on fasse des efforts pour être plus efficaces.»
Ainsi, Hydro réduit la masse salariale de son service de ressources humaines de 25 %. Hier, il était toutefois impossible de savoir ce que représente cette économie en termes monétaires.
Les coupures, qui avaient été annoncées aux employés à l'automne dernier, ont été effectuées en deux phases. Environ 45 postes ont été abolis en décembre dernier et 100 autres au cours des dernières semaines. Les postes abolis touchent l'ensemble des régions de la province.
Les syndicats réagissent
Dans un communiqué diffusé sur Internet, le syndicat des spécialistes et professionnels d'Hydro-Québec dénonce ces coupures.
«Le Syndicat déplore que le climat de travail va se détériorer. La situation actuelle n'augure rien de bon pour l'avancement des dossiers majeurs.»
Toutefois, les postes de ressources humaines qui ont été abolis n'étaient pas occupés par des travailleurs syndiqués.
Du côté du syndicat des employés de techniques professionnelles et de bureaux d'Hydro, ces coupures sont aussi mal perçues.
«Les relations de travail sont atroces, l es employés sont avertis 30 minutes d'avance quand ils perdent leur emploi, indique le porte- parole David Labrosse. On va consulter nos membres pour la suite des choses, voir comment on peut renverser la vapeur.»
De son côté, Louis-Olivier Batty souligne que ces coupures de postes ne se traduisent pas nécessairement par des pertes d'emploi. Plusieurs employés ont quitté pour la retraite, ou ont été déménagés à une autre tâche.
Afin de compenser les coupes d'agents de service, 64 postes d'agents de relevés de terrain ont d'ailleurs été créés.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/nation … 71504.html
Aéronautique: bonnes nouvelles dans la morosité au Québec
Publié le 22 février 2012 à 12h30 | Mis à jour le 23 février 2012 à 09h29
La Presse
(Montréal) Au milieu de la morosité ambiante, l'industrie aéronautique québécoise peut compter sur quelques bonnes nouvelles.
C'est ainsi que Bombardier Avions d'affaires a fini l'année 2011 en beauté. Selon des données rendues publiques hier par la General Aviation Manufacturers Association (GAMA), la valeur des livraisons d'avions d'affaires de Bombardier a bondi de 35,1% au quatrième trimestre de 2011 par rapport à la même période de l'année précédente, pour atteindre 2,1 milliards US. Le troisième trimestre de 2011 avait donné lieu à un bond encore plus impressionnant de 46,7%.
Bombardier Avions d'affaires a terminé l'année 2011 avec des livraisons de 5,9 milliards US, une augmentation de 16,8% par rapport à 2010.
Bombardier demeure le chef de file de l'industrie de l'avion d'affaires. Son plus proche rival, Gulfstream, a terminé 2011 avec des livraisons de 4,9 milliards US, un gain de 18,8%.
Ce ne sont toutefois pas tous les manufacturiers d'avions d'affaires qui ont connu une bonne année en 2011. Dassault et Embraer, notamment, ont vu leurs livraisons diminuer. Les livraisons de l'ensemble de l'industrie ont légèrement augmenté de 0,4% pour atteindre 19,1 milliards US. Toutefois, le nombre d'avions livrés a diminué de 3,5%.
L'industrie québécoise de l'aéronautique fournit divers composants pour les appareils de Bombardier, mais aussi pour ceux de ses concurrents, comme Embraer.
La bonne tenue de l'aviation d'affaires compense quelque peu la faiblesse de l'aviation régionale chez Bombardier. L'analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, parle notamment d'une année «exceptionnellement médiocre» pour l'avionneur sur le marché de l'aviation régionale. En effet, Bombardier n'a inscrit que quatre nouvelles commandes pour ses biréacteurs régionaux et sept nouvelles commandes pour ses turbopropulseurs Q400, ce qui fait craindre de nouvelles baisses de la cadence de production.
L'analyste s'attend toutefois à ce que les commandes reprennent en 2012. Effectivement, le début de l'année a donné lieu à des commandes fermes pour six biréacteurs régionaux et sept turbopropulseurs. Bombardier a également enregistré cinq nouvelles commandes pour la CSeries.
Les fournisseurs québécois sont présents à bord des avions commerciaux de Bombardier, mais aussi de certains appareils d'Airbus et de Boeing. Or, les deux géants de l'aéronautique ont fait le plein de commandes au cours des deux dernières années. Ils ont augmenté la cadence de production de certains modèles et leurs carnets de commandes représentent huit années de production.
Le marché de la défense semble un peu moins prometteur, compte tenu des compressions que plusieurs gouvernements mettent en oeuvre. Les entreprises québécoises actives sur ce marché, comme CAE et Héroux-Devtek, sont aussi bien présentes sur le marché commercial, ce qui devrait permettre de limiter des dégâts.
Les manufacturiers québécois de l'aéronautique ont connu des années plus difficiles. Ils avaient ainsi vu leur produit intérieur brut (PIB) chuter de 10,4% en 2009 et de 12,3% en 2010, selon des données de l'Institut de la statistique du Québec. Les données pour l'ensemble de 2011 ne sont pas encore connues, mais après avoir diminué de 1,3% et de 2,7% au premier et au deuxième trimestre, le PIB de ces manufacturiers a augmenté de 1,3% au troisième trimestre.
«La reprise s'est faite en 2011, mais plus doucement que prévu, a commenté la présidente-directrice générale d'Aéro Montréal, Mme Suzanne Benoît, en entrevue avec La Presse Affaires. Nous sommes sur la bonne voie. Ce sera encore mieux en 2012.»
Selon le Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en aérospatiale au Québec (CAMAQ), l'industrie québécoise aura plus 3600 postes à combler en 2012, soit 2315 nouveaux emplois et 1327 postes qui se libéreront en raison de départs à la retraite.
«L'industrie aéronautique québécoise comptait près de 40 000 emplois, elle devrait atteindre 42 000 emplois en 2012, a affirmé Mme Benoît. Les chiffres sont là pour montrer que nous sommes sur la pente ascendante.»
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … quebec.php
Le salaire moyen atteint 888,26$ par semaine au Canada
lien
En décembre, la rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles s'est établie à 888,26$, en hausse de 0,7% par rapport au mois précédent, a révélé jeudi Statistique Canada.
D'une année à l'autre, la rémunération a augmenté de 2,4%, selon ce qu'a précisé l'agence fédérale.
La croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne d'une année à l'autre a été supérieure à la moyenne nationale de 2,4% dans quatre des principaux secteurs d'activité du Canada, soit le commerce de détail, les services d'enseignement, la construction et la fabrication.
Dans le commerce de détail, la rémunération hebdomadaire moyenne s'est chiffrée à 527,61$, en hausse de 4,6% au cours des 12 mois ayant pris fin en décembre.
Dans les services d'enseignement, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 4% pour atteindre 961,08$. Une croissance notable a été enregistrée à ce chapitre tant dans les universités que dans les collèges.
La rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 3,3% dans le secteur de la construction pour s'établir à 1122,96$, une croissance marquée ayant été observée dans les travaux de génie civil.
Au cours des 12 mois ayant pris fin en décembre, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté dans toutes les provinces, et les plus fortes hausses ont été observées à Terre-Neuve-et-Labrador, en Alberta et en Saskatchewan. Le taux de croissance le plus faible a été enregistré en Nouvelle-Écosse.
Le Québec en panne économique
Publié le 23 février 2012 à 07h36 | Mis à jour à 07h36
«Avec la légère révision à la baisse des données du PIB réel du Québec depuis le début de l'année, on peut dire que l'économie n'a fait pratiquement aucun progrès depuis juin dernier», note Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.
Rudy Le Cours
La Presse
(Montréal) Rien ne semble plus aller sur le plan économique au Québec. La société distincte paraît incapable de tirer profit du regain d'activité de l'économie américaine observé au deuxième semestre, comme le fait le reste du Canada.
Sa production, au mieux, stagne depuis l'été. En novembre, son produit intérieur brut a fait du surplace pour le deuxième mois d'affilée, malgré une révision à la baisse des données des mois précédents, révèlent les données de l'Institut de la statistique du Québec publiées hier.
Et contrairement à la canadienne dans son ensemble, l'économie québécoise n'avait pas rebondi au troisième trimestre. «Avec la légère révision à la baisse des données du PIB réel du Québec depuis le début de l'année, on peut dire que l'économie n'a fait pratiquement aucun progrès depuis juin dernier», note Marc Pinsonneault, économiste principal à la Banque Nationale.
Après 11 mois, l'économie a avancé de 1,5% par rapport à la période correspondante de 2010, essentiellement au premier trimestre.
Sa production de biens a avancé de 0,6% seulement contre 3,8% pour la canadienne.
Depuis le début de l'année, le Québec doit avant tout sa croissance anémique au secteur des services et à ses segments publics comme la santé et l'éducation.
Sa production industrielle, qui regroupe les activités d'extraction minière, de fabrication et de services publics (électricité et pipelines), recule depuis le printemps. «Le Québec a de la misère à tirer son épingle du jeu malgré la croissance américaine, note Sébastien Lavoie, économiste principal chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne. Notre structure de coûts est trop élevée.»
Ce qui attire l'attention dans cette grisaille, c'est le deuxième repli d'affilée de la construction: 0,6% après 1,0% en octobre. «En rythme annualisé, la construction résidentielle recule de 13,4% jusqu'ici au quatrième trimestre, s'inquiète Robert Hogue, économiste principal chez RBC. Depuis le début de la reprise, la construction avait été un gros morceau de la croissance.»
[b]Les données de décembre ne seront connues que dans un mois, mais les premiers indicateurs publiés semblent positifs, à l'exclusion criante des données de l'emploi.
Ces regains doivent être interprétés avec prudence.
Ainsi, les ventes au détail, qui ont progressé tant en novembre qu'en décembre, ne sont peut-être pas tant le reflet d'une poussée de confiance des ménages que de sages devancements d'achat pour économiser l'augmentation d'un point de pourcentage de la taxe provinciale de vente. Comment expliquer autrement le bond exceptionnel de 0,9% des ventes de véhicules neufs en décembre au Québec?
La poussée de 2,3% des ventes des fabricants québécois est encourageante, mais, pour la première fois en 15 mois, les entreprises canadiennes ont réduit leurs stocks, tandis que les commandes en carnet et les nouvelles commandes de l'industrie aéronautique ont diminué.
«La cible d'un gain annualisé de 0,2% pour le quatrième trimestre de 2011 pourra difficilement être atteinte, de sorte que la croissance attendue se chiffrera entre 0 et 0,125%», estime Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins.
L'institution lévisienne a d'ailleurs ramené de 1,7% à 1,4% sa prévision de croissance pour l'année en cours, plus tôt cette semaine.
Janvier a mal commencé avec une chute brutale des mises en chantier et la diminution de production d'aluminium à cause du conflit de travail à l'usine Rio Tinto Alcan, à Saguenay.
Autre indice que le Québec traverse un passage à vide, le déficit budgétaire de novembre était de 200 millions plus élevé qu'un an plus tôt, selon les données du ministère des Finances. Heureusement que les rentrées fiscales avaient été plus fortes que prévu, au cours des sept mois précédents...
hausse du PIB au Canada pendant les 11 premiers mois de 2011
hausse du PIB au Québec en 2010
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … omique.php
La compagnie québécoise Enerkem a annoncé lundi dernier la création de la première usine déthanol de biocarburants de deuxième génération. Une excellente nouvelle! Cette annonce est le fruit de plus dune vingtaine dannées de recherche et développement, effectuées en partie à lUniversité de Sherbrooke, au Québec, par la famille Chornet.
Quentend-on par éthanol de deuxième génération? La première génération de biocarburants fait référence notamment à léthanol produit à partir de grains, comme le maïs, ou de canne à sucre. Or, plusieurs analyses faites au fil des ans ont démontré que le bilan de ce type déthanol était rarement à notre avantage. Pour résumer les choses simplement, il faut souvent plus dénergie pour produire cet déthanol que ce carburant nen produit!
Heureusement, la technologie quEnerkem a mise au point est fort différente, puisquil sagit de convertir des matières résiduelles urbaines non recyclables en biocarburants. Ainsi, on détourne une partie des déchets envoyés au dépotoir pour les transformer en carburant. Cela permet de réduire notre dépendance au pétrole et nos émissions de GES. Pas mal!
Le gouvernement du Québec va investir 27 M$ dans ce projet; le fédéral aussi contribuera. Mais nous ne sommes pas les seuls à nous montrer intéressés par cette technologie. Une usine est déjà en construction à Edmonton, et une autre le sera bientôt au Mississippi (le gouvernement américain va investir plus de 100 M$ dans ce dernier projet).
Les matières qui seront détournées des sites denfouissement seront non recyclables et proviendront des secteurs institutionnel, commercial et industriel, ainsi que de débris de construction et de démolition. La capacité de production annuelle envisagée pour cette usine est denviron 38 millions de litres. Cela devrait permettre de réduire nos émissions de gaz à effet de serre denviron 110 000 tonnes de CO2 par année.
Comme le rappelaient les ministres Sam Hamad et Clément Gignac lors de lannonce du projet cette semaine, le nerf de la guerre, en matière de lutte aux changements climatiques au Québec, cest le secteur des transports. Ce biocarburant, tout comme lélectrification, contribuera à réduire la signature carbone de nos transports, tout en ayant un effet bénéfique sur notre balance commerciale.
http://www.journalmetro.com/plus/articl … -le-quebec
![Franco-canadien](https://www.expat.com/images/avatars/default/avatar-user-deleted-avatar_120x120-t0.png?1)
Vu que l'économie des Etats-Unis et du Canada repose beaucoup sur le pétrôle, on est pas prêt d'en voir. Il faut aussi que les constructeurs automobiles adaptent leurs voitures et que les stations services proposent le service. Aucune chance que ça ait le moindre débouché.
Cherrybee a écrit:Heureusement, la technologie quEnerkem a mise au point est fort différente, puisquil sagit de convertir des matières résiduelles urbaines non recyclables en biocarburants. Ainsi, on détourne une partie des déchets envoyés au dépotoir pour les transformer en carburant. Cela permet de réduire notre dépendance au pétrole et nos émissions de GES. Pas mal!
C'est top, comme dans retour vers le futur
La nouvelle est en effet excellente, mais j'espère un jour en voir l'application concrète, car effectivement, il y a tout un lobby extrêmement puissant pour protéger les pétrolières. Et tout un changement de mentalité dans toute l'industrie de l'automobile. Mais cela pourra peut-être avoir d'autres applications. En tout cas, c'est à suivre.
Tipiack a écrit:Cherrybee a écrit:Heureusement, la technologie quEnerkem a mise au point est fort différente, puisquil sagit de convertir des matières résiduelles urbaines non recyclables en biocarburants. Ainsi, on détourne une partie des déchets envoyés au dépotoir pour les transformer en carburant. Cela permet de réduire notre dépendance au pétrole et nos émissions de GES. Pas mal!
C'est top, comme dans retour vers le futur
[img align=G]http://23-7.net/wp-content/uploads/2011/03/mr_fusion.jpeg[/url]
Je ne veux pas trop m'écarter du sujet de l'économie, mais toutes ces choses que l'on essaie de promouvoir pour limiter la consommation de pétrole, ça n'a pas un succès monstre et finalement assez peu d'impact. Il y a des années et des années que l'on parle d'autos mues par différentes sources d'énergie, mais en bout de ligne, c'est très, très marginal.
Et malheureusement, ces autos sont très chères !
Il faut arrêter d'être toujours aussi pessimiste. Le jour où il n'y aura plus de pétrole, on aura bien une autre solution. Et on l'appliquera.
![Franco-canadien](https://www.expat.com/images/avatars/default/avatar-user-deleted-avatar_120x120-t0.png?1)
Cherrybee a écrit:Il faut arrêter d'être toujours aussi pessimiste. Le jour où il n'y aura plus de pétrole, on aura bien une autre solution. Et on l'appliquera.
Ça n'est pas être pessimiste. C'est comprendre la réalité de l'économie canadienne et le pouvoir des lobby pétroliers et des constructeurs automobiles. Tu as choisi un très mauvais exemple. Il aurait été plus judicieux de parler d'Hydro-Québec et des centrales hydroéléctriques qui produisent une énergie non polluante et qui a un réel impact sur l'économie.
Plus d'information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydro-Qu%C3%A9bec
Cherrybee a écrit:Il faut arrêter d'être toujours aussi pessimiste. Le jour où il n'y aura plus de pétrole, on aura bien une autre solution. Et on l'appliquera.
Et quand il n'y aura plus de pétrole, ce sera quoi et combien ???? Moins il y aura de sources disponibles, et plus cela coûtera cher. Et n'est pas demain que le parc automobile va diminuer, bien au contraire !
On peut aussi revenir au temps des chevaux et des calèches
Faut pas voir juste le bout de son nez. Si on avait dit à nos parents en 1950 que 60 ans plus tard ils auraient la télé en 3D chez eux, qu'ils pourraient rouler dans une auto complètement silencieuse, qu'ils communiqueraient entre eux d'un bout du monde à l'autre d'un simple clic, etc., je pense qu'ils auraient fait une drôle de tête. Revenir au temps des chevaux! Pourquoi pas non plus frotter deux pierres l'une contre l'autre pour se chauffer tant qu'on y est !
Cherrybee a écrit:Faut pas voir juste le bout de son nez. Si on avait dit à nos parents en 1950 que 60 ans plus tard ils auraient la télé en 3D chez eux, qu'ils pourraient rouler dans une auto complètement silencieuse, qu'ils communiqueraient entre eux d'un bout du monde à l'autre d'un simple clic, etc., je pense qu'ils auraient fait une drôle de tête. Revenir au temps des chevaux! Pourquoi pas non plus frotter deux pierres l'une contre l'autre pour se chauffer tant qu'on y est !
La calèche, c'était une blague !
Mais oui, on a énormément évolué et c'est hallucinant tous les gadgets qui facilitent notre existence (ou la pourrissent, c'est selon); toutefois, on devient dépendant : les gens sont tellement habitués à l'auto que marcher 20 pas les fatigue, ils ne sont pas en forme, on a pratiquement atteint le même pourcentage que les USA en termes d'obésité, ce qui n'a rien de réjouissant.
Et pendant ce temps, la pollution continue d'augmenter sans cesse et la terre ne pourra plus le supporter longtemps. Déjà, il y a des dégâts qui sont irréversibles.
La modernité est utile, mais elle a un prix... qui commence à être très lourd à payer. Le pire, c'est que ce sont sans doute nos enfants qui vont y goûter et nos petits-enfants...
Donc le mieux, ce serait de se tirer une balle dans la tête tout de suite. Et à nos enfants avec tant qu'on y est! De toutes façons, on a pas à discuter autant comme ça. Tout sera fini le 21 décembre prochain !
Plus sérieusement, peut-on revenir au sujet s'il vous plait ...
Cherrybee a écrit:Donc le mieux, ce serait de se tirer une balle dans la tête tout de suite. Et à nos enfants avec tant qu'on y est! De toutes façons, on a pas à discuter autant comme ça. Tout sera fini le 21 décembre prochain !
Plus sérieusement, peut-on revenir au sujet s'il vous plait ...
Oui chef !
Plan Nord: Charest annonce 160 millions en formationPublié le 28 février 2012 à 12h05 | Mis à jour à 12h05
Le Plan Nord est le projet phare de Jean Charest.
Patrice Bergeron
La Presse Canadienne
Montréal
Le gouvernement Charest annonce un investissement de 160 millions de dollars en formation de la main-d'oeuvre, en lien avec le Plan Nord.
Le premier ministre en a fait l'annonce mardi dans une entreprise de Québec. Environ le tiers de la somme, 55 millions, est de l'argent neuf, le reste était déjà à disposition du ministère de l'Emploi.
Pas moins de 55 millions serviront exclusivement à la formation pour combler les besoins dans le Nord. Une autre cinquantaine de millions iront à la formation, cette fois dans le sud du Québec, mais toujours liée au Plan Nord.
Parmi les mesures, il y aura notamment des répondants Plan Nord dans les centres d'emploi de partout au Québec. Des conseillers autochtones seront aussi présents dans les communautés touchées par le développement des territoires nordiques.
Une ligne téléphonique d'information sur le Plan Nord sera lancée, en plus du recours aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … cueil_POS3
Chômage: des chiffres à double tranchant
Publié le 09 mars 2012 à 07h14 | Mis à jour à 09h41
La Presse
L'emploi est resté pratiquement inchangé en février au Canada, selon Statistique Canada. Le nombre de personnes à la recherche de travail a légèrement baissé (38 000) pour faire diminuer le taux de chômage de 0,2 point de pourcentage à 7,4 %.
> Cinq analystes réagissent aux chiffres sur l'emploi
Malgré cette baisse apparente, le bilan est négatif puisque l'économie canadienne a perdu 2800 emplois durant la période. Les analystes consultés par Bloomberg attendaient la création de 15 000 nouveaux emplois et un taux de chômage stable à 7,6%.
Au Québec, l'emploi était inchangé en février, tout comme le taux de chômage, qui s'est maintenu à 8,4 %. Par rapport à 12 mois plus tôt, l'emploi dans la province était en baisse de 1,2 % (49 000), selon l'agence fédérale.
Quelque 2600 emplois ont été perdus au Nouveau-Brunswick en février, ce qui a entraîné une hausse de 0,6 point de pourcentage du taux de chômage, celui-ci passant à 10,1%. En Ontario, l'emploi a peu varié, mais le taux a diminué de 0,5 point de pourcentage pour se fixer à 7,6%, surtout à la suite d'une baisse du nombre de personnes à la recherche de travail, la plus grande au pays.
Détails
L'emploi a baissé dans le commerce de détail et de gros, le transport et l'entreposage, les soins de santé et l'assistance sociale ainsi que dans les administrations publiques. Ces baisses ont été contrebalancées par des hausses enregistrées dans la finance, les assurances, l'immobilier, la location et dans les services d'enseignement, notamment.
L'emploi à temps plein et l'emploi à temps partiel ont peu varié en février. Par rapport à 12 mois plus tôt, le nombre de travailleurs à temps plein a augmenté de 1,5 % (204 000), alors que celui des travailleurs à temps partiel a baissé de 2,5 % (83 000).
Toujours en février, l'emploi a diminué chez les jeunes de 15 à 24 ans, alors qu'il a progressé chez les 55 ans et plus. Il était inchangé chez les 25 à 54 ans.
Par rapport à 12 mois plus tôt, toute la croissance est survenue chez les employés du secteur privé (+1,4%), tandis que le travail autonome (-0,7%) et l'emploi dans le secteur public (-0,5%) ont légèrement diminué.
Une légère hausse de l'emploi a été enregistrée dans les ressources naturelles en février, portant la croissance au cours des 12 derniers mois à 10,2% (+34.000) dans ce secteur, soit le taux le plus élevé de tous les secteurs.
Le taux pour les provinces
Entre parenthèses figure le taux pour janvier.
- Terre-Neuve-et-Labrador 12,9 (13,5)
- Ile-du-Prince-Edouard 10,8 (12,2)
- Nouvelle-Écosse 8,2 (8,4)
- Nouveau-Brunswick 10,1 (9,5)
- Québec 8,4 (8,4)
- Ontario 7,6 (8,1)
- Manitoba 5,6 (5,4)
- Saskatchewan 5,0 (5,0)
- Alberta 5,0 (4,9)
- Colombie-Britannique 6,9 (6,9)
Le taux pour les principales villes
Entre parenthèses figure le taux pour janvier.
- Saguenay 6,3 (5,6)
- Québec 5,1 (5,0)
- Sherbrooke 7,0 (6,8)
- Trois-Rivières 8,1 (8,5)
- Montréal 9,2 (9,0)
- Gatineau 6,1 (6,6)
- Ottawa 6,0 (5,7)
- St-Jean, Terre-Neuve 7,6 (7,8)
- Halifax 5,8 (5,4)
- Moncton 6,6 (7,1)
- Toronto 8,6 (8,6)
- Winnipeg 5,8 (5,8)
- Regina 4,4 (4,4)
- Calgary 5,2 (5,4)
- Edmonton 5,3 (5,0)
- Vancouver 6,7 (7,0)
- Victoria 5,3 (5,7)
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … cueil_POS2
2011 a été bonne pour l'industrie aérospatiale
Profitant de la reprise du secteur de l'aviation, l'industrie aérospatiale québécoise a enregistré en 2011 une hausse appréciable de ses ventes et de ses emplois.
Selon les plus récentes données compilées par le ministère du Développement économique, les ventes de l'industrie ont crû de 6,8 % par rapport à 2010 pour atteindre 11,7 milliards. C'est davantage que la croissance annuelle moyenne de 5,9 %t enregistrée entre 1990 et 2011.
La progression a été légèrement inférieure du côté du nombre d'emplois, qui a augmenté de 6,4 % pour s'établir à 42 040. Rappelons que Bombardier a beaucoup embauché en 2011 pour développer ses nouveaux programmes d'avions: la gamme d'avions commerciaux CSeries ainsi que les jets d'affaires Global 7000, Global 8000 et Learjet 85.
Il reste que même si l'industrie québécoise a connu une bonne année 2011, elle n'a pas encore tout à fait retrouvé le niveau d'activité record enregistré juste avant la récession de 2008-2009. En 2008, les ventes du secteur avaient dépassé les 12 milliards et le nombre d'emplois était évalué à 42 370.
Selon le ministère, le Québec représente plus de 50 % des effectifs et 55 % des ventes de l'ensemble du secteur aérospatial canadien. L'industrie occupe le premier rang des exportations québécoises et compte pour plus de 11 % des exportations manufacturières de la province.
http://www.ledevoir.com/economie/actual … rospatiale
Ensaimada a écrit:J'ai songé ouvrir ce fil de discussion en regard de la dernière grosse nouvelle qui est tombée hier sur les fils de presse et dont on parle partout.
Qui dit immigration doit forcément s'interroger et s'intéresser à l'économie du pays où il va s'installer.
Voici donc un bilan de 2011 et un mince aperçu de ce que pourrait réserver 2012, l'avenir était cependant toujours plein de surprises.
Il est évidemment certain que si nous avons été moins touchés par la crise que d'autres pays et que nous avons regagné beaucoup d'emplois perdus, nous dépandons beaucoup (trop) des États-Unis qui n'arrive pas à remonter la pente. Et on sait tous ici que lorsque les États-Unis ont la grippe, on éternue de ce côté-ci de la frontière.
http://www.ledevoir.com/economie/actual … -au-quebec
Et l'analyse d'un des éditorialiste du Devoir.
http://www.ledevoir.com/economie/emploi … -maintient
Je vais faire une petite tournée des blogs de différents analystes financiers du Québec. Cela pourra être intéressant pour suivre les hauts et les bas de l'économie québécoise.
merciiiiiiiiiiiii Ensaimada t'es cooooooooooooooll
je crois qu c un des posts qui donnent vraiment du plus a ce forum
on peut pas en savoir mieux que de la part des citoyens originaires !
a te lire
Merci Katiageo, c'est vraiment gentil à toi
Voici un article un peu « coup de poing ». Mais pour ceux qui se demandent pourquoi les « chers Québécois » ne travaillent pas plus, la réponse est là et elle est connue d'à peu près tout le monde. Les gens hésitent à faire des heures supplémentaires, car on est davantage imposés à ce moment-là. Combien de gens disent préférer travailler plus d'heures, mais prendre ce temps ... en temps et non en argent, car le gouvernement ne va laisser que des miettes.
..
Pourquoi les Québécois ont-ils moins dargent?
Par Reynaldo Marquez | Blogue Finance de Yahoo! Québec il y a 23 heures.. .
Les Québécois ont moins dargent dans leurs poches que la majorité des Canadiens, rapporte lInstitut de la statistique du Québec. En 2010, le revenu disponible moyen par habitant était de 26 642 $ dans la Belle province contre 29 707 $ pour la moyenne nationale.
Même si le revenu disponible par habitant du Québec sest remis à croître lan dernier, la province sest classée au 9e rang des provinces durant la même période.
Yanick Labrie, économiste à lInstitut économique de Montréal, nous explique pourquoi les Québécois sont les plus pauvres du pays après les habitants de lÎle-du-Prince-Édouard, dont le revenu disponible moyen est de 24 645 $.
Le revenu moyen par habitant, cest quoi?
Y. L. : Cest ce qui nous reste dans nos poches après avoir payé les impôts, les cotisations aux régimes dassurance-sociale et les autres transferts courants versés au gouvernement, dont les primes dassurances-médicaments, les licences et les permis de toute sorte (par exemple, les permis de conduire).
Pourquoi les Québécois ont-ils moins d'argent dans leurs poches?
Y.L. : Parce que le Québec est la province la plus taxée du Canada. En fait, les contribuables québécois sont les plus taxés en Amérique du Nord. Pour chaque dollar gagné, entre 40 et 45 sous vont dans les poches de lÉtat.
On dit que les Québécois travaillent moins, est-ce exact?
Y. L. : Cest faux. Les Québécois travaillent très fort. Par contre, ils travaillent moins dheures quailleurs au pays. Pourquoi? Cette raison découle de la première. On peut supposer que le taux dimposition élevé les démotive. Ils ne veulent pas travailler simplement pour remplir les poches du gouvernement. Rappelons quavec les taux dimposition progressifs, plus on travaille et plus on est taxé. D'ailleurs, le taux de chômage dans la province est souvent plus élevé quailleurs au pays. En janvier 2012, il se chiffrait à 8,4 % dans la province, comparé à 7,6 % pour la moyenne canadienne.
Doit-on s'inquiéter que le Québec soit l'avant-dernière province canadienne en matière de revenu personnel disponible?
Y. L : Même si le Québec est une province riche, je crois quil faut sinquiéter de la situation. La population est vieillissante, les soins de santé nous coûteront de plus en plus cher. Il faut absolument améliorer notre modèle économique de manière à être plus viable.
Comment laméliorer?
Y. L. : On peut sinspirer de pays qui réussissent bien, tel que la Suède et dautres pays scandinaves. Encore plus près de nous, je crois quon gagnerait à sinspirer des provinces de lOuest. LAlberta, par exemple, exploite ses ressources naturelles dans le but de senrichir, ce que le Québec a parfois de la difficulté à faire. Pourtant, nous avons plusieurs ressources naturelles, telles que leau et les mines, qui pourraient permettre daméliorer notre bilan. Il faut vraiment apprendre à mieux les exploiter.
http://fr-ca.finance.yahoo.com/blogues/ … rgent.html
Ensaimada a écrit:Merci Katiageo, c'est vraiment gentil à toi
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/aff … quebec.php
Les Canadiens ont encore eu du mal à se trouver du travail en février, alors que la création d'emplois a été moindre qu'anticipé. L'économie canadienne a perdu 2800 emplois le mois dernier, continuant une tendance à la baisse qui s'était amorcée l'été dernier.
Voici le taux pour les provinces, en février. Entre parenthèses figure le taux pour janvier.
- Terre-Neuve-et-Labrador 12,9 (13,5)
- Ile-du-Prince-Edouard 10,8 (12,2)
- Nouvelle-Écosse 8,2 (8,4)
- Nouveau-Brunswick 10,1 (9,5)
- Québec 8,4 (8,4)
- Ontario 7,6 (8,1)
- Manitoba 5,6 (5,4)
- Saskatchewan 5,0 (5,0)
- Alberta 5,0 (4,9)
- Colombie-Britannique 6,9 (6,9)
Voici le taux pour les principales villes. Entre parenthèses figure le taux pour janvier.
- St-Jean, Terre-Neuve 7,6 (7,8)
- Halifax 5,8 (5,4)
- Moncton 6,6 (7,1)
- Saint-Jean, Nouveau-Brunswick 7,8 (7,6)
- Saguenay 6,3 (5,6)
- Québec 5,1 (5,0)
- Sherbrooke 7,0 (6,8)
- Trois-Rivières 8,1 (8,5)
- Montréal 9,2 (9,0)
- Gatineau 6,1 (6,6)
- Ottawa 6,0 (5,7)
- Kingston 7,1 (6,6)
- Peterborough 7,5 (7,2)
- Oshawa 7,4 (7,4)
- Toronto 8,6 (8,6)
- Hamilton 5,9 (6,0)
- St. Catharines-Niagara 7,6 (7,3)
- Kitchener 6,7 (6,9)
- Brantford 8,2 (8,1)
- Guelph 5,5 (5,5)
- London 8,8 (9,0)
- Windsor 10,7 (10,9)
- Barrie 8,7 (9,5)
- Sudbury 6,6 (6,4)
- Thunder Bay 5,6 (6,2)
- Winnipeg 5,8 (5,8)
- Regina 4,4 (4,4)
- Saskatoon 6,0 (5,9)
- Calgary 5,2 (5,4)
- Edmonton 5,3 (5,0)
- Kelowna 8,2 (8.5)
- Abbotsford 10,5 (10,1)
- Vancouver 6,7 (7,0)
- Victoria 5,3 (5,7)
J'ai lu un article dans le Devoir ce matin à ce sujet :
Canada - Le marché de l'emploi déçoit
Le pays a perdu 2800 emplois, décourageant un peu plus les chômeurs
Alexandre Shields 10 mars 2012 Emploi
La fragilité de l'économie se traduit dans les données sur l'emploi à l'échelle nationale.
Le début de 2012 est difficile pour le marché de l'emploi au Canada, alors que les données pour les deux premiers mois de l'année indiquent une progression pour ainsi dire nulle. Et au Québec, la situation ne s'est pas améliorée le mois dernier, selon ce qui ressort des données publiées hier par Statistique Canada.
En fait, l'emploi n'a presque pas bougé en février au Québec, avec une création nette de 200 emplois. Pour les deux premiers mois de 2012, le total de nouveaux postes s'élève à 9700. Quant au taux de chômage, il s'est maintenu à 8,4 % le mois dernier dans la province.
Des données relativement décevantes, ont souligné hier des observateurs de l'économie québécoise. «Février déçoit puisqu'on n'y observe aucun mouvement significatif susceptible de confirmer ou d'infirmer une tendance», a notamment expliqué Joëlle Noreau, économiste principale chez Desjardins Études économiques.
«Ces données n'apportent pas de réconfort quant au marché du travail, pas plus qu'elles ne jettent de l'huile sur le feu quant à une détérioration marquée de l'emploi au Québec, a-t-elle ajouté. Depuis quelques mois, les signaux économiques ne sont pas tous au diapason, mais les indicateurs ne sont pas non plus tous négatifs. L'amélioration des données économiques au sud de la frontière pourrait être bénéfique, notamment, au secteur manufacturier canadien, qui est concentré au Québec et en Ontario.»
Reste que la situation économique mondiale demeure pour le moins incertaine, ce qui ajoute à l'incertitude sur le marché de l'emploi. «Il y a beaucoup d'hésitation dans l'économie, notamment du côté de l'Europe, où plusieurs pays éprouvent des difficultés importantes. Et au cours des derniers mois, on a vu des débats houleux aux États-Unis au sujet de la dette, mais aussi une décote de la cote de crédit du pays. Les entrepreneurs se demandent donc s'ils doivent embaucher, alors qu'ils ne savent pas s'il y aura une récession cette année.» Pour 2012, Mme Noreau estime qu'il n'y a pas de risque de récession au Canada, mais que la progression devrait demeurer «très modeste».
La fragilité de l'économie se traduit dans les données sur l'emploi à l'échelle nationale. Globalement, les Canadiens ont encore eu du mal à se trouver du travail en février, alors que la création d'emplois a été moindre qu'anticipé. L'économie canadienne a perdu 2800 emplois le mois dernier, continuant une tendance à la baisse qui s'était amorcée l'été dernier. Environ 38 000 personnes de moins étaient à la recherche de travail au pays, une réalité qui a contribué à la baisse du taux de chômage de 0,2 point de pourcentage. Celui-ci s'est fixé à 7,4 %.
En conférence à Toronto, le premier ministre Stephen Harper a qualifié hier le bilan sur l'emploi de décevant, avant de souligner qu'on pouvait tout de même identifier une augmentation du nombre d'emplois à temps plein, une hausse qu'il attribue aux promotions des employés à temps partiel.
Les économistes anticipaient la création de 15 000 emplois, une prévision somme toute modeste, étant donné que l'augmentation du nombre de nouveaux emplois se fait presque au compte-gouttes depuis les sept derniers mois. M. Harper a rappelé que la reprise économique du Canada «demeurait fragile» et ajouté que le portrait de l'emploi aux États-Unis montrait des signes encourageants.
Par ailleurs, l'exode des travailleurs sur le marché de l'emploi le mois dernier a retenu l'attention lors de la publication des données de Statistique Canada. Au pays, il y a eu 37 900 Canadiens de moins qui ont cherché du travail et en Ontario, la population active a diminué de 40 500 personnes. Ainsi, la diminution de la population active a contribué à la baisse du taux de chômage, et ce, bien qu'il y ait désormais moins de travailleurs. C'est ce qui expliquerait que le taux de chômage ontarien soit passé de 8,1 à 7,6 % en février.
L'emploi à temps plein et l'emploi à temps partiel ont peu varié en février. Par rapport à 12 mois plus tôt, le nombre de travailleurs à temps plein a augmenté de 1,5 % (+204 000), alors que celui des travailleurs à temps partiel a baissé de 2,5 % (-83 000). On a observé un recul de l'emploi chez les jeunes de 15 à 24 ans, alors qu'il a progressé chez les 55 ans et plus. Il était inchangé chez les 25 à 54 ans. Chez les jeunes de 15 à 24 ans, il a régressé pour un cinquième mois d'affilée, en baisse de 27 000, et leur taux de chômage s'est fixé à 14,7 %.
http://www.ledevoir.com/economie/emploi … loi-decoit
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Une chose qui ressort cependant un peu partout : il y a une légère embellie aux États-Unis et cela pourrait au moins nous être favorable. Cependant, le taux de chômage chez les jeunes est inquiétant.
Je mettrai mon grain de sel. Là où je travaille, il y a de plus en plus de congés de maladie long terme, car l'âge de notre « bassin » de travailleuses est élevé. Depuis quelque temps, beaucoup partent en congé maladie (maladie, surmenage, burnout, dépression, chirurgies, cancer ...) et sont absentes longtemps. Elles ne sont pas remplacées ou le sont bien souvent (pour les postes de haut niveau) par des femmes qui avaient pris leur retraite et reviennent donner un coup de main pour quelque temps.
D'un autre côté, nous recevons, pour certains postes, des CV de jeunes qui ont déjà une ou deux années d'expérience dans leur domaine, mais chez nous, il faut au moins trois (parfois même 5 ans) d'expérience. On les juge trop jeunes et je trouve cela très, très dommage.
Et quant à embaucher pour de bon des gens d'un certain âge, on hésite beaucoup. Récemment, on a écarté quelqu'un qui aurait sûrement été très bonne, mais était « trop âgée » selon les gestionnaires. Ils craignaient que d'ici peu, elle leur annonce sa retraite ou parte en congé de maladie !
On parle de repousser l'âge de la retraite à 67 ans. Un avançait même ... 69 ans !!!! Cela peut se faire pour une certaine catégorie d'emplois et encore faut-il que les gens soient motivés pour le faire. S'ils sont obligés parce qu'on ne leur remet pas leur pension à 65 ans, alors qu'ils ont travaillé toute leur vie en espérant prendre leur retraite à 65 ans, c'est un coup très dur.
Beaucoup de gens, à cet âge, n'auront plus de motivation d'une part, et, d'autre part, des travailleurs âgés risquent davantage de s'absenter pour raisons de maladie, pour des RV médicaux ou même pour du surmenage. Voilà qui va peser lourd sur la CSST et sur les employeurs. Qui sera alors gagnant (ou perdant !) ?
Il y a des emplois (professeurs, chercheurs, psychologues, médecins (!!!!), etc.) où l'on peut travailler longtemps, mais il y a des emplois « physiques » où on ne peut pas exiger ce que le travailleur ne peut plus offrir en termes de rendement.
Dur, dur ... dans la foulée du budget Bachand. Un bon résumé de toutes les fermetures des derniers mois.
L'Eldorado dans le Nord, la saignée à Montréal
Publié le 22 mars 2012 à 06h48 | Mis à jour à 06h48
La Presse
(Montréal) Depuis plus de deux ans maintenant, toute l'action économique du gouvernement du Québec gravite essentiellement autour de la mise en marché de son Plan Nord. S'il est louable de vouloir assurer un développement organisé de nos ressources naturelles, il ne faut pas que le Plan Nord devienne un nouvel Eldorado, un mirage qui masque la dure réalité économique qui afflige nos entreprises manufacturières dans le Sud, à Montréal.
Le dernier budget de Raymond Bachand illustre bien combien le Plan Nord est devenu la pièce centrale de la stratégie économique du gouvernement libéral. C'est devenu le projet qui mobilise toutes les énergies des agences gouvernementales à vocation économique.
Investissement Québec va doubler à 1,2 milliard le montant de ses interventions dans la mise en place du Plan Nord au cours des cinq prochaines années.
Sa nouvelle filiale Ressources Québec prendra même des participations au capital-actions de certaines sociétés minières, recyclant ainsi une idée lancée par Jacques Parizeau.
Une idée pas bête quand les choses vont bien, mais qui peut rapidement tourner au cauchemar quand le cycle minier change soudainement de direction.
En 1977, Jacques Parizeau était bien fier d'annoncer la nationalisation des deux principaux producteurs d'amiante du Québec, mais l'aventure a coûté combien aux Québécois lorsque ce minerai a été brutalement banni par de nombreux organismes de santé publique du monde entier?
La demande pour les métaux est forte. Québec multiplie les annonces de projets d'investissements, mais il suffit que la demande ne fléchisse - même légèrement - pour que les prix s'effondrent et que l'on décide de reporter des investissements annoncés.
Le Plan Nord se résume pour l'instant à une route de 250 kilomètres qu'on est en train de construire entre Temiscami et le projet de la mine de diamants Renard.
Rio Tinto a payé 38 milliards, en 2007, pour faire l'acquisition d'Alcan, lorsque le marché de l'aluminium était à son sommet. Aujourd'hui Rio Tinto regrette amèrement d'avoir si cher payé une entreprise dont elle est en train de revendre certains morceaux pour réduire la dette colossale qu'elle a contractée.
Bref. le secteur minier est modulé par des cycles et les changements de cycles peuvent produire des interruptions d'activités tout aussi soudaines que brutales.
La réalité sudiste
Parlant d'interruption d'opérations soudaine et brutale, celle annoncée par la société Aveos de Montréal - l'avant-veille du dépôt du budget Bachand - a été comme tout le monde l'a constaté particulièrement odieuse.
Jeter ainsi à la rue 2400 travailleurs sans aucun préavis, pour se placer le lendemain sous la protection de la loi des faillites tout en continuant d'exploiter des installations à moindres coûts au Salvador, est un bel exemple de délocalisation sauvage.
Au moment même où Raymond Bachand faisait la lecture de son budget à Québec, l'imprimeur Transcontinental annonçait dans un communiqué laconique la fermeture de deux usines, une en Nouvelle-Écosse et une à Montréal. Dans chacun des cas ce sont 250 emplois qui sont éliminés.
La fermeture des usines d'Aveos et de Transcontinental, à deux jours d'intervalle, vient s'ajouter à une série de fermetures d'entreprises manufacturières à Montréal depuis deux ans.
Il y a eu la fin des activités de la raffinerie Shell et la perte de ses 800 emplois. Puis l'annonce de la fermeture d'Electrolux à l'Assomption et la disparition de ses 1300 postes d'ici 2014, des emplois qui seront transférés à Memphis, au Tennessee. La firme Technicolor de Mirabel a cessé ses activités l'été dernier et supprimé l'emploi de ses 130 salariés.
Enfin, en janvier dernier, c'est le fabricant d'électroménagers Mabe qui a annoncé la fin de ses activités canadiennes et leur déménagement au Mexique d'ici 2014 entraînant la disparition des 740 emplois de cette usine de l'est de Montréal.
C'est non seulement un secteur d'activité économique névralgique qui est attaqué de toutes parts, mais c'est aussi le coeur économique du Québec qui est en train de se saigner.
À preuve, Montréal affichait en mars 2009 un taux de chômage de 7,8%, égal à celui de Toronto. Aujourd'hui le taux de chômage à Montréal est de 9,2% alors qu'il est à 5,9% à Toronto, 5,1% à Québec et 6,4% à Trois-Rivières. Montréal a vite besoin d'un plan d'attaque, mais il semble que le développement des ressources naturelles ait fait perdre le nord à certains.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … ntreal.php
Ce sera bientôt « Go West » ou « Go North ».
mdr Ensaimada , je crois que le nord n'est pas perdu pour les Québecois uniquement mais c partout pareil !
avec cette situation de crise mondiale , on fait des empiècements et pas de solutions radicales.
seulement j'ajoute que le secteur minier reste un secteur très bénéfique qui ne peut pas d'ici au lendemain déclarer faillite !
et avant tout investissement une étude de pré-prospection se fasse , et je crois que votre gouvernement a bien étudié les pours et les contres .
pour ne pas paraitre égoiste c quand meme une bonne idée ce plan nord du moment que j'ai étudié la géologie minière !
a plus
Non, on n'a pas encore perdu le Nord
Non, on n'a pas encore perdu le Nord
Dans la foulée de ce vaste chantier, le gouvernement a créé Ressources Québec. Voici le lien :
Ressources Québec bien accueillie
Publié le 20 mars 2012 à 17h44 | Mis à jour le 20 mars 2012 à 17h44
Hugo Fontaine
La Presse
(Québec) La nouvelle création du gouvernement, Ressources Québec, est bien accueillie par l'industrie minière et ses critiques, même si les modalités ne font pas l'affaire de tous.
Rencontrée à Québec lors du dévoilement du budget, la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, soutient que l'industrie minière sera satisfaite de la création de Ressources Québec, qui deviendra un guichet unique pour les sociétés qui voudront obtenir un soutien ou une participation de l'État.
Le porte-parole de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, Ugo Lapointe, a noté «le virage intéressant du gouvernement» visant à assurer aux Québécois une plus grande part des bénéfices de l'extraction des ressources naturelles. Mais il ajoute du même souffle que le milliard accordé à Ressources Québec n'est qu'une «goutte d'eau dans l'océan des investissements à venir».
M. Lapointe déplore le refus du gouvernement d'établir des redevances sur la valeur brute des minéraux extraits, au lieu des profits des entreprises, de même que l'absence d'un fonds souverain nourri par ces redevances.
L'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), un groupe de recherche progressiste, déplore de son côté que les profits du fonds Capital Mines Hydrocarbures, géré par Ressources Québec, seront réinvestis dans d'autres projets miniers au lieu d'être portés au fonds consolidé de la province. «On participe à des entreprises minières pour financer strictement d'autres entreprises minières, note Philippe Hurteau, chercheur à l'IRIS. En quoi l'État est-il gagnant dans cette stratégie?»
L'IRIS se dit toutefois d'accord avec le principe d'augmenter les participations de l'État dans le secteur minier, à condition que les bénéfices puissent servir à d'autres secteurs de l'État.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … eillie.php
Forte création d'emplois en mars au CanadaPublié le 05 avril 2012 à 08h50 | Mis à jour à 11h51
Agence France-Presse
Montréal
L'économie canadienne a créé plus de 82 000 nouveaux emplois en mars, soit six fois plus que prévu, ce qui a fait reculer le taux de chômage de 7,4% à 7,2% par rapport à février, a annoncé vendredi Statistique Canada.
Cette forte progression est essentiellement due au travail à temps plein, qui comptait 70 000 emplois de plus en mars. Elle contraste avec les prévisions des analystes, qui tablaient sur la création de 13 200 emplois et un taux de chômage stable à 7,4%.
Cette amélioration intervient après quatre mois de faible variation dans l'emploi.
À 7,2%, le taux de chômage revient ainsi à son plus bas niveau depuis que le Canada est sorti de la récession à l'été 2009, notait l'économiste Emanuella Enenajor de CIBC World Markets.
C'est «la quatrième plus importante création mensuelle d'emplois des 30 dernières années», soulignait pour sa part l'économiste Douglas Porter de la Banque de Montréal.
Depuis un an, 197 000 emplois ont été créés au Canada, des postes à temps plein pour la majeure partie, et le nombre total d'heures travaillées a augmenté de 1,6%, a indiqué Statistique Canada dans un communiqué.
En mars, des gains ont été réalisés dans toutes les catégories d'âge, alors que le taux d'activité a augmenté de 0,1 point, à 66,6%.
C'est le secteur privé qui a enregistré la hausse la plus marquée d'emplois en mars (+42 600), mais le secteur public (+20 900) et le travail autonome (+18 800) n'étaient pas en reste.
La croissance de l'emploi s'est répartie dans plusieurs secteurs, notamment les soins de santé et l'assistance sociale, l'information, la culture et les loisirs ainsi que les administrations publiques.
Parallèlement, les services d'enseignement ont affiché une baisse, tout comme le commerce, l'hôtellerie et la restauration, ainsi que l'agriculture.
L'une des bonnes nouvelles concerne la légère hausse dans le secteur de la fabrication, qui est concentré surtout en Ontario et au Québec et qui avait durement été touché pendant la récession. L'emploi y était en hausse en mars (11 800 postes créés) pour un quatrième mois consécutif. Cependant, le nombre de salariés dans ce secteur reste en baisse de 22 000 depuis un an.
L'Ontario (+46 000) et le Québec (+36 000) ont connu les plus fortes créations d'emplois en mars. En Ontario, moteur économique du pays, le chômage a diminué de 0,2 point à 7,4%, tandis qu'au Québec, la baisse était de 0,5 point, à 7,9%.
Voici le taux dans les provinces du pays (le chiffre du mois précédent figure entre parenthèses):
- Terre-Neuve-et-Labrador 13,0 (12,9)
- Île-du-Prince-Édouard 11,3 (10,8)
- Nouvelle-Écosse 8,3 (8,2)
- Nouveau-Brunswick 10,2 (10,1)
- Québec 7,9 (8,4)
- Ontario 7,4 (7,6)
- Manitoba 5,3 (5,6)
- Saskatchewan 4,8 (5,0)
- Alberta 5,3 (5,0)
- Colombie-Britannique 7,0 (6,9)
Voici le taux dans les grandes villes du pays:
- Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador 7,8 (7,6)
- Halifax 5,9 (5,8)
- Moncton 6,4 (6,6)
- Saint-Jean, N.-B. 8,2 (7,8)
- Saguenay 6,1 (6,3)
- Québec 5,1 (5,1)
- Sherbrooke 7,1 (7,0)
- Trois-Rivières 7,6 (8,1)
- Montréal 9,2 (9,2)
- Gatineau 5,5 (6,1)
- Ottawa 6,2 (6,0)
- Kingston 7,4 (7,1)
- Peterborough 9,6 (7,5)
- Oshawa 7,8 (7,4)
- Toronto 8,6 (8,6)
- Hamilton 6,0 (5,9)
- St. Catharines-Niagara 7,5 (7,6)
- Kitchener 6,7 (6,7)
- Brantford 8,8 (8,2)
- Guelph 5,4 (5,5)
- London 8,5 (8,8)
- Windsor 10,7 (10,7)
- Barrie 9,2 (8,7)
- Sudbury 7,2 (6,6)
- Thunder Bay 5,3 (5,6)
- Winnipeg 5,8 (5,8)
- Regina 3,9 (4,4)
- Saskatoon 5,9 (6,0)
- Calgary 5,1 (5,2)
- Edmonton 5,7 (5,3)
- Kelowna 8,8 (8,2)
- Abbotsford 10,6 (10,5)
- Vancouver 6,6 (6,7)
- Victoria 5,3 (5,3)
- Avec La Presse Canadienne
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … cueil_POS4
Instructif, merci de donner un peu d infos sur l économie.
Le chômage est présent comme partout, mais je vois que des solutions sont mises en place sans pour autant se fermer...
caillouNC
Voici un sujet qui fait vraiment jaser. Certains estiment que le prix à la pompe pourrait passer à 1,60 $ bientôt; d'aucuns avancent qu'il atteindrait 1,80 $ à l'été. Il y a eu une hausse très subite (elles le sont toutes !) cette semaine, et cela pourrait se poursuivre ainsi.
Un soir, je crois que les stations services ne savaient plus où donner de la tête. En revenant du travail (en bus), je regardais les différentes stations : une affichait 1,43, l'autre 1,41, une autre 1,38 $... et elles sont sur logées sur 4 coins de rue d'un même pâté d'immeubles.
Le problème, c'est que lorsque le prix de l'essence augmente, le reste suit la courbe. Le transport des biens et des aliments coûtent alors plus cher et on en paie la facture, la carte de transport qui augmente sans cesse poursuit son ascension. Bref, on est tous touchés d'une façon ou d'une autre.
Quant au prix à la pompe, entre Montréal et Laval et la Montérégie, la différence est très mince. A Montréal, par ailleurs, beaucoup de gens vont travailler en transport en commun, ce qui est nettement plus rare pour les gens de la banlieue.
Qui veut conduire à Montréal?
Un plein de 50 litres d'essence coûte 74 $ dans la métropole, contre seulement 59 $ à Edmonton
La Presse canadienne 5 avril 2012 Actualités économiques
Toronto Le prix de l'essence à la pompe est en hausse presque partout au pays, mais le Québec demeure la province où il en coûte le plus cher pour faire le plein, avec des prix atteignant 1,48 $ le litre dans certains endroits.
En moyenne, les automobilistes québécois doivent débourser 1,435 $ le litre, selon les données recueillies par le site Web essencemontreal.com. À Montréal, le litre d'essence se vend 1,48 $ depuis quelque jours. Du côté de Québec, les prix étaient un peu plus bas, avec 1,42 $ le litre, tandis qu'à Sherbrooke le litre d'essence vaut 1,41 $.
À Toronto, les prix étaient en hausse de près de 3,6 ¢ le litre pour se porter à une moyenne d'un peu moins de 1,39 $ hier matin pour l'essence régulière, d'après le site GasBuddy. Les prix ont aussi augmenté de 3,2 ¢ par litre du côté de la capitale nationale, pour un prix moyen de 1,33 $ le litre.
Dans l'Ouest canadien, c'est à Edmonton que le litre d'essence était le plus abordable hier matin, avec un prix moyen de 1,18 $ le litre.
À l'échelle provinciale, le Québec et la Nouvelle-Écosse sont pratiquement à égalité en tête, avec des prix moyens de 1,435 $ et de 1,44 $ le litre respectivement. C'est en Alberta que la moyenne est la plus faible, à 1,17 $ le litre.
***
Montréal, la championne
Le prix de l'essence au Québec varie d'une région à l'autre, mais c'est à Montréal qu'il est le plus élevé, selon les relevés d'essencequebec.com
En ¢
Bas-Saint-Laurent: 141,2
Saguenay-Lac-Saint-Jean: 136,4
Québec: 140,9
Mauricie: 141,5
Estrie: 139,3
Montréal: 146.9
Outaouais: 135,8
Abitibi-Témiscamingue: 137,4
Côte-Nord : 141,5
Gaspésie: 141,4
Chaudière-Appalaches: 140,5
Lanaudière: 137,2
Laurentides: 136,5
Montérégie: 138,7
![Franco-canadien](https://www.expat.com/images/avatars/default/avatar-user-deleted-avatar_120x120-t0.png?1)
Les gens vont de plus en plus regarder la consommation de leur voiture. Ça peut varier du simple au double et donc faire varier le prix à la pompe du simple au double.
Franco-canadien a écrit:Les gens vont de plus en plus regarder la consommation de leur voiture. Ça peut varier du simple au double et donc faire varier le prix à la pompe du simple au double.
Oui, tout à fait; du moins, je l'espère. Fait étonnant; nous sommes un peu plus de 400 employés là où je travaille, et il n'y a je crois que 8 équipes de covoiturage, ce qui est très, très peu. Ça doit toucher entre 24 et 32 personnes.
Alors que je demandais à une collègue qui vit là où habite au moins deux autres personnes de ma boîte si elle aimerait faire du covoiturage, elle m'a dit non; elle ne voulait dépendre de personne et vice versa. Pourtant, il y en a qui le font depuis des années sans problème.
C'est bien dommage je trouve... mais c'est aussi un trait nord-américain : l'individualisme.
![Franco-canadien](https://www.expat.com/images/avatars/default/avatar-user-deleted-avatar_120x120-t0.png?1)
Salut
le canada c'est un tres bon pays vasy!
J'ajouterai mon grain de sel. Pour un poste à pourvoir, nous avons retenu la candidature d'un immigrant qui n'avait encore aucune expérience de travail au Québec, mais son expérience et ses études étaient très intéressants. C'était prometteur, quoi. Mais son attitude en entrevue a fait en sorte que les membres du comité ont tout de suite vu que cette personne en imposerait aux autres. Déjà il le faisait en entrevue en coupant la parole et en voulant diriger la conversation et l'orienter lui-même. Il y avait vraiment un choc culturel... même si, je dois le dire, c'était un « cousin français ».
Pour cette raison, il n'a pas été choisi... mais c'est tout de même un immigrant qui a été « élu », ici depuis très longtemps cependant et ayant fait ses études ici et ayant déjà une vaste expérience du marché québécois de l'emploi.
Et j'ajouterai, puisque je suis en RH, que je vois effectivement beaucoup d'immigrants très diplômés qui sont ici parfois depuis 4 ans, mais n'ont fait que de petits boulots. Cela devient un cercle vicieux et cette expérience ne sert à rien pour nous. Et on sent parfois que ces gens-là veulent tellement. Certains nous téléphonent pour vérifier si on a bien reçu leur CV ... oui, on l'a reçu, mais on sait déjà qu'ils n'ont pas du tout ce qu'il faut ... et parfois je peux sentir une sorte de désespoir. Ils me disent tout ce qu'ils peuvent faire, tout ce qu'ils sont prêts à faire, et je les crois.
Mais malheureusement, le système est ainsi fait qu'à part les jobines et les organismes communautaires qui vont embaucher parce qu'ils ont des subventions, beaucoup d'immigrants restent sur la voie de service. Et je suis persuadée que 99,9% des immigrants qui viennent ici, peu importe leur pays, ne sont pas venus pour se faire vivre par la société.
Bonjour,
Ca fait bien longtemps que vous avez posté ce message, mais il est très intéressant.
Il existe des situations où les immigrants doivent reprendre leurs études, ne serait-ce qu'un an (avec des crédits accordés en équivalence en plus).Je suis d'accord avec vous sur le cercle viscieux des jobbines. Là où je suis moins d'accord c'est toujours de dire que c'est le "cousin français" qui va se prendre pour ce qu'il n'est pas. Malheureusement, ce n'est pas le fait d'être le cousin français, c'est le fait de l'organisation du marché du travail en France, à savoir c'est celui qui se met en avant avec du vent qui a l'emploi, surtout dans les fonctions commerciales. Le gars que vous n'avez pas embauché n'avait sûrement pas dû lire le petit manuel sur savoir-être québécois. Ce n'est pas typique du cousin français ce comportement également. Prenez un commercial québécois, eh bien, ce n'est pas triste non plus. Et les agents immobiliers, j'ai connu quelques spécimen qui sont largement à la hauteur du "cousin français". Sans parler du gars que vous avez convié en entretien, je pense qu'au Québec, il y a quand même pas mal de préjugés négatifs à l'égard des Français, même si on est pas vantard du tout ou qu'on ne sait pas se mettre en avant. C'est heureusement beaucoup moins vrai en Ontario et dans d'autres provinces. Ce qu'il faut dire aux Français, c'est qu'on est loin d'être attendu contrairement à ce que fait croire la délégation générale du Québec. Néanmoins, on peut faire sa place au Québec ou Canada, encore plus pour une femme (étant donné la situation qui règne en France). Il existe aussi des possibilités énormes de monter son entreprise; c'est génial. Dans certains domaines, vous avez des clients qui vont vous choisir en raison de la qualité de votre travail. Vous allez développer votre réseau... Pour un Français, il faut savoir que certaines entreprises privilégieront les Québécois et que malgré votre travail et votre attitude, vous n'aurez aucune chance de faire affaire avec eux (études ou pas études au Québec). Si ça peut en consoler certains, c'est la même chose pour certains anglophones complètement bilingues. C'est malheureusement la réalité et j'en ai quelque peu mare qu'on reproche sans cesse aux Français leur attitude avant même qu'ils aient montré quoi que ce soit.
Fonctionner avec des généralités, c'est vraiment du n'importe quoi : les Anglais sont tous des buveurs de thé avec le flegme britannique, les Allemands sont des buveurs de bière et mangeurs de choucroute, toujours sûrs d'eux... C'est aussi ridicule que cela. Il existe par ailleurs au Québec des gens ouverts qui chercheront à découvrir les autres et à travailler avec vous.
Je trouve finalement qu'il existe une xénophobie anti française de la part... des Français déjà installés au Québec, hormis dans quelques corps professionnels ou pour une même appartenance régionale (ou école éventuellement). Il faut aussi savoir rester soi-même, ne pas toujours devoir s'écraser parce qu'on est un immigré. Je trouve encore une fois l'Ontario plus ouverte, je ne m'écrase plus depuis que j'y vis et si quelque chose me dérange (ce qui est plus que rare), je le dis, mais comme le préjugé anti-français est moins présent, on reste beaucoup moins frustré.
Merci pour votre commentaire, c'est très intéressant. En effet, la mentalité semble différente. Toutefois, ici aussi, même pour les Québécois, il faut savoir se vendre en entrevue, sans en mettre trop. Tout réside dans le bon dosage.
Dans le cas que j'évoquais, je ne participais pas à l'entrevue; j'ai seulement entendu parler de son attitude.
http://affaires.lapresse.ca/economie/ca … adiens.php
Un article qui laisse songeur. Si nous continuons de nous affaiblir ainsi, comme le mentionne l'article, le moindre bouleversement écononique dans le monde va nous rendre encore plus fragiles.
Nouveau record pour la dette des Canadiens
Publié le 19 décembre 2012 à 12h52 | Mis à jour à 13h08
Craig Wong
La Presse Canadienne
Ottawa
Les affaires de Scott Hannah roulent à un train d'enfer. En tant que patron d'une firme d'orientation à l'égard du crédit de Vancouver, il a vu cette année le nombre de personnes venant lui demander de l'aide grimper de 7%, et rien ne lui permet de croire que cela va s'essouffler.
En fait, cette croissance fait suite à un bond de près de 30% de sa clientèle en 2011. «Non seulement cela a grimpé, mais nous observons que le niveau d'endettement moyen des consommateurs continue de progresser», note M. Hannah au sujet de ses clients.
Le niveau d'endettement personnel des Canadiens a en fait atteint un niveau record en 2012.
Tant le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, que le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, ont passé une grande partie de l'année à avertir les Canadiens des dangers d'un fort niveau d'endettement.
Attirés d'une part par les faibles taux d'intérêt et pris d'autre part dans un boom immobilier qui a vu les prix des maisons grimper dans les plus grandes villes du pays, les Canadiens ont emprunté comme jamais auparavant.
D'après les plus récentes données de Statistique Canada, le ratio d'endettement des ménages par rapport à leur revenu disponible a grimpé au niveau record de 164,6%, se rapprochant ainsi des niveaux observés aux États-Unis avant l'effondrement du marché immobilier de 2007-2008.
Les Canadiens plus vulnérables
Il existe des différences importantes entre le Canada et les États-Unis - notamment un plus faible pourcentage de prêts à risque - qui permettent de croire que le Canada ne s'écroulera pas comme son voisin du Sud. Il reste que l'argent emprunté devra éventuellement être remboursé.Selon l'économiste principal de la Banque TD Craig Alexander, le fort niveau d'endettement des Canadiens les rend vulnérables à un choc économique.
«Si on était confronté à une forte hausse des taux d'intérêt ou à une progression marquée du taux de chômage, les ménages canadiens seraient plus vulnérables aujourd'hui que par le passé, et il est vraisemblable de croire que les dépenses des consommateurs, qui représentent environ 60% de l'économie, seraient plus vulnérables à une correction que par le passé», observe-t-il.
Cependant, M. Alexander croit que les Canadiens seraient capables de s'ajuster à une modeste hausse des taux d'intérêt. «Les ménages canadiens pourraient ralentir le taux de croissance de leur dette dans un environnement où les taux à court terme grimperaient d'un point de pourcentage, mais un point de pourcentage ne va pas entraîner de désendettement significatif», note-t-il. «Le plus gros risque serait un choc lié au chômage.»
La crise financière en Europe, le «précipice fiscal» aux États-Unis ou un ralentissement de l'économie chinoise sont tous considérés comme de plus importants risques qu'une hausse potentielle des taux d'intérêt.
«N'importe quel de ces chocs externes de grande envergure pourrait vraiment mettre l'économie canadienne à rude épreuve, et si cela se produisait, le chômage grimperait et alors, le risque serait plus grand de voir les ménages canadiens réduire leurs dépenses», explique M. Alexander. «Mais jusqu'à maintenant, nous avons navigué à travers les risques depuis la mi-2009 et je crois que nous allons continuer à le faire.»
La croissance devra venir d'ailleurs
Malgré tout, M. Alexander estime que les Canadiens devraient modérer leurs ardeurs quant à leur dette. Et cela pourrait signifier que l'économie canadienne devra regarder ailleurs pour trouver une source de croissance en 2013, après avoir profité des secteurs de la consommation, de l'immobilier et des gouvernements pour assurer sa progression depuis la récession.
«Ces trois secteurs ne pourront plus stimuler la croissance économique - les consommateurs sont déjà endettés, l'immobilier devrait être stable ou plus faible, et les gouvernements doivent régler leurs déficits», fait-il remarquer. «Pour stimuler la croissance, il faudra compter sur les investissements des entreprises et les exportations, parce que ce sont les deux seuls autres secteurs de l'économie.»
D'après le Bureau du surintendant des faillites Canada, le nombre de dossiers d'insolvabilité de consommateurs pour les 12 mois terminés le 30 septembre a reculé de 5,2% par rapport à la période de 12 mois précédente.
Mais ce chiffre à lui seul ne dit pas tout. En effet, si les faillites de consommateurs ont reculé de 10,7%, les offres de règlement des consommateurs aux créanciers ont pour leur part augmenté de 4,7%.
M. Hannah constate que les emprunteurs demandent de l'aide plus rapidement que par le passé, mais il note aussi certains signes lui permettant de croire qu'ils ne peuvent plus avoir accès à d'autres solutions, comme la consolidation de dettes à l'aide d'un nouveau prêt.
Le resserrement des règles canadiennes sur les prêts hypothécaires, qui a imposé de nouvelles restrictions sur les marges de crédit sur valeur domiciliaire, pourrait aussi expliquer cette situation, ajoute-t-il.
«Elles ont été resserrées. Alors, cela a aussi un impact sur les consommateurs: ils ne peuvent plus utiliser leur maison comme un guichet automatique», explique M. Hannah.
Mais MM. Alexander et Hannah estiment tous deux que les Canadiens ont l'occasion, dès maintenant, de réduire leur dette. La Banque du Canada devrait laisser son taux d'intérêt directeur inchangé pour l'instant, ce qui laisse le temps aux Canadiens de renverser la tendance et de commencer à réduire leurs dettes avant que les coûts d'emprunt ne recommencent à grimper.
«Ultimement, les taux d'intérêt vont subir une pression à la hausse, et chaque augmentation d'un quart de point des taux d'intérêt va avoir un plus grand impact que par le passé, parce que les Canadiens ont maintenant de plus importantes dettes», explique M. Alexander.
«Pour les Canadiens, c'est l'occasion de ralentir la croissance de leur dette et de permettre à leurs finances de se rééquilibrer pendant que leur salaire augmente, pour éviter de devoir passer par un ajustement douloureux.»
Et pourtant, d'autres sites tout aussi officiels ont un autre son de cloche :
http://affaires.lapresse.ca/economie/ma … canada.php
L'agence de notation financière américaine Standard and Poor's (S&P) a confirmé lundi la note AAA du Canada pour sa dette souveraine à long terme, en valorisant la force de son économie ainsi que ses politiques budgétaire et monétaire.
Au moment où presque tous les pays développés broient du noir, le Canada est l'un des rares à conserver la meilleure note possible des trois grandes agences de notation de la planète (Moody's, S&P et Fitch).
Les autres membres de ce club «sélect» bénéficiant d'un traitement d'enfant-chéri sont notamment l'Australie, le Danemark, la Finlande, l'Allemagne, la Norvège, Singapour, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni. Londres a toutefois vu sa note AAA placée sous perspective négative par l'agence Fitch. La note d'un pays influe directement sur ses coûts d'emprunt.
Standard and Poor's a également confirmé la note A-1+, conférée à la dette souveraine à court terme du Canada, en soulignant que «la principale faiblesse» du pays en matière de crédit est «sa grande dépendance envers l'économie américaine et les conditions financières aux États-Unis».
Environ les trois-quarts des exportations du Canada et la moitié de ses importations se font avec les États-Unis, note S&P.
«De notre point de vue, les principales forces du crédit au Canada sont l'efficacité, la stabilité et la prévisibilité de l'élaboration de ses politiques et de ses institutions politiques, la solidité de son économie, et les forces de ses politiques monétaire et budgétaire», a indiqué Standard and Poor's dans un communiqué.
L'agence rappelle également qu'aucune institution financière canadienne n'a eu à être secourue avec l'argent du contribuable lors de la récession de 2008-2009 et que la croissance du produit intérieur brut canadien a dépassé celle des Etats-Unis presque chaque année dans la période 2007-2011.
«Les gouvernements canadiens ont démontré leur capacité et leur volonté d'implanter des réformes pour assurer la solidité des finances publiques à long terme», a déclaré l'analyste du crédit de S&P, Nikola Swann. «Nous prévoyons que les institutions canadiennes et les grandes orientations des politiques canadiennes demeureront stables dans le temps, conférant un caractère prévisible aux réponses aux crises futures», a-t-il ajouté.
Dernier pays du G7 à entrer en récession en novembre 2008 et premier à en être sorti en mai 2009, le Canada a profité ces dernières années du «boom» mondial des matières premières, dont il regorge, de finances publiques bien gérées et de la prudence de ses grandes banques. Au lendemain de la récession, il a également été le premier grand pays industrialisé à retrouver l'ensemble des emplois qui avaient été perdus pendant la crise.
Tout cela a pesé dans la décision récente de la Banque d'Angleterre de faire du gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, son prochain dirigeant, poste qu'il occupera à partir du 1er juillet 2013.
«Notre perspective est stable», a relevé M. Swann à propos du Canada. Ce scénario suppose que la croissance de l'économie américaine, bien que faible, va se poursuivre, ce qui est une bonne nouvelle pour le Canada.
S&P estime aussi que le Canada maîtrise bien son inflation, que son déficit budgétaire va lentement diminuer et qu'une éventuelle correction du marché immobilier risque d'être limitée.
On ne sait plus à qui se fier
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