discussions et réflexions sur l' Allemagne
Dernière activité 31 Juillet 2016 par jean luc1
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Enquête après la mort d'un réfugié érythréen à Dresde en Allemagne . Une enquête a été ouverte après la mort d'un demandeur d'asile érythréen âgé de 20 ans, mortellement poignardé à Dresde, ville allemande théâtre de manifestations hebdomadaires contre l'immigration, ont annoncé jeudi les services judiciaires.
L'homme a été retrouvé mort dans une rue mardi matin. Vingt-cinq policiers sont mobilisés sur l'enquête.
Selon la presse allemande, l'homme a été vu vivant lundi soir.
Lundi, un nombre record de 25.000 manifestants anti-islamistes ont défilé à Dresde. Les manifestations dans cette partie orientale de l'Allemagne rassemblent chaque semaine un nombre plus élevé de participants.
Les contre-manifestations qui ont lieu dans toute l'Allemagne rassemblent un nombre de personnes bien plus élevé. https://fr.news.yahoo.com/enqu%C3%AAte- … 53796.html jean luc
Ps;Hélas ceci devais bien arrivé , la police enquête á suivre ..
Allemagne : le leader du mouvement anti-islam Pegida se met en retrait.
Créé à l'automne 2014, Pegida, le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident, va-t-il vivre au-delà d'un trimestre ? Lutz Bachmann, fondateur de ce mouvement anti-islam, a été contraint de démissionner de ses fonctions mercredi 21 janvier. En cause, la révélation, le matin même, par le quotidien Bild que ce quadragénaire avait posté sur Facebook et Twitter une photo de lui grimé en Hitler et qu'en septembre 2014, il traitait les étrangers de « bétail » et de « bâtards ». Pour un mouvement qui était à la recherche d'une certaine respectabilité et se défendait d'être raciste, ces révélations tombaient on ne peut plus mal.
Cuisinier reconverti dans la publicité, Lutz Bachmann, 41 ans, natif de Dresde, avait fondé Pegida en octobre 2014 pour protester contre l'installation de camps de réfugiés en Saxe. Un thème sensible dans tout le pays. En 2014, l'Allemagne a dû faire face à l'arrivée de plus de 200 000 demandeurs d'asile, un record qui s'est traduit par l'ouverture de nombreux centres d'hébergement dans la précipitation et parfois en opposition avec les populations locales. La Saxe est pourtant l'un des Etats-régions où le nombre d'immigrants est le plus faible.
Lutz Bachmann appelait la population à manifester chaque lundi dans les rues de Dresde, une démarche qui rappelait les manifestations pour la démocratie qui ont fait tomber le régime communiste en RDA à l'automne 1989. Au départ, seules quelques centaines de personnes ont répondu à son appel lancé sur Facebook. Mais à partir de décembre, elles étaient plusieurs milliers. Outre des slogans contre les étrangers, les manifestants s'en prenaient aux « politiciens » et surtout à la « presse mensongère » (Lügenpresse), une expression créée par les nazis dans les années 1930. Ils soutenaient également Vladimir Poutine, le président russe, contre l'Occident. Le 12 janvier, selon la police, 25 000 personnes avaient participé à la manifestation de Dresde. Un record.
Hitler et Pegida : la photo qui dérange
Pour lui, c'était une simple blague. Une photo du chef de Pegida, déguisé en Hitler, l'oblige à démissionner du mouvement anti-islam. La presse s'est emparée de ce cliché Avant même la publication de sa photo grimée et de ses insultes racistes, Lutz Bachmann était en difficulté. Déjà condamné pour divers délits à trois ans et huit mois de prison, il s'était dans un premier temps réfugié en Afrique du Sud pour échapper à la justice. Après son extradition en Allemagne et un séjour de deux ans derrière les barreaux, ce partisan de la « tolérance zéro » pour les immigrés qui commettent des délits s'est fait de nouveau condamner pour détention de 40 grammes de cocaïne.
Il est actuellement en liberté conditionnelle et la justice doit se pencher sur son sort en mars.
Son image était suffisamment mauvaise pour que, le 18 janvier, ce ne soit pas lui mais la porte-parole du mouvement, Kathrin Oertel, qui aille représenter Pegida dans un talk-show télévisé très écouté, le premier auquel participait cette organisation. Signe que Pegida n'avait plus vraiment de boussole : après cette émission, Lutz Bachmann et Kathrin Oertel avaient, lundi 19 janvier, tenu une première conférence face à la « presse mensongère ».
Après les révélations de Bild, le procureur avait annoncé mercredi lancer contre Lutz Bachmann une enquête pour « incitation à la haine ». Une décision qui a sans doute provoqué la démission de celui-ci. Ce n'est pas Pegida qui, initialement, a rendu public ce départ mais Frauke Petry, une responsable du parti eurosceptique Alternative pour l'Allemagne (AfD), ce qui en dit long sur les liens entre les deux organisations.lire le reste de l'article ,et voir la vidéo
jean luc
PS: L es masques sont tomber ,maintenant on sait a quoi s'en tenir , Les incidents ont éclaté á Leipzig ,
Holocauste: 55% des Allemands pensent qu'il faudrait «enfin tirer un trait sur le passé»
C
Côté allemand, 37% considèrent «tout à fait exacte» l'affirmation «Nous devrions plutôt nous occuper des problèmes actuels que des crimes contre les Juifs, qui ont été commis il y a plus de 60 ans», contre 27% côté israélien, où seules des personnes de confession juive ont été interviewées.
55% des Allemands se prononcent par ailleurs en faveur de l'affirmation selon laquelle il faudrait «enfin tirer un trait sur le passé», contre seulement 22% des juifs israéliens.
Les Allemands seraient-ils «un peuple qui refoule l'Histoire?», s'interroge le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung, avant d'avancer un autre résultat du sondage qui tend à prouver le contraire: 42% des Allemands estiment ainsi que l'affirmation «Aujourd'hui, près de 70 ans après la fin de la guerre, nous ne devrions plus autant parler de la persécution des juifs, mais enfin tirer un trait sur le passé» est «fausse», soit plus du double qu'en 1991, où ils n'étaient que 20% à le penser.
Un résultat ambivalent qui illustre bien le rapport ambigu des Allemands à leur passé nazi, estime la Süddeutsche Zeitung:
«Le fait qu'Auschwitz ne devait plus jamais exister est la base de la loi fondamentale et la profession de foi de la république fédérale, pas seulement pour l'élite politique. En même temps l'exigence selon laquelle il fallait bien finir par tirer un trait sur le méchant passé est présente tout au long de l'histoire de la république.»
Le quotidien donne l'exemple du parti libéral allemand FDP, assez nationaliste à ses débuts, qui dès 1949 écrivait sur ses affiches électorales: «Tirer un trait dessus!», «dessus» signifiant «la dénazification, la dépossession de leurs droits, la mise sous tutelle» des Allemands.
L'opinion des deux peuples diverge également au sujet de l'image qu'ils ont aujourd'hui l'un de l'autre, fait remarquer l'hebdomadaire Der Spiegel: au bout de 50 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, les Israéliens voient les Allemands d'une manière de plus en plus positive. 68% des juifs israéliens interrogés disent avoir une image positive de l'Allemagne, alors que les Allemands, au contraire, sont 48% à avoir une image négative d'Israël. «Le conflit au Proche-Orient a laissé des traces», analyse la Süddeutsche Zeitung, y voyant le reflet d'une critique de la politique menée par Israël à l'égard de la Palestine.
Mais Der Spiegel avance pour sa part que ce chiffre témoigne aussi d'une certaine montée de l'antisémitisme en Allemagne, citant un autre résultat de l'étude:
«Alors qu'en 2007 environ 30% des Allemands comparaient la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens au national-socialisme, ils étaient dernièrement déjà 35%.»
Afin d'éviter que la mémoire des crimes perpétrés par les nazis disparaisse avec la mort des derniers survivants de l'Holocauste, le président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Josef Schuster, préconise de rendre la visite d'un camp de concentration obligatoire pour tous les élèves inscrits dans une établissement scolaire allemand à partir de l'âge de quinze, comme il l'explique dans une interview au quotidien Neue Osnabrücker Zeitung:
«La théorie et les cours, c'est une chose, l'expérience concrète sur place, appréhender de façon plastique, c'en est une autre.»
http://www.slate.fr/story/97265/alleman … xtor=RSS-2
ps: je suis d'accord sur le fait qu'il faut tirer lá dessus , je n'ais jamais emmener mes enfants dans un camp , pour eux celas fait partie de l'histoire ,et ils se s entent pas responsable . jean luc
Mort de l'ancien président allemand Richard von Weizsäcker à 94 ans
L'ancien président de la République fédérale allemande, Richard von Weizsäcker, considéré comme l'une des grandes figures morales de l'Allemagne d'après-guerre, est mort à l'âge de 94 ans, a annoncé samedi la présidence allemande.
M. Weizsäcker, membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel, a joué un rôle majeur dans la manière dont l'Allemagne a géré son passé nazi en affirmant pour la première fois que le 8 mai 1945 avait été un jour de "libération" et non de capitulation de son pays.
L'ancien responsable politique, qui fut président de 1984 à 1994 sous l'ère Helmut Kohl, a été "un témoin de ce siècle", a jugé le président actuel, Joachim Gauck, cité dans un communiqué. "Nous perdons un grand homme et un chef d'Etat exceptionnel", a-t-il ajouté.
Fils d?un diplomate que ses activités sous le IIIe Reich ont valu d?être condamné au procès des responsables nazis de Nuremberg, il avait ?uvré pour que les Allemands assument leur passé. Il a donné à la fonction présidentielle, essentiellement honorifique, une dimension morale importante.
En 1985, pour le 40e anniversaire de la défaite du IIIe Reich, il affirme devant les députés du Bundestag que le 8 mai 1945 a marqué "la libération du système qui méprise la dignité humaine" mis en place depuis 1933 par le régime nazi. Une partie de la droite allemande considère alors encore que ce jour a marqué la défaite de l'Allemagne.
Richard von Weizsäcker, avocat de formation, a également été maire de Berlin-Ouest de 1981 à 1984. C'est également sous sa présidence que le Mur de Berlin est tombé, le 9 novembre 1989, avant la Réunification des deux Allemagne, moins d'un an plus tard, le 3 octobre 1990. https://fr.news.yahoo.com/mort-lancien- … 08177.html jean luc
commentaire :c'étais un grand président ,respecté par tous ,il avait une dimention morale hors du commun
L'Allemagne veut mieux contrôler la prostitution
La grande coalition au pouvoir est parvenue à se mettre d'accord sur une loi imposant notamment le port du préservatif lors des actes sexuels.
L'ambition est louable mais difficilement réalisable. Voilà plusieurs mois que le gouvernement tente de mettre au point une nouvelle législation visant à mieux contrôler la prostitution en Allemagne. Après un long bras de fer, les chrétiens-démocrates de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD sont parvenus à trouver, dans la nuit de mardi à mercredi, un terrain d'entente. Le projet de loi risque toutefois de faire de nombreux mécontents aussi bien chez les partisans de la "liberté de travailler" des professionnelles du sexe que parmi les conservateurs.
Les clients devront ainsi utiliser des préservatifs durant leurs ébats tarifés, mais les prostituées ne devront pas payer d'amendes si cette règle n'est pas respectée. On voit mal en conséquence comment ce texte risque de changer quoi que ce soit dans ce secteur. Il est également difficile d'imaginer la manière dont les autorités pourraient contrôler le respect de cette obligation sans installer des caméras dans les chambres à coucher. Les travailleuses du sexe devront également aller au moins une fois par an chez leur docteur pour faire un bilan de santé. La CDU souhaitait qu'elles se rendent chez leur gynécologue, mais le SPD s'est opposé à cette réforme.
"Le bordel non contrôlé d'Europe"
L'idée d'interdire la prostitution aux personnes âgées de moins de 21 ans a également été rejetée. Les jeunes femmes de 18 à 21 ans devront toutefois passer une visite médicale chez leur généraliste tous les six mois. L'obligation pour ces professionnelles de s'enregistrer auprès des autorités a également été confirmée. Et cette idée ne plaît pas à tout le monde. "Si votre carte d'identité précise que vous êtes un travailleur du sexe, votre droit de garder votre vie sexuelle privée n'est plus respecté", soulignait à The Local Undine de Rivière, la porte-parole du syndicat sectoriel BesD.
La ministre sociale-démocrate de la Famille, Manuela Schwesig, se déclare toutefois satisfaite du compromis accepté par les membres de la grande coalition au pouvoir à Berlin. Le porte-parole de la CDU pour les affaires familiales, Marcus Weinberg, se réjouit également de ce projet de loi qui va permettre à "l'Allemagne de ne plus être le bordel non contrôlé d'Europe". L'extrême gauche est, elle, beaucoup plus critique. "Rendre le préservatif obligatoire est une décision politique purement symbolique et totalement invérifiable, juge Cornelia Möhring, la vice-présidente du parti Die Linke au Bundestag. Cela revient à vouloir empêcher les gens d'uriner dans les piscines..."
http://www.lepoint.fr/monde/l-allemagne … or=CS3-190
jean luc
moi j'aime bien la derniére phrase ,elle est juste .
Allemagne: les manifestations anti-islam ne font plus le plein
Le mouvement Pegida, pour "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", ne fait plus recette. Environ 2000 manifestants ont participé lundi soir au 14e rassemblement du groupe anti-islam allemand à Dresde.
image: http://deliv.lexpress.fr/5/express/MOND … MPTY_&
Créé en octobre dernier à Dresde, Pegida avait culminé à 25 000 personnes le 12 janvier, dans le sillage des attaques jihadistes à Paris, et multiplié les déclinaisons dans d'autres villes d'Allemagne.
Mais le mouvement s'est depuis déchiré, perdant le 21 janvier son leader Lutz Bachmann, après la parution dans la presse d'une photo le montrant grimé en Adolf Hitler et la révélation de propos xénophobes qu'il a tenus.
Cinq autres dirigeants avaient démissionné une semaine plus tard, exaspérés selon la presse par le rôle occulte que Lutz Bachmann conservait au sein du mouvement et partisans d'une ligne moins radicale.
Cette scission a entraîné l'organisation dimanche d'une manifestation "pour la démocratie directe" à Dresde, sans référence à l'islam, emmenée par l'ex-porte parole de Pegida Kathrin Oertel. Seules 500 personnes s'y sont rendues.
Une mobilisation divisée par dix
L'éclatement du mouvement s'était déjà traduit le 30 janvier par une mobilisation divisée par dix à Leipzig, ville d'ex-RDA voisine de Dresde. Legida, présenté comme l'avatar local de Pegida, n'avait rassemblé que 1500 manifestants, contre 15 000 le 21 janvier.
La mobilisation contre Pegida a également fortement décliné, n'attirant que 400 manifestants lundi soir à Dresde. Le 12 janvier près de 100 000 personnes étaient descendues dans la rue dans toute l'Allemagne pour dénoncer l'islamophobie.
lire le este de l' article jean luc
Allemagne : des voitures rutilantes, mais des ponts vétustes !
Le Point - Publié le 13/02/2015 à 12:31
Les infrastructures routières et ferroviaires allemandes auraient besoin de travaux urgents, s'alarment des experts. Mais les autorités rechignent.
Même les piétons et les cyclistes n'ont plus le droit de l'emprunter : le pont autoroutier de Schiersteiner, qui enjambe le Rhin entre Mayence et Wiesbaden, a été fermé à la circulation mardi soir à 22 heures pour des raisons de sécurité. Les ingénieurs sont incapables de dire la date de réouverture de cette structure de 1,3 kilomètre inaugurée en 1962. Près de 90 000 véhicules doivent ainsi faire chaque jour un énorme détour pour contourner cette section de l'A643. Cet exemple n'est pas unique en Allemagne. Loin de là.
Le pont de l'A1 qui franchit le Rhin entre Cologne et Leverkusen est fermé aux poids-lourds depuis novembre 2012. Les 800 camions qui se rendent chaque jour à l'usine chimique de Bayer doivent faire un détour de 30 kilomètres. Les voitures ne doivent pas, quant à elles, dépasser les 60 km/h. Une limitation de vitesse qui touche également les véhicules de plus de 7,5 tonnes qui passent au-dessus du canal de Kiel sur l'A7. Et en cas d'embouteillage, les camions doivent rester à 25 mètres de distance les uns des autres pour ne pas fragiliser encore un peu plus la construction. Sur l'A45 qui relie le Land de Hesse à la Ruhr, les automobilistes sont tenus, eux aussi, de rouler à moins de 60 km/h sur plusieurs dizaines de ponts.
Le ministère fédéral des Transports estime que 15 % des 39 000 ponts routiers "à fort trafic" du pays montrent des signes d'usure inquiétants. Mais la plupart des experts jugent que ce chiffre est bien inférieur à la réalité. Pour certains, c'est la moitié de ces constructions qui auraient besoin d'être réparées sans attendre.
Un retard d'investissement de 1 000 milliards
Et les ponts ne sont pas les seuls à se délabrer rapidement. Une étude de l'Institut allemand pour la recherche économique (DIW) a ainsi montré que près de 20 % des 12 800 kilomètres d'autoroutes et 41 % des 39 700 kilomètres de routes nationales auraient besoin d'être remis en état. Et ne parlons pas du chemin de fer ! Près d'un tiers des 25 000 ponts ferroviaires ont dépassé leur "date de péremption" qui était de... 100 ans. Le président de Deutsche Bahn, Rüdiger Grube, a lui-même reconnu que 1 400 ponts utilisés par ses convois auraient besoin d'être très rapidement restaurés. "Depuis 1999, l'Allemagne a accumulé un retard d'investissement qui s'élève à 1 000 milliards d'euros", s'alarme Marcel Fratzscher, le président de DIW.
Cette situation n'inquiète pas seulement les Allemands. En juillet 2014, le Conseil de l'Union européenne a critiqué le déséquilibre de l'économie fédérale. Avec un excédent de plus de 7 % sur les trois dernières années, notre voisin peut faire des envieux, mais ce surplus est en grande partie dû à un manque d'investissement criant. Après des années de disette, l'Allemagne doit ainsi, selon Bruxelles, mener une politique de relance et "accroître les investissements publics dans l'infrastructure".
Berlin est conscient des dangers qui le guettent. Le ministère des Transports a ainsi débloqué une enveloppe exceptionnelle de 1 milliard d'euros pour rénover les ponts les plus vétustes d'ici 2017. Mais ce budget ne permettra pas de moderniser plus de... 78 structures. Une goutte d'eau dans un océan de besoins... La Deutsche Bahn a, quant à elle, avoué qu'elle ne disposait pas des ressources financières pour réparer plus de 125 ponts par an. À ce rythme, la compagnie ferroviaire aura besoin de plus de 66 ans pour remplacer ses infrastructures déjà trop anciennes aujourd'hui. Le "modèle allemand" se fissure à vue d'oeil... http://www.lepoint.fr/monde/allemagne-d … 791_24.php
tout á fait exacte ,cette situation est vrais , les allemands le constatent chaque jour ,seul nos gouvernants se mettent un sac sur la tête,car ils ne sont pas confronté au probléme du quotitien comme nous j ean luc
Allemagne: la pauvreté à son plus haut niveau
La pauvreté a encore augmenté en Allemagne, pourtant première économie de la zone euro, pour atteindre son plus haut niveau depuis la Réunification en 1990, s'alarment des associations d'aide sociale dans un rapport publié aujourd'hui.
"Jamais la pauvreté n'a été aussi importante en Allemagne, jamais les clivages régionaux aussi profonds", a déclaré au cours d'une conférence de presse à Berlin Ulrich Schneider, président de la très respectée "Paritätische Gesamtverband", fédération regroupant 10.000 associations du domaine social et de la santé.
Le rapport, baptisé la "République fissurée", évoque ainsi un taux de pauvreté "historiquement" élevé depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, passant de 15% en 2012 à 15,5% en 2013 (12,1 millions de personnes en 2012, 12,5 millions en 2013, pour une population totale de 80 millions d'habitants).
Familles monoparentales, retraités et de nombreux mineurs sont les plus touchés, souligne le rapport, qui précise que 43% des familles monoparentales et presque 60% des chômeurs sont classés comme pauvres, avec un revenu inférieur à 60% du revenu médian.
Schneider a particulièrement insisté sur le cas des retraités, touchés "depuis 2006 par la montée la plus rapide de la pauvreté", dénonçant aussi le "découplage total" entre les bons résultats de l'économie allemande et le développement de la pauvreté dans le pays. "Le fossé entre les Länder (Etats régionaux) les plus riches et les plus pauvres se creuse de plus en plus", s'est-il encore inquiété.
La Paritätische Gesamtverband demande un relèvement du montant des allocations sociales ainsi que des programmes destinés au chômeurs de longue durée et aux mères célibataires. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/0 … niveau.php jean luc
L'Allemagne n'a jamais été aussi pauvre depuis la réunification
Les inégalités s'accroissent dans la première économie de la zone Euro. Selon un rapport, la pauvreté en Allemagne est actuellement à son niveau le plus élevé depuis la réunification, en 1990.
La première économie de la zone Euro est de plus en plus pauvre. Alors que le salaire minimum est entré en vigueur il y a quelques semaines, la pauvreté ne cesse d'augmenter en Allemagne. Elle vient même d'atteindre son plus haut niveau depuis la Réunification en 1990, selon un rapport de la Paritätische Gesamtverband, une fédération regroupant 10.000 associations du domaine social et de la santé.
Ainsi, le taux de pauvreté est passé de 15% en 2012 à 15,5% en 2013. Cela signifie que sur 80 millions d'habitants, le pays compte 12,5 millions de personnes pauvres, vivant avec un revenu inférieur à 60% au revenu médian. Sans surprise, on trouve parmi les plus touchés les familles monoparentales, dont 43% sont classées comme pauvres. Les chômeurs représente 60% de cette catégorie, qui compte aussi de nombreux mineurs et retraités. La Paritätische Gesamtverband demande un relèvement des allocations sociales ainsi que des programmes destinés aux chômeurs de longue durée et aux mères célibataires, afin de mieux lutter contre la pauvreté.
Le fossé se creuse entre les régions
"Jamais les clivages régionaux n'ont été aussi profonds", a déclaré jeudi à Berlin Ulrich Schneider, le président de la fédération Paritätische Gesamtverband. "Le fossé entre les Länder (Etats régionaux) les plus riches et les plus pauvres s'agrandit de plus en plus", s'est-il inquiété. D'après le rapport, la situation s'est dégradée dans 13 des 16 Länder. Les villes-Etats de Brême et de Berlin ainsi que le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, dans le nord du pays, sont les plus exposés à la pauvreté. A l'inverse, la Bavière (sud) et le Bade-Wurtemberg (sud-ouest) sont les moins frappés.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ … cQehRSv.99 jean luc
L'intégration des musulmans en débat
La nouvelle loi sur l'islam adoptée le 25 février en Autriche relance le débat en Allemagne sur l'intégration des musulmans dans la société. Le ministre autrichien des Affaires étrangères et de l'Intégration, Sebastian Kurz, a jeté un pavé dans la mare avec sa nouvelle loi sur l'islam, adoptée la semaine dernière au Parlement autrichien. Vienne a décidé, entre autres, d'interdire le financement des mosquées et des organisations musulmanes par des fonds étrangers, de créer un cursus universitaire de théologie de l’islam et d'obliger les imams à exercer en allemand.
Ce dernier point a été salué en Allemagne par les chrétiens-démocrates, notamment par le président du Bundestag, Norbert Lammert (CDU). Dans un entretien accordé au quotidien Die Welt le 28 février, il déclarait : "Il va naturellement de soi [que] quelqu'un qui exerce une activité professionnelle en Allemagne parle aussi allemand". Avant d'ajouter : "Cela devrait aussi valoir pour les imams", que ce soit encadré ou non par la loi. Cette déclaration fait actuellement l'objet de controverses avec les Verts, de même que la question d'interdire ou non le port de la burqa.
Ni "police de la langue", ni "sociétés parallèles"
Si les Verts jugent que l'usage de l'allemand est "souhaitable" dans les mosquées en Allemagne, ils se montrent hostiles à une stricte interdiction de l'arabe, relate Die Welt. Le co-président des Verts Cem Özdemir dénonce même l'idée d'une "police de la langue qui intervienne dans l'usage du latin, de l'hébreu ou de l'arabe", mettant l'accent sur l'importance du contenu plus que sur le choix de la langue.
Un point de vue que ne partagent pas les chrétiens-démocrates (CDU-CSU), pour qui l'usage systématique de l'allemand permettrait aux musulmans de mieux s'intégrer dans la société, d'établir un "islam éclairé" dans le pays et surtout d’éviter l’émergence de "sociétés parallèles".
Au cœur du débat qui resurgit sur le port du voile intégral, un enjeu sous-jacent est capital : trouver des solutions pour mieux intégrer les femmes de confession musulmane dans la société. Si tous les partis s'accordent sur cet objectif, le clivage se joue sur les mesures à adopter pour y parvenir.lire le reste de l'article jean luc
Allemagne, la mal-aimée de l'Europe Wolfgang Schäuble, vêtu d’un uniforme de la Wehrmacht, l’armée du IIIème Reich, croix de guerre autour du cou, s’adresse aux Grecs : « nous insistons pour faire du savon avec votre gras ». Et d’ajouter : «nous sommes prêts à discuter des engrais que nous allons fabriquer à partir de vos cendres». Cette caricature du ministre des finances allemand est parue le 12 février, dans Avgi, le quotidien de Syriza, le parti de gauche radicale qui a gagné les élections législatives du 25 janvier. L’Allemagne a été révulsée et l’a fait officiellement savoir. Il a fallu deux jours pour qu’Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre, condamne fermement ce dessin. Oubliant un peu vite qu’il a lui-même ouvert les vannes de la germanophobie en exigeant officiellement, dès son élection que l’Allemagne paie des réparations de guerre pour les dommages subis par le pays entre 1941 et 1944. Ce n’est pas la première fois que Wolfgang Schäuble ou la chancelière Angela Merkel sont ainsi caricaturés en Hitler du XXIème siècle. Quasiment à chaque manifestation depuis 2010, des calicots assimilant la très démocratique Allemagne au nazisme fleurissent, des manifestants n’hésitant pas à se déguiser en soldats de la Waffen SS ou de la Wehrmacht pour bien enfoncer le clou. Une bonne partie des Grecs est fermement persuadée que Berlin est « le » responsable de leurs malheurs, comme elle l’a été pendant la Seconde Guerre mondiale.
« Avec la crise, on assiste à un retour des émotions », regrette Claire Demesmay, politologue au DGAP, un think tank berlinois. « Cette germanophobie qui traduit une défiance grandissante est dangereuse, car reconstruire la confiance, base de la construction communautaire, prendra du temps », s’inquiète Daniela Schwarzer, directrice du programme Europe du German Marshall Fund à Berlin : « trop de tabous ont été brisés depuis 2010 entre les pays comme le montrent les affrontements publics qui ont eu lieu entre l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, la France… ». Dans les cercles gouvernementaux allemands, on commence à s’en préoccuper, « même si on est surpris de tant de virulence, Berlin ayant fait beaucoup de concessions depuis le début de la crise, concessions que les opinions publiques ne perçoivent pas », souligne Claire Demesmay. Car les fantômes du passé ne ressurgissent pas seulement en Grèce, un pays soumis à une cure sévère d’amaigrissement après la bulle des années 2000-2008. Un peu partout, on vit mal ce qui est ressenti comme la domination d’un pays qui semble vouloir imposer son modèle économique à coup de politiques d’austérité.Ainsi, en Grande-Bretagne, pourtant hors de la zone euro, une partie de la classe politique (les conservateurs, mais aussi les europhobes du UKIP) et la presse populaire s’indignent de voir le vaincu des deux conflits mondiaux s’imposer en maître incontesté de la zone euro. « Cela agit comme un repoussoir auprès de l’opinion publique britannique », explique Charles Grant, le patron du « Centre for European reform », un think tank proche du parti travailliste. « On a vraiment l’impression que ce sont les Allemands qui décident de tout et c’est tout bonnement inacceptable pour les Britanniques. Cela joue en faveur d’une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union ».
Le plus préoccupant pour Berlin est que ce discours est repris par une partie du personnel politique français qui tente de rallumer les feux de la germanophobie. Nicolas Dupont-Aignan, le président de « Debout la France », n’hésite pas à voir dans l’Union un véritable « IVème Reich » (1). Pour Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de Gauche, « l’attitude de l’Allemagne est arrogante, dominatrice, et conduit l’Europe au chaos » : « nous sommes appelés à collaborer dans notre propre intérêt » à « la politique des intérêts allemands » (3). Des mots, qui ne sont pas choisis au hasard dans un pays traumatisé par sa collaboration avec le IIIème Reich et qui font écho à ceux du Front National lorsqu’il dénonce la « capitulation de la Grèce face au chantage » de Berlin (4). On pourrait hausser les épaules devant une outrance qui est la marque des extrêmes. Mais c’est oublier qu’ils représentent désormais un bon tiers de l’électorat et surtout que ce discours germanophobe gagne tant au sein de l’UMP que du PS. Rappelons qu’en 2011 Arnaud Montebourg affirmait que « la question du nationalisme allemand est en train de ressortir au travers de la politique à la Bismarck de madame Merkel » : « c’est sur notre ruine que l’Allemagne fait sa fortune » (5).
lire le reste de l'article
jean luc
L'Allemagne débordée par l'afflux de réfugiés
L'Allemagne fait figure de pays de cocagne pour les candidats à l'exil. Les demandes d'asile explosent, provoquant un raidissement de la population
Des campements de tentes bondées plantés sur des terrains en friche, des lits de camp alignés dans des salles de sport d'écoles, dans des garages et des nefs d'églises, des conteneurs installés à la hâte sur des parkings d'autoroute... les communes allemandes sont obligées d'improviser et ne savent plus où donner de la tête pour accueillir les réfugiés qui affluent de plus en plus nombreux en Allemagne. En 2014, ils étaient 200 000 à demander l'asile outre-Rhin. Selon les dernières estimations, on en attendrait 300 000 cette année. 20 000 pour la seule ville de Berlin. 10 000 pour Cologne. Un taux record.
L'Allemagne n'avait pas connu un tel afflux depuis plus de 20 ans. Cette arrivée massive place les communes face à une situation d'urgence et divise la population. L'Office fédéral des migrations et des réfugiés parle d'une "dynamique allant s'accélérant".
L'Allemagne, destination préférée des candidats à l'exil
Avec son taux de chômage peu élevé, le pays le plus riche et le plus stable de la zone euro est plébiscité par les réfugiés. Un pays dont le système de couverture sociale fait rêver. Dès qu'ils posent le pied en Grèce ou en Italie dans la zone Schengen, nombreux sont ceux qui n'ont qu'une seule idée en tête : arriver coûte que coûte en Allemagne. Selon l'UNHCR, le commissariat des Nations unies pour les réfugiés, c'est l'Allemagne qui accueille le plus grand nombre de réfugiés en Europe.
Entre 2008 et aujourd'hui, le nombre des demandeurs d'asile a presque doublé en Europe. Parmi les dix principaux pays d'accueil européens, l'Allemagne arrive en tête. Les demandes d'asile sont déposées principalement par des Syriens, des Irakiens, des Afghans fuyant leurs régions en crise, mais aussi par des Kosovars qui espèrent échapper à la misère économique et à la corruption dans leur pays.
Pour le seul mois de janvier et selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, 3 630 Kosovars ont déposé une demande d'asile, soit le double du mois de décembre. 18 000 sont arrivés en Allemagne depuis le début de l'année et dans plusieurs régions allemandes la procédure d'examen des demandes d'asile a été accélérée pour les Kosovars. En 14 jours, le dossier doit être bouclé. Et les autorités allemandes ont lancé une campagne d'information sur place au Kosovo pour prévenir les candidats au départ que leurs chances de s'installer en Allemagne sont extrêmement faibles. En janvier, 0,3 % seulement des demandes d'asile déposées par des Kosovars ont été acceptées.
Un raidissement de l'opinion
Les procédures de demande d'asile sont longues et complexes et le taux d'acceptation très faible. 18 % seulement des requêtes totales sont validées. Face à cet afflux, le Bundestag, le parlement allemand, pourrait déclarer la Serbie, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine comme des pays d'origine sûrs, afin que leurs ressortissants ne puissent plus obtenir le statut de réfugiés. Une réforme très contestée qui a donné lieu à un débat houleux. Mais selon le ministère fédéral de l'Intérieur, l'exclusion de ces pays des Balkans permettra un traitement plus rapide des autres demandes.
La population allemande est partagée. On observe un grand élan de solidarité. Des bénévoles organisent la collecte et la distribution de vêtements chauds et plaident pour qu'on ouvre les portes aux gens en difficulté dans leur pays. Mais pour certains - les manifestations Pegida en sont la preuve -, le "seuil de tolérance" est dépassé. La CSU - le parti bavarois très conservateur - exige un contrôle strict de la frontière avec l'Autriche, pays de transit.
Les organisations humanitaires ont beau rappeler que les réfugiés ne représentent que 1 % de la population allemande, un sondage commandité par la Commission européenne et réalisé par Eurobaromètre indique que près de deux tiers des Allemands ne souhaitent pas que des immigrés originaires de pays hors Union européenne s'installent chez eux. L'immigration est même - davantage que la crise de l'euro - le thème qui inquiète le plus les Allemands. http://www.lepoint.fr/monde/l-allemagne … 737_24.php
jean luc
Port du voile en Allemagne : la cour constitutionnelle supprime l’interdiction
En Allemagne, la cour constitutionnelle de Karlsruhe doit rendre public ce vendredi un arrêt qui supprime l’interdiction du port du voile pour les enseignantes musulmanes.
Cette juridiction avait été saisie par deux femmes, employées dans des écoles et qui souhaitent porter un voile dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie.
La décision de justice réaffirme la liberté de croyance, garantie par la Loi fondamentale.
A la différence de la France, il n’est donc pas question en Allemagne de proscrire les signes religieux. Et donc pas question d’interdire le voile pour les enseignantes, sauf si cela constitue un trouble à l’ordre scolaire.
Cette décision modifie donc l’arrêt rendu en 2003 par cette même cour, qui avait été saisie à l‘époque par une enseignante d’origine afghane, Fereshta Ludin.
L’Allemagne compte environ 4 millions de musulmans sur 80 millions d’habitants jean luc
Europe : les cadres se rebiffent
De Syriza à Pegida, les bourgeois sont en colère En octobre 2010, le journaliste et écrivain allemand Dirk Kurbjuweit publiait dans l’hebdomadaire Der Spiegel un article intitulé « Der Wutbürger », « Le bourgeois en colère », dans lequel il analysait la métamorphose, regrettable de son point de vue, de nombre de ses concitoyens appartenant aux couches moyennes et supérieures de la riche Allemagne : « Une nouvelle figure s’impose dans la société allemande : c’est le bourgeois en colère. Il rompt avec la tradition bourgeoise qui allie la modération politique à un comportement individuel et social fait de mesure et de retenue. Le bourgeois en colère siffle, crie, manifeste sa haine. Il est conservateur, financièrement à l’aise, et plus très jeune. Hier, c’était un pilier de l’ordre étatique. Aujourd’hui, il crie son dégoût de la classe politique. Il se montre lors des conférences de Thilo Sarrazin et dans les manifestations contre le projet de nouvelle gare ferroviaire de Stuttgart. »[1. En 2009, le gouvernement chrétien-démocrate du Land de Bade-Wurtemberg a été renversé par une coalition Verts-SPD à la suite de manifestations imposantes contre l’extension de la gare ferroviaire de Stuttgart.]. Il illustrait ensuite son propos sur cette transgression des codes de la bourgeoisie d’outre-Rhin par l’exemple de manifestations où l’on voyait le public très sélect de la salle du Manège de Munich brailler comme une bande de hooligans du virage sud de l’Allianz Arena, où se produit le Bayern, étoile bavaroise de la Bundesliga.
Cet article fera date, un peu comme le fameux « La France s’ennuie » de Pierre Viansson-Ponté, dans Le Monde du 15 mars 1968, et son auteur est régulièrement mentionné comme celui qui a repéré avant tout le monde cette mutation de l’état d’esprit des citoyens de l’Allemagne profonde. Le concept de Wutbürger est d’autant plus opérant qu’en allemand le mot Bürger désigne à la fois le bourgeois sociologique et le citoyen de la République : Herr Müller est en colère, car il se sent dépossédé de sa position centrale de pilier économique, politique et culturel de la nation. Les responsables de cette dépossession sont, à ses yeux, les élites mondialisées et bruxellisées qui dominent la politique et l’économie de la RFA, et les chantres du multiculturalisme qui l’invitent, comme la chancelière Angela Merkel, à s’accommoder du fait que l’islam « fait partie de l’Allemagne » au même titre que le christianisme, version papiste ou luthérienne. lire le reste jean luc
Allemagne : l’ex-leader du mouvement islamophobe Pegida présente ses excuses aux musulmans C Tournant radical ou volte-face à 180 degrés ? La nuance sémantique est fine, mais elle est à l’aune d’un changement de rhétorique qui tranche nettement avec les slogans haineux d’un passé très récent, le Pegida, le groupuscule néo-fasciste allemand, viscéralement islamophobe et xénophobe, a battu sa coulpe publiquement pour avoir semé le vent mauvais du racisme anti-musulmans en Allemagne, lors de manifestations fracassantes.
C’est peu dire que les plates excuses présentées par Kathrin Oertel, cette mère de famille de 37 ans devenue la figure de proue du mouvement après la démission retentissante de Lutz Bachmann, son fondateur qui s’est senti l’âme d’un «führer » au point de se grimer en Hitler, ont produit leur petit effet devant une presse interloquée et des partisans déconfits, voire dégonflés à bloc…
Bien qu’encore très présent dans les esprits, le temps de scander des cris de ralliement orduriers, attisant les peurs et la détestation de l’altérité, semble révolu, si l’on en croit la nouvelle tonalité de l’ex-chef de file repentie du Pegida, dont l’examen de conscience et l’appel au dialogue étaient inconcevables il y a quelques semaines de cela, quand ses nervis en blousons noirs et rangers n’avaient cure des avertissements d’Angela Merkel et bravaient crânement l’indignation de Berlin.
"Je tiens à présenter mes excuses à tous les migrants et à tous les musulmans qui vivent pacifiquement et sont intégrés à la société allemande, qui respectent notre culture et les lois", a déclaré en préambule Kathrin Oertel, en pleine séance d’auto-flagellation devant des médias qui n’en croyaient pas leurs oreilles, d’autant plus qu’ils n’ont pas été exemptés de toute faute par cette dernière.
En effet, après avoir poursuivi sur le même ton contrit : "Je me sens en partie responsable d'une campagne de haine que nous avons causée. Je tiens à présenter des excuses et la seule chose que je peux faire est de vous aider à résoudre ces tensions. Ceux qui appartiennent encore au mouvement Pegida doivent comprendre qu'ils se battent pour la mauvaise cause", Kathrin Oertel les a sévèrement blâmés pour leur rôle néfaste joué dans la propagation de l’islamophobie, leur reprochant de "critiquer sévèrement les musulmans et leur religion" et d’en faire leurs boucs émissaires tout désignés. lire le r este de l'article jean luc
L'Allemagne renforce les effectifs pour gérer l'accueil de ses réfugiés .
Le ministre allemand de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé vendredi la création de 2000 postes au sein de l'office des réfugiés pour gérer l'afflux de demandes d'asile, 400.000 étant attendues pour 2015, le double de 2014.
M. de Maizière, qui participe à une réunion sur les réfugiés à Berlin, avait indiqué mercredi que l'Allemagne en attendait plus de 400.000 cette année au lieu des 300.000 prévus par l'Office fédéral des migrations et réfugiés.
Actuellement, l'office, dont le siège est à Nuremberg (Bavière), emploie 2.200 personnes et va donc quasiment doubler ses effectifs, à 4.200.
Selon M. de Maizière, cela permettra d'accélérer les procédures de demande d'asile et de statuer sur quelque 200.000 demandes en attente.
Ces postes ont déjà été discutés avec le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, et 750 vont être pourvus avant la fin de l'année, a-t-il ajouté.
"Nous ne pourrons pas éviter une solution solidaire en Europe", a estimé de son côté la chancelière Angela Merkel, présente à cette réunion fédérale avec d'autres ministres et de présidents des Länder (Etats régionaux).
Première économie de la zone euro, l'Allemagne est devenue la première destination des demandeurs d'asile, dont beaucoup de zones de conflit, en particulier de Syrie.
Si les chiffres pour 2015 se confirment, ils approcheront de ceux du début des années 90 avec l'afflux de réfugiés fuyant la guerre en ex-Yougoslavie. En 1992, année record, plus de 438.000 demandes avaient été déposées.
L'an dernier, l'Allemagne a reçu plus de 202.000 demandes d'asile, soit 60% de plus qu'en 2013.
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l- … id=8976212 jean luc
Le débat sur le mariage homosexuel arrive en Allemagne En Allemagne, la pression monte sur le gouvernement depuis l'adoption par l'Irlande du mariage homosexuel. Une majorité d'Allemands est favorable au mariage pour tous. 1540 personnalités viennent de prendre la plume pour demander à Angela Merkel de changer de position.
Sur la carte de l'Europe, l'Allemagne fait de plus en plus figure d'îlot conservateur, entourée de pays offrant le mariage pour tous. En Allemagne, il n'existe que l'équivalent du Pacs pour les couples homosexuels, une forme de partenariat nettement moins avantageux en termes d'héritage, de fiscalité, de droit à l'information médicale ou d'adoption. Depuis le référendum irlandais, la pression monte sur le gouvernement allemand. Cent cinquante personnalités ont adressé une lettre à Angela Merkel réclamant le mariage pour tous. Parmi les signataires des chanteurs comme Udo Lindberg, des politiciens comme le Vert Cem Özdemir ou la députée d'extrême gauche Sarah Wagenknecht, des sportifs, des représentants du monde des affaires, des écrivains et des metteurs en scènes. lire le re ste de l'article jean luc
L'Allemagne double l'aide financière pour l'accueil des réfugiés BERLIN (Reuters) - Le gouvernement allemand a annoncé vendredi le doublement à un milliard d'euros de son aide financière aux collectivités locales confrontées à un afflux de réfugiés, tout en décidant d'accélérer le rapatriement des personnes dont la demande d'asile aura été rejetée.
L'Allemagne estime qu'elle recevra cette année 450.000 personnes venues de l'étranger, notamment des réfugiés des conflits en Syrie et en Irak, ce qui représente un record et un doublement par rapport au nombre de réfugiés accueillis l'an dernier.
A l'issue de discussions jeudi soir avec les représentants des 16 Länder et des communes, le gouvernement a décidé de doubler le montant de la somme annuelle consacrée aux réfugiés, qui était initialement de 500 millions d'euros, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert,
Le ministre-président du Bade-Wurtemberg, Winfried Kretschmann (Verts), a estimé qu'il s'agissait d'une "avancée importante" tout en soulignant que le coût pour les collectivités locales se monterait à sept milliards d'euros cette année.
La chancelière allemande Angela Merkel doit rencontrer les responsables des Länder jeudi prochain à Berlin pour préciser les détails de l'accord. https://fr.news.yahoo.com/lallemagne-do … 13846.html jean luc
Allemagne : « Les morts arrivent »
Un titre de série Z pour un des débats majeurs en Europe : l’accueil des réfugiés. Un collectif allemand d’artistes lance une action controversée : transporter puis enterrer les cadavres des réfugiés en Allemagne.
La mise en scène est réussie et l’image volontairement spectaculaire : ces pierres tombales et ces croix enfoncées dans la terre juste devant le bâtiment du Reichstag sont le choc de nombreux symboles politiques. Celui du drame des réfugiés qui viennent s’échouer sur les côtes européennes en cherchant à quitter les horreurs de leur pays. Celui d’une nation, l’Allemagne, locomotive économique du continent, très éloigné géographiquement de Lampedusa. Ces croix rappellent aussi celles qui se tenaient à quelques mètres de là en hommage à tous ceux qui étaient décédés en tentant de franchir le Mur de Berlin, une frontière entre les blocs, entre les cultures que tant d’Allemands ont voulu franchir. Un conflit des symboles donc pour sensibiliser à la question de l’accueil des réfugiés en Europe, et plus particulièrement en Allemagne où le nombre de demandes d’asile a explosé ces dernières années, non sans quelques frictions dans la société allemande.
A l’origine de cette action, le groupement d’artistes « Zentrum für Politische Schönheit » (Le Centre pour la beauté politique). Celui-ci a donc lancé la campagne « Die Toten kommen » (Les morts arrivent) consistant à transporter vers Berlin des corps des victimes de la traversée vers l’Europe. Plusieurs enterrements ont déjà eu lieu dans des cimetières berlinois. Ce dimanche, ces artistes voulaient construire un cimetière sur la Place de la République, devant les fenêtres donc des députés allemands et d’Angela Merkel. Cette action n’ayant pas été autorisée, les forces de police ont tenté de limiter au possible la la « reconstitution » d’un petit cimetière. Les manifestants ont tout de même réussi à planter des croix dans la pelouse et à y déposer des fleurs et des bougies. Des images spectaculaires qui ont cependant conduit à une petite centaine d’arrestations parmi les 5000 personnes présentes. Si cette action médiatique a pour objectif de sensibiliser le public, la méthode est pour le moins controversée. La Süddeutsche Zeitung dénonce, par exemple, cette mise en scène comme de la « pornographie politique ». http://blogs.lexpress.fr/electoralleman … -arrivent/ jean luc
PS: l'Allemagne a accueillit plus de 300 000 en 2014,en 2015 elle attend 450 000 celas va gouter 8 á 9 milliard d'euros ,samedie soir 21.6.2015 á Ellwangen une cinquantaines immigrants se sont battus entre eux ,résultat la population est trés remonter 1027 immigrants pour 20 000 á Ellwangen habitant .A öhringen les gens ont manifesté dans un quartier ,á l'annonce de la construction de 16 logement sociaux ,ils croyais que c#etais pour des immigrés .
En Allemagne, les plus de 65 ans de plus en plus nombreux à travailler En Allemagne, de plus en plus de personnes âgées occupent un emploi, selon une statistique publiée mercredi qui s'explique par la hausse légale de l'âge d'entrée en retraite, mais pas seulement.
Chez les 64 à 69 ans, ils étaient en 2014 14% à être encore en activité, selon ces chiffres publiés par l'Office allemand des statistiques Destatis, sur la base du dernier recensement. Moins de dix ans plus tôt, en 2005, la proportion n'était que de 6%.
Chez les 60-64 ans le taux d'emploi est même de 52%, contre 28% neuf ans auparavant.
La tranche d'âge 60 ans est active à près de 70%, un taux qui descend à un peu moins de 20% chez les 65 ans et 10% chez les 69 ans.
L'Allemagne se classe ainsi au-dessus de la moyenne européenne d'activité des 65 à 69 ans (11,5% pour l'UE), largement distancée par l'Estonie et la Roumanie, championnes en la matière, mais bien loin devant la France (6%) ou l'Espagne (4,3%).
Le relèvement progressif de l'âge de la retraite à 67 ans (par rapport à 65 ans auparavant), qui se fait depuis 2012 à raison de quelques mois par an et doit être pleinement effectif à l'horizon 2029, joue un rôle dans cette évolution, a commenté lors d'une conférence de presse Frank Schüller, en charge du segment marché du travail chez Destatis.
Mais "il n'est pas seul responsable", a-t-il assuré, évoquant également "des changements dans le rôle social" des plus âgés, qui veulent "participer plus à la vie sociale". Pour un certain nombre de seniors, l'argument financier, avec la perspective d'une pension de retraite trop faible pour vivre bien, pèse également dans la balance, selon lui.lire le reste de l'article jean luc
Allemagne : les chiens, cibles d'une mystérieuse vague d'empoisonnement
En Allemagne, des inconnus sèment dans les rues des appâts empoisonnés destinés à tuer les chiens. Une résistance des maîtres s’organise sur les réseaux sociaux. Boulettes aux pesticides, saucisses à la mort-aux-rats, croquettes percées de clou… Les tentatives d’empoisonnement de chiens ne semblent plus avoir de limites comme le révèle ce samedi Le Parisien. Des inconnus sèment ces dangereux appâts dans les rues et les parcs de plusieurs villes allemandes comme Berlin ou Stuttgart. “Jamais l’Allemagne n’avait été confrontée à une telle vague de haine contre les chiens” souligne le quotidien. Particulièrement inquiets, des maîtres se mobilisent sur Internet en répertoriant les quartiers dangereux à éviter ou en dénonçant les assassins de leurs animaux.
Une page Facebook créée pour alerter les maîtres
Une page Facebook "Giftköderalarm Berlin" a même été créée pour informer et mettre en garde les propriétaires de chiens. Ainsi un post annonce que dans la ville de Lichtenberg, des "lames de rasoir ont été retrouvé dans des saucisses". lire le reste de l'article jean luc
L'Allemagne reste réticente à envoyer des troupes en Syrie Bien que le pays fasse partie de la coalition, il n'a pour l'heure mené aucune offensive contre l'État islamique. La presse allemande ne souhaite pas que ça change.
Après le choc provoqué par les attentats du 13 novembre, la presse allemande s'interroge sur l'attitude jusque là très réservée de l'Allemagne dans le conflit armé qui oppose la coalition arabo-occidentale à l'État islamique. L'hebdomadaire Der Spiegel rapporte les positions très tranchées parues dans les grands quotidiens ce matin.
À l'exception du quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui estime que «ce combat qui marque son époque ne pourra se remporter sans victimes» et que «l'Ouest doit prouver sa volonté et sa capacité à défendre ses valeurs […], y également avec ses propres troupes en Syrie», la plupart des journaux allemands se prononcent contre une intervention militaire en Syrie.
Aucune offensive menée
Le quotidien de gauche Die Tageszeitung plaide lui pour une interdiction des exports d'armes. Tandis que le quotidien berlinois Der Tagesspiegel, qui prône la mise en place de mesures visant à renforcer la sécurité sur le sol allemand, prend une position claire dans le débat sur la surveillance qui agite l'Allemagne ces dernières années:
«Plutôt que de débattre de la suppression de la Protection de la Constitution et des services de renseignement, on devrait étoffer ces instruments avec la conservation des données. Il n'y a qu'ainsi qu'un système d'alerte rapide fonctionnel pourrait être mis en place.»lire le reste de l'article jean luc
jean luc1 a écrit:L'Allemagne reste réticente à envoyer des troupes en Syrie [img align=C]http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/1090x500/allemagne.png[/url] Bien que le pays fasse partie de la coalition, il n'a pour l'heure mené aucune offensive contre l'État islamique. La presse allemande ne souhaite pas que ça change.
Après le choc provoqué par les attentats du 13 novembre, la presse allemande s'interroge sur l'attitude jusque là très réservée de l'Allemagne dans le conflit armé qui oppose la coalition arabo-occidentale à l'État islamique. L'hebdomadaire Der Spiegel rapporte les positions très tranchées parues dans les grands quotidiens ce matin.
À l'exception du quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui estime que «ce combat qui marque son époque ne pourra se remporter sans victimes» et que «l'Ouest doit prouver sa volonté et sa capacité à défendre ses valeurs […], y également avec ses propres troupes en Syrie», la plupart des journaux allemands se prononcent contre une intervention militaire en Syrie.
Aucune offensive menée
Le quotidien de gauche Die Tageszeitung plaide lui pour une interdiction des exports d'armes. Tandis que le quotidien berlinois Der Tagesspiegel, qui prône la mise en place de mesures visant à renforcer la sécurité sur le sol allemand, prend une position claire dans le débat sur la surveillance qui agite l'Allemagne ces dernières années:
«Plutôt que de débattre de la suppression de la Protection de la Constitution et des services de renseignement, on devrait étoffer ces instruments avec la conservation des données. Il n'y a qu'ainsi qu'un système d'alerte rapide fonctionnel pourrait être mis en place.»lire le reste de l'article jean luc
PSA: cette réaction ,on peut la comprendre ,les allemands n'ont pas pris plein la gueule ,moi je suis pour on nous a attaquer ,on doit répondre ,si nos alliers ne veulent rien faire , je voit pas l'intérêt d'avoir l e couple franco-allemand . jean luc
Moi au contraire je félicite la réticence de l'Allemagne...Il faut savoir rester neutre dans certains conflits, sous peine de s'en prendre plein la gueule. Tant que l'EI ne l'aie pas visée je vois pas pourquoi elle devait chercher à attirer des attentats sur elle. On a vu cela avec l'exemple de plein de pays (le Tchad était jusqu'à là calme jusqu'à ce qu'il décide de soutenir les autres contre Boko haram, et bonjour les attentats et menaces fréquents ! ) . L'Allemagne ne doit chercher qu'à renforcer son dispositif de sécurité, c'est tout, à pas à se mêler n'importe comment.
la France ne veut pas la guerre ,mais on lui fait la guerre ,si laFrance n'etais pas intervenue au Mali ,aujourd'huit toi tu porterais la burka ,tu serais mariés de force . car aprés le mali á qui le tour . au stade de france il y avait des milliers d'allemand pour le macht de foot ,si les térroristes etait rentrer dans le stade ,il y aurais eu des dizaine de morts parmit eux ,voire des centaines avec la panique . il y auras un jours un attentat majeur en Allemagne ,c'est certains . E n 1938 la France a capituler á munich devant l'allemagne nazie , la guerre á quand éclater en 1939 , il auras fallu 60million de morts et 5 années de guerre pour écraser la bête . accord de municht 1938 avec google tu trouveras . jean luc
jean luc1 a écrit:la France ne veut pas la guerre ,mais on lui fait la guerre ,si laFrance n'etais pas intervenue au Mali ,aujourd'huit toi tu porterais la burka ,tu serais mariés de force . car aprés le mali á qui le tour . au stade de france il y avait des milliers d'allemand pour le macht de foot ,si les térroristes etait rentrer dans le stade ,il y aurais eu des dizaine de morts parmit eux ,voire des centaines avec la panique . il y auras un jours un attentat majeur en Allemagne ,c'est certains . E n 1938 la France a capituler á munich devant l'allemagne nazie , la guerre á quand éclater en 1939 , il auras fallu 60million de morts et 5 années de guerre pour écraser la bête . accord de municht 1938 avec google tu trouveras . jean luc
Et bonjour la 3eme guerre mondiale...La France ne pourra pas éradiquer à elle seule l'EI, surtout que les autres pays sont pas assez appliqués. Je suis très pessimiste face à l'avenir, des conflits partout...
Je pense que plus on évite les grandes villes, plus on a la chance de ne pas être touché par les attentats.
Allemagne-Les habitants d'Hambourg refusent les JO
HAMBOURG, Allemagne, 29 novembre (Reuters) - Les électeurs
d'Hambourg ont rejeté dimanche par référendum la candidature de
leur ville aux Jeux olympiques d'été de 2024, a annoncé le maire
Olaf Scholz.
Près de 52% d'entre eux ont voté "non" au projet d'un
montant estimé à 7,4 milliards d'euros.
Cinq villes, Paris, Los Angeles, Rome, Budapest et Hambourg,
avaient été retenues en septembre comme candidates à
l'organisation des Jeux olympiques d'été en 2024, par le Comité
international olympique (CIO).
Le choix de la ville organisatrice sera effectué lors du
congrès du CIO au Pérou en 2017.
Après l'explosion des dépenses constatée lors des JO d'été à
Londres en 2012 et d'hiver à Sotchi en 2014, le Comité olympique
s'était fixé pour objectif de parvenir d'ici à 2020 à faciliter
les candidatures et contrôler les coûts, ce qui n'a pas suffi à
convaincre les habitants de la deuxième plus grande ville
allemande.
http://www.boursorama.com/actualites/al … 20b983320b jean luc
En Allemagne, les députés approuvent massivement la participation aux raids en Syrie
Pour la première fois depuis l’arrivée d’Angela Merkel au pouvoir en 2005, l’Allemagne va prendre part à un nouveau conflit armé, même si c’est à contrecœur. En envoyant des soldats allemands participer à la coalition contre l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie, la chancelière met en partie fin à sa farouche réserve face à tout engagement militaire.
Certes, Angela Merkel avait maintenu en Afghanistan les troupes que son prédécesseur, Gerhard Schröder, avait envoyées. Mais, en 2011, elle n’avait pas participé à la coalition occidentale contre le leader libyen Mouammar Kadhafi et, en 2014, elle s’était prudemment tenue à l’écart des combats en Irak, se contentant d’envoyer des formateurs encadrer les peshmergas kurdes.
Le vote qui a eu lieu au Bundestag vendredi 4 décembre sur l’envoi de soldats contre l’EI marque donc un tournant. Son issue ne faisait aucun doute. La coalition CDU/CSU-SPD (chrétiens-démocrates, chrétiens-sociaux et sociaux-démocrates) au pouvoir dispose d’une écrasante majorité : 503 sièges sur 610. Or, seuls treize députés sociaux-démocrates et un député conservateur ont annoncé vouloir voter contre l’engagement allemand. Au final, 445 députés ont voté en faveur de l’intervention, 146 contre et 7 se sont abstenus.
L’Allemagne devrait donc envoyer dans les prochaines semaines six avions Tornado de reconnaissance et un avion ravitailleur ainsi qu’une frégate destinée à protéger le porte-avions français Charles-de-Gaulle. Entre 400 et 500 soldats seront affectés aux Tornado et aux satellites de reconnaissance, 300 à la frégate, 150 à l’avion de ravitaillement et 50 officiers seront envoyés au QG de la coalition contre l’EI. Environ 900 soldats allemands donc.
Pour disposer d’une marge de manœuvre supplémentaire, le gouvernement a demandé au Bundestag l’autorisation d’envoyer jusqu’à 1 200 soldats dans cette mission qualifiée de « longue » et « dangereuse » par la ministre de la défense, Ursula von der Leyen, qui dispose pour cela d’une enveloppe de 134 millions d’euros. lire le reste de l'article jean Luc
Allemagne : «Mein Kampf» d’Hitler réédité pour la première fois depuis 1945
our la première fois depuis la fin du Troisième Reich, une édition commentée de «Mein Kampf», rédigé en 1924, sortira en Allemagne 2016. Les droits sur le livre d’Adolf Hitler tombent dans le domaine public le 1er janvier 2016.
C’était «la» bible du Troisième Reich, que devait lire tout Allemand entre 1933 et 1945. Une bible où tout était annoncé : le génocide juif, la conquête de l’espace vital (Lebensraum) à l’Est… Avant la défaite finale, il s’en serait ainsi écoulé 12 millions d’exemplaires Outre-Rhin. Sans parler de quelques centaines de milliers d’autres dans une vingtaine de pays.
Soixante-dix ans après l’écroulement de l’«Empire millénaire» (das tausendjährige Reich), Mein Kampf va donc être réédité. Un évènement en Allemagne où la question nationale-socialiste reste une affaire très sensible. Cette réédition a été rendue possible par le fait que les droits de l’ouvrage, détenus depuis 1945 par l'Etat de Bavière, tombent dans le domaine public le 1er janvier. Jusqu'ici, les autorités du Land s’y étaient toujours opposées. Pour autant, le livre n’était pas interdit. Des exemplaires d'origine restaient en circulation et pouvaient être achetés, par exemple, chez un antiquaire.
Intitulée Hitler, Mein Kampf. Une édition critique, la nouvelle version de l’ouvrage comprend le texte initial du livre dont le titre signifie «mon combat» en français, ainsi que 3500 annotations de commentaires. Il comportera deux volumes pour un total de 1948 pages et sera vendu 59 euros, précise Andreas Wirsching, directeur de l'Institut d'histoire contemporaine (IFZ), installé à Munich. Lequel travaille depuis 2009 sur ce projet.
«Il aurait été irresponsable de laisser le livre passer de main en main sans être commenté», estime Andreas Wirsching. «Il s'agit de briser le mythe» autour de l’ouvrage, juge-t-il. Une réponse indirecte à ceux qui s'offusquent de cette réédition, même commentée.
Celle-ci, pourvue d’une couverture sobre, se veut «scientifique» tout en ayant «une fonction politique et morale», explique le responsable de l’IFZ. «Ce n'est pas seulement une source» pour la connaissance de l'idéologie nazie, commente l'historien responsable de ce projet, Christian Hartmann. «C'est aussi un symbole et c'est l'une des dernières reliques du Troisième Reich», a-t-il poursuivi.lire le reste de l'article jean Luc
Allemagne: Schäuble veut plus de dépenses militaires et espère "une armée européenne" Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s'est dit prêt dimanche à augmenter nettement les dépenses militaires allemandes, dans le contexte de la crise des réfugiés, et espère à terme "une armée européenne commune".
"Nous allons devoir dégager beaucoup plus de moyens pour des initiatives de défense européennes communes", explique M. Schäuble, 73 ans, doyen du gouvernement et figure majeure de la politique allemande, au quotidien populaire Bild am Sonntag.
Selon lui, l'afflux record de réfugiés en Europe implique un engagement renforcé de la part de l'Allemagne "en matière de politique étrangère et de sécurité", afin d'aider l'UE à "stabiliser" le Proche-Orient. "ça vaut également pour l'Afrique", ajoute-t-il.
"A terme, notre but doit être une armée européenne commune. Les moyens affectés aux 28 armées nationales pourraient être employés beaucoup plus intelligemment s'ils étaient mis en commun", argumente M. Schäuble, habitué à s'exprimer librement sans se limiter à la position du gouvernement allemand.
Concernant la répartition des demandeurs d'asile au sein de l'Union européenne, le grand argentier allemand a appelé à la mansuétude à l'égard des pays les plus réticents à accueillir des migrants, alors que l'Allemagne devrait enregistrer à elle seule plus d'un million de nouveaux arrivants cette année.
"Les pays d'Europe de l'Est doivent aussi prendre des réfugiés, mais moins que l'Allemagne", a estimé M. Schäuble, jugeant que l'Europe pouvait sortir "renforcée" de la crise actuelle et avait déjà accompli "un pas important" en s'accordant pour sécuriser ses frontières extérieures.
"Après la Réunification, les Etats-régions d'Allemagne de l'Est refusaient aussi de prendre des réfugiés, parce que leur population ne connaissait aucun étranger. A l'époque j'avais décidé, en tant que ministre de l'Intérieur, qu'ils en accueilleraient mais proportionnellement moins (que l'Ouest, ndlr) pour que les gens puissent s'y habituer", raconte le ministre conservateur, prônant une solution similaire à l'échelle de l'UE.http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/allemagne-schauble-veut-plus-de-depenses-militaires-et-espere-une-armee-europeenne-27-12-2015-5403859.php..jean Luc
La présence d'experts militaires allemands en Libye visera à stabiliser la situation dans ce pays et à empêcher l'Etat islamique détendre son influence.
Les autorités allemandes envisagent denvoyer en Libye de 150 à 200 militaires pour former les soldats libyens, annonce l'hebdomadaire Der Spiegel.
La mission, qui pourrait débuter dans les mois à venir, visera à stabiliser la situation dans le pays ainsi qu'à empêcher l'EI détendre son influence dans la région. Des militaires italiens pourraient également rejoindre la mission.
Le Conseil de sécurité de l'Onu approuve le gouvernement d'union nationale en Libye
Selon l'hebdomadaire, c'est le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier qui a avancé cette idée lors de la conférence internationale qui s'est tenue le 13 décembre 2015 à Rome. Plusieurs diplomates haut placés ont pris part à cette rencontre, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry, l'émissaire de l'Onu pour la Libye Martin Kobler, ainsi que le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavosuglu.
La rébellion libyenne de 2011, soutenue par l'Otan, a débouché sur le renversement du régime de Mouammar Kadhafi qui gouvernait le pays depuis 1969. Depuis sa chute, deux gouvernements rivaux, l'un dans l'est reconnu par la communauté internationale et l'autre siégeant à Tripoli, se disputent le pouvoir.
Les groupes djihadistes, dont l'Etat islamique ou Daech, ont profité du chaos qui règne en Libye pour s'implanter dans le pays
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international … z3wsmBBjba
jean Luc
Allemagne : la popularité de l'alliance CDU-CSU de Merkel au plus bas depuis 2002
La CDU d'Angela Merkel et son petit partenaire de la CSU n'atteignent plus que 34% d'opinions favorables, selon un sondage publié par le quotidien Bild am Sonntag.
La chancelière allemande voit sa politique d'accueil des réfugiés décriée, surtout depuis les violences à Cologne la nuit du 31 décembre. Cela se ressent dans les sondages : la cote de popularité de l'alliance conservatrice CDU-CSU est tombée au plus bas depuis juillet 2002.
Dans un sondage publié ce dimanche dans le Bild, la CDU-CSU ne recueille plus que 34% d'opinions favorables, en baisse de deux points. Le Parti social démocrate (qui participe à la grande coalition gauche-droite au pouvoir) recule d'un point à 24%, d'après ce sondage réalisé du 21 au 27 janvier auprès de 1.638 personnes.
A l'inverse, le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD) progresse et atteint un record de 12%, en hausse de deux points sur une semaine. Sa présidente, Frauke Petry, a créé la polémtique, ce samedi, en expliquant que "nous avons besoin de contrôles efficaces afin qu'il n'y ait plus autant de demandeurs d'asile non enregistrés qui entrent par l'Autriche" et qu'"au besoin", les forces de police à la frontière "devraient pouvoir faire usage de leur arme à feu, c'est inscrit dans la loi".
Angela Merkel a de son côté expliqué samedi qu'elle s'attend à ce qu'une majorité des réfugiés rentrent chez eux, une fois la guerre terminée. "Nous nous attendons à ce que, quand la paix sera revenue en Syrie, quand l'organisation État islamique sera vaincue en Irak, ils retournent dans leur pays d'origine, munis du savoir qu'ils auront acquis chez nous", a-t-elle déclaré lors du congrès d'une antenne régionale de la CDU, à Neubrandenburg.
Le ministre de l'Intérieur Thomas de Maizière a, lui, indiqué dans Der Spiegel qu'en janvier, 2.000 migrants en moyenne étaient entrés en Allemagne chaque jour.
Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/allemag … -alliance-
cdu-csu-merkel-au-plus-bas-depuis-2002-2568680.html#gkwGVKe9vMoMoTwl.99 jean Luc
Allemagne. Changer la nationalité des migrants pour mieux les expulser .
Face aux difficultés de renvoyer les migrants de certains pays, les autorités allemandes n’hésitent pas à solliciter l’aide des ambassades africaines. Moyennant finances, ces dernières attribuent aux migrants des origines, la plupart du temps fictives, révèle l’hebdomadaire allemand Der Freitag.
Joseph Koroma est Sierra-Léonais. Il a fui son pays en 2006 pour l’Allemagne. Là, après que sa demande d’asile a été rejetée, il a été renvoyé en 2013 vers… le Nigeria. Joseph Koroma est l’un de ces Africains qui a fait les frais d’une politique de coopération entre les autorités allemandes et le personnel de certaines ambassades, qui consiste à attribuer à des individus passibles d’expulsion une nationalité qui facilite cette démarche, révèle Der Freitag.
Beaucoup de migrants n’ont pas de papiers quand ils arrivent en Allemagne, rappelle l’hebdomadaire berlinois, soit parce qu’ils n’en possèdent pas, soit parce qu’ils s’en débarrassent afin de ne pas être renvoyés dans leur pays. “Une nationalité non établie est l’obstacle le plus fréquent à une expulsion”, souligne Der Freitag, qui explique dans son enquête comment s’est mis en place, il y a quelques années, un système d’auditions en masse de migrants par le personnel d’ambassades des pays dont ils pourraient être originaires.
Où vont les immigrés qui arrivent en Italie ?
Les auditions ne durent que quelques minutes. A l’issue de l’entretien, le personnel étranger décide si la personne est un ressortissant de son pays ou non. “Quand ils le pensent, ils émettent un passeport de substitution, un ‘certificat de voyage d’urgence’” – ouvrant ainsi la voie à l’expulsion.
Les personnes concernées n’ont le droit d’être accompagnées ni d’un avocat ni d’un interprète. Avant de rencontrer la délégation, elles sont fouillées et leurs affaires saisies. L’audition dure entre trois et cinq minutes en moyenne, et il n’existe pas de compte rendu de l’entretien. (…) Beaucoup de migrants quittent la salle sans même comprendre ce qui vient de se passer.”
“La procédure est tout sauf sérieuse”, dénonce Der Freitag, et pourtant elle est défendue par la police fédérale et même par le gouvernement.
L’hebdomadaire pointe également les conflits d’intérêt – car le personnel des ambassades est payé. Dans le cas du Nigeria, ils touchent 250 euros par entretien et 250 euros supplémentaires en cas d’identification. Pour le Bénin, le tarif est de 300 euros. “Pour l’Allemagne, cela revient moins cher qu’une autorisation provisoire de séjour de plusieurs mois pour ces migrants.” http://www.courrierinternational.com/ar … s-expulser jean Luc
Ps: procédure pas très légale soit ,mais comme certain pays bloque le renvoi ,de ses ressortissants, bien obliger de contourner les règles ,en fait la police pense qu#ils est ....... ,présente la personne devant le consulat qui reconnais l'individue et l'Allemagne prend les frais á sa charges . et le tour est jouer
En Allemagne, un autre million de migrants.Habitués du rail et de la route, plus d’un million d’Allemands mènent une double vie. La police espagnole a arrêté le fondateur d'une chaîne de 450 cliniques dentaires soupçonné de fraude fiscale.
Ça se passe en Allemagne : L’autre million de migrants
En dehors de gérer l’afflux de Syriens ou d’Afghans, l’Allemagne vit au quotidien avec un autre types de migrants. Ils sont aussi un bon million, mais ceux-là n’ont pas besoin de papiers et ont déjà dans la plupart des cas un emploi stable. Les « Fernpendler » désignent ces habitués du rail et de la route, qui ont choisi ou ont été contraints de mener une double vie.
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inRead invented by Teads
Ils habitent dans une ville mais travaillent la semaine dans une autre. La confédération syndicale DGB a cartographié les grands flux migratoires au sein de la première économie européenne. Le site Spiegel Online, qui a publié les principaux enseignements de cette étude, relève que le phénomène va en augmentant. Un institut fédéral (BBSR) estimait en 2013 à 1,2 million la population des personnes effectuant plus de 150 kilomètres de trajet entre leur travail et leur domicile, contre un million dix ans plus tôt.
La partie orientale de l’Allemagne, en ex-RDA, attire le double d’actifs nomades qu’il y a dix ans, soit 78.000. Des firmes technologiques et autres universités qui y fleurissent attirent les salariés qualifiés. Ils sont toutefois encore quatre fois plus, soit 327.000, à emprunter chaque semaine des autoroutes saturées de camions pour rejoindre un emploi à l’ouest du pays. Dans l’ancienne Allemagne fédérale, les Länder riches du sud agissent comme un aimant : 306.000 travailleurs s’y rendent pour travailler, contre 247.000 qui se déplacent vers le nord. La confédération DGB, soucieuse de l’intérêt des actifs, prône le télé-travail quand cela est possible. Histoire d’éviter que les multiples et longs déplacements chez ces forçats de la route et du rail n’aboutissent à trop de stress, voire mettent à mal l’harmonie entre la vie privée et professionnelle. Pour l’heure, cela semble rester un vœu pieux.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021 … YRcCzrK.99
jean Luc
Allemagne : régionales cruciales pour Angela Merkel L’afflux migratoire et la montée nationaliste ont monopolisé la campagne des élections de ce dimanche dans trois Länder. Pour la chancelière, ce sera sanction ou onction.
Depuis des semaines à l’heure de la soupe, Angela Merkel arpente inlassablement le pays d’est en ouest, après avoir éteint les lumières de la chancellerie… Les 12,7 millions d’électeurs de trois Länder - Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Saxe-Anhalt - sont appelés aux urnes dimanche pour renouveler leur Parlement régional, et Angela Merkel ne ménage pas sa peine, multipliant les soirées électorales auprès de candidats mis à mal par la crise des réfugiés. Ce soir-là, son avion l’a posée pour une petite heure à Fribourg-en-Brisgau, à l’extrême sud-ouest du pays, en face de Colmar. Toute la bonne bourgeoisie de cette cité médiévale cossue s’est donné rendez-vous dans la salle de concerts classiques de la ville, un cube de béton feutré où Angela Merkel tente de voler au secours de Guido Wolf. Tête de liste CDU (chrétien-démocrate) dans le Bade-Wurtemberg, Wolf, 54 ans, dépourvu de tout charisme, n’a quasiment aucune chance de ravir la direction du Land au très populaire vert Winfried Kretschmann (lire ci-contre). La question des réfugiés est de nouveau au cœur de la soirée.
«Doit-on jeter l’éponge parce que ça n’a pas encore marché ? On doit essayer, essayer encore et encore», martèle la chancelière, suivant le canevas de ses discours standard. La salle applaudit, conquise. Marietta Schmidt est enthousiaste. La soixantaine, cette adepte de la CDU voit en Angela Merkel «un roc au sein de l’Union européenne, la seule à avoir une vision pour sortir de cette crise». Mais il en faudrait plus pour faire passer Guido Wolf devant Winfried Kretschmann dans les sondages. Les Verts sont crédités de 32 % des intentions de vote, contre 28 % à la CDU.Étoile montante
En Rhénanie-Palatinat, dans l’ouest du pays, un duel de femmes oppose Malu Dreyer, SPD (sociaux-démocrates) et ministre-présidente en titre, à Julia Klöckner, étoile montante de la CDU mais elle aussi mise à mal dans les sondages. Cette ambitieuse de 43 ans vient de passer derrière sa challenger. Elles sont désormais au coude-à-coude, autour de 35 % des intentions de vote. Seul le candidat CDU de Saxe-Anhalt, en ex-RDA, Reiner Haseloff, est assuré de conserver son poste à la tête du Land. Mais avec un Parlement presque ingérable, où extrême gauche (Die Linke) et extrême droite (le parti populiste AfD) engrangent à elles seules 40 % des intentions de vote.
Dans chacune des trois régions, l’AfD est crédité de plus de 10 % des intentions de vote. Dimanche dernier, ce petit parti créé par des anti-euros en 2013 a remporté 13 % des suffrages lors d’élections municipales en Hesse.
Pour la CDU, l’heure est grave. Le parti ne contrôle plus aucune des grandes villes du pays. Même la capitale de la finance, Francfort, est passée aux mains du SPD en 2012. Et sur les seize Länder que compte l’Allemagne, seuls cinq sont encore dirigés par un chrétien-démocrate. «Ces élections régionales sont très importantes pour Angela Merkel et sa coalition, car elles vont servir de test sur sa politique contestée avec les migrants», estime le politologue Jens Walther, de l’université de Düsseldorf. L’électorat est désorienté depuis que, le 5 septembre, la chancelière a ouvert la frontière aux réfugiés bloqués en Hongrie. A travers le pays, on rencontre désormais des électeurs du SPD ou de Die Linke adeptes d’Angela Merkel, et des électeurs CDU prêts à voter pour les Vertslire le reste de l'article jean Luc
En Allemagne, le parti d’Angela Merkel encaisse un vote sanction.
Treize millions d’Allemands étaient appelés aux urnes, dimanche 13 mars, dans les Länders de Bade-Wurtemberg, de la Rhénanie-Palatinat, et de la Saxe-Anhalt. Ce scrutin régional constituait un test crucial pour la chancelière allemande, Angela Merkel, confrontée à un mouvement de défiance populaire qui se cristallise notamment autour de la question de l’accueil des réfugiés.
Le parti de la chancelière, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), enregistre une défaite dans deux régions, selon les premiers sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote. Les conservateurs sont battus en particulier dans leur fief historique du Bade-Wurtemberg, où ils obtiendraient 27,5 % des voix et sont devancés par les Verts (32,55 %). En 2011, une coalition formée par les Verts et les sociaux-démocrates du SPD l’avaient déjà emporté.
En Rhénanie-Palatinat, le Land de l’ancien chancelier Helmut Kohl, la dirigeante locale de la CDU, Julia Klöckner, souvent considérée comme pouvant succéder à Mme Merkel, s’est inclinée face au candidat social-démocrate. Le SPD a recueilli 37,5 % des voix et la CDU 33 %, selon le sondage ZDF.
L’extrême droite marque des points
Enfin, en Saxe-Anhalt, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, la CDU reste le premier parti avec 30,5 % des voix, mais le nouveau parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), recueillerait 21,5 % des voix, selon les sondages. Le parti extrémiste dépasse même le SPD, qui fait partie, avec les conservateurs, de la « grande coalition » au pouvoir au niveau fédéral.
C’est la première fois que le parti eurosceptique, qui était déjà représenté dans cinq des seize parlements régionaux, arrive en deuxième position dans un Land.
Ce résultat très encourageant pour l’AfD est loin d’être une exception. Le parti enregistre une forte percée dans les deux autres scrutins ce dimanche, avec 11 % et 12,5 % des voix. Il ferait ainsi son entrée dans les trois parlements régionaux, selon les premiers résultats. Le co-président de l’AfD, Jörg Meuthen, a fait part de sa « joie » devant ces résultats, affirmant que sa jeune formation anti-immigration n’était « pas raciste et ne le sera jamais ». lire le reste de l'article jean Luc
Allemagne : percée des populistes aux élections régionales
Le parti conservateur d'Angela Merkel a essuyé un vote sanction ce dimanche lors de trois élections régionales en Allemagne en raison de la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière. Le rapport de force politique se retrouve bouleversé.
Parti fondé il y a seulement trois ans, les populistes d'Alternative pour l'Allemagne (AfD) sont les grandes gagnants de cette journée électorale dans trois länder, à dix-huit mois des législatives. La politique d'accueil des demandeurs d'asile impulsée par Angela Merkel cet été a été au cœur des débats. Dans la presse allemande, les commentaires parlent d'un "bouleversement" politique. La percée d'AfQ risque de compliquer la tâche de la CDU, du SPD et des Verts pour bâtir des coalitions stables.
"Angela Merkel ne s'est présentée dans aucun de ces trois Etats" et pourtant, "les élections se sont en partie jouées sur sa politique", qui "polarise l'Allemagne comme jamais", analyse le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
► En Saxe-Anfalt : l'Alternative pour l'Allemagne se hisse à la deuxième position
Du jamais vu dans l'Allemagne d'après-guerre. Alternative pour l'Allemagne a créé la surprise ce dimanche en Saxe-Anflat où le parti se place deuxième et talonne la CDU d'Angela Merkel. Le parti ne surfe plus uniquement sur une vague anti-monnaie unique, il cristallise désormais le mécontentement des opposants à la politique migratoire.
Les conservateurs ne sont pas les seuls à prendre l'eau. La gauche, qu'il s'agisse des sociaux-démocrates et de la gauche radicale de Linke, accuse de forts reculs par rapport au précédent scrutin. Pour le Tagesspiegel, le principe même des grands partis "est sur la sellette", le SPD subissant "une catastrophe structurelle" et la CDU traversant une crise "aiguë lire le reste de l'article jean luc
Ps: C' est désastre ,le problème des réfugiers est tell que les gens sont vraiment inquiet car un million c'est beaucoup ,et maintenant on sait qu'ils sont peu qualifier,et que la majorités ne trouverons pas de travail .Angela Merkel ne veut pas comprendre ça. Et puis vivre dans des usines désaffecte , entasser les uns sur les autres , celas posent des problèmes de sécurités ,car il y a beaucoup de violence ,de vol ,de viol dans ces camps provisoires qui durerons des années .
Les migrants peinent à trouver un emploi en Allemagne.
Quand la chancelière allemande a ouvert les portes de son pays aux réfugiés, les patrons ont applaudi. Mais ce jeudi 17 mars, migrants et employeurs déchantent : de multiples barrières compliquent l’accès au marché du travail.
Avec l'arrivée massive des migrants en 2015, les chefs d'entreprise ont cru trouver la solution miracle à la pénurie de main d'œuvre. L'Allemagne vieillit et les nouvelles générations sont trop peu nombreuses pour occuper les emplois vacants ; c'est une vraie menace pour l'économie allemande. D'après un sondage publié en novembre 2015, 22% d'entreprises avaient alors l'intention de recruter un nouveau venu. D'après un sondage publié aujourd'hui dans la presse allemande, ils ne sont plus que 11%. Ils n'ont pas encore renoncé mais en partie reculé devant les innombrables difficultés. En septembre, Deutsche Telekom a proposé aux réfugiés une centaine de stages. 350 candidats ont postulé. 35 seulement ont été retenus.
Les migrants arrivés en Allemagne pas suffisamment formés pour les emplois requis
C'est le principal écueil. Il y a aujourd'hui de l'autre côté du Rhin un million d'emplois vacants. Plus de 80% exigent une qualification. Or d'après un sondage effectué auprès des migrants arrivés en Allemagne depuis un an, seulement le tiers d'entre eux a suivi une formation professionnelle ou des études de niveau supérieur. Les patrons allemands sont prêts à investir dans leur formation mais pour le moment ils restent prudents car les réfugiés ont un titre de séjour pour trois ans seulement. C'est-à-dire le temps qu'il faudra pour mettre à niveau cette main d'œuvre. Faute de visibilité sur la durée du séjour des migrants, les entreprises s'abstiennent d'investir dans cette ressource humaine.
Le problème de la maîtrise de la langue
C'est la première barrière à l'embauche citée par les employeurs. Et par les réfugiés. Certains d'entre eux, une minorité, découragés par tous ces obstacles ont déjà quitté l'Allemagne. Les deux partis sont en train de prendre conscience du malentendu originel. « Les réfugiés ne sont pas venus pour résoudre notre problème de main d'œuvre mais parce qu'ils ont été contraints de quitter leur pays » rappelle le directeur de l'IW, l'institut de recherche l'économie allemande qui a réalisé une étude sur ces questions. Une vérité qui laisse entière la question de l'intégration des migrants dans l'économie allemande.
Le patronat allemand revoit sa position vis-à-vis de la politique migratoire
On sent une inflexion dans la tribune cosignée par le patron des patrons allemands, Ulrich Grillo, et son homologue français Pierre Gattaz. Les textes publiés par Die Welt en Allemagne et Le Monde en France insistent sur la gestion de la crise migratoire. Ils réclament une initiative rapide au niveau européen pour ramener sous contrôle et réduire le flux des réfugiés. Toutefois, si Ulrich Grillo pense qu'il est préférable de limiter les flux, il demeure convaincu et bien décidé à tout faire pour intégrer au mieux le million de réfugiés déjà sur place.
Il y a quelques semaines à Paris, lors d'un débat organisé à l'ambassade d'Allemagne, les représentants des patrons allemands et des syndicats ont impressionné le public en maintenant fermement leur engagement commun à réaliser ce défi. La France ayant reçu très peu de réfugiés, Pierre Gattaz a voulu dans cette tribune surtout insister sur la rénovation de l'espace Shengen, une zone de libre-échange à laquelle tous les entrepreneurs sont très attachés. Car les nouveaux contrôles mis en place aux frontières pour stopper l'arrivée des migrants ralentissent la circulation des marchandises. C'est aussi pour préserver cette ère de libre échange qu'ils appellent aujourd'hui les 28 à prendre leurs responsabilités et à gérer enfin cette crise migratoire qui met l'Europe au pied du mur.
http://www.rfi.fr/emission/20160317-mig … -allemagne Jean Luc
Des migrants se convertissent au christianisme pour rester en Allemagne.
La chancelière Angela Merkel a déclaré que le flux de réfugiés se dirigeant en Allemagne s'était considérablement réduit. Selon elle, cette tendance résulte de la fermeture de la route des Balkans et du remaniement des services fédéraux responsables de l'accueil des migrants.
Il n'en reste pas moins que le nombre de ressortissants d'Afrique du Nord et du Proche-Orient demeure encore très important. Certains d'entre eux se convertissent au christianisme dans l'espoir d'éviter la déportation vers leur pays d'origine.
L'UE envisage d'accélérer l'expulsion des migrants qui n'ont pas le droit de briguer le statut de réfugiés. Dans ce contexte, la conversion au christianisme est l'un des moyens permettant d'éviter la déportation vers un pays régi par des lois islamiques rigoureuses. Ce n'est pas un secret que dans certains Etats musulmans, l'apostasie est punie de mort. Ce dernier facteur a poussé de nombreux réfugiés à se détourner des mosquées au profit des églises.
"Ces six derniers mois, le nombre de fidèles chrétiens a considérablement augmenté suite à l'afflux de migrants. Le mois dernier, nous avons administré le baptême à 120 personnes. Cinquante autres candidats attendent leur tour", raconte Albert Babajan, pasteur de l'église protestante syro-persane Alpha et Oméga. Le cours spécial de préparation au baptême dure trois mois. Selon le pasteur, de nombreux migrants se prêtent à ce rite pour ne pas se faire expulser du pays.
"Nous sommes ravis d'accueillir tout le monde. A mon avis, plus de la moitié des personnes qui viennent dans notre église espèrent voir augmenter ainsi leur chance de rester en Allemagne. Mais pour nous, cela n'a aucune importance. L'essentiel, c'est de leur enseigner le Verbe de Dieu", explique le pasteur.
Comment déterminer qui a adopté la religion chrétienne en toute sincérité? Ce groupe d'Iraniens s'est fait baptiser il n'y a pas longtemps. Ils parlent des épreuves qu'ils ont subies en Europe au nom de leur nouvelle foi. Beaucoup d'entre eux affirment avoir été reniés non seulement par leurs amis, mais même par leurs familles.
Des musulmans saoudiens
© REUTERS/ Mohamed Al Hwaity
Renoncer à l'islam et mourir
"On a craché sur moi en me disant que j'ai trahi l'islam. Mais grâce à la doctrine chrétienne, je peux leur pardonner", dit Amir, un Iranien converti au christianisme.
"Les réfugiés de mon centre d'accueil comprennent immédiatement que je suis Iranienne. Je me considère comme une missionnaire, je parle aux gens de Jésus. Depuis ma conversion au christianisme, je ne crains personne", raconte Shirine.
Certes, le changement de religion ne garantit pas le statut de réfugié, mais les paroissiens de l'église syro-persane sont persuadés que cette voie sera empruntés par de nombreux autres migrants.
source jean Luc
Ps: c'est une façon de pouvoir rester ici en Allemagne ,car si on les retourne chez eux ,ils sont condamnés a mort
Réfugiés : l'Allemagne entre « Willkommen » et « Raus ! »
La décision généreuse d'Angela Merkel d'ouvrir les portes de l'Allemagne aux réfugiés a d'abord été saluée par la majorité de la population, consciente des besoins de main-d'oeuvre du pays. Mais 1,1 million de réfugiés plus tard, elle suscite un rejet croissant et provoque le retour de l'extrême droite
« Wir schaffen das » (Nous y arriverons). Ce mot d'Angela Merkel prononcé en septembre 2015 après sa décision d'accueillir en Allemagne une grande partie des réfugiés qui se pressaient aux portes de l'Europe est devenu le symbole de la nouvelle politique migratoire allemande. Cette décision de la chancelière a dominé le débat européen et allemand depuis six mois. En 2015, l'Allemagne a reçu 1,1 million de réfugiés. Un chiffre exceptionnel qui a évidemment bousculé la société allemande.
Cette décision, Angela Merkel l'a prise pour plusieurs raisons. Sans doute d'abord pour des raisons morales et pratiques. Le 16 juillet 2015, la chancelière, lors d'une rencontre publique, expliquait, manifestement gênée, à une jeune réfugiée qu'elle devait retourner dans un camp au Liban. Cette position ne lui est plus apparue tenable lorsque les réfugiés ont commencé à affluer en masse, sauf à accepter une catastrophe humanitaire et à voir l'Europe se muer en forteresse. Mais cette décision prise unilatéralement n'est pas sans rapport avec la situation démographique du pays et le manque de main-d'oeuvre qui le menace dans les prochaines décennies.
Des centaines de foyers de réfugiés attaqués
Après l'enthousiasme des premiers jours, où l'on a vu des foules venir applaudir les trains de réfugiés entrant en gare, la situation s'est néanmoins tendue. Angela Merkel a sous-estimé deux éléments. D'abord, le manque de solidarité européenne qui a fait porter le poids de l'accueil sur l'Allemagne, assez logiquement cependant, puisque la plupart des autres pays ont refusé le fait accompli de la chancelière. Deuxième donnée sous-estimée : la réaction hostile d'une partie de la population et de la classe politique allemande. Ce rejet partiel a été alimenté par le poids porté par l'Allemagne, mais aussi par les événements du Nouvel An à Cologne. La forme la plus violente de ce rejet a été prise par les attaques contre les foyers de réfugiés. On en a compté près de 900 au cours de l'année 2015.lire le reste de l'article jean Luc
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