discussions et réflexions sur l' Allemagne
Dernière activité 31 Juillet 2016 par jean luc1
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Comment l’Allemagne a commencé à "intégrer" ses migrants... avec des salaires à 1 euro de l’heure
Quelques mois après avoir ouvert ses portes aux migrants, l'Allemagne entame un processus d'intégration basé sur des emplois payés... un euro de l'heure. Si la mesure est contestable en soi, au vu de la pression à la baisse que cela pourrait engendrer sur le marché du travail, son caractère exceptionnel et le syndicalisme allemand devraient garantir aux migrants une forme de protection.
Atlantico : Cette semaine, la mairie de Berlin a annoncé que près de 4 000 migrants allaient commencer à travailler dans les centres d'hébergement, et ce pour une rémunération de 1,05€ de l'heure. Alors que certains vantent les débuts de l'intégration des réfugiés en Allemagne, le caractère dérisoire de ce revenu n'illustre-t-il pas également une forme de pression à la baisse sur les salaires ?
Guillaume Duval : Votre question est le signe d'une certaine incompréhension de ce qui se passe dans la mesure où ce dispositif existe en Allemagne depuis le début des années 2000.
Ce sont les fameux "ein euro jobs", les emplois à un euro. En Allemagne, tous ceux qui vivent de l'équivalent du RSA (Hartz IV) sont susceptibles d'être mobilisés pour des travaux d'intérêt général où ils sont rémunérés à 1,05€ de l'heure. Ce n'est donc pas une mesure spécifique aux refugiés : cette pratique, beaucoup critiquée, est usuelle en Allemagne pour les gens qui reçoivent une allocation publique. Lorsqu'on les critique sur le salaire d'un euro par heure, les défenseurs de ces ein euro jobs disent toujours que ces personnes perçoivent déjà une allocation , en plus de ce salaire horaire d'un euro.
Le deuxième élément à souligner ici, c'est que les Allemands ont accueilli des refugiés depuis plusieurs mois sur la base d'un bénévolat très important, mais qui a évidemment du mal à perdurer dans la durée au-delà de six mois au niveau qu'il faudrait. Et l'Allemagne est incapable de remplacer ces bénévoles par des salariés du secteur public, d'où l'idée de faire appel aux refugiés eux-mêmes pour assurer un certain nombre de fonctions liées avant tout à leur propre accueil (nettoyage des lieux d’hébergement, cuisine, etc.). Dans le contexte allemand et face à l'afflux massif de réfugiés, ce n'est pas forcément une idée choquante.
Le problème, en Allemagne comme ailleurs, c'est que les réfugiés n'ont pas le droit d'occuper des emplois et de travailler dans des formes "classiques" tant qu’ils ne sont pas reconnus officiellement comme bénéficiant de l’asile. Il faut donc trouver un moyen de contourner ces difficultés. C'est dans cet esprit que les Allemands font cela. Ce type de mesures est bien entendu criticable (et critiqué d'ailleurs là-bas par les syndicats), mais je ne crois pas que cela réponde à un autre souci que de pragmatisme dans l'intention des décideurs.
En "créant" une nouvelle catégorie de salariés avec les migrants, l'Allemagne ne plante-t-elle pas un coup de canif dans sa réforme relative au salaire minimum ?
Ce serait le cas si elle mettait à disposition du secteur privé ces réfugiés à un euro de l'heure pour travailler dans les champs, les usines, etc. A ma connaissance, il n'est pas question de cela dans l'immédiat. Il s'agit ici d'assurer des travaux d'intérêt général, qui ont lieu d'abord dans l'environnement immédiat des réfugiés eux-mêmes, et ensuite éventuellement dans le cadre d'activités publiques, communales, etc.
A ce niveau-là, cette disponibilité de main-d'oeuvre exerce certes une pression négative sur le marché du travail : sans ce type de mesures, l'entretien et l'installation des réfugiés auraient pu être davantage un moyen de créer de nouveaux emplois publics et soutenir la demande intérieure en Allemagne. Je ne crois pas pour autant que cela ait pour effet de miner l'introduction du Smic et ses effets dans le secteur privé en général. En effet, l'Allemagne ne mettra pas à disposition des coiffeurs, des restaurants ou des bars de réfugiés à un euro de l'heure pour remplacer des employés qu'ils sont désormais obligés de payer au Smic.
Les défenseurs de ce projet mettent en avant le caractère provisoire de ces emplois très peu qualifiés et à peine rémunérés. Au regard du nombre de migrants accueillis sur le territoire allemand, ce caractère provisoire n'est-il pas illusoire ? N’existe-il pas un risque, avec une telle politique, de créer durablement des catégories de population disposant de droits différents ?
Comme je l'ai dit précédemment, cette catégorie spéciale existe déjà. Par ailleurs, il me semble important d'insister sur le fait que chez les réfugiés eux-mêmes, ce type de mesures est bien accueilli. Entre se tourner les pouces dans un camp pendant plusieurs mois parce qu'ils n'ont rien le droit de faire et réaliser des tâches reconnues comme socialement utiles (même si peu rémunérées), ils n'hésitent pas une seconde.
En ce qui concerne le caractère durable de cette situation, je ne crois pas du tout que les Allemands aient accueilli des réfugiés pour créer un réservoir de main d’œuvre à bas coûts. L'Allemagne est assez proche du plein emploi et en état d'implosion démographique. Dans l'immédiat, la capacité d'absorption du marché du travail, une fois que ces réfugiés auront les papiers nécessaires, est assez forte et devrait le rester.
1 millions de réfugiés, cela peut paraître beaucoup, mais il y a quand même déjà 40 millions d'emplois en Allemagne... L'Allemagne n’est pas en train de créer un "ghetto" avec des réfugiés condamnés à rester dans ce statut-là pendant des années. J'ai confiance en particulier dans le syndicalisme allemand dont la puissance est incomparable avec le syndicalisme français pour faire en sorte que cela ne perdure pas sous ces formes-là et que les réfugiés intègrent à terme le marché du travail dans des conditions normales.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/comm … Xwf7atb.99 jean luc
L'Allemagne sera une nouvelle maison pour des centaines de milliers de réfugiés. En même temps, le pays bénéficiera d'eux, en particulier dans l'enseignement supérieur, dans le marché du travail, dans la société.
Depuis Novembre 2015 les demandeurs d'asile peuvent aussi participer à des cours d'intégration ou ils apprennent la langue et les valeurs de le Republique.
Plus d'informations sur l'integration des immigrants en Allemagne se trouve sur le Site http://www.fluechtling-in-deutschland.de
@malik 2016 il faut pas fausser la réalité ,car sur le terrain ,la réalités est tout autre,peu sont former, rare sont ceux qui parlent l'anglais ,aucun l'allemand ,seulement 10-15% pourrons trouver un emplois dans les mois qui vont suivre ,les autres devrons attendre des années ,car ils ont aucunes formations ,l es camps provisoire sont lá pour de nombreuses années .Dans 5 ans 50% des réfugiers serons encore dans le chômage ,former quelqu'un celas prend des années . hors les réfugiers ,veulent faire n'importent quoi pour envoyer de l'argent a la famille rester au pays ,ils ont pas forcément l'objectif de s’intégrer dans le pays . jean Luc
Allemagne : vers une loi "historique" sur l'intégration des réfugiés
La coalition gouvernementale allemande a approuvé tôt jeudi une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs : une "première" et un accord "historique" pour un pays longtemps réticent à se définir comme une terre d'immigration.
"C'est une première dans l'histoire de la République fédérale d'Allemagne", s'est réjouie la chancelière conservatrice Angela Merkel lors d'une conférence de presse à la mi-journée avec plusieurs ténors de sa coalition conservateurs/sociaux-démocrates.
Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations et qui doit être converti en loi, est "un pas historique" traitant d'un "changement profond de la société", a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.
La future loi encadrera les droits et les devoirs des migrants en Allemagne, pays qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile en 2015, ce qui a mis la chancelière sous pression, particulièrement dans son camp conservateur.
Entre autres mesures, les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos.
"Une violation de cette attribution exposera les personnes concernées à des conséquences", indique le document.
- Droits et devoirs -
Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande.Les déplacements des migrants seront aussi restreints et ceux qui quittent les secteurs où ils ont été envoyés s'exposeront à des conséquences qui n'ont pas été précisées.
Par ailleurs, le groupe new-yorkais de défense des droits de la personne Human Rights Watch a dénoncé jeudi les « conditions déplorables » dans lesquelles sont détenues quelque 4000 personnes sur les îles grecques de Lesbos et Chios. HRW condamne par voie de communiqué l'arrestation aveugle de tous les migrants qui arrivent en Grèce et leur expulsion vers la Turquie, un pays qui refuserait d'assurer la protection de ceux qui en ont le plus besoin.
Enfin, l'Autriche a prévenu qu'elle est prête à fermer son principal passage frontalier avec l'Italie si jamais le flot de migrants se transforme en « situation extrême ». Le ministre de la Défense aurait indiqué au diffuseur ORF que le poste de Brenner sera fermé si l'Italie refuse de reprendre les migrants refusés par l'Autriche et qui ne peuvent traverser en Allemagne.
L'Autriche a enregistré entre 16 000 et 17 000 demandes d'asile depuis le début de l'année. Elle a annoncé une limite de 37 500 demandes pour 2016, après en avoir reçu 90 000 l'an dernier. http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/in … tion.shtml jean Luc
PS: l e fait de suspendre la préférence nationales et européenne en matière d'emplois pour 3 ans, fait que les immigrants serons en concurrence direct avec nos enfants , et leur enlever le pain de la bouche ,la coalisions actuelle est en train de se suicidé politiquement . nos pauvres aurons encore plus de mal á remonter la pente avec cette concurrence
Bonsoir Luc,
je ne sais pas est ce que tu habite en Allemagne ou en Autriche, mais ce que vous racontez a propos de l'intégration des refugiés en allemagne est loin d'être vrai.
Allemagne est a la base un Pays d'immigration. Moi je travaille dans mon temps libre gratuitement pour une Association qui aident les Refugiés en Allemagne. Je donne par exemple des cours de Soutien au refugiés qui ont commencé une formation professionnel dans les matieres technique comme Mathematique et Phisique...ou aussi aux mineurs qui sont a l'ecole. Les refugiés ne depassent pas 15 mois dans les foyers de refugiés, et dés que leur demande d'asyl est accépté ils ont le droit de se chercher un appartement ailleurs. Le droit de travail est a partir de trois mois de résidence après la demande d'asyl. La plupart des Syriens avec qui j ai eu contact ont minimum niveau Bac, et la plupart de eux veulent commencer des études. Sache que les études en Allemagne sont gratuite et que aussi l'allemagne donne une bourse aux refugiés qui s'inscrivent aux Universités..
Alors ne parle pas stp sans connaissance de choses!
j e vit en Allemagne du sud ,j'ai un camps de réfugiers prés de chez moi ,la plupart viennent de Syrie,d’Afghanistan , peu parler anglais, et peu on une bonne formation . moi c'est ce que j'ai constaté .
oui les enfants vont á l'école,oui l'université est gratuite pour ceux qui peuvent faire des études,mais tous devrons passer par des classes de remise á niveau , pour les cours d#intégrations vrais sur le papiers ,faux dans la réalités car il faut attendre parfois plusieurs mois ,avant d'avoir une place . une fois ,l'asyl accordé oui ils peuvent partir oú ils veulent (bientôt,ils serons assigné á résidence),mais encore faut il trouver un appartement , e t comment trouver un travail sans parler allemand .lit c et article http://www.metiseurope.eu/refugies-en-a … 30297.html . il décrit une situation beaucoup plus complexe que tu veut le dire .
tant que la crise n'est pas réglé au niveau européen , les camps resterons ouverts pour des années .
jean Luc
L'Allemagne va créer 100.000 emplois pour les réfugiés
La coalition gouvernementale allemande a approuvé, jeudi 14 avril, une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs.
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La création de 100.000 emplois d'utilité publique pour les demandeurs d'asile, dont seront exclus les migrants issus de pays classés sûrs, comme par exemple les pays des Balkans, c'est la décision qu'a pris la coalition allemande, ce jeudi 14 avril. Cette décision fait partie d'une série de mesures encadrant l'intégration des réfugiés, leurs droits et leurs devoirs.
Cet accord, conclu au bout de sept heures de tractations, doit désormais être transcrit dans la loi. Résumant la philosophie de la nouvelle législation, Angela Merkel y a vu «une offre pour chacun, mais aussi des devoirs pour tous ceux qui arrivent». «Nous voulons des gens intégrés, fiers; pas des personnes assimilées de force», a renchéri le social-démocrate Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie.
Autre mesure prise pour faciliter l'intégration des réfugiés en Allemagne, la levée de la priorité à l'emploi en faveur des Allemands ou des Européens (UE) sur un poste face à un réfugié. Cette restriction sera levée durant trois ans. En effet, plus d'un million de réfugiés ont été accueillis en Allemangne en 2015 et un certain nombre d'entre eux souhaitent entrer sur le marché du travail.
Des droits mais aussi des devoirs
Quant aux réfugiés en formation, ils se verront attribuer un droit de séjour pour la durée de leur apprentissage, afin qu'ils puissent trouver un emploi. «Celui qui interrompra sa formation se verra retirer son titre de séjour et, par là-même, le droit de rester en Allemagne», a prévenu la chancelière.
Cette future loi de l'intégration impose en effet des devoirs aux réfugiés. Les autorités attribueront un lieu de résidence aux demandeurs d'asile reconnus en tant que tel, afin de mieux les répartir sur le territoire et d'éviter ainsi les ghettos. Mais il y aura aussi des sanctions pour ceux qui violeront cette attribution. Le document prévoit également de ne pas attribuer de droit de séjour durable aux réfugiés qui ne feraient pas suffisamment d'efforts pour s'intégrer, notamment par l'apprentissage de la langue allemande. «L'acquisition de la langue est aussi nécessaire pour un séjour provisoire» en Allemagne, stipule le document.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 … fugies.php
jean Luc
Allemagne : Wolfgang Schäuble propose la retraite à 70 ansAllemagne : Depuis quelques semaines, le débat sur les retraites a commencé à s'imposer en Allemagne comme un sujet central qui risque d'être, avec la crise des réfugiés, un des thèmes clé de la prochaine élection fédérale en septembre 2017. Non sans raison. Alors que la politique monétaire de la BCE inquiète les retraités et futurs retraités qui dépendent de fonds de pension gérés par les assureurs, un sondage rendu public par la chaîne publique ARD estime que 57 % des Allemands estiment que les retraites ne sont pas suffisamment sûres. Une inquiétude surtout forte chez les plus jeunes : elle touche 62 % des 18-25 ans. Le fondement de cette inquiétude est évidemment démographique. Selon l'office fédéral des statistiques Destatis, en 2030, un tiers des Allemands aura plus de 65 ans, contre un cinquième aujourd'hui.
Problème démographique et pauvreté des retraités
Ce problème démographique, a souligné récemment Destatis, ne sera pas résolu par l'arrivée du million de migrants en 2015, quand bien même ces derniers demeureraient en Allemagne. Le « déficit naturel », solde entre les naissances et les décès, devrait, en effet, dans les prochaines années, se creuser sous le double coup d'une faible fertilité (environ 1,43 enfant par femme) et d'une mortalité renforcée par le vieillissement de la population. Cette situation pose évidemment un problème pour le système de retraite allemand, compte tenu de la baisse du nombre de cotisants au regard du nombre de retraités.
Le problème qui risque de se poser est celui de la pauvreté des futurs retraités. Selon les prévisions de l'assurance retraite allemande, plus de 25 millions d'Allemands sont menacés de toucher une retraite inférieure au seuil de pauvreté en 2030. Pour passer au-delà de ce seuil, prévoit l'institution, il faudra avoir travaillé 40 ans de façon ininterrompue et toucher au moins 2.097 euros bruts par mois. Or, la flexibilisation du marché du travail outre-Rhin et l'explosion du travail partiel qui touche près de 15 millions de salariés allemands, soit 38,3 % du total, selon les chiffres de l'institut IAB, rendent de plus en plus difficile de telles conditions.
Réformes et contre-réformes
Bref, les retraites sont clairement une menace pour l'Allemagne et la réforme de 2005, engagée par Gerhard Schröder et mise en place par Angela Merkel, qui prévoit le passage de l'âge légal de départ à la retraite à 65 à 67 ans entre 2005 et 2030 risque de ne plus suffire. Face à ce défi, la « grande coalition » entre la CDU/CSU de la chancelière et la SPD sociale-démocrate a longtemps choisi de ne rien faire, contrairement à la légende tenace en France selon laquelle ce type de coalition « permet de réformer ». En réalité, en 2014, la CDU a accepté de permettre des départs à la retraite à 63 ans pour ceux qui ont cotisé le plus longtemps afin d'obtenir l'appui de la SPD sur la politique budgétaire restrictive du gouvernement et sur sa politique européenne. Non pas dans le cadre d'un projet réel, mais uniquement pour gérer l'équilibre interne de la grande coalition.
Travailler plus longtemps ?
Pour le patronat allemand, la solution est toute trouvée : il faut travailler encore plus longtemps, supprimer l'exception des 63 ans et remonter l'âge légal de départ à la retraite en 2030 à 70 ans ou, du moins, le « flexibiliser » à l'évolution démographique. L'idée est aussi défendue par la Commission européenne et l'OCDE, mais la SPD ne veut pas en entendre parler. Pour une raison fort simple : à l'agonie dans les sondages - certains lui attribuent moins de 20 % des suffrages - la formation de centre-gauche tente de se présenter comme défenseur des salariés et des retraités. Il s'agit de corriger l'image issue de la réforme de 2005 qui a été conçue et portée par les Sociaux-démocrates. Angela Merkel, sentant le piège de ce sujet, a tenté, la semaine dernière de lancer une réflexion sur le sujet pour désamorcer le débat. Le but est d'abord de parvenir à un consensus sur une réforme pour que le débat soit clos avant l'élection de 2017. Apparemment, la chancelière n'est pas à l'aise avec ce sujet. Et pour cause : elle ne veut ni s'aliéner les milieux économiques, ni ses alliés de la SPD dont elle a le plus impérieux besoin, alors qu'une partie de la droite doute de plus en plus d'elle.
Wolfgang Schäuble relance le débat
Cette stratégie dilatoire, assez typique de la méthode de gouvernement de la chancelière, a cependant déjà échoué face à l'action concertée de deux de ses « alliés. » D'abord, le ministre-président bavarois, chef de la CSU, sœur de la CDU dans le Land du sud du pays, Hors Seehofer, qui, en début de semaine, a réclamé le passage de la retraite à 70 ans. Et surtout Wolfgang Schäuble, le ministre fédéral des Finances, très populaire qui, mercredi, s'est également rangé parmi les partisans de la « flexibilisation » de l'âge du départ à la retraite. Immédiatement, le débat s'est rallumé en Allemagne. Sigmar Gabriel, vice-chancelier et ministre de l'Economie a rejeté cette demande comme « cynique » et un appel à « une baisse cachée des retraites. » Et de conclure : « avec la SPD, cela n'aura pas lieu. »
Revoici la polémique relancée au sein de la « GroKo », la « grande coalition ». Les bras droits de la chancelière au sein de la CDU ont tenté de clore le débat, rappelé qu'un rapport a été demandé et sera rendu en octobre et qu'il faut attendre jusque-là... Mais en vain. Le patronat allemand, trop heureux de l'aubaine, a répété sa demande de report de l'âge de la retraite jusqu'à 70 ans. Dans le Rheinische Post de ce vendredi, Ingo Kramer, le président de la DBA, la fédération des employeurs allemands, a estimé que si rien n'était fait, les cotisants, patrons et employés, devront payer 60 milliards d'euros de plus qu'aujourd'hui. Le président de la fédération des assureurs allemands, la GDV, Alexander Erdland, a, lui, estimé que des « âges de départ à la retraite fixes ne correspondent plus à une espérance de vie plus dynamique. »
Des problèmes structurels
L'affaire est cependant plus complexe. L'espérance de vie est un concept commode pour les partisans d'un départ plus tardif à la retraite, mais il ne représente qu'une partie du problème. L'autre partie est évidemment la diminution de la population active qui reflète un des échecs les plus cuisants de la politique allemande de ces dernières années. Malgré 200 milliards d'euros de politique familiale dépensés chaque année, le taux de fertilité est resté très bas. Il est récemment remonté légèrement, mais pas suffisamment. L'apport des réfugiés est, de ce point de vue, une bonne nouvelle, mais ne règle pas tout, car il reste insuffisant à long terme. L'activité à temps plein des femmes devrait aussi être encouragée, ce qui n'est pas encore suffisamment le cas. Bref, le problème des retraites cachent une série de ratés de la politique allemande.
Du reste, les politiques tant vantées à l'étranger de flexibilisation de l'emploi ont conduit à un fort partage du temps de travail qui a réduit le nombre d'heures travaillés par le développement du temps partiel. Résultat : les salaires versés sont donc souvent réduits, malgré le plein emploi et les cotisations à terme insuffisantes. C'est le revers du plein emploi et c'est un modèle qui pose problème pour le financement des retraites. Les employeurs allemands ont beaucoup profité de cette situation, comme ils ont beaucoup encouragé la baisse de la couverture des accords salariaux collectifs, ce qui a conduit à réduire les hausses de salaires, mais aussi celles des cotisations.
L'espérance de vie, un bon critère ?
Enfin, l'espérance de vie est un argument qui semble peu porteur. En Allemagne, celle à un an, selon Eurostat, est de 78 ans pour les hommes et 82 pour les femmes, soit une moyenne de 80,4 ans. C'est moins que la moyenne de la zone euro (81,3 ans) et bien moins que l'espérance de vie en Espagne et en Italie (82,5 ans), mais aussi en France (82,1 ans). Cette espérance de vie n'est donc pas exceptionnelle. Surtout, elle n'est pas liée à une bonne santé. Selon les données récentes de Eurohex, l'espérance de vie en bonne santé en Allemagne pour un habitant de 65 ans n'est que de 7 ans. C'était 7,6 ans en 2006. Autrement dit, cet élément se dégrade et surtout il reste très inférieur à la moyenne européenne (8 ans). En France, cet espérance de vie à 65 ans est de 9,8 ans, contre 9,6 ans en 2006. On le voit donc : la situation se dégrade dangereusement outre-Rhin. Et l'espérance de vie à la naissance pourrait donc être le mauvais indicateur. Relever l'âge de départ sans régler ces problèmes structurels est donc une solution de facilité qui ne règlera en réalité rien.
A quoi joue Wolfgang Schäuble ?
Pourquoi alors Wolfgang Schäuble part-il à l'offensive ? Pour des raisons politiques, évidemment. Angela Merkel semble durablement affaiblie par la question des réfugiés. Tous les sondages montrent un affaiblissement préoccupant de la « grande coalition ». C'est vrai pour la SPD, mais aussi pour la CDU qui, selon la dernière enquête FGW n'est qu'à 33 % des intentions de vote, du jamais vu depuis 2011. Or le ministre fédéral des Finances semble décider à savonner la planche de la chancelière pour prendre la tête d'une opposition conservatrice interne. Pour cela, il distille savamment des petites phrases qui provoquent la colère de la SPD et la gêne de la chancelière. Il l'a fait sur la question grecque et sur celle des réfugiés, il le fait à présent sur la question des retraites.
L'objectif est simple : ruiner la stratégie temporisatrice d'Angela Merkel, la montrer incapable de contrôler la situation et l'identifier dans l'esprit des électeurs conservateurs aux Sociaux-démocrates. In fine, il s'agit de faire revenir dans le giron d'une CDU « redroitisée » les électeurs d'Alternative für Deutschland (AfD), le parti d'extrême-droite, et, surtout, de conserver la CSU bavaroise dans l'orbite de la CDU, alors que cette dernière diverge de plus en plus du parti d'Angela Merkel et penserait même à se présenter au niveau national... Le durcissement du ton face à la Grèce via le FMI va dans le même sens. Angela Merkel a des raisons de s'inquiéter : ses rivaux sont proches d'elle...
Romaric Godin http://www.latribune.fr/economie/union- … 66291.html jean luc
Après les régionales, l’Allemagne voit des coalitions de toutes les couleurs
En Allemagne, tous les partis démocratiques peuvent former des coalitions entre eux. Ce qui donne des alliances colorées.
Jamaïque, Kenya, kiwi, feux tricolores… La palette des coalitions gouvernementales s’enrichit en Allemagne au gré de l’apparition de nouveaux partis et des élections régionales, qui désignent les gouvernements des seize Länder. Chaque formation est affublée d’une couleur. Les démocrates chrétiens (CDU-CSU) sont les noirs. Les sociaux-démocrates (SPD) et la gauche radicale (Die Linke) se partagent le rouge, bien que celui du SPD ait bien pâli au fil des ans. Les écologistes sont les Verts, comme leur nom l’indique. Le jaune est pour le FDP, qui rassemble les libéraux partisans de la libre entreprise et des progressistes en matière politique et sociale. Quant au nouveau parti, Alternative für Deutschland (AfD), apparu avant les élections générales de 2013, il est désigné par le bleu.
Combinez toutes ces couleurs et vous obtenez par exemple la coalition «Kenya» –noire, rouge, verte, suivant le drapeau de ce pays. Elle vient d’être intronisée dans le Land de Saxe-Anhalt à la suite du scrutin régional du 13 mars. Le gouvernement est composé de chrétiens démocrates, de sociaux-démocrates et de Verts. C’est la première du genre en Allemagne.
Le Bade-Wurtemberg, qui votait aussi le 13 mars, va connaître une alliance également inédite, entre les écologistes et la CDU. C’est la coalition «kiwi», verte à l’extérieur, noir à l’intérieur. Le ministre-président du Land, Winfried Kretschmann, ancien communiste, catholique pratiquant, est une vedette des Grünen. Jusqu’à maintenant, il gouvernait avec le SPD. Mais celui-ci s’étant effondré aux dernières élections, Winfried Kretschmann s’est tourné vers les démocrates chrétiens. Un compromis a été trouvé entre les verts et les noirs. Depuis deux ans, la même alliance règne sur la Hesse –la région de Francfort, mais dans un ordre inverse. La CDU dirige le gouvernement, les Verts font l’appoint de la majorité.
En Rhénanie-Palatinat, la coalition sera du modèle «feux tricolores»: rouge, jaune, verte, sous la direction de Malu Dreyer, une sociale-démocrate qui est la seule dirigeante du SPD à avoir résisté à la perte d’influence générale de son parti. D’autres Länder sont gouvernés par des «grandes coalitions» (SPD-CDU) à l’image du gouvernement fédéral.
Morcellement
Toutes les combinaisons –ou presque– sont envisageables. Le principe de la politique allemande est que tous les partis démocratiques peuvent former des coalitions entre eux. «Nous sommes des adversaires politiques, pas des ennemis», dit le chef des Verts, Cem Özdemir. Jusqu’à une date récente, il était admis que la gauche radicale pouvait certes être une alliée des grands partis dans les institutions locales, y compris de la CDU dans les municipalités, mais qu’elle ne pouvait désigner un chef de l’exécutif régional, ni entrer dans une coalition au niveau fédéral. Le premier verrou a sauté en décembre 2014 quand Bodo Ramelow, un dirigeant de Die Linke, est devenu ministre-président du Land de Thuringe à la tête d’une coalition comprenant aussi le SPD et les Verts. C’est un premier pas vers la respectabilité mais insuffisant pour que Die Linke devienne un partenaire national. Théoriquement, le SPD, les Verts et Die Linke auraient dans le Bundestag actuel une courte majorité qui leur permettrait de ravir Angela Merkel à la chancellerie. Mais la gauche radicale ne peut être une alliée aussi longtemps qu’en politique extérieure, elle refusera les principes de base de diplomatie allemande, comme l’appartenance à l’Otan.
Au niveau national, les partis traditionnels, parmi lesquels il faut compter les Verts, intégrés dans le système depuis les années 1980, veulent toujours «couper les deux bouts de l’omelette»: pas d’alliance ni avec Die Linke à gauche, ni avec l’AfD à droite. Fondée sur l’hostilité à l’euro, l’AfD s’est rapprochée des partis populistes d’extrême droite qu’on trouve ailleurs en Europe, hostiles à l’immigration et à l’islam. Aux élections générales de 2013, elle a manqué de peu le seuil des 5% qui lui aurait permis d’avoir des députés au Bundestag. Depuis, elle a prospéré dans tous les scrutins régionaux, dépassant Die Linke dans le Land de l’est de Saxe-Anhalt et le SPD dans le Bade-Wurtemberg, un des Länder les plus riches de l’ouest. Si les élections avaient lieu dimanche 1er mai, l’AfD obtiendrait plus de 13% des voix, selon les sondages.
Comme dans d’autres pays européens, la droite populiste profite du discrédit frappant les partis établis. Avant la réunification, les deux partis de masse (Volkspartei), CDU et SDP, qui comptaient chacun plusieurs centaines de milliers d’adhérents, rassemblaient près de 80% des suffrages. Aujourd’hui, ils n’en représentent péniblement que la moitié. Le morcellement du paysage politique, avec six partis qui pourraient être représentés dans le prochain Bundestag en 2017 –ils n’étaient que trois dans les premières décennies de la «République de Bonn»–, ouvre la voie à deux hypothèses: une instabilité politique liée au rôle excessif des petites formations charnières ou la perpétuation d’une grande coalition qui favorise la montée des partis populistes protestataires.
http://www.slate.fr/story/117297/allema … s-couleurs
jean luc
En Allemagne, des hausses de salaires pour 785.000 salariés du BTP La fédération patronale du secteur, ZDB, et le syndicat IG BAU ont annoncé s'être entendus sur une hausse des salaires en deux temps. Elle sera de 4,6% sur 22 mois pour les salariés à l'Ouest du pays (ex-RFA), et de 5,3% à l'Est. La fédération patronale du secteur, ZDB, et le syndicat IG BAU ont annoncé s'être entendus sur une hausse des salaires en deux temps. Elle sera de 4,6% sur 22 mois pour les salariés à l'Ouest du pays (ex-RFA), et de 5,3% à l'Est. Vers une nouvelle année de solide hausse des salaires Outre Rhin. Les 785.000 salariés allemands du BTP vont voir leurs émoluments grimper d'environ 5% sur deux La fédération patronale du secteur, ZDB, et le syndicat IG BAU ont annoncé s'être entendus sur une hausse des salaires en deux temps. Elle sera de 4,6% sur 22 mois pour les salariés à l'Ouest du pays (ex-RFA), et de 5,3% à l'Est.ans, selon les termes d'un accord entre les partenaires sociaux trouvé mercredi.
Un accord différent entre Est et Ouest
L'accord dans le bâtiment, trouvé à l'aube après une nuit de négociations, arrive quelques jours après celui dans la métallurgie, qui concerne 3,8 millions de personnes et prévoit une augmentation de 4,8% des salaires d'ici fin 2017, là aussi en deux temps. Le résultat obtenu par les métallos donne en général le ton pour les autres secteurs de l'économie. lire le reste de l'article jean luc
L'Allemagne maintient sa politique budgétaire malgré le Brexit L'Allemagne entend afficher une image de "fiabilité et de continuité" en maintenant son objectif d'un budget équilibré sur les quatre prochaines années en dépit du choc provoqué par le vote des Britanniques le 23 juin pour la sortie de leur pays de l'Union européenne, a-t-on appris vendredi de plusieurs sources gouvernementales.
Berlin prévoit de ramener la dette publique allemande à moins de 60% du produit intérieur brut (PIB) en 2020, ce qui lui permettrait de respecter tous les critères fixés par le Pacte de stabilité et de croissance européen, alors que la dette dépasse le seuil des 60% depuis 2002.
Le gouvernement devrait approuver mercredi prochain les modalités définitives du projet de budget 2017 et les grandes orientations en matière de finances publiques à l'horizon 2020.
"En cette période d'incertitude dans de nombreux domaines, après la décision en Grande-Bretagne, le budget que nous allons présenter au gouvernement la semaine prochaine se caractérise par la fiabilité et la continuité", a dit une source.Le gouvernement allemand a fait l'objet de critiques, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, pour sa politique privilégiant l'équilibre budgétaire sur l'investissement qui permettrait de tirer la croissance allemande et européenne.
Des responsables à Berlin ont indiqué que la volonté de ne pas augmenter la dette nette d'ici 2020 n'obligerait pas le pays à respecter une discipline budgétaire de fer. L'an prochain, Berlin a l'intention de porter ses dépenses d'investissement à 33,3 milliards d'euros, contre 31,5 milliards cette année.
"Ce n'est pas un objectif fétichiste", a dit la même source concernant le projet de budget équilibré. "Il s'agit d'envoyer un signal, après des années d'émissions de dette, que la vie sans dette est possible (...)"
"Cela a également un impact sur le plan intérieur. C'est un facteur stabilisant pour la situation politique intérieure - pas de nouveaux impôts, pas de nouvelles dettes", a dit source. "L'engagement porte sur une durée de quatre ans. Je trouve que c'est important, en ce moment, que les promesses soient tenues."
Le ministère des Finances prévoit 349,3 milliards d'euros de dépenses et de revenus en 2020, contre 316,9 milliards d'euros cette année. http://www.capital.fr/a-la-une/actualit … it-1144011 jean Luc
En Allemagne, le soutien des réfugiés à la Mannschaft .
Les réfugiés arrivés en Allemagne il y a quelques mois soutiennent l'équipe nationale pour l'Euro, mais aussi la France.
REPORTAGE
France-Allemagne. L'affiche de la deuxième demi-finale de l'Euro 2016, jeudi soir, fait déjà monter l'impatience chez les supporters français. De l'autre côté du Rhin, les Allemands soutiennent également leur équipe et parmi les supporters, de nombreux réfugiés arrivés dans le pays il y a seulement quelques mois. Europe 1 les a rencontrés à Munich.
"Je suis fier du drapeau allemand". Dans la ville, certains portent le maillot aux couleurs de l'Allemagne tandis que d'autres ont décoré les fenêtres d'un ancien immeuble de bureau transformé en centre d'accueil pour réfugiés. "Je suis fier du drapeau allemand, des Allemands, de l'Allemagne, ils nous soutiennent. On vit en paix. Il y a de l'humanité alors on veut aussi leur offrir de l'humanité", explique un jeune Afghan de 17 ans arrivé en Allemagne au mois de septembre. Chaque soir de match, un projecteur est installé dans le centre d'accueil. "Tout le monde est prêt pour voir ce match de football. De Syrie, d'Afghanistan, du Pakistan, du Nigéria, de tous les pays, on est tous très impatients", témoigne un autre réfugié au micro d'Europe 1.
"Je suis pour la France". Les plus jeunes, eux, parlent de football en allemand alors qu'ils ne connaissaient que quelques mots de cette langue en arrivant dans le pays. "Il y a quatre ans, je regardai les matches dans un camp en Grèce. On était 70 autour de la télé et je n'avais aucune idée de mon avenir", se souvient un jeune Afghan. "Aujourd'hui, je mesure le chemin parcouru. Je vais à l'école et je regarde le foot comme tout le monde. D'ailleurs, je suis pour la France, ils ont plein de stars. Les Allemands, je n’aime pas trop comment ils jouent", poursuit l’adolescent capable de citer, de tête, tous les joueurs de l'équipe de France. http://www.europe1.fr/sport/en-allemagn … ft-2792308 jean Luc
Allemagne: l'AfD implose sous l'effet du Brexit
Le soutien au parti d'extrême droite allemand Alternative pour l'Allemagne (AfD) a dégringolé dans les sondages, ce que les analystes expliquent par des querelles internes, par les critiques xénophobes de l'équipe nationale de football et sans doute aussi par les répercussions du Brexit.
Portée en début d'année par la crise provoquée par l'afflux massif de migrants et réfugiés en Allemagne et créditée il y a deux mois de 15% d'intentions de vote, la formation créée en 2013 pour lutter contre l'euro avant de se reconvertir en parti anti-immigration est tombée à 8% dans une enquête publiée aujourd'hui, soit son plus bas niveau en 2016. "Les populistes paraissent soudainement moins attirants", déclare Hans Vorländer, professeur de science politique à l'université technique de Dresde, y voyant la conséquence des querelles intra-partisanes au sein de l'AfD mais aussi du comportement des partisans du Brexit en Grande-Bretagne.
"Le fait que Boris Johnson et Nigel Farage aient fui leurs responsabilités si rapidement a montré aux partisans de l'AfD qu'ils promettaient une illusion. Leur fuite a révélé leur vrai visage et conduit à beaucoup de désillusions envers les populistes", juge-t-il.
L'AfD s'est également mis à dos bon nombre d'Allemands lorsque l'une de ses dirigeantes Beatrix von Storch a laissé entendre que la Mannschaft avait perdu sa demi-finale de l'Euro contre la France en raison du trop grand nombre de joueurs issus de familles immigrées au sein de l'équipe. En mai déjà, un autre dirigeant de l'AfD, Alexander Gauland, avait provoqué un tollé en déclarant que la majorité des Allemands ne voudraient pas de Jerome Boateng, joueur noir de l'équipe et l'une des stars de la Mannschaft, comme voisin.
D'autres partis d'extrême droite ont connu une courte vie en Allemagne. Le Statt Partei a remporté 5,6% des suffrages à Hambourg et jusqu'à 16% aux élections locales dans toute l'Allemagne avant de s'effondrer. En 2001, le parti Schill a remporté 20% des voix à Hambourg avant de plonger dans l'obscurité au cours des six années suivantes. "L'AfD est incroyablement stupide, comme les autres partis d'extrême droite avant lui", estime Hajo Funke, politologue à l'université libre de Berlin. "Leurs dirigeants se déchirent ouvertement. L'AfD implose plus vite que prévu."
L'AfD a quasiment disparu en 2015 avant de rebondir et d'obtenir de bons scores lors d'élections régionales grâce à la crise migratoire et la décision d'Angela Merkel d'accueillir massivement l'an dernier des migrants et réfugiés, contrairement à la plupart des autres pays européens. Le parti a obtenu son meilleur score en mars dernier - 24% des voix - lors de l'élection de l'assemblée du Land de Saxe-Anhalt.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/ … brexit.php .jean luc
PS :c'est pas moi qui vais pleurer sur eux
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