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discussions et réflexions sur l' Allemagne

Dernière activité 31 Juillet 2016 par jean luc1

Nouvelle discussion

jean luc1

Allemagne, le goût du lointainhttp://s1.lemde.fr/image/2013/08/22/534x0/3465079_3_4d60_des-touristes-allemands-a-majorque-baleares_77c2655a5b626363aa63725ed0179964.jpg

out Français arrivant en Allemagne, fin juillet, ne peut qu'être frappé d'un fait : les enfants vont encore à l'école, même s'ils n'ont plus vraiment cours. Bien plus tard qu'en France en somme, et sur une période bien plus concentrée, cet effet de siphon, qui donne aux villes estivales un aspect si désertique en Europe, se produit à son tour outre-Rhin.

Malgré les multiples revendications des industriels du voyage et du tourisme pour un plus large étalement des dates de congés, la masse des vacanciers allemands continue de partir en même temps, entre dix et onze jours en moyenne, et la pression sur les autoroutes et dans les aéroports devient lourde, très lourde.

Quant à la loi (Arbeitsschutzgesetz), elle fixe la durée minimale des congés à vingt-quatre jours ouvrables (quatre semaines). Mais la moyenne, dans les conventions collectives, s'oriente plutôt vers six semaines.

En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, par exemple, l'un des Länder les plus riches, l'époque des vacances d'été est fixée, cette année, du 22 juillet au 3 septembre. Tour-opérateurs et professionnels du voyage militent pour qu'elle soit prolongée jusqu'à soixante-deux jours, entre le 15 juillet et le 15 septembre. En vain.

"MÈRE CORBEAU"

Autre différence frappante, le système des colonies de vacances, passage obligé de tant d'enfants et d'adolescents français, n'existe pour ainsi dire pas en Allemagne. Sans doute parce que les mères de famille, longtemps cantonnées au foyer, sacrifiaient leur carrière à l'éducation et à la garde des enfants - celles qui s'obstinaient à travailler s'attirant le sobriquet, désormais daté, de Rabenmutter ("mère corbeau", qui néglige sa progéniture...).lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Sexe "indéterminé": l'Allemagne adopte "le troisième genre"
Les bébés allemands qui présentent une ambiguïté sexuelle pourront désormais être déclarés "indéterminés" à leur naissance. Un pas vers la reconnaissance du statut des hermaphrodites.

Ni fille, ni vraiment garçon. L'Allemagne s'apprête à devenir, dès le 1er novembre, le premier pays européen à proposer la possibilité d'inscrire un sexe "indéterminé" aux nourissons sur leur certificat de naissance, rapporte le 16 août Le Spiegel.

Cette reconnaissance d'un troisième genre par Berlin prend appui sur une recommandation de la Cour constitutionnelle, qui estime en effet que le genre ressenti et vécu est un droit humain de base.

Les bébés intersexuels, c'est à dire ceux qui présentent une ambiguïté sexuelle provenant d'une anomalie, pourront désormais être déclarés "indéterminés" à leur naissance.

Il s'agit cette fois d'un premier pas vers la reconnaissance du statut des hermaphrodites, soit le fait qu'un être humain n'est pas nécessairement un homme ou une femme. Or, les intersexuels sont toujours déterminés à leur naissance par l'un ou l'autre sexe dans la grande majorité des pays.

Un nouveau-né sur 5000 concerné en Europe

Les personnes qui seront enregistrées sous un sexe "indéterminé" pourront toutefois à tout moment dans leur vie modifier leur identité sexuelle sur leur certificat de naissance si elles le souhaitent. Un nouveau-né sur 5000 serait concerné en Europe, soit 200 nourrissons par an en France.

Aux Etats-Unis, la plupart des médecins estiment qu'une mention "indéterminée" n'est pas une bonne solution. Ils préfèrent une intervention chirurgicale rapide après la naissance, pour que l'enfant puisse grandir en se situant comme garçon ou comme fille.

Les associations de défense des droits des intersexués, elles, militent pour que ces interventions ne soient pas pratiquées à la naissance, mais à un âge où le patient peut décider lui-même de son sexe d'assignation.
http://fr.news.yahoo.com/sexe-ind%C3%A9 … 12497.html  jean  luc ;)

GuestPoster808

Merci pour ces intéressantes coupures de presse :)

jean luc1

bienvenue sur le forum ,tu peut rèagire sur les articles ,ils reflètent pas mon opinions  nécessairement ,c'est simplement  pour montrer certaines faces cachées du pays . Tu as une rubrique économique ,et une franco-allemande . bonne lecture   jean  luc ;)

jean luc1

L'Allemagne affiche un excédent budgétaire grâce à la demande intérieure  http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=6117894&ext=jpg&W=770&H=380&ptr=0  L'Allemagne a réalisé un excédent budgétaire au premier semestre grâce à une croissance tirée par la consommation des ménages, la hausse de la dépense publique et un net rebond des investissements.

     
Alors qu'en France, on s'interroge toujours sur la meilleure manière de viser l'équilibre budgétaire, l'Allemagne, elle, y parvient. Et fait même mieux. Une conjoncture porteuse a en effet permis à la première économie de la zone euro de réaliser un excédent budgétaire de 0,6% du produit intérieur brut (PIB) au premier semestre, selon les données provisoires publiées par l'Office fédéral des statistiques allemand Destatis publiées vendredi.

La croissance favorise la bonne tenue des finances publiques

"La situation favorable de l'emploi et l'évolution stable de la conjoncture" jouent en faveur des finances publiques de la première économie européenne, explique l'Office. Les budgets de l'Etat fédéral, des Etats régionaux (Länder), des communes et des caisses de sécurité sociale, dont l'agrégation constitue le budget public allemand, en ont tous profité sur les six premiers mois de l'année.

La croissance au deuxième trimestre a en effet permis aux finances publiques allemandes de réaliser cette performance. Elle est ressortie à 0,7%, tirée par la consommation des ménages et des pouvoirs publics ainsi qu'un net rebond des investissements, a expliqué l'office des statistiques. La consommation privée a en effet progressé de 0,5%, les dépenses publiques de 0,6% et les investissements de 0,9%.lire le reste de l'article

   jean  luc ;)

jean luc1

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En Allemagne, les enfants coûtent trop cher


Un sondage révèle que des questions de sous sont à l'origine du faible taux de natalité en Allemagne. La chancelière réplique en espèces sonnantes et trébuchantes. http://www.lepoint.fr/images/2013/08/23/sipa-1843080-jpg_1663702.JPG
 
En Allemagne, les enfants coûtent trop cher


Un sondage révèle que des questions de sous sont à l'origine du faible taux de natalité en Allemagne. La chancelière réplique en espèces sonnantes et trébuchantes.
L'amour serait-il plus difficile à trouver à Francfort qu'à Toulouse ? Les Berlinois seraient-ils moins sensibles que les Parisiens aux jolis minois des enfants ? La soif de réussir serait-elle plus vive à Munich qu'à Lyon ? Les raisons invoquées pour expliquer le faible taux de natalité en Allemagne en comparaison de la France ne manquent pas, mais une récente enquête de La Fondation pour les questions d'avenir apporte une réponse très... germanique à cette interrogation : nos voisins ne veulent pas faire de bébé pour une simple histoire de sous...
La radinerie, très "tendance"

67 % des 2 000 personnes interrogées dans ce sondage estiment en effet que "les enfants coûtent trop d'argent", alors qu'ils n'étaient "que" 58 % à le penser en 2011. 60 % des Allemands avouent également vouloir profiter de leur liberté plutôt que de langer leurs nourrissons cinq ou six fois par jour. Ils sont à peine moins nombreux (57 %) à considérer que leur carrière est plus importante que leur vie de famille et 54 % des sondés pensent que leur profession ne peut pas se concilier avec l'éducation d'enfants. Voilà qui est dit...

L'étude de cette fondation, qui appartient au fabricant de cigarettes British American Tobacco, éclaire d'un jour nouveau la réticence de nos voisins à "travailler pour la patrie". La radinerie est, il est vrai, très "tendance" de l'autre côté du Rhin. Une étude publiée par GfK et Accenture a ainsi montré que 53 % des consommateurs choisissaient un produit dans les magasins en fonction de son prix. La part de marché des discounters sur les ventes de produits alimentaires atteint, quant à elle, près de 40 % en Allemagne, alors qu'elle dépasse à peine 12,4 % en France. 98 % des ménages rhénans font leurs courses au moins une fois par an chez un de ces distributeurs. Et ces magasins attirent toutes les couches de la population, et sur les parkings, il n'est pas rare de voir de grosses cylindrées de près de 100 000 euros.lire le reste

jean luc1

En Allemagne, des pauses spirituelles en bordure d’autoroute

Des dizaines de milliers d’Allemands se sont encore arrêtés cet été dans les « Autobahnkirche », ces 40 chapelles construites sur les aires de repos ou en bordure des autoroutes.
http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/religion/actualite/en-allemagne-des-pauses-spirituelles-en-bordure-d-autoroute-2013-08-28-1003518/35239576-1-fre-FR/En-Allemagne-des-pauses-spirituelles-en-bordure-d-autoroute_article_main.jpg
Alors que les Églises protestantes et catholique connaissent une certaine désaffection, ces espaces de recueillement atypiques permettent de toucher une population souvent étrangère à la pratique religieuse.
Du lierre grimpe sur l’enceinte de bois qui entoure la cour. Le clapotis de l’eau relègue au second plan le vrombissement des voitures lancées à toute allure sur l’autoroute A3, qui relie Cologne à Francfort. Une fois passées les portes de l’église, le silence est total. Le toit de verre ne laisse entrer que les rayons du soleil. Le lieu se veut « une oasis de calme et de tranquillité pour tous ceux qui souhaitent échapper un instant au tourbillon de la vie quotidienne et trouver la paix dans la prière », indique une plaque. L’« église d’autoroute » de Medenbach a été inaugurée le 30 mars 2001. C’est la paroisse protestante de cet arrondissement de Wiesbaden, dans la Hesse, qui en a la charge. Quelques dizaines de fidèles se relaient pour entretenir et fleurir cette chapelle atypique, et « vérifier chaque jour qu’il y a suffisamment de brochures d’information », explique le pasteur Utz Machert. L’église accueillerait 45 000 visiteurs par an, si l’on en croit les témoignages laissés dans le livre d’or…
« Je ne vais pas à l’église le dimanche, mais j’apprécie la sérénité des lieux de culte »

Alors que les Églises protestantes et catholique perdent continuellement des fidèles en Allemagne, certains clochers situés à proximité d’autoroutes ont décidé de s’ouvrir aux voyageurs tout en conservant leur activité paroissiale, tandis que d’autres ont été construits à dessein sur les aires d’autoroute. Une façon dans le premier cas de « redonner vie » à des lieux de culte sous-utilisés et plus largement d’attirer une population souvent étrangère à la pratique religieuse. « Beaucoup de voyageurs entrent par simple curiosité, explique Utz Machert. C’est un premier pas vers la vie spirituelle. »lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Elections législatives allemandes : L’immigration s’incruste dans la campagne, l’Allemagne repense l’intégration

Si chaque rentrée apporte son lot de nouveautés, pour l’Allemagne il est question au mois de septembre de désigner les partis qui pourront déposer leur mallette au Bundestag. Face à la perspective de ces élections, une seule certitude : Angela Merkel, la « Madame No » européenne, fait presque l’unanimité avec près de trois quarts des personnes approuvant son action. Si l’on pouvait ici tenter de faire de la prospective sur la future coalition au pouvoir, nous allons plutôt voir le changement de perspectives : l’asile et l’immigration semblent être des matières ajoutées au programme des élections législatives de septembre 2013. En plus de nous interroger sur la prépondérance de ces thématiques, nous verrons l’interprétation que chaque parti en fait et tenterons, en bons élèves d’en tirer les enseignements nécessaires à la bonne compréhension des enjeux des élections allemandes à venir.

On le sait, qui dit approche des élections, dit tentative de capter un maximum d’électeurs. Jusque-là, rien de surprenant. Ce qui l’est plus, c’est l’ouverture de la  CDU d’Angela Merkel vers les immigrés. Ainsi, jusque là, le SPD s’attirait les faveurs des immigrés, ceux-ci ayant des liens assez forts avec les syndicats. Cela est d’ailleurs visible dans la composition même du parti : les instances dirigeantes du CDU ont en leur sein quatre membres d’origine immigrés face à trois membres au sein du SPD. De même, ce changement est également perceptible dans le discours d’Angela Merkel. Ainsi, le 28 mai dernier lors de l’ouverture du 6ème sommet de l’intégration à Berlin, celle-ci a mentionné que : « le terme intégration est aujourd’hui dépassé car il faut respecter et faire participer les immigrés à la vie civique ».

La toute nouvelle popularité de l’immigration dans l’école d’Angela Merkel, la CDU, n’est pas bâtie sans raison : le spectre de la crise de la natalité en Allemagne menace. Selon l’OCDE, l’Allemagne devra recruter 5,4 millions de travailleurs qualifiés d’ici à 2025. Parallèlement, en 2011, le nombre de naissances est tombé à son plus bas niveau depuis la Seconde Guerre Mondiale. On le comprend, si la main d’oeuvre ne vient pas de l’intérieur, alors elle doit venir de l’extérieur : c’est ainsi que en 2012, Berlin a accueilli pas moins d’un million d’étrangers. Cependant, si l’on dit oui à l’immigration, c’est avant tout à l’immigration choisie (cf. dans Nea say l’article sur l’immigration choisie). D’ailleurs, les années 2011 et 2012 ont marqué la facilitation de la reconnaissance des diplômes étrangers ainsi que de l’obtention des titres de séjours pour les personnes hautement qualifiées. Résultat, en 2011, la population allemande a augmenté depuis la première fois en 10 ans, mais pour Frank-Jürgen Weise, chef de l’Agence allemande pour l’emploi : « Cela laisse encore de la marge. Dans nos recherches nous nous concentrons surtout sur les ingénieurs, les médecins et les professionnels de la santé. Nous devons devenir encore plus attractifs pour les étrangers ».lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Allemagne 2013: le top des couacs de la campagne électorale  http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/clipfdp.jpg

Chaque campagne électorale a ses ratés, ses faux pas. En Allemagne, la bataille électorale en vue des législatives du 22 septembre en a fourni quelques exemples désopilants ces derniers jours.
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Le SPD récolte des dons pour la CDU

Le trophée de la bourde revient sans conteste à Andrea Nahles, la secrétaire générale du SPD. Jusqu'à mercredi soir, on pouvait télécharger sur le site personnel de la responsable socialiste un formulaire d'information sur les modalités de réduction d'impôt pour les donataires de la CDU, le parti d'Angela Merkel, révèle Bild.

Contactée par le tabloïd, Andrea Nahles a gardé le silence sur ce qui semble être une étourderie, mais le document malencontreux a depuis été supprimé du site.
Les libéraux et les néonazis utilisent les mêmes images

La famille allemande idéale est la même pour les libéraux du FDP et les néonazis du NPD. Il y a un papa, une maman, une fille et un fils et tous les quatre font du vélo en souriant sur un petit sentier perdu dans la campagne. Cette famille apparaît quelques secondes dans les clips de campagne des deux partis. Franchement gênant.lire le reste de l'article 

   jean  luc ;) 

PS:je me suis bien marrer avec leur conneries .

jean luc1

Allemagne: Accusé de racisme, Ferrero retire une publicité pour du chocolat blanc

https://www.expat.com/forum/img/puntoolbar/smooth/bt_img_link.png
INSOLITE - Censé surfer sur l'actualité des élections législatives, le spot TV affichait le slogan «L'Allemagne vote blanc»...

C’est tellement gros qu’on a du mal à y croire. Le géant des confiseries Ferrero et l’agence de publicité mondialement reconnue M&C Saatchi viennent pourtant d’encaisser un échec publicitaire retentissant en Allemagne. Et une polémique pour le moins explosive.

Pour le lancement permanent des «Ferrero Küsschen» («petits baisers») au chocolat blanc, des confiseries jusque-là distribuées occasionnellement en Allemagne, ils ont conçu un spot publicitaire sur le thème des élections législatives actuellement en préparation outre-Rhin. Lire le reste de l'article
  jean  luc ;)

PS:la connerie des réseaux sociaux n'est plus a démontrer .
  Si on est raciste quand on se tape un petit blancs ,ou un petit noir au cafés ,alors ..... vraiment de la connerie

jean luc1

Pour empêcher la tenue d'un meeting d'un parti néonazi, un maire bavarois envoie des engins de nettoyagehttp://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/neuulm.jpg

Ceux qui contournent la loi ne manquent généralement pas de créativité. C'est le cas de Gerold Noerenberg, maire CSU (chrétien-social) de la petite ville de Neu-Ulm, dans l'ouest de la Bavière. Pour tenter d'empêcher le parti d'extrême droite NPD d'organiser un meeting électoral sur la place de la mairie, il a récemment prétexté la tenue d'une exposition d'engins acquis par les services de voirie de la ville, rapporte le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung.

Fondé en 1964, le NPD est un parti légal en Allemagne, bien qu'une large majorité d'Allemands soient favorables à son interdiction. Il a d'ailleurs failli être interdit en 2001, à la demande du gouvernement, du Bundestag et du Bundesrat, et le scandale provoqué par la découverte de l'existence de la cellule terroriste NSU fin 2011 a relancé le débat. Le NPD siège aujourd'hui dans quelques parlements régionaux et fait partie des 38 partis autorisés à se présenter aux élections du Bundestag. lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Trop forte, l'Allemagne ?http://s1.lemde.fr/image/2013/09/11/534x0/3475516_7_90e0_la-chanceliere-angela-merkel-juste-avant-le_935898325800e213c1080f68b33868ed.jpg
Deutschland ist stark." "L'Allemagne est forte. Et elle doit le rester" : c'est l'un des slogans électoraux qui claquent ces jours-ci sur les murs du pays, sous la photo d'Angela Merkel, bien décidée à remporter une troisième victoire, le 22 septembre.
Oui, Deutschland ist stark. Jamais, depuis la seconde guerre mondiale, l'Allemagne, réunifiée, n'a été si puissante économiquement, si cohérente politiquement, si solide socialement. Elle est aujourd'hui le pays le plus peuplé de l'Union européenne, celui dont le produit intérieur brut (PIB) pèse le plus lourd. Le plus gros exportateur. L'un des moins endettés d'une zone euro en pleine tempête.

Cette spectaculaire ascension allemande s'est produite sous l'oeil perplexe des autres membres de l'UE, d'autant plus attentifs qu'ils sont de plus en plus intégrés au sein de l'Union. Comme le scrutin présidentiel français en 2012, cette élection dépasse les frontières nationales. Elle est, en réalité, une élection européenne.

La crise de la dette et le sauvetage de l'euro ont donné à Berlin et à la chancelière un rôle de premier plan, salué par les uns, décrié par d'autres. Résignés ou réalistes, la plupart des gouvernements européens s'attendent aujourd'hui à un troisième mandat Merkel, dans la continuité du deuxième.

Forte, l'Allemagne l'est-elle trop pour l'Europe ? L'Allemagne, vue par les autres Européens, en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne ou en Pologne, est une terre d'accueil et d'emploi en même temps qu'un bailleur de fonds. Elle fascine souvent, irrite beaucoup, intrigue énormément. Que veut l'Allemagne, si consensuelle, d'Angela Merkel ? Qu'entend-elle faire de cette puissance si admirablement amassée ?lire le rste de l'article 

jean  luc ;)

jean luc1

Allemagne: feu vert à un comparateur du prix des carburantshttp://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/mU_U_bJa8dNUKO5VnHGNCw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/5fdacf9b6597590523281cf40b8bf7325ba83fd0.jpg  L'autorité allemande de la concurrence a donné jeudi son feu vert à la publication d'une base de données concernant le prix des carburants en Allemagne, afin de permettre aux consommateurs une meilleure comparaison des offres des stations services.

Les changements de prix des carburants E5, E10 et Diesel seront enregistrés "à partir d'aujourd'hui +en temps réel+" sur une plateforme et transmis ensuite aux consommateurs via des organismes partenaires, a expliqué Andreas Mundt, président de cette autorité, cité dans un communiqué.

"Les consommateurs ont ainsi la possibilité pour la première fois de comparer les prix", a-t-il ajouté.

Depuis le 31 août, les stations de carburant sont contraintes de transmettre tout changement du prix affiché à la pompe dans un délai de cinq minutes aux autorités allemandes de la concurrence. Entre 13.000 et 14.500 d'entre elles ont déjà commencé à transmettre ces données et celles ne participant pas encore devraient suivre dans les jours ou les semaines à venir.

Ces informations ne seront toutefois pas transmises directement aux automobilistes mais collectées par des associations de consommateurs ou des portails d'information sur internet, chargés ensuite de les mettre à disposition des utilisateurs de smartphones, de navigateurs de bord ou d'ordinateurs. En un clic, les automobilistes pourront ainsi connaître l'emplacement de la station d'essence bon marché la plus proche.lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

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Allemagne : non, les lois Hartz n'ont pas fait exploser la pauvreté !


L'Institut de l'entreprise démonte l'idée selon laquelle la réforme du marché du travail de Gerhard Schröder a été un désastre social.
http://www.lepoint.fr/images/2013/09/13/sipa-1920589-jpg_1719451.JPG
Le débat sur le modèle allemand n'en finit plus. Pour certains, la France doit d'urgence suivre la même voie que Gerhard Schröder et son Agenda 2010, du milieu des années 2000, et les lois "Hartz" de libéralisation du marché du travail*. Pour d'autres au contraire, ces réformes du chancelier social-démocrate ne sont pour rien dans la réussite industrielle allemande. Bien au contraire : elles auraient surtout eu pour effet d'augmenter la pauvreté et les inégalités. L'Institut de l'entreprise, un think tank financé par de grandes entreprises, apporte sa contribution au débat au travers de l'étude "Allemagne : miracle de l'emploi ou désastre social ?" Pour son auteur, l'économiste Alain Fabre, les lois Hartz ont incontestablement eu un effet bénéfique sur le chômage, sans pour autant avoir provoqué les dégâts sociaux qu'on leur attribue. Interview.

Le Point.fr : Beaucoup reprochent aux réformes Hartz du marché du travail d'avoir fait exploser la pauvreté en Allemagne. Pourquoi ce constat vous paraît-il devoir être nuancé ?

Alain Fabre : Les indices de pauvreté ont effectivement augmenté en Allemagne, mais surtout à partir du milieu ou de la fin des années 90 et jusqu'au milieu des années 2000, c'est-à-dire précisément avant la mise en place de ces lois. Ils se sont ensuite stabilisés, ce qui va à l'inverse de la vulgate qu'on a l'habitude d'ânonner en France sur l'Allemagne. L'autre point à noter, c'est le paradoxe de la montée de la pauvreté parallèle à la baisse du chômage : en principe, quand le chômage baisse, de manière aussi importante qu'en Allemagne, cela a l'effet inverse. Il ne faut pas oublier que les salaires allemands étaient très, très élevés à la fin des années 90 et qu'il y a eu ensuite un mouvement de modération des salaires décidée en concertation par les partenaires sociaux. lire le reste de l'article
jean  luc ;)

commentaireje partage pas l'analyse de mR Alain Fabre ,mais je trouve intéressant de voir aussi l'autre bord

jean luc1

Allemagne: les législatives s'annoncent difficiles pour les Verts.
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/IqD3BprYUfkFgRnHislPCQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDE7cT04NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/399e9f5a99253c59387260a51c4e965b3dff33e9.jpg
Au pays du tri sélectif et des supermarchés bio, les législatives s'annoncent difficiles pour les Verts allemands, privés de leur emblématique combat contre le nucléaire.

Kristina Gödde, professeur de lycée de 32 ans à Berlin, a toujours voté Vert mais cette année, ce ne sera pas le cas. "Dans les années 90, les Verts étaient des gens aux idées originales qui voulaient faire de la place aux expérimentations et maintenant, j'ai plutôt le sentiment qu'il ne s'agit que de pure symbolique", explique-t-elle à l'AFP. "On a l'impression qu'au moment où ils ont commencé à devenir un grand parti, ils ont un peu perdu leurs idéaux".

Selon un sondage de l'institut Infratest rendu public vendredi, les Verts sont crédités de 10% des intentions de vote. Ils dépassaient les 15% au printemps et même les 20% il y a deux ans.

Si la tendance se confirme, leur résultat au soir du 22 septembre sera finalement inférieur aux 10,7% obtenus aux législatives de 2009. Le parti écologiste le mieux implanté d'Europe aura pourtant eu des raisons de croire à son jour de gloire.

En 2011, dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, les "Grünen" faisaient presque jeu égal avec les sociaux-démocrates dans les sondages, non loin des scores de la CDU d'Angela Merkel. Cette année-là, il étaient parvenus pour la première fois à arracher la présidence de l'un des Etats régionaux les plus riches d'Allemagne : le Bade-Würtemberg, bastion conservateur.lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Les secrets des victoires électorales d'Angela Merkel A l'heure où Angela Merkel brigue un troisième mandat aux prochaines élections législatives, vers où et vers quoi va l'Allemagne ?   http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/aImFsyKfQOMmWtYU04lXQA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzY2O2NyPTE7Y3c9NjYyO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDk7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/News/Atlantico/atlantico-yahoo-840961.jpg Les deux tiers des Allemands veulent sa réélection. Et elle a été plébiscitée à la tête de son parti avec un score dictatorial totalisant 97 % des suffrages. Depuis son arrivée au pouvoir dans le sillage de Gerhard Schroeder, Angela Merkel a bénéficié, grâce aux oeuvres de son prédécesseur social-démocrate, de l’effet d’aubaine voulant que, même si un Allemand sur quatre rejoint la triste horde de ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, plus de deux millions et demi de ses compatriotes n’en ont pas moins retrouvé un emploi depuis qu’elle est arrivé au pouvoir.

Angela Merkel n’a rien d’une dame de fer brutalement proactive. Tout semble glisser sur cette dame « Teflon ». Car rien, jamais, ne s’y colle. À vrai dire, elle déteste prendre parti. Surtout si on la contraint de choisir entre deux maux. Elle se sait populaire. Mais sobrement, plus pour ce qu’elle réalise,  laborieusement et consciencieusement, que pour ce qu’elle est : une femme sans vrai mystère, dont l’âme se lirait sur les traits d’un visage, un zeste ingrat, que crispe un éternel sourire dont on ne sait trop s’il est heureux, généreux ou souffreteux. Plus proches des Verts qu’elle ne l’avouera jamais, s’est-elle secrètement réjouie de promouvoir l’abandon de la production d’électricité nucléaire après le drame de Fukushima ? Le savoir est mission impossible. Car si elle avait précédemment accepté de poursuivre dans cette voie, ce n’était que sur la base d’un rapport de force interne à son parti. Mais comment imaginer que cette luthérienne, très imprégnée par l’éthique d’un Meister Eckhart pour qui « être, c’est aimer la vie et savoir contempler une fleur sans la toucher et avoir accepté une spirale de mort et détruire cette fleur en la cueillant », ait pu manifester la moindre désinvolture sur ce terrain ?lire le reste de l'article jean  luc ;)

jean luc1

En Basse-Saxe, la "ceinture de graisse" du pays prospère grâce à des salaires de misère 
http://s1.lemde.fr/image/2013/09/16/534x267/3478054_3_e449_les-raisons-qui-ont-poussees-stefan-petrut-et_e5acd4f2add03555b0f6e4c959079aa4.jpg
Les raisons qui ont poussées Stefan Petrut à quitter la Roumanie pour venir travailler en Allemagne sont simples. "L'argent". L'homme épais, à la figure bonhomme, qui ne laisse rien transparaître de trente ans de travail à la chaîne à découper les viandes dans les abattoirs, ne s'en cache pas. L'argent lui manquait tellement à Buzau, sa ville natale à 100 kilomètres de Bucarest.

Alors, en 2008, quand son ami Nicolaï, lui a parlé de ce travail d'équarrisseur en Basse-Saxe, à Essen-Oldenburg payé 1 600 euros par mois. "J'ai dit oui. J'arrive". Quelques jours plus tard, Stefan, quarante-six ans à l'époque, laisse sur place un fils déjà grand mais emmène sa femme, Luminata, couturière. Elle lâche ses travaux d'aiguilles pour se convertir à la découpe de bestiaux. De 16 heures à deux heures du matin, pauses comprises. L'affaire est trop belle. Au début, tout va bien. Si ce n'est cet appartement sommaire dans une maison de briques de Quakenbrück, à dix kilomètres de l'abattoir que Stefan et Luminata doivent partager avec deux autres couples. Une seule salle de bains. Une toilette pour tout le monde. Le tout pour 175 euros par personne et par mois payés "au patron". Celui-là même qui dirige l'abattoir.

Mais au bout de quelques mois, l'entreprise change le fonctionnement. Fini le salaire fixe, désormais Stefan et sa femme seront payés à la pièce : 1,31 centime (0,0131 euro) par cochon découpé pour lui, 0,98 centime pour elle. "Normalement, ça va, je suis un spécialiste", explique-t-il, fier. Solide et rompu à l'exercice, Stefan peut faire 700 bêtes par heure, donc, toucher un peu plus de 9 euros de l'heure. Mais Luminata ne tient pas la cadence. Pis au bout de quelques jours, les porcs n'arrivent plus. Danish Crown, un gros industriel de la viande qui achetait la pièces à l'abattoir de Stefan, veut changer de sous-traitant pour un autre, moins cher.lire le reste de l'erticle Jean  luc ;)

Alors c'est toujours l'eldorado

jean luc1

L’Allemagne, un pays prospère, une société duale

L’Allemagne renvoie toujours l’image d’un pays en pleine santé. Pourtant ce voisin européen a des défis à relever : une démographie en chute libre, une pénurie de main-d’œuvre et le risque de voir se former une classe de futurs retraités pauvres. http://www.la-croix.com/var/bayard/storage/images/lacroix/actualite/europe/l-allemagne-un-pays-prospere-une-societe-duale-2013-09-16-1016985/35545366-1-fre-FR/L-Allemagne-un-pays-prospere-une-societe-duale_article_main.jpgC’est une région rurale, réputée dans le monde pour ses élevages de chevaux de race. Située dans le nord de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, elle abrite, au beau milieu d’un paysage façonné par de vastes prairies, le siège social du groupe Claas, un des leaders mondiaux du machinisme agricole, qui a racheté en 2003 les tracteurs Renault. Implanté sur la commune de Harsewinkel et ses 25 000 âmes, le site emploie 3 000 salariés qui fabriquent des moissonneuses-batteuses, des ensileuses et des grands tracteurs.

En Allemagne, Claas est l’une de ces multiples grosses PME du « Mittelstand », ces « champions cachés » qui constituent le socle des exportations allemandes. « Nous réalisons près de 75 % de notre chiffre d’affaires à l’international, vers 140 pays », souligne Lothar Kriszun, membre du directoire, tandis qu’un groupe de techniciens agricoles argentins visite le site. Claas, qui fête ces jours-ci ses 100 ans, devrait terminer l’année en fanfare avec un chiffre d’affaires en hausse de « 5 à 10 % », après 3,4 milliards d’euros en 2012. Ses salariés allemands ont bénéficié d’une augmentation de 3,4 %, après 4,3 % l’an passé.
une Allemagne en pleine santé. Non sans contrastes…

De telles hausses salariales combinées à un taux de chômage historiquement bas et à des exportations records renvoient l’image d’une Allemagne en pleine santé. Non sans contrastes. « Le système économique est avant tout tourné vers l’exportation, explique, à Düsseldorf, Lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

"L'Allemagne est un Etat policier"
Le gouvernement s'emploie-t-il à défendre l'Etat de droit ou à le contourner ? Dans une lettre ouverte à la chancelière, près de quatre-vingts écrivains, artistes et intellectuels demandent des explications sur l'affaire Prism. http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/article/2013/09/1809-MerkelSurveillance.jpg
Madame la chancelière,

Depuis les révélations d'Edward Snowden sur l'existence du programme Prism, les médias se sont emparés de ce qui est aujourd'hui le plus grand scandale d'écoutes de l'histoire de la République. Nous, citoyens, apprenons par la presse et les médias que des services de renseignement étrangers dissèquent nos conversations téléphoniques et nos communications électroniques sans la moindre justification concrète. L'enregistrement et l'exploitation de nos métadonnées leur permettent de reconstituer nos contacts, nos relations et nos amitiés. Nos opinions politiques, nos diverses affinités et même nos changements d'humeur quotidiens n'ont plus aucun secret pour les services de sécurité. "L'homme transparent" [surveillé et espionné par les autorités] est devenu réalité.

Nous sommes sans défense. Nous n'avons aucune possibilité d'action et pas le moindre accès aux dossiers. Alors que nos vies privées deviennent de plus en plus transparentes, les services secrets maintiennent un maximum d'opacité sur leurs méthodes. En d'autres termes, nous assistons à une offensive historique contre notre Etat de droit démocratique avec le renversement total du principe de présomption d'innocence en suspicion généralisée contre des millions de personnes.

Madame la chancelière, vous avez déclaré lors de votre conférence de presse cet été que l'Allemagne n'était "pas un Etat policier". Les révélations d'Edward Snowden nous obligent à répondre aujourd'hui que, malheureusement, si. Dans ce contexte,vous avez résumé votre position face aux demandes d'explications sur cette affaire en déclarant : "Je préfère attendre."

Nous ne voulons pas attendre. Nous avons de plus en plus le sentiment que le gouvernement allemand s'accommode sans difficulté du comportement des services américains et britanniques. Nous posons donc la question : faut-il voir une volonté politique dans le fait que la NSA [National Security Agency] utilise aujourd'hui à l'égard des citoyens allemands des méthodes de surveillance que même les autorités nationales ne peuvent pas employer sans enfreindre la Constitution allemande ? Les services allemands profitent-ils des informations collectées par les agences américaines, et serait-ce là la cause de leur timide réaction ? Comment la direction de la sécurité du territoire et les services de renseignement allemands peuvent-ils utiliser le programme de surveillance de la NSA XKeyScore (qui espionne les moteurs de recherche) sans le moindre fondement légal ?

Le gouvernement allemand est-il là pour défendre l'Etat de droit ou le contourner ? Nous exigeons que vous disiez toute la vérité sur ces programmes d'écoutes. Et nous voulons savoir comment le gouvernement a l'intention de réagir. Il est de votre devoir constitutionnel de protéger les citoyens allemands. Madame la chancelière, quelle est votre stratégie ?
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jean  luc ;)

jean luc1

Allemagne: Peer Steinbrück, un candidat expérimenté et controversé
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-09/2013-09-17/article_peersteinbruck.jpg
PORTRAIT - Le candidat du Parti social-démocrate (SPD) à la chancellerie est un homme politique expérimenté, mais dont la campagne électorale s'est résumée à une succession de polémiques et de phrases malheureuses...

Il veut être chancelier à la place de la chancelière. Peer Steinbrück, 65 ans, est le candidat du Parti social-démocrate (SPD) à la chancellerie pour les élections législatives de dimanche. Un nom peu connu de ce côté-ci du Rhin, mais qui a su se faire respecter en Allemagne, et notamment dans les milieux économiques.

Peer Steinbrück n’a que 22 ans quand il adhère pour la première fois au SPD. Economiste de profession, il entame sa carrière dans divers ministères au sein de l'administration du gouvernement fédéral et du Bundestag, avant de devenir ministre dans deux länder, puis ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne, en 2002. Battu par la CDU en mai 2005, qui remporte sur le fil les législatives de septembre suivant, Steinbrück tire son épingle du jeu en devenant ministre des Finances d’Angela Merkel lors de la «grande coalition» de 2005 à 2009.
Difficultés et dérapages

Malgré la période difficile, en plein déferlement de la crise économique, Peer Steinbrück s’illustre, démontrant qu’il sait mener des réformes difficiles (rigueur budgétaire, report de l’âge de la retraite, hausse de la TVA). Considéré comme l'un des héritiers de Gerhard Schröder, soutenu par l’ancien chancelier Helmut Schmidt -dont il partage les origines hambourgeoises et la passion des échecs, il n’était cependant depuis fin 2009 plus que simple membre du Parlement allemand. Jusqu’à ce que le SPD le désigne l’an dernier pour affronter Angela Merkel.lire le reste de l'article
jean  luc ;)

GuestPoster808

Merci pour ces infos :)

jean luc1

Législatives en allemagne: "l'immigration, le non-sujet de la campagne" Prise à la gorge par un déclin démographique irrémédiable, l'économie allemande cherche de plus en plus désespérément les travailleurs qualifiés. Résultat, la question de l'immigration a été la grande absente de la campagne pour les élections législatives de dimanche. http://static.lexpress.fr/medias_7905/w_2000,h_870,c_crop,x_0,y_190/w_605,h_270,c_fill,g_north/merkel-demographie_4047727.jpg "L'Allemagne n'est pas un pays d'immigration". Ce slogan était répété comme un mantra par l'ancien chancelier Helmut Kohl dans les années 1990 pour éviter d'ouvrir le dossier de l'intégration de ses immigrés. Aujourd'hui, ce serait presque la même chose: "les élites politiques en discutent en coulisse mais pas en public" confirme Steffen Angenendt, spécialiste des migrations et conseiller au ministère de la coopération. "Tout le monde redoute la récupération du sujet par l'extrême droite". Absente de la campagne pour les législatives, l'immigration n'a même pas donné lieu à un échange entre les deux candidats lors de leur débat télévisé. A croire que les étrangers n'existent pas outre-Rhin, alors qu'on en recense sept millions et que leur intégration pose autant de problème qu'ailleurs. 

Tabou ou consensus? Vacciné par son passé, l'Allemagne reste l'un des pays européens qui n'a toujours pas de parti populiste jouant sur les peurs liées à l'immigration. Même si le pays connaît régulièrement des accès de fièvre, comme lorsque des berlinois ont accueilli cet été l'ouverture d'un foyer de demandeurs d'asile avec des saluts nazis, le discours politique dérape rarement. Un parti protestataire type Front National aurait en outre du mal, en ces temps d'économie florissante, à fustiger ces immigrés qui volent le travail des Allemands. 

Car c'est tout le contraire outre-Rhin: prise à la gorge par un déclin démographique irrémédiable (la natalité a commencé à baisser dès les années 70), l'économie allemande cherche de plus en plus désespérément les travailleurs qualifiés qui devront faire tourner durablement la machine. Près de 60% des grandes entreprises rencontrent déjà des problèmes de recrutement. 13% de toutes les firmes allemandes cherchent des cadres. Et les études prospectives n'ont rien pour rassurer: à l'horizon 2030, il manquera six millions d'actif sur le marché du travail. "Même en faisant travailler plus de femmes et en rallongeant l'activité professionnelle des seniors, on n'y arrivera pas, précise Steffen Angenendt. Ce n'est qu'avec un afflux massif d'immigrés que l'on pourra corriger les effets négatifs du déclin démographique". Il faut donc aller les recruter.lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Pourquoi l'Allemagne reconduit-elle si souvent les sortants?
Depuis l'après-guerre, la vie politique allemande fait preuve d'une grande stabilité, et les électeurs d'un certain sens de la fidélité. En 64 ans, il n'est arrivé qu'à trois reprises qu'un chancelier ne soit pas réélu. Explications.http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/allemagne-vote.jpg

Depuis 1949, et l'adoption de la Loi fondamentale sur laquelle repose le système politique allemand d'après-guerre, l'Allemagne a été gouvernée par huit chanceliers fédéraux. Comparé aux neuf présidents de la quatrième et de la cinquième République qui se sont succédés sur la même période, cela ne fait pas de grande différence. Mais à y regarder de plus près, les élections législatives n'ont conduit à un changement de chancelier qu'à trois reprises. C'est bien peu, en soixante-quatre ans:

    En 1969, Willy Brandt succède à l'ancien nazi Kurt Georg Kiesinger (CDU) et devient ainsi le premier chancelier social-démocrate de la RFA;
    En 1998, c'est un autre chef charismatique du SPD, Gerhard Schröder, qui met un terme à seize années de gouvernance par la droite;
    En 2005, Angela Merkel (CDU) arrive au pouvoir.

Comment expliquer cette fidélité des Allemands à l'égard de leurs gouvernants?
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Un chancelier allemand peut être élu à l'infini

Il y a d'abord une raison pratique à cela, qui tient au système électoral. Contrairement à la France, où l'exercice de la fonction présidentielle est limité à deux mandats consécutifs depuis 2008, et où un président ne peut donc pas gouverner plus de dix ans d'affilée, un chancelier allemand, dont le mandat dure seulement quatre ans, peut être élu à l'infini, car il n'existe pas de limitation. Ceci explique en partie pourquoi ceux d'entre eux qui n'ont pas été contraints de démissionner avant la fin de leur mandat et qui bénéficiaient d'une grande popularité ont pu se maintenir au pouvoir pendant de longues années.

Rappelons qu'en Allemagne, le chancelier n'est pas élu par le peuple mais par le Bundestag, sur proposition du président fédéral. En règle générale, ce dernier nomme le candidat du parti qui a obtenu le plus de sièges au Parlement lors des élections, ce qui reflète donc tout de même le choix des électeurs.
Helmut Kohl, le chancelier éternel

Le chancelier qui bat tous les records est Helmut Kohl (CDU): élu quatre fois de suite, il a dirigé le gouvernement allemand pendant seize ans, de 1982 à 1998, ce qui lui a valu le surnom de «chancelier éternel».

Les Allemands ont aussi fait preuve d'une grande fidélité à l'égard du chrétien démocrate Konrad Adenauer, premier chancelier allemand d'après-guerre et bâtisseur, avec De Gaulle, de l'amitié franco-allemande, qu'ils ont également élu à quatre reprises. Nommé pour la dernière fois en 1961 avec la promesse d'organiser sa succession pendant son mandat –il avait 85 ans–, Adenauer démissionne seulement deux ans plus tard, affaibli au sein de son propre gouvernement par l'affaire du Spiegel.
Helmut Schmidt, le chancelier de cœur

Mais s'il y a un chancelier qui a conquis le cœur des Allemands, c'est bien le social-démocrate Helmut Schmidt, qui prit les rênes du gouvernement après le retrait de Willy Brandt en 1974. Schmidt fut réélu à deux reprises, et l'aurait peut-être été une troisième fois s'il n'avait à son tour été contraint de démissionner en 1982, à la suite du départ des libéraux de la coalition sociale-libérale qu'il gouvernait.

Ce qui ne l'empêche pas de détenir le record de longévité parmi les trois chanceliers du SPD qui ont gouverné l'Allemagne. Grand orateur, très bon pianiste et fumeur invétéré, Helmut Schmidt continue de rester l'«Altkanzler» (le «vieux chancelier», comme il est d'usage de nommer avec affection les anciens chanceliers en Allemagne) préféré des Allemands. lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Allemagne : triomphe électoral pour Merkel, proche de la majorité absolue
Si elle n'obtient pas la majorité absolue, Angela Merkel pourrait former une coalition avec les sociaux-démocrates, pour son troisième mandat de chancelière.
http://www.francetvinfo.fr/image/74w0n8ygr-ae25/908/510/2594939.jpg
C'est la première grande dirigeante européenne à survivre à la crise. La chancelière allemande Angela Merkel remporte dimanche 22 septembre une large victoire lors des législatives. Francetv info fait le point sur les principaux enseignements du scrutin allemand.
Merkel et la CDU à un niveau historique

Pour Angela Merkel, il s'agit d'un triomphe personnel. Aucun des homologues d'Angela Merkel, en Espagne, en France, en Italie, ou au Royaume-Uni, ne s'est fait réélire depuis le début de la crise financière. Et, dans l'Allemagne d'après-guerre, seuls Konrad Adenauer et le chancelier de la Réunification Helmut Kohl ont réussi à remporter trois mandats de chancelier.

Très aimée des Allemands, cette conservatrice de 59 ans venue de l'ex-RDA remporte un triomphe personnel puisque, avec une campagne entièrement axée sur sa personne, son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU, parti conservateur), devrait obtenir son meilleur score depuis la Réunification en 1990. Peu après l'annonce des résultats, elle a qualifié de "super résultat" le score des conservateurs et remercié les électeurs pour leur "confiance exceptionnelle".
Coalition ou majorité absolue pour Merkel ?

L'ampleur de la victoire de la chancelière lui permettrait peut-être même d'obtenir la majorité absolue au Bundestag, la chambre basse du parlement, selon des estimations des télévisions publiques ARD et ZDF. Si cette hypothèse se confirme, elle pourrait donc gouverner seule, sans avoir besoin de s'allier à l'opposition sociale-démocrate (SPD), ce qui n'est arrivé qu'au chancelier Konrad Adenauer en 1957.

Si Angela Merkel se retrouve contrainte de former une coalition, elle pourrait être dans l'incapacité de reconduire la coalition sortante avec le Parti libéral (FDP). Son allié libéral n'aurait pas réussi à atteindre les 5% nécessaires pour avoir des députés au Bundestag (chambre basse du Parlement), pour la première fois dans l'histoire de l'Allemagne fédérale. Elle devrait donc probablement gouverner avec l'opposition sociale-démocrate, selon les estimations des télévisions. Toutefois, Angela Merkel a prévenu dimanche soir qu'elle voulait "attendre le résultat définitif" avant d'envisager une éventuelle alliance avec un parti pour former une grande coalition. "Ensuite nous verrons", a-t-elle ajouté.

Angela Merkel a déjà été contrainte de se tourner vers le SPD, avec lequel elle a déjà cohabité lors de son premier mandat de 2005 à 2009. Mais l'expérience s'est soldée par un net recul électoral de la formation de centre gauche, tombée à 23% en 2009, dont certains membres sont désormais très hostiles à une nouvelle coalition. En toute hypothèse, sauf si celle d'une majorité absolue pour la CDU-CSU se confirme, les négociations en vue de former une coalition se prolongeront pendant plusieurs semaines.
La gauche encore dans les choux

Les sociaux-démocrates du SPD sont certes en progrès avec 26%, mais sont proches de leur plus bas historique, atteint en 2009 (23,5%). Le total des scores de gauche, à 43%, est plus faible que lors des législatives de 2009 (45,6).   

Les Verts allemands, qui avaient chuté dans les sondages de ces dernières semaines, feraient un score très loin de leurs attentes, à 8%, en net recul par rapport à leur record des législatives 2009 (10,7%). La gauche radicale Die Linke baisse également et passerait à 8% alors qu'elle avait totalisé 11,9% des voix en 2009.
Le parti anti-euro proche du Parlement

C'est l'un des surprise du scrutin, qui ajoute à l'incertitude, le parti anti-euro Alternative pour l'Allemagne (AFD), avec 4,5 à 4,9% des voix, manquerait de très peu son entrée au Bundestag. "Si l'AFD entre au parlement, le débat sur l'euro sera bouleversé en Allemagne", confie à Reuters un proche d'Angela Merkel.source  ,et voir vidéo


  jean  luc ;)

comme prévu Merkel gagne :|
les libéraux tombe dans le trou :cheers::sick
le spd reste dans le trou :)
les verts ,le link descende :sosad:
les anti  euros  :unsure

la campagne a etais :sleep

jean luc1

VIDEO. Allemagne: une "grande coalition" se profile, mais pour faire quoi? Si Angela Merkel a gagné haut la main les élections législatives, elle a en revanche perdu son allié libéral et doit donc lui trouver un remplaçant. Contact a été pris avec le SPD mais il faudra trouver un accord sur les six grands dossiers qui attendent le pays.  http://static.lexpansion.com/medias/240/123048.jpg Les rumeurs qui accompagnent toute recherche d'une coalition gouvernementale ont commencé à courir dès le lendemain de l'écrasante victoire de l'Union conservatrice (CDU/CSU) d'Angela Merkel. Privée de son allié libéral, le FDP, qui quitte le Bundestag pour la 1ère fois de son histoire, et ayant manqué la majorité absolue de quelques sièges, la chancelière doit en effet se trouver un nouvel allié. Et la seule alternative crédible est une alliance avec le parti social-démocrate (SPD).

Dès lundi, les hypothèses les plus extravagantes circulaient. Des dirigeants écologistes auraient fait des avances aux conservateurs pour former une éventuelle majorité. De leur côté, les socio-démocrates seraient en train d'évaluer la possibilité de réaliser une union à gauche ou encore de s'allier avec Merkel pour mieux la lâcher à mi-mandat . lire le reste de l'article jean  luc ;)

jean luc1

En Allemagne, le parti anti-euro a réussi à fédérer les eurosceptiques
http://s2.lemde.fr/image/2013/09/24/534x0/3483884_5_d805_bernd-lucke-le-22-septembre-a-berlin_fcc127f98d94f2e90de4ba033186eb05.jpg
Le parti anti-euro, Alternative pour l'Allemagne (AfD), n'a pas tout à fait gagné son pari. Avec son score de 4,7% des voix, obtenu dimanche 22 septembre, il ne fait pas son entrée au Bundestag. Pourtant, dans les analyses et les tableaux du scrutin publiés par les journaux au lendemain des élections, l'AfD est systématiquement référencée alors que le parti Pirates n'y figure pas.

De fait, pour un mouvement créé il y a moins de six mois, le score de l'AfD est loin d'être négligeable. Surtout, chacun sent bien que ce parti est en phase avec un courant de la population. Selon les instituts de sondage, ses 2,1 millions d'électeurs viennent de tous les horizons politiques. Certes l'AfD a d'abord attiré les déçus du parti libéral (430000) mais, de manière surprenante, également ceux de Die Linke (340 000), sans doute attirés par un discours plus radical sur l'euro. Le parti de la gauche radicale a, en effet, renoncé à se prononcer contre l'euro. Par ailleurs l'AfD a attiré 290 000 électeurs de la CDU et 180 000 électeurs du SPD.

"LIE SOCIALE"

Le premier point de son programme est dépourvu d'ambiguité : "Nous exigeons un démantèlement ordonné de la zone euro. L'Allemagne n'a pas besoin de l'euro. L'euro nuit aux autres pays". L'AfD préconise donc (point 2 du programme) : "La réintroduction des monnaies nationales ou la création d'unions monétaires plus petites et plus stables. La réintroduction du deutsche mark ne doit pas être un tabou". Mais attention, officiellement, l'AfD n'est pas un parti anti-européen. Son président-fondateur, Bernd Lucke, n'a de cesse d'expliquer que "l'euro divise l'Europe". L'AfD est pour une "Europe des Etats souverains avec un marché intérieur commun".

Ces derniers temps, l'AfD a lancé d'autres thèmes. Bernd Lucke a notamment critiqué les étrangers qui vivent de la générosité supposée du système de protection sociale allemand et qui constituent "une sorte de lie sociale". Un de ses adjoints a préconisé de prendre ses distances avec la France et de se rapprocher de la Russie. Pour lui, en politique étrangère, Bismarck (chancelier du Reich de 1871 à 1890) constitue un modèle.lire le reste de l'article

jean  luc ;)

christellek

[modéré: hors sujet]

jean luc1

La Hesse : un laboratoire pour les possibles coalitions en Allemagne
http://s1.lemde.fr/image/2013/09/20/534x0/3481557_7_124e_volker-bouffier-a-droite-avec-angela-merkel_bdd81bbbce7c47a8e8b94b06d4e39095.jpg
Le 22 septembre, grande journée électorale en Allemagne, se déroulait une autre élection que celle qui a vu triompher Angela Merkel au niveau fédéral. Dans le Land de la Hesse, les Allemands ont aussi élu leur Parlement régional et, comme au niveau fédéral, les résultats sont caractérisés par l'absence d'un scénario clair pour la constitution d'une coalition. Avec une différence notable cependant, dans ce Land  – un des plus riches d'Allemagne – situé dans le centre du pays, près de Francfort, une alliance du Parti social-démocrate (SPD), des Verts et de Die Linke n'est pas impossible, alors qu'elle est exclue à Berlin. Tout comme une coalition entre la CDU et les Verts, modèle qui permettrait à Angela Merkel, au niveau fédéral, de se passer du soutien des sociaux-démocrates.

Le SPD est plus fort dans cette région qu'au niveau fédéral. Lors des élections régionales du 22 septembre, le SPD, avec son candidat Thorsten Schäfer-Gümbel, a obtenu 30,7 % des voix. Comme dans toute l'Allemagne, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) est arrivée en tête, avec 38,3 % des voix. Mais le parti de l'actuel ministre-président (chef du gouvernement d'un Land), Volker Bouffier, a perdu la majorité absolue qu'il avait avec le Parti libéral (FDP). Avec 5 % des voix, le FDP est entré de justesse au Landtag, le Parlement régional. Les Verts ont été crédités de 11,1 % des voix ; Die Linke, le parti de la gauche radicale, a lui obtenu 5,2 % des voix.

Les coalitions traditionnellement privilégiées par les partis pendant la campagne sont impossibles avec ces résultats : la CDU ne peut pas continuer sa collaboration avec le FDP, et le SPD ne peut pas gouverner avec les Verts. Comme au niveau fédéral, il faut opter pour de nouvelles options de gouvernement. Volker Bouffier tente d'éviter à tout prix la formation d'une coalition qui réunirait le SPD, les Verts et Die Linke. En tant que représentant du parti majoritaire, il revendique le poste de ministre-président. Soit en coalition avec le SPD, soit avec les Verts. Une hypothèse que les Verts n'ont pas exclue dans la Hesse. lire le reste de l'article  jean  luc ;)

PS: article trés intérréssant pour comprendre la cuisine electoral allemande (clos brühe boullion))

jean luc1

Allemagne: la diversité gagne du terrain au Bundestag
34 députés issus de l'immigration ont été élus lors des législatives en Allemagne. Les partis politiques ont pris conscience de leur importance alors que l'électorat d'origine étrangère augmente.
http://static.lexpress.fr/medias_7926/w_2000,h_870,c_crop,x_0,y_140/w_605,h_270,c_fill,g_north/karamba-diaby-1_4058335.jpg
"Plusieurs identités, une candidate". Sur sa page Facebook, Cansel Kiziltepe, députée SPD fraîchement élue lors des législatives en Allemagne, termine ainsi son portrait. Elle fait partie des 34 députés issus de l'immigration élus au Bundestag sur 630 députés. Cansel Kiziltepe a des racines en Turquie, comme 11 de ces représentants d'origine étrangère, explique le Spiegel. Et pour la première fois, la Chambre basse accueille deux députés d'origine africaine, Karamba Diaby (SPD) et Charles Huber (CDU), tous deux d'origine sénégalaise.

La représentation des Allemands issus de l'immigration au Bundestag est plus importante que prévue à l'issue de ce scrutin: la Fondation Mercator l'estimait à 3 %, ils sont en fait 5 %. "Les partis politiques ont besoin d'avoir des représentants visibles de la population entière" explique le professeur Thomas Saafeld de l'université de Bamberg au journal allemand. Pour faire face à une natalité qui ne permet pas renouvellement de la population, l'Allemagne doit compter sur l'immigration. Le poids électoral des personnes issues de l'immigration va donc continuer à grandir. Selon le Spiegel, 800 000 électeurs ont un héritage turc. L'électorat issu de l'immigration était de 5,8 millions pour le scrutin du 22 septembre -soit près de 10%-, contre 5,6 millions en 2009.

Les partis politiques ont donc tout intérêt à soigner cette manne électorale. Et la visibilité des élus issus de l'immigration s'est largement améliorée en deux décennies. À l'époque de la chute du Mur, les fils et filles d'immigrés avaient du mal à trouver leur place dans les partis, même les plus à gauche, constate la revue Hommes et migrations. La dernière décennie a été jalonnée de signaux positifs: en 2008, Cem Ozdemir, fils d'immigrés turcs, prenait la tête des Verts. En 2010, Aygül Özkan était la première ministre CDU d'origine turque dans un gouvernement régional. Aujourd'hui, même les partis conservateurs présentent des candidats issus de l'immigration au niveau fédéral. Cemile Giousouf, élue de la CDU -Union Chrétienne Démocrate- est la première de confession musulmane. Son "altérité religieuse" ne pose aucun problème, confie-t-elle au Spiegel, dans un parti qui se veut chrétien. D'ouverture en ouverture, la diversité politique fait son chemin en Allemagne.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ … zglroTu.99  jean  luc ;)

jean luc1

Les défis qui attendent l'Allemagne en sourdine
Les partis qui vont gouverner l'Allemagne après les législatives n'ont pas l'air d'avoir pris consciences des grands enjeux du pays: inégalités sociales, effondrement démographique, tournant énergétique et clivage Est/Ouest.
http://static.lexpress.fr/medias_7934/w_1993,h_867,c_crop,x_0,y_127/w_605,h_270,c_fill,g_north/allemagne-precarite-emploi_4062293.jpg
Il est remarquable d'observer à quel point les principaux défis qui attendent l'Allemagne ont été mis en sourdine pendant la campagne électorale. Telle est une des principales conclusions auxquelles est parvenu un groupe d'observateurs des élections invité pendant douze jours par le service allemand d'échanges universitaires (DAAD).

Alors que les tractations pour former un nouveau gouvernement ont à l'évidence commencé, il n'est pas sûr que les deux grands partis allemands, le parti chrétien-démocrate (CDU) et le parti socialiste (SPD), qui vont sans doute devoir constituer une "grande coalition", aient pris la mesure de ces défis si l'on en croit les déclarations de leurs principaux dirigeants. Surtout, ces défis, lorsqu'ils auront été évoqués, auront rarement été liés entre eux.

Quels sont ces défis ? Ils sont au nombre de cinq : les inégalités sociales et la précarité croissantes, l'effondrement démographique, un tournant énergétique difficilement engagé, un clivage Est/Ouest qui reste considérable près d'un quart de siècle après la chute du mur de Berlin, et un déficit de démocratie.
Mal-emploi, inégalités et chute de la démographie

Si la chancelière peut clamer que l'Allemagne est proche du plein-emploi, force est de constater qu'au moins un quart des Allemands qui travaillent occupent aujourd'hui un emploi atypique : mini-jobs, intérim, temps partiel, etc. Parmi eux, nombreux sont les "working poors" qui ne peuvent vivre de leur travail et doivent s'en remettre aux aides sociales. Le mal-emploi ronge donc la société allemande et les inégalités sociales n'ont jamais été aussi importantes. 

Des poches de pauvretés importantes se sont développées, y compris à l'Ouest (dans le bassin de la Ruhr, par exemple). Rien d'étonnant dans un contexte d'insécurité qui n'a rien de marginal que la société allemande hésite à faire des enfants. Le nombre d'enfant par femme est de l'ordre de 1,3 enfant, soit un des plus bas d'Europe. Et il ne suffira pas que le nouveau gouvernement issu des urnes augmente les aides familiales (solution qui a la faveur de la CDU) ou mette en chantier des crèches et des jardins d'enfants (la préférence du SPD) pour que les familles allemandes se remettent à faire des enfants. Entre les gens qui s'inquiètent désormais de leur avenir immédiat et ceux qui hésitent à faire des enfants de peur d'être pénalisés dans leur travail ou leur carrière (les femmes en particulier, bien sûr), la marge est finalement étroite.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/les-de … BiWzf1M.99

jean luc;)

jean luc1

L'Allemagne fête la réunification

L'Allemagne célèbre l'anniversaire de sa réunification. Il y a 23 ans, le pays était coupé en deux. Aujourd'hui, Lothar Bauer, habitant d'ex-RDA et Klaus Staltmair, qui vit à l'ouest, peuvent être amis. Rencontre. http://www.dw.de/image/0,,17128975_303,00.jpg

Avant le 3 octobre 1990, il y avait deux Allemagnes : la RFA à l'ouest, rattachée au bloc occidental pendant la guerre froide, et la RDA à l'est, affiliée au bloc soviétique. On connaît le Mur de Berlin, qui symbolisait la séparation entre les deux Etats, mais la frontière courait sur plusieurs centaines de kilomètres entre l'est et l'ouest et plusieurs communes étaient coupées en deux, sans possibilité pour les habitants de se rendre « de l'autre côté ».

Lothar Bauer et Klaus Staltmair ont vécu cette séparation au quotidien. Deux hommes qui n'auraient jamais pensé, il y a vingt-cinq ans, devenir un jour amis. Lothar Bauer est né en 1950, côté est. Il a servi dans l'armée populaire nationale de la RDA communiste. Jamais il n'a songé à fuir, même si les voitures qu'il voyait passer de l'autre côté de la frontière, plus modernes que les modèles est-allemands, attisaient sa curiosité. En s'engageant dans l'armée, Lothar a dû rompre avec ses proches de RFA, conformément à l'idéologie en cours à l'est :
Klaus Staltmair et Lothar Bauer habitent Oberfranken, un village divisé il y a 23 ans Klaus Staltmair et Lothar Bauer habitent Oberfranken, un village divisé il y a 23 ans

«Quand on porte l'uniforme, on se doit d'être exemplaire. J'avais 18 membres de ma famille côté ouest, mais je n'avais le droit ni de leur rendre visite, ni de garder contact avec eux ».

Klaus Staltmair, lui, a huit ans de moins que Lothar. Il a grandi à deux kilomètres de l'endroit où Lothar était en poste. Klaus aussi a servi dans l'armée, mais celle de l'Allemagne de l'ouest, la Bundeswehr. Alors lui aussi a dû ingurgiter des films de propagande, mais ces films-là montraient des Allemands de l'Est belliqueux voulant en découdre avec les gentils soldats de l'ouest :

« En tant que soldat ouest-allemand, je n'avais pas le droit d'aller à Berlin par la route, car je ne pouvais pas entrer en RDA. Alors je devais prendre l'avion ».lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

L’Allemagne incite ses cerveaux à quitter la Suisse
Marco Danesi

Des primes allant jusqu’à 100000 francs auraient été promises à des professeurs allemands pour qu’ils s’engagent dans des universités de leur pays

L’Allemagne veut récupérer ses universitaires. Des primes de 100000 francs auraient été versées à des professeurs afin qu’ils quittent la Suisse et rentrent au pays, explique la NZZ am Sonntag. Une organisation à but non lucratif, la «German Scholars Organization», se charge des opérations de rapatriement. Pour l’heure, rapporte le titre zurichois, on connaît quatre cas de retour: il s’agit d’académiciens de l’EPFZ, et des universités de Bâle et Saint-Gall.

Les montants versés peuvent servir à financer des programmes de recherche ou à améliorer les salaires des professeurs. Face à la fuite des cerveaux vers des employeurs plus généreux, l’Allemagne, voire les Länder, entendent donc riposter. La Bavière, notamment, indique encore la NZZ am Sonntang est très active. Elle va organiser prochainement une soirée bavaroise à Zurich à l’intention de ses ressortissant hautement qualifiés. Avec bières et saucisses entre autres, le Land voisin compte convaincre quelques-uns des siens à revenir. Il y aurait déjà une centaine d’inscrits. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/f40fdf7 … lFHqRDiXcs  jean  luc ;)

jean luc1

Les salariés d'Amazon en Allemagne menacent de faire grève à Noël

L'Expansion.com - publié le 07/10/2013 à 10:39
N'ayant pas obtenu satisfaction à leurs revendications salariales et sociales, les employés allemands d'Amazon menacent de mettre en péril les activités du site à la période la plus cruciale de l'année.

http://static.lexpansion.com/medias/242/124272.jpg
Les salariés d'Amazon en Allemagne menacent de relancer leur grève à Noël, la plus grosse saison pour le site, toujours pour faire pression sur les salaires.

En l'absence de "sérieuses négotiations", le syndicat Verdi, qui coordonne le mouvement, avertit qu'Amazon ne devrait "pas compter sur sa capacité à livrer tous les clients à temps pour Noël".

Les salariés allemands d'Amazon mènent des grèves depuis des mois afin d'être rattachés à la convention collective du secteur de la distribution et d'obtenir des augmentations de salaires, sans toutefois paralyser totalement les envois. Le groupe emploie 9000 personnes en Allemagne.

Selon la presse tchèque et polonaise, le distributeur aurait l'intention d'ouvrir des centres logistiques en Europe de l'Est pour y transférer une partie de ses activités allemandes, fragilisées par ces grèves à répétition.
   jean luc ;)

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech … 5VdC3DY.99

jean luc1

le fondateur des supermarchés Aldi toujours plus riche
http://md1.libe.com/photo/555831-un-magasin-aldi-a-berlin-le-3-aout-2010.jpg?modified_at=1381144804&width=825

La fortune des milliardaires allemands n’a jamais été aussi grande, notamment celle du fondateur du supermarché discount Aldi, qui reste le plus riche d’Allemagne, selon un classement publié lundi par manager magazin.

«Jamais auparavant les plus riches d’Allemagne n’ont été aussi riches et jamais on n’a compté autant de milliardaires» dans le pays, désormais au nombre de 135, explique le magazine, qui établit tous les ans ce classement.

A 93 ans, Karl Albrecht, le très discret co-fondateur d’Aldi, est à la tête d’un pécule de 17,8 milliards d’euros, contre 17,2 milliards d’euros en 2012. D’après le classement mondial établi par le magazine Forbes, l’homme le plus riche d’Allemagne compte pour la 18e fortune mondiale.

Les descendants de son frère décédé en 2010, avec qui il avait créé les magasins Aldi, s’affichent juste derrière comme deuxième fortune d’Allemagne, avec 16 milliards d’euros.

En Allemagne, la réussite sourit décidément aux supermarchés discount, puisque Dieter Schwarz, le propriétaire de Lidl, le concurrent d’Aldi, est à la tête de la 3e fortune du pays avec 13 milliards d’euros.

La famille Reimann du groupe de produits d’entretien et d’hygiène Reckitt Benckiser (12 milliards d’euros), Susanne Klatten, fille de l’industriel Herbert Quandt (10 milliards), et la famille Otto du groupe éponyme (8,6 milliards) complètent le haut du tableau.

Au total, les 100 plus fortunés du pays ont vu leurs avoirs gonfler de 5,2% au cours des douze derniers mois, pour atteindre 336,60 milliards d’euros, un nouveau record qui efface le précédent de 2008, avant la crise économique.http://www.liberation.fr/economie/2013/ … che_937579

AFP

jean luc1

En Allemagne, la maison controversée de "l'évêque de luxe"
L'évêque catholique de Limburg s'est fait construire une résidence facturée 31 millions d'euros. Son train de vie choque les fidèles.
Son attitude tranche avec celle du pape, qui se veut apôtre d'une "Église pauvre pour les pauvres". L'évêque catholique de Limburg (Allemagne), Franz-Peter Tebartz-van Elst, subit la pression de ses fidèles après s'être fait construire une maison diocésaine de luxe. Sa résidence est un vaste complexe avec musée, salles de conférence, chapelle et appartements privés. Le projet, évalué initialement à 5,5 millions d'euros, a vu sa facture finale grimper à 31 millions d'euros.

La polémique dure depuis des mois et porte sur des dépenses jugées excessives et un autoritarisme qui n'est guère du goût de tous les fidèles de cette ville proche de Francfort. "Ceux qui me connaissent savent que je n'ai pas besoin (de mener) un train de vie somptuaire", a tenté de se défendre l'évêque, jeudi 10 octobre, dans un entretien au quotidien Bild. Le Vatican s'est pour l'instant contenté d'envoyer mi-septembre un observateur dans le diocèse.voir la vidéo de la maison jean  luc ;)

PS:et encore un scandale de plus ,décidément l'église catholique allemande est á la dérive . je pense que les praticants disent ouvertement leur opinions dans les office religieux .

jean luc1

Pédophilie : Verts de honte en Allemagne   
http://s2.lemde.fr/image/2013/10/16/534x0/3496509_5_8a9e_ill-3496509-415a-pedophilie_b8b4779031571f6662891ddd0eb376d1.jpg
La critique a d'abord touché Daniel Cohn-Bendit. Puis le parti écologiste dans son ensemble. Puis, par ricochet, le Parti libéral (FDP). Et maintenant la presse. Et la vague est loin d'être retombée. Trois ans après les révélations sur les pratiques pédophiles au sein de l'Eglise catholique, l'Allemagne s'interroge aujourd'hui sur sa tolérance passée à l'égard des rapports sexuels entre adultes et enfants.

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"Les honneurs déshonorent, le titre dégrade", avait prévenu Flaubert. Daniel Cohn-Bendit a dû se mordre les doigts de ne pas avoir tenu compte de ce slogan de Mai 68 avant l'heure. Si le député européen n'avait pas accepté de recevoir, au printemps, le prestigieux prix Theodor-Heuss pour son engagement en faveur de la démocratie, rien de tout cela ne serait arrivé.

Lire : "Les Verts allemands revisitent leurs discussions passées sur la dépénalisation de la pédophilie"

En effet, mi-mars, un mois avant la remise du prix à Stuttgart, Andreas Vosskuhle, le président de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, fait savoir qu'il renonce à prononcer l'éloge de l'ancien leader de Mai 68. La raison ? Ses écrits, "qui ne sont pas sans poser problème". Le magistrat fait référence au Grand Bazar (Belfond, 1975), ce livre dans lequel Daniel Cohn-Bendit raconte son expérience d'éducateur dans un jardin d'enfants autogéré de Francfort. "Il m'était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller, écrit-il. Je réagissais de manière différente selon les circonstances mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m'avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?" Mais s'ils insistaient, je les caressais quand même."

A de nombreuses reprises, le député européen s'est par la suite défendu en expliquant qu'"il n'y a eu aucun acte de pédophilie. La pédophilie est un des crimes les plus abjects qui puissent exister. Il n'y a pas eu de ma part non plus de désir d'enfants. Là où il y a un grand problème, c'est mon désir de provocation".
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jean luc ;)

jean luc1

Allemagne : le Vatican met à l'écart l'évêque "bling-bling"


Accusé d'avoir menti et dépensé l'argent de l'Église à des fins personnelles, l'évêque de Limburg a été suspendu par le pape François.
Espérons qu'il s'agisse au moins d'un placard doré... Le Vatican a annoncé mercredi la suspension de monseigneur Franz-Peter Tebartz-van Elst dans l'attente des résultats d'une enquête de l'Église allemande. Le Saint-Siège espère ainsi faire taire la polémique concernant l'envolée des coûts de la maison diocésaine de l'évêque de Limburg. Les demandes aberrantes de l'homme d'Église ont en effet provoqué une explosion du montant des travaux pour son ensemble épiscopal, qui est passé de 3 à... 31 millions d'euros.

Près de 3 millions d'euros ont été engloutis dans la seule rénovation des appartements privés de l'évêque "bling-bling". Les révélations concernant la salle à manger de 63 mètres carrés, la table de conférence facturée 24 000 euros et la baignoire de 15 000 euros ont choqué les habitants d'un pays dans lequel Martin Luther a créé, il y a près de cinq siècles, le protestantisme, en réponse aux "excès" de l'Église catholique. L'histoire est un éternel recommencement...

En mars 2012, un groupe de prêtres avait déjà accusé l'évêque d'autoritarisme. Ce fils de fermiers risque en outre des poursuites pénales à Hambourg pour avoir menti à deux reprises sous serment au sujet d'un billet en classe affaires qu'il avait acheté pour se rendre en Inde. Les travaux pharaoniques de sa maison sont venus à bout de la patience du pape François. Le Saint-Père avait envoyé en septembre dernier à Limburg un émissaire pour interroger l'évêque.
"Le chemin vers la paix intérieure"

Ces derniers jours, l'ancien cardinal argentin a également rencontré le président de la conférence épiscopale allemande, monseigneur Robert Zollitsch, et le cardinal Joachim Meisner de Cologne pour parler de cette affaire plutôt regrettable dans une période où l'Église promet de réduire son train de vie. Ce scandale a également relancé le débat outre-Rhin sur le besoin de mieux contrôler les dépenses des diocèses qui touchent les deniers de la taxe religieuse que les contribuables croyants versent en même temps que leurs impôts sur le revenu. L'an dernier,  lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Le libéralisme a-t-il un avenir en Allemagne ?
La déroute du FDP s’explique par le fait que les Allemands jugent ce parti libéral comme un avocat peu crédible et peu conscient de ses responsabilités en matière de promotion de la liberté. Nos partis francophones sauront-ils en tirer la leçon ?http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/09/FDP-bundestagswahl.jpg
Après la défaite historique des libéraux du FDP (parti libéral démocrate allemand) et son éviction du Bundestag (l’équivalent de l’Assemblée nationale française), le grand quotidien de Francfort Frankfuter Allgemeine Zeitung für Deutschland (mieux connu sous l’appellation FAZ) a mené l’enquête pour savoir si le libéralisme avait encore un avenir en Allemagne (voir l’article « Liberalismus ohne Zukunft ? » Un libéralisme sans avenir ?). C’est cette enquête que nous nous proposons de résumer dans les lignes ci-après, avant d’en tirer quelques leçons pour la défense des idées libérales au plan politique. À noter que le FAZ est tiré à plus d’un million d’exemplaires par jour et diffusé dans 148 pays ; c’est le plus grand quotidien allemand ; il est de tendance libérale, mais se veut indépendant de tous partis.

Des constats chiffrés

Tout d’abord, le FAZ pose une série de constats chiffrés.

1) Selon le FAZ, seuls 35% des électeurs sont contents des résultats sortis des urnes, alors que 51% auraient préféré un autre résultat. La majorité des satisfaits se trouve, sans surprise, dans les rangs des sympathisants des partis de l’Union CDU-CSU. Un quart des adhérents de l’Union se disent toutefois insatisfaits des résultats.

2) Selon les sondages récents, les scores de l’Union et du SPD (parti social-démocrate allemand) seraient inchangés en cas de nouvelle élection, de même que la position du parti de gauche « Die Linke ». Les Verts (Die Grünen) seraient très légèrement renforcés. Enfin, les libéraux du nouveau parti AfD (Alternative für Deutschland) et du FDP auraient une chance d’entrer au Bundestag.

3) Seuls 55% des électeurs estiment que les partis composant le nouveau Bundestag représentent suffisamment les thèmes importants. Ainsi, parmi les thèmes pour lesquels les électeurs regrettent qu’ils n’aient pas été mieux traités durant la campagne, on retrouve : la pauvreté des aînés, la « justice générationnelle » de la politique fiscale, la politique de formation, l’Europe, la politique d’asile ou encore la politique familiale. Seuls 2% expriment spontanément l’euroscepticisme ou les points de vue libéraux.

4) Le cercle de ceux qui regrettent que les partis AfD et FDP n’aient pas atteint la barre fatidique des 5% pour entrer au Bundestag est aujourd’hui plus grand, mais reste néanmoins minoritaire, puisque seuls 19% regrettent que le parti AfD ne soit pas au parlement et 22% que le FDP n’y siège plus. En revanche, 42% expriment explicitement leur satisfaction de voir le FDP sorti du Bundestag, alors qu’ils sont seulement 29% à être satisfaits que l’AfD n’y soit pas. Ce sont surtout parmi les électeurs de gauche que la satisfaction est la plus grande par rapport à la sortie du FDP : 83% au sein de die Linke et 65% au sein du SPD.

5) S’ils étaient 9% à avoir une image positive du FDP durant la défunte législature (parti le plus sympathique), ils ne sont que 2% aujourd’hui. L’AfD fait mieux avec 5%. Toutefois, le potentiel de progression des libéraux est important, puisque s’ils étaient 11% avant les élections à s’imaginer voter un jour pour le FDP, ils sont aujourd’hui 16% et même 19% pour l’AfD. À noter que 17% estiment important pour le pays que le FDP siège au Bundestag, alors qu’ils étaient 30% durant les années 90 et 2000.  Lire le reste de l'article  jean  luc ;)

jean luc1

Allemagne : Angela Merkel, la menace des anti-Euro et les relents nationalistes

LE PLUS. Alors que la chancelière Angela Merkel et les dirigeants du Parti social-démocrate (SPD) viennent tout juste de se mettre d'accord pour engager des négociations en vue de former une coalition de gouvernement, le philosophe Michel Meyer revient sur l'émergence de l'AfD, la parti anti-euro, lors des dernières législatives, et sur ses conséquences politiques.http://referentiel.nouvelobs.com/wsfile/0521379917297.jpg
Une fois encore, tous les sondages attestent que les Allemands plébiscitent massivement le consensus. On ne voit donc pas les sociaux-démocrates, déjà orphelin d’un candidat chancelier démissionnaire, renoncer à la grande coalition que lui propose une Angela Merkel triomphante.



Il est certes encore trop tôt pour cerner les contours d’un futur pacte de gouvernement. Mais il serait surprenant que soit remise en cause la solidarité conditionnelle de l’Allemagne avec ses voisins européens. C’est dire si, à l’avenir, entre le Nord luthérien et le Sud latin, aucune dette ne saurait être mutualisée sous régie germanique sans engagements vertueux des pays créditeurs latins.



Néanmoins, à l’initiative de Berlin, rien n’exclut, sur de grands chantiers – énergies nouvelles ou infrastructures – le déclenchement d’une forme de relance "saint-simonienne".



La menace d'AfD, le parti anti-euro



À coup sûr, les "marchés" applaudiront. Mais croire que la nouvelle coalition noire et rose aura quartier libre sur ces terrains serait illusoire. Car dans ce paysage post-électoral, une performance, celui de Alternative für Deutschland, fait hiatus : même s’il ne permet pas l’accès de ce parti au Bundestag, le score de 4,7% ( 2,1 millions de voix !) de AfD est en effet tout sauf un bon signal pour Angela Merkel.



En Allemagne, chacun sent bien que ce parti, créé il y a moins de six mois, est très en phase avec tout un courant de la population. Dès lors, comment ignorer que, s’il se nourrit principalement de défections dans les rangs de la gauche radical et des libéraux, AfD bénéficie aussi des voix d’anciens électeurs chrétiens démocrates de plus en plus originaux ?



Au soir de l’élection, dans les salons de l’Hôtel Maritim de Berlin, parmi les leaders du parti arborant cravates ou foulards de soie british, c’était un Allemand d’origine turc, Sari Saleh, qui jubilait le plus. Pour ce diplômé en histoire de l’islam de la prestigieuse université Humboldt, à peine déçu de rater de 3 dixième de point son entrée au Bundestag, le résultat d’un parti créé il y a quelques mois à peine est inespéré.



Plan com' et storytelling



Natif de Neukölln, la "petite Istanbul" de Berlin, Sari Saleh compte parmi ces Allemands qui ont été scandalisés par les défilés de pancartes illustrées de croix gammées et de portrait de Merkel affublée d’une moustache à la Hitler, dans les rues d’Athènes.



Cette indignation, Saleh la partage avec Bernd Lucke, le fringant leader de AfD. Arborant un éternel t-shirt bleu ciel fraîchement repassé, cet économiste quinquagénaire, marié et père de quatre enfants, est le parfait bobo allemand de droite. Avec ses communicants, il a tenu à mettre à la disposition de ses militants un vade-mecum leur conseillant de ne jamais aller au contact de l’électeur après avoir mangé de l’ail ou avoir oublié de se raser. lire le reste de l'Article  jean  luc ;)

jean luc1

L’écotaxe en Allemagne : 4 milliards d’euros par an pour les routes et le train

http://www.rue89strasbourg.com/wp-content/uploads/2013/10/LKW_Maut.jpg

L’écotaxe existe depuis 2005 en Allemagne, sans poser aucun problème ni aux entreprises, ni aux transporteurs… De 0,14€ à 0,28€ par kilomètre, la « LKW Maut » n’a pas asphyxié le transport routier, bien au contraire. L’autoroute A5 qui traverse le Baden-Würtemberg est élargie à deux fois trois voies, grâce aux recettes de cette écotaxe.

Depuis 2005, les poids-lourds circulant sur les autoroutes et sur certaines routes fédérales allemandes doivent s’acquitter de la  »Lastkraftwagen-Maut », ou LKW-Maut. Une taxe de 0,14€ à 0,28€ du kilomètre, selon le gabarit du camion, dont la charge est supérieure ou égale à 12 tonnes. Il aura fallu de nombreux ratés au démarrage avant que cette taxe ne s’impose, mais en 2012, elle a rapporté à l’État allemand plus de 4,4 milliards d’euros.

Environ la moitié de cet argent est directement réinvesti dans les infrastructures routières, via l’agence fédérale de financement VIFG  (Verkehrs Infrastruktur Finanzierungs Gesellschaft). Un afflux de capitaux qui a notamment permis dans le land voisin du Bade-Wurtemberg d’élargir l’A5 de 4 à 6 voies, un chantier colossal mené depuis trois ans par Vinci. Le bétonneur français peut dire merci aux routiers allemands… L’autre moitié du produit des redevances est investi dans le développement des infrastructures ferroviaires (35%) et dans le transport fluvial (15%). Pour les écologistes, cette taxe au kilomètre a tout bon, puisqu’elle pénalise le transport routier et favorise en retour les transports doux.
Finies les autoroutes gratuites

Lorsque la taxe a été votée par le Bundestag en avril 2002, elle a surtout été présentée comme un moyen de faire payer les routiers étrangers, qui empruntaient jusqu’alors gratuitement le réseau autoroutier allemand. Du coup, le pays n’a pas vu ses routes se hérisser de barrages aux pneus enflammés. Les transporteurs routiers ont bien protesté mais ils se sont vite ravisés devant l’ampleur des aménagements routiers réalisés.

Comme pour le projet d’écotaxe en France, c’est une société semi-privée (dont le français Cofiroute détient 10%), Toll-Collect, qui est chargée de maintenir les installations de mesure et de collecter les péages. Les transporteurs s’acquittent d’un abonnement payé à l’avance ou au passage. Le contrôle des camions est effectué au moyen d’un dispositif d’identification installé dans les véhicules, appelé On-Board Unit (OBU) et que les quelque 300 portiques disséminés sur tout le territoire détectent automatiquement. Toll-Collect est rémunéré 600 millions d’euros chaque année pour la maintenance du système et la perception de la taxe. lire le reste de l'article

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