discussions et réflexions sur l' Allemagne
Dernière activité 31 Juillet 2016 par jean luc1
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Nouvelle discussion
L'Allemagne: en quête d'une coalition de raison A quoi ressemblera Merkel III ? Depuis les élections du 22 septembre, le plus grand pays européen est toujours dans lincertitude. La chancelière alterne les discussions exploratoires avec les sociaux-démocrates et les Verts avant de décider dici la fin de la semaine avec lequel de ces deux partis elle entamera des négociations en bonne et due forme. Mais les deux partenaires potentiels veulent monnayer leur soutien.
Il manque cinq sièges à Angela Merkel pour disposer au sein du Parlement fraîchement élu, le Bundestag, de la majorité absolue. Dans un pays où la stabilité et la sécurité constituent des valeurs centrales, lhypothèse dun gouvernement minoritaire recherchant au cas par cas des majorités pour faire adopter ses projets de loi a été immédiatement exclue.
Deux options se présentent à Angela Merkel, réélue pour la deuxième fois : une grande coalition avec le Parti social-démocrate allemand (SPD) avec lequel la chancelière a déjà gouverné lAllemagne entre 2005 et 2009 ou une alliance historiquement inédite au plan national avec les écologistes. Les chrétiens-démocrates ont perdu le 22 septembre leurs alliés avec lesquels ils avaient gouverné depuis 2009, le parti libéral, dont le score ne lui a pas permis dêtre représenté au Parlement.
→ A (RE) LIRE : Elections allemandes: Merkel triomphe mais ne recueille pas la majorité absolue
Contrairement à dautres pays où la Constitution dune coalition est assez rapide, les choses sont plus compliquées en Allemagne. Quand plusieurs partenaires entrent en ligne de compte, il faut dabord se décider. Comme lors dun speed dating, il faut sonder le terrain avec les uns et les autres pour savoir avec quel partenaire potentiel des négociations en bonne et due forme ont des chances daboutir. Cest à cet exercice que se livrent actuellement les chrétiens-démocrates dAngela Merkel. Deux rencontres ont déjà eu lieu avec les sociaux-démocrates comme avec les Verts.lire le reste de l'article
jean luc
Allemagne : rebondissement dans l'affaire des tableaux volés par les nazis .
Hildebrand Gurlitt a réussi un sacré tour de passe-passe. Ce marchand d'art proche des nazis, chez le fils duquel a été saisie une incroyable collection de 1406 uvres d'art à Munich (Allemagne), aurait réussi à tromper son monde pendant des années pour conserver ses toiles de maîtres, parmi lesquels Chagall, Picasso ou encore Beckmann.
Selon «le Figaro», vers la mi-1945, les troupes britanniques avaient découvert chez lui à Hambourg quelque «115 tableaux, 19 dessins et caisses d'objets d'art, masques africains, bouddhas et autres objets précieux». Tout était enregistré à son nom. Si les Alliés lui ont confisqué ces biens, l'homme est parvenu à se les faire restituer quatre ans plus tard, assurant que ces uvres lui appartenaient vraiment.
Une restitution qui pose question
L'un des tableaux recensés en 1946, «Le dompteur de lion» de Max Beckmann, a été retrouvé dans l'appartement de Cornelius, le fils d'Hildebrand Gurlitt, lors de la perquisition du 28 février 2012. A l'inverse, d'autres uvres listées à l'époque manquent à l'appel. C'est le cas de plusieurs tableaux peints par le critique d'art Michel Georges-Michel (1883-1985), un ami de Picasso, Matisse et Soutine. Une toile du grand impressionniste juif allemand Max Liebermann (1847-1935), «Deux cavaliers sur la plage», fait également défaut. Ont-elles été vendues par le fils, Cornelius ?
Son père, lui, a emporté ses secrets dans sa tombe en 1956. Une chose est sûre : le 15 décembre 1950, les autorités américaines lui ont «restitué» les uvres. Sans, apparemment, y trouver à redire.
http://www.leparisien.fr/societe/allema … 292509.php
jean luc
L'Allemagne n'a jamais vraiment commémoré la guerre de 14-18"
Alors que la France lance le début des commémorations liées au centenaire de la Grande Guerre, francetv info s'intéresse au regard allemand porté sur ce conflit. François Hollande lance, jeudi 7 novembre, les cérémonies du centenaire de la guerre de 1914-1918. L'occasion de s'interroger sur le regard que portent les Allemands sur ce conflit.
Francetv info a interrogé deux historiens : Wilfried Loth, professeur à l'université de Duisburg-Essen (Allemagne) et Nicolas Beaupré, maître de conférences à Clermont-Ferrand et spécialiste de la Grande Guerre et de l'Allemagne.
Francetv info : Commémore-t-on la Grande Guerre en Allemagne ?
Wilfried Loth : Il nexiste pas de commémoration officielle en Allemagne. La fin de la Grande Guerre reste associée à la défaite, même si celle-ci a été digérée depuis. En revanche, pour le centenaire, beaucoup de colloques et dexpositions sont prévues. Notamment des partenariats entre historiens français et allemands, qui gardent la même appréciation générale de ce conflit. On sintéresse aux réalités de la guerre de 14-18, aux conditions de vie, aux conséquences techniques, matérielles et morales de cet événement.
Nicolas Beaupré : L'Allemagne n'a jamais vraiment commémoré cette guerre. Il y a juste un jour de deuil, le dimanche suivant le 11 novembre, pour les victimes de tous les conflits. Pour le centenaire, cest surtout dans les Länder que vont s'organiser des expositions. Il y a aussi le succès de la collecte Europeana, qui en France comme en Allemagne vise à numériser les objets des particuliers liés à la Grande Guerre.
L'intérêt du public allemand pour cette période est réel, contrairement à ce qu'avancent plusieurs historiens anglo-saxons. Mais il y a une dimension moins émotionnelle qu'en France, un rapport plus distancié.
Quel regard porte la société allemande sur cette période de l'histoire ?
Wilfried Loth : On a eu une large discussion, dans les années 1960, sur les causes de la première guerre mondiale. La thèse de lhistorien allemand Fritz Fischer a attribué la responsabilité de la Grande Guerre à lAllemagne. Après de nombreux débats, la thèse fut acceptée, notamment au regard des actions diplomatiques du pays, même si pour de nombreux historiens, les autres puissances gardent également une part de responsabilité.
Cette année, le livre de lhistorien australien Christopher Clark, Les Somnambules [Flammarion, 2013, voir cet article de La Croix] fait beaucoup de bruit chez nous. Car il repose de manière un peu provocante sur la thèse de la responsabilité partagée.
Nicolas Beaupré : De mon point de vue, Christopher Clark revient sur cette thèse de manière un peu contestable. Il noircit le tableau pour tenter d'apporter un éclairage nouveau sur le déclenchement de la guerre. Mais c'est intéressant de voir que le livre a beaucoup de succès outre-Rhin, comme si le public appréciait cette version qui "pardonne" aux Allemands, qui relativise les responsabilités. Cela leur permet de se dédouaner dune forme de responsabilité sur la succession des catastrophes du XXe siècle, avec la montée des extrêmes dans l'entre-deux-guerres, qui va conduire l'Allemagne au nazisme.
Quels sont les enseignements que la société allemande retient de la première guerre mondiale ?
Wilfried Loth : Les leçons n'ont pas été tirées tout de suite après la seconde guerre mondiale, mais dans les années 1960-1970. On a alors considéré que la République de Weimar avait été minée par la défaite de 1918. Et on en a retenu la nécessité d'une surveillance accrue de la force militaire et des tendances militaristes, pour consolider la place des autorités politiques. La réflexion sur la Grande Guerre a aussi eu des conséquences sur le fonctionnement de l'Allemagne fédérale et sur l'enracinement de la démocratie dans la société.
Nicolas Beaupré : Dans les années 1920-1930, le ressentiment était très fort dans la population allemande, en raison de la défaite et du traité de Versailles, vu comme une humiliation. Aujourdhui, ce nest plus la problématique de la défaite qui occupe les esprits, mais bien plus la question du deuil et de la souffrance. http://www.francetvinfo.fr/societe/guer … 52462.html jean luc
Allemagne : nouveau record dexportations et de
pauvreté .
Il ne faut pas oublier que si lAllemagne vient denregistrer un nouveau record historique à lexportation, le niveau de pauvreté outre-Rhin va lui aussi de sommet en sommet.
Un nouveau record à l'exportation
Le solde commercial allemand a été excédentaire de 20,4 milliards deuros en septembre 2013. Le précédent record historique, établit en juin 2008 était de 19,4 milliards deuros. Cette annonce ne va pas manquer de relancer le débat sur la stratégie de lAllemagne a qui lon ne peut guère reprocher sa spécialisation ancienne et payante sur les biens déquipement industriels haut de gamme, mais qui continue à défendre son important secteur demplois à bas salaires et a très peu investi dans ses infrastructures ces dernières années. Cette situation pèse toujours sur les importations et la consommation intérieure. Sur le mois de septembre 2013, par rapport à août de la même année, les exportations ont progressé de 1,7 % pendant que les importations reculaient de 1,9 %. Quant à la consommation intérieure, elle progresse lentement. Une comparaison intéressante, quoiquun peu ancienne, montre quen 2009, les dépenses des Allemands avaient augmenté de 13 % par rapport à 1995, contre 37 % pour les Français, 45 % pour les Britanniques et 47 % pour les Espagnols. Les USA et la Commission européenne viennent dailleurs de critiquer très vivement lAllemagne pour cette politique qui, selon eux, continue à accentuer les déséquilibres au sein de la zone euro.
lire le reste de l'article jean luc
La "Nuit de cristal" commémorée en Allemagne et en Autriche .
L'Allemagne et l'Autriche commémorent ce week-end la sanglante "nuit de cristal", le déchaînement de violence contre les Juifs qui embrasa la plupart des villes des deux pays dans la nuit du 9 novembre au 10 novembre 1938, un devoir de mémoire alors que les témoins de ces faits sont de moins en moins nombreux.
Lilly Drukker avait 11 ans quand deux nazis en uniforme ont fait irruption dans l'appartement de sa famille à Vienne, au lendemain de la tragique nuit, qui restera comme le signal donné par Adolf Hitler à la persécution des Juifs.
"Les deux nazis nous ont regardés et après un moment - c'était le 10 novembre, il faisait froid dehors - ils ont dit à mon père de prendre son chapeau. Ils lui ont dit : Vous venez avec nous, raconte Lilly Drukker à Reuters en visite à Vienne. Elle vit aujourd'hui à Philadelphie.
"Par la fenêtre, nous les avons vu sortir de l'immeuble et pousser mon père sur le siège arrière de la voiture qui était garée devant et partir", dit-elle encore. "Nous ne savons pas où ils l'emmenaient ni ce qui se passait. Il y avait des rumeurs."
Le père, violoniste à l'orchestre philharmonique de Vienne avant d'être poussé vers la sortie au début de 1938, fut conduit au camp de concentration de Dachau en Bavière.
Lors de la Nuit de cristal, une centaine de Juifs ont été assassinés, des centaines de synagogues incendiées et des milliers de commerces saccagés et leurs vitres brisées, d'où le nom porté par cet événement qui marque le début de la Shoah.
Le 75e anniversaire de ce pogrom est marqué par de nombreuses cérémonies, notamment à Vienne et à Berlin. Mais la nature du souvenir se modifie. L'heure n'est plus à la recherche des coupables et à leur traduction en justice, mais à l'éducation des nouvelles générations alors que les événements s'estompent dans les mémoires.
"Le temps passe, c'est évident. Ce n'est pas comme il y a quelques années. Il faut tenir compte du fait que les survivants sont en train de disparaître", souligne Beate Klarsfeld, qui, avec son mari Serge, a traqué sans relâche les criminels nazis.lire le reste de l'article jean luc
Allemagne: un ex-président jugé pour avoir accepté 700 euros
Le premier procès contre un ancien chef dEtat en Allemagne sest ouvert jeudi à Hanovre (nord), où lex-président Christian Wulff doit répondre de trafic dinfluence pour avoir indûment accepté le cadeau dun ami... dune valeur de 700 euros.
Une horde de journalistes attendaient lancien responsable politique devant le palais de justice pour ce procès, aboutissement dune vaste polémique démarrée fin 2011, mais qui sest largement dégonflée sur le plan judiciaire.
«Ce nest pas un jour facile. Jespère balayer la toute dernière accusation qui reste (contre moi), car je me suis toujours comporté convenablement», a déclaré M. Wulff, 54 ans, qui portait ostensiblement la barrette de la croix allemande du mérite au revers de sa veste, à son arrivée.
Lancien président encourt une peine de trois ans de prison.
L'«affaire Christian Wulff» avait démarré par des informations dans la presse concernant un prêt aux conditions particulièrement favorables accordé pour lachat dun bien immobilier alors quil était président de lÉtat-région (Land) de Basse-Saxe de 2003 à 2010.
Les révélations sétaient ensuite multipliées sur des invitations, privilèges et autres cadeaux dont il aurait été le destinataire.
Après avoir longtemps résisté à la tempête médiatique, Christian Wulff avait fini par démissionner en février 2012, après que le parquet de Hanovre eut levé son immunité.
Mais au bout dun an et demi denquête minutieuse, il ne reste plus que cette prévention de «trafic dinfluence» pour une note dhôtel et une visite à la Fête de la bière de Munich en 2008, réglée par son richissime ami, le producteur de cinéma David Gronewold, pour environ 700 euros.
La contrepartie de ce cadeau aurait été une intervention de Wulff, alors ministre-président de Basse-Saxe, en faveur de Groenewold lors dun appel doffre de Siemens.
lire le reste de l'article jean luc
En Allemagne, les sociaux-démocrates en plein désarroi idéologique
Huit semaines après sa troisième défaite consécutive face à Angela Merkel, (2005, 2009 et le 22 septembre 2013), le Parti social-démocrate (SPD) reste groggy et sans véritable stratégie de rechange. Mais au moins réussit-il à s'épargner les guerres intestines. Tel est le principal enseignement du congrès que le SPD tient du 14 au 16 novembre à Leipzig. Symbole de cette unité préservée : son président, Sigmar Gabriel, a été réélu, jeudi, avec 83,6% des voix.
Un score moindre qu'en 2009 (94,2%) mais suffisant pour incarner l'ensemble du parti. Nul concurrent n'est d'ailleurs venu lui contester sa légitimité. Mais une deuxième épreuve, tout aussi décisive, l'attend dans un mois. C'est le 14 ou le 15 décembre que l'on connaîtra le résultat de la consultation des adhérents sur le programme de coalition que le SPD aura théoriquement conclu fin novembre avec la CDU et la CSU bavaroise.
Si une majorité des 470 000 adhérents approuvent ce programme, Sigmar Gabriel aura vraiment gagné la partie et entrera sans doute au gouvernement quelques jours plus tard avec le titre de vice-chancelier. En revanche, si une majorité le désapprouve, le SPD entraînera l'Allemagne dans une zone de turbulences dont nul ne peut prévoir l'issue. « Vous avez entre vos mains une responsabilité qui concerne toute l'Union européenne », a déclaré devant les congressistes, Enrico Letta, le premier ministre italien, venu spécialement de Rome pour délivrer ce message et appeler à la création d'une « Europe fédérale ». Pour que la consultation des adhérents soit valable, la participation doit être d'au moins 20%.lire le reste de l'article jean luc
Vais le lire et te redonner des nouvelles, féru d'histoire il est vrai qu'il y a pas mal à analyser et à dire.
Bernard
les articles ne refletent pas forcément mon opignion ,simplement se son des sujets de société qui font débat . jean luc
Allemagne : pourquoi les négociations pour former une coalition bloquent encore
CDU, CSU et SPD peinent à se mettre d'accord pour former un gouvernement. Le vote des militants sociaux-démocrates début décembre sera décisif.
Voici bientôt deux mois que l'Allemagne - la première puissance économique et politique du continent européen - n'a pas de gouvernement. Depuis huit semaines, CDU, CSU et SPD discutent pour tenter de trouver un terrain d'entente gouvernemental. Mais cette « grande coalition » peine à naître et, décidément, Angela Merkel doit bien regretter ces quelques dizaines de milliers de suffrages qui lui ont manqué pour glaner les cinq voix nécessaires à la constitution d'une majorité absolue.
Ce sur quoi l'on a avancé
Certes, sur certains points, les négociations semblent avoir avancé. Sur les sujets « secondaires », ceux sur lesquelles les électeurs et les militants n'attendent guère les deux partis, l'accord a été facilement trouvé dans le sens d'un statu quo : politique étrangère, Europe, quota sur les femmes administratrices. Mais sur quelques points très sensibles, la situation reste tendue.
Ce qui bloque (1) : les investissements publics
D'abord, la question du financement des dépenses d'infrastructures. SPD, CDU et CSU sont tous d'accord pour investir quatre milliards d'euros supplémentaires chaque année pour remettre à niveau les infrastructures du pays. Mais comment trouver cet argent ?
La proposition initiale du SPD - augmenter les impôts pour les plus riches - a été rejetée par les Conservateurs. Les sociaux-démocrates, qui entendent utiliser cette concession pour imposer le salaire minimum, n'ont pas insisté. Et ont proposé une extension de l'actuel péage pour les poids lourds. Mais la CSU et la CDU y voient un handicap pour la compétitivité allemande.
La CSU tient à son projet de vignette pour les automobilistes étrangers. Difficile dans l'espace Schengen, mais le parti bavarois propose de mettre en place une vignette pour tous qui serait fiscalement compensée pour les Allemands
Une proposition rejetée par la CDU qui pourrait rallier tout le monde en proposant de se servir dans les recettes fiscales existantes
Ce qui bloque (2) : la santé
Deuxième point, la santé. Chacun est certes d'accord pour « améliorer le système de santé », mais là encore, les discussions butent sur le financement. Le SPD voudrait réunifier les taux de cotisations des employeurs avec ceux des employés. Actuellement, les salariés payent 8,2 % de leur salaire brut pour l'assurance santé, les employeurs 7,3 %. Mais la CDU et la CSU refusent, encore à cause de la compétitivité. Pour le SPD, il est difficile de reculer sur ce point, car c'est un des points forts de son programme.
Ce qui bloque (3) : la retraite
Troisième point, la retraite. La CDU et la CSU voudraient une retraite pour les mères restées à la maison pour élever leurs enfants. Le SPD souhaiterait permettre un départ à la retraite dès 63 ans après 45 ans de cotisations, sans toucher au principe de la montée progressive à 65 ans pour l'âge minimal de départ à la retraite en 2030. Les deux mesures sont coûteuses, mais un compromis semble possible.
Ce qui bloque (4) : la double nationalité
Quatrième point : la double nationalité. Le SPD veut élargir les conditions d'obtention de cette double nationalité. Aujourd'hui, les enfants nés de parents étrangers peuvent acquérir la double nationalité. Mais pour beaucoup, et notamment les Germano-turcs, il faut cependant choisir une des deux nationalités avant 23 ans. La CDU et la CSU ne veulent pas en entendre parler. On voit mal néanmoins les discussions échouer sur ce plan.
Ce qui bloque (5) : le salaire minimum
Enfin, le salaire minimum. Le SPD a insisté pour faire de son projet de salaire minimum unique à 8,50 euros un point non négociable pour entrer dans une « grande coalition. » La CDU semble en avoir accepté le principe, mais voudrait que le montant du salaire minimum fût fixé par une commission formée de syndicalistes, de chefs d'entreprises et d'experts et non par la loi.
Une commission travaille sur ce seul sujet qui apparaît comme la clé du reste des négociations. Selon son degré de satisfaction sur ce point, la SPD pourra lâcher plus ou moins de lest par ailleurs.
L'épée de Damoclès du vote des militants SPD
Le temps presse. Les négociations doivent s'achever avant la fin du mois. Le contrat de coalition doit en effet être soumis à la validation des militants sociaux-démocrates. Un vote qu'Angela Merkel craint particulièrement, car lors du congrès du week-end dernier à Leipzig, la base de le SPD n'a pas caché son mécontentement de devoir jouer les « supplétifs » de la CDU
Du coup, la chancelière pourrait être tentée de faire beaucoup de concessions aux sociaux-démocrates. Un scénario qui fait déjà beaucoup grincer de dents dans son propre parti où l'on trouve que l'on fait trop de place aux exigences du SPD. Et qui pourrait déclencher la fureur des Bavarois. Du coup, ces derniers sont tentés de durcir le ton dans les négociations, ce qui les complique singulièrement.
La menace d'un nouveau vote
Lire le reste de l'article.
merci pour ton trés article sur la question ,de former une nouvelle coalition . Le probléme est celui de la constitution allemande qui permet pas d'avoir la majorité absolu . En 1949 il y avait deux grand partis la CDU-CSU ,et le SPD + le LDP (libéraux),avant le LDP aller vers l'un ou l'autre parti pour former une coalition ,maintenant ils sont cinq avec les verts ,le linke ,ça fonctionne plus comme avant . La victoire d'Angéla Merkel au élection de Septembre est soit trop grande ,soit trop petite car elle permet pas de dégager un allier solide ,je pense que c'est une victoire á la pyrus .Il est pas impossible que l'on retourne aux elections . jean luc
Oui j'ai d'ailleurs posté en bas de l'article d'origine, je me cite:
"Finalement, si les négociations n'aboutissent pas, un nouveau vote se profile... "
Peu probable mais techniquement possible, il y a aussi "le gouvernement minoritaire". Je ne connais pas bien ses modalités de fonctionnement dans notre situation actuelle, à savoir après un vote législatif. Mais apparemment, si j'ai bien compris de ce que j'ai glané ci-et-là dans le presse allemande, une législature peut fonctionner avec un gouvernement en minorité (sans coalition donc). Par contre il faudrait beaucoup de "si", beaucoup de conditions qui ne seront jamais réuni. Avant cela, il y aurait au minimum un nouveau vote législatif, et éventuellement après, si la situation de blocage persisterait, pourrait alors être envisagée cette possibilité...
Par contre un "gouvernement minoritaire" temporaire est normal. Après par exemple un vote de confiance perdu et un renversement de coalition. Entre l'ancienne coalition et la nouvelle, il y a toujours une période transitoire avec un "gouvernement minoritaire".
Sinon, j'ai trouvé cet article très bien écrit, un très bon résumé de la situation, tous les thèmes actuellement négociés y figurent, le futur probable aussi, sans négliger pour autant l'aspect technique.
PS: si quelqu'un a des infos sur l'aspect procédural pour aboutir et pour faire fonctionner un gouvernement minoritaire, je suis preneur...
jean luc1 a écrit:merci pour ton trés article sur la question ,de former une nouvelle coalition . Le probléme est celui de la constitution allemande qui permet pas d'avoir la majorité absolu . En 1949 il y avait deux grand partis la CDU-CSU ,et le SPD + le LDP (libéraux),avant le LDP aller vers l'un ou l'autre parti pour former une coalition ,maintenant ils sont cinq avec les verts ,le linke ,ça fonctionne plus comme avant . La victoire d'Angéla Merkel au élection de Septembre est soit trop grande ,soit trop petite car elle permet pas de dégager un allier solide ,je pense que c'est une victoire á la pyrus .Il est pas impossible que l'on retourne aux elections . jean luc
C'est marrant ça me fait penser à la 4 ème république française. Je ne connais pas bien son fonctionnement, mais j'ai bien appris ma leçon. Je cite une phrase du wiki à ce sujet (la 4ème):
Ce nouveau régime républicain connaît de sérieuses difficultés pour dégager des combinaisons politiques stables, l'essentiel du pouvoir étant détenu par une Assemblée nationale au sein de laquelle ne se dégage pas de majorité claire.
Je ne fais aucun anachronisme, je n'en tire aucune conclusion (je n'ai pas assez de connaissance de cette période française et de ses arcanes politiques), mais cette phrase décrit bien, momentanément les actuelles négociations.
En écrivant ce post, j'ai un vague souvenir qui remonte en surface: c'est pour ça qu'avait été créer un président avec beaucoup de pouvoir (la 5ème).
Mais la je m'égare, restons sur la législature allemande en devenir...
denebe a écrit:Par contre un "gouvernement minoritaire" temporaire est normal. Après par exemple un vote de confiance perdu et un renversement de coalition. Entre l'ancienne coalition et la nouvelle, il y a toujours une période transitoire avec un "gouvernement minoritaire".
Sinon, j'ai trouvé cet article très bien écrit, un très bon résumé de la situation, tous les thèmes actuellement négociés y figurent, le futur probable aussi, sans négliger pour autant l'aspect technique.
PS: si quelqu'un a des infos sur l'aspect procédural pour aboutir et pour faire fonctionner un gouvernement minoritaire, je suis preneur...
Avoir un gouvernement minoritaire ,c'est la paralysie du systéme aucune réforme ne pourras être faite ,car il faudras de longue négociation,ce gouvernement seras soumis aux pressions des uns et des autres . Il est possible que le président convoque de nouveau les electeurs aux urnes ,les gagnant serons les eurosceptique ,peut être le LDP,voir la CDU-CSU,les perdant serons le SPD,les verts ,qui aurons fait capoter les négociations . En Allemagne il y a deux chambre le bundestag,et le bundesrat (les länder,sénat ),il faut que les deux chambres soit d'accord pour que la loi entre en vigueur,or le bundesra t c'estla colition SPD-vert qui est majoritaire. Les dirigeants politique votent selon les intêrets du pays. les allemands savent faire des compromis. jean luc
jean luc1 a écrit:Avoir un gouvernement minoritaire ,c'est la paralysie du systéme aucune réforme ne pourras être faite ,car il faudras de longue négociation,ce gouvernement seras soumis aux pressions des uns et des autres . Il est possible que le président convoque de nouveau les electeurs aux urnes ,les gagnant serons les eurosceptique ,peut être le LDP,voir la CDU-CSU,les perdant serons le SPD,les verts ,qui aurons fait capoter les négociations . En Allemagne il y a deux chambre le bundestag,et le bundesrat (les länder,sénat ),il faut que les deux chambres soit d'accord pour que la loi entre en vigueur,or le bundesra t c'estla colition SPD-vert qui est majoritaire. Les dirigeants politique votent selon les intêrets du pays. les allemands savent faire des compromis. jean luc
Techniquement, quid des ministre FDP, actuellement dans le gouvernement en interim, s'il y a un gouvernement minoritaire ? (ma question est juste technique....) Comment se passe ce processus ?
Les conséquences sont une instabilité et des blocages certains, à n'en pas douter.
Le processus classique, c'est validation d'une coalition, proposition d'un chancelier par le président fédéral, élection (referendum) du chancelier par les députés, nomination par la président fédéral du chancelier fraichement élu, acceptation devant les députés par le chancelier de sa nouvelle fonction, proposition de gouvernement (déjà traité dans les négociations de coalition) par le chancelier au président fédéral, nomination par le président fédéral du nouveau gouvernement.
Pour un gouvernement minoritaire, c'est très vague... Qui a le droit de figurer dans ce gouvernement minoritaire, uniquement le vainqueur de la dernière élection législative ? Et si oui, quel procédure est suivie, qui nomine, qui fait quoi ?
J'avais oublié que le Bundesrat est à majorité SPD-Grüne. Ça doit peser lourd dans la balance des négociations actuelles, effectivement...
pour le moment il ya plus de coalition,le gouvernement reste pour les affaires courante . Le procesuce est simple chaque parti désigne une tête de liste ,on va aux élections ,suivant les résultats le président nomme la tête de liste du partis vainqueur en vue de constituer une coalition pour gouverner ,si celas n'est pas possible il peut désigner une autre personne ,ou dissoudre le bundestag ,et convoquer les electeurs aux urnes .
seul les partis représenter au bundestag peuvent être au gouvernement ,dans le cas d'un gouvernement les ministre serons tous CDU-CSU ,mais il y auras pas de gouvernement minoritaire .
En Allemagne ,il y a pas de ruptur dans la conduite des affaires en Allemagne ,les dirigeants allemand connaissent la réalitée economique ,et ils assurent la continuter de l'etat . jean luc
Le smic en Allemagne, une bonne nouvelle. Mais pas si vite...
Explicateur 23/11/2013 à 10h56
Le smic en Allemagne, une bonne nouvelle. Mais pas si vite...
Pascal Riché | Cofondateur Rue89
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Sans y croire, Angela Merkel sest résolue cette semaine à un salaire minimum. Inutile de trop rêver pour autant... Explications.
Angela Merkel dans une Volkswagen, durant une visite au Brésil, en 2008 (Andre Penner/AP/SIPA)
Cest une bonne nouvelle pour lEurope : les deux mouvements qui sapprêtent à former la coalition qui gouvernera lAllemagne, le CDU-CSU et le SPD, qui discutent pied à pied leur accord de coalition, sont tombés daccord cette semaine pour quil existe enfin dans ce pays un salaire minimum interprofessionnel.
LAllemagne est accusée par ses partenaires dune part de ne pas soutenir suffisamment sa demande intérieure (et donc ses importations de biens européens), dautre part de pratiquer le dumping social en laissant certains secteurs exportateurs payer les travailleurs, souvent venus des pays de lest, trois ou quatre euros de lheure. On récemment a beaucoup parlé du cas abattoirs allemands, par exemple. Dans le land de Mecklenburg Pomeranie occidentale, certains employés de bureau touchent 1,37 euro de lheure !
Les mini-jobs
Les min-jobs sont des contrats rémunérés 450 euros, quelle que soit leur forme (temps plein ou partiel, à durée déterminée ou indéterminée...). Le salarié ne paye aucune cotisation sociale (retraite, maladie...). Ces mini-jobs servent pour les emplois de service, les gardes denfants, etc. Ils peuvent être cumulés avec une aide sociale. Plus de sept millions de mini-jobs sont recensés. Leurs effets sur lemploi sont contestés.
Angela Merkel a finalement accepté à reculons le principe dun salaire minimum, une victoire du SPD.
« Nous allons prendre des mesures que je ne considère pas comme justes, parmi lesquelles un salaire minimum généralisé », a déclaré, jeudi 21 novembre, la chancelière allemande. Je ny crois pas, mais je vais le faire quand même...
« Les sociaux-démocrates ne concluront pas les négociations sans un accord sur un salaire minimum légal universel », sest-elle justifiée.
Dans les sondages, 83% des Allemands se déclarent favorables à un salaire minimum, mais la stratégie de la droite allemande repose sur la flexibilité du marché du travail et les « mini-jobs » (lire encadré).
Pour autant, il ne faut pas trop rêver encore. Ce nest probablement pas un smic à la française dont vont se doter les Allemands. La compétitivité des entreprises reste lalpha et lomega de la politique économique allemande, et il est peu probable quelle soit sacrifiée par Angela Merkel sur lautel de deux causes pourtant excellentes : la coopération européenne et le progrès social.lire le rste de l'article
jean luc
Merkel a signé un accord de gouvernement avec le Parti social-démocrate. Dans l'Hexagone, une telle coalition serait tout simplement impensable.
Un compromis n'est pas forcément une compromission. L'exemple allemand vient justement d'en faire la démonstration : cette semaine, Angela Merkel, pourtant victorieuse aux dernières élections législatives allemandes, mais pas suffisamment pour constituer avec son seul parti, la CDU, un gouvernement, a signé un accord de gouvernement avec le Parti social-démocrate allemand dirigé par Sigmund Gabriel, son président depuis 2009. En France, une telle coalition serait proprement impensable. Comment imaginer François Hollande et Nicolas Sarkozy, ou même, en remontant dans une histoire pas si lointaine, Mitterrand et Chirac, signer ensemble une charte politique dans laquelle chacun d'eux pourrait trouver une occasion de se réjouir ? C'est pourtant ce qui s'est passé tout près de chez nous, mercredi dernier, de l'autre côté du Rhin.
Certes, Mme Merkel était contrainte, pour gouverner, à trouver des partenaires. Victorieuse en septembre dernier, elle n'avait obtenu que 41,5 % des voix : pas assez pour la majorité absolue. Il lui fallait donc rechercher des alliés. Elle a pensé, un temps, se rapprocher des Verts allemands : le mariage ne s'est pas fait, pour cause de mésentente pré-conjugale. Elle a donc choisi le plus dur : se retourner vers les sociaux-démocrates qui avaient été, eux, sérieusement battus à ces mêmes élections et négocier avec eux un pacte de gouvernement. Elle l'a fait, accompagnée de son allié bavarois du CDU, avec le SPD qui a accepté de se prêter au rapprochement, en choisissant une méthode à l'allemande, c'est-à-dire la plus sérieuse possible, et aussi la plus lourde : douze groupes de travail ont été désignés pour avancer des propositions de conciliation. Ils ont travaillé deux mois sans discontinuer. Les négociations ont été transcrites dans un texte de 170 pages, qui ne laisse rien au hasard. Tout y est consigné, du plus idéologique au plus anecdotique.
Tout le monde est content !
Le résultat est un document qui arrive, c'est un exploit, à ne mécontenter aucun des états-majors, des conservateurs aux sociaux-démocrates. Si, comme on le pense, les militants sociaux-démocrates, qui vont être bientôt consultés par la direction de leur parti, n'y font pas obstacle - ils diront leur choix le 14 décembre -, les Allemands auront devant eux un véritable ovni politique, socialo-conservateur, à moins qu'il ne soit cons-socialiste : le SPD a fait acter, par exemple, pour la première fois en Allemagne, la création d'un salaire minimum de 8,5 euros l'heure et obtenu la possibilité d'un départ à la retraite à 63 ans, au lieu de 67, pour des travailleurs ayant cotisé quarante-cinq ans.lire le reste de l'article
jean luc
Allemagne : un remède contre ladultère est trouvé
Les scientifiques allemands de lUniversité de Bonn ont élaboré un remède contre ladultère.
Il sagit notamment dun spray nasal à l'ocytocine, plus connu comme « lhormone de l'amour ».
Plus de 40 hommes hétérosexuels en relation stable ont déjà testé ce médicament. Lorsque les sujets reçoivent de locytocine en regardant leur bien-aimée, certaines régions du cerveau sactivent et stimule un comportement monogame.
Ainsi, plusieurs études ont montré que locytocine favorisait la fidélité dans une relation de couple.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2013_12_05/A … ouve-8263/
jean luc
Reportage : en Allemagne, des immigrés dénoncent "l'esclavage moderne" Dans la paisible région d'Oldenbourg, en Basse-Saxe, connue pour ses producteurs de viande, les immigrés, qui sont nombreux à travailler dans les usines et les abattoirs allemands, sont révoltés. Ces ouvriers, de nationalité espagnole et originaires dAmérique latine, affirment n'avoir reçu aucun salaire depuis le mois de septembre.
Leur avocat, Johannes Brinkhus, s'emporte auprès d'une équipe de FRANCE 24 sur place. "C'est leur fiche de paie pour le mois de septembre. Cinq cent-quarante six euros euros brut, ça fait 434 euros net. C'est de l'esclavage moderne ! Le sous-traitant leur promet de payer cet argent mais ne le fait pas et on leur demande maintenant de signer un papier pour qu'ils renoncent à leurs droits. Pendant ce temps, ils vivent dans une maison qui appartient à l'entreprise et le loyer qu'ils doivent payer est en plus déduit de leur salaire !"
Ces travailleurs, qui ont fui la crise en Espagne, sont payés trois euros de lheure. Ils ne sont pas employés directement par l'entreprise allemande, mais par un sous-traitant qui recrute des ouvriers étrangers à prix cassés.
"Nos conditions de travail sont catastrophiques. Nous travaillons parfois 20 h par jour, parfois 18 ou 16, mais au minimum 14. Dans cette usine, il fait très froid et nous n'avons pas de vêtements de travail adaptés. C'est comme du travail forcé", témoigne ainsi Carlos. Des centaines d'Espagnols sont dans la même situation que nous. Des choses comme ça ne devraient pas se passer, c'est honteux pour l'Allemagne", ajoute Rafael.
Une main duvre bon marché
Plus de 40 000 cochons et des centaines de milliers de volailles sont abattus chaque jour dans cette région par cette main d'uvre bon marché, estimée à environ 25 000 personnes au moins, selon les syndicats. Une grande partie du travail d'abattage et d'équarrissage leur est désormais confiée.
Grâce à ces immigrés, l'Allemagne a réussi à baisser ses coûts de production et à gagner des parts de marché en Europe. Selon Matthias Brummer du syndicat de l'industrie alimentaire, la découpe d'un cochon coûte désormais à peine plus d'un euro : "Le dumping salarial et social des 15, 20 dernières années en Allemagne a fait s'effondrer une grande partie de l'industrie de la viande des pays européens voisins. On en est arrivé à un point où certains pays d'Europe de l'Est sont complètement dépendants des livraisons de viandes allemandes. Si on les arrêtait du jour au lendemain, il y aurait une catastrophe alimentaire dans ces pays". lire le reste de l'article jean luc
La "Große Koalition" dans les starting-blocks en Allemagne
Près de trois mois après les élections législatives qui l'ont contrainte à négocier un accord de gouvernement avec les sociaux-démocrates, Angela Merkel s'apprête à entamer un troisième mandat à la tête du gouvernement allemand, performance rare dans l'Allemagne de l'après-Guerre.
Seuls Konrad Adenauer et Helmut Kohl, son mentor à l'Union chrétienne-démocrate (CDU), ont été reconduits avant elle une troisième fois à la chancellerie fédérale.
Le dernier obstacle sera levé samedi avec l'annonce des résultats de la consultation des adhérents du SPD.
Les quelque 475.000 membres du Parti social-démocrate étaient invités à se prononcer sur l'accord de "große Koalition" conclu le 27 novembre entre les négociateurs du bloc chrétien-démocrate CDU-CSU et du SPD.
Si, comme prévu, le camp du "oui" est majoritaire, la composition du gouvernement devrait être connue dès dimanche.
Selon des sources sociales-démocrates, Wolfgang Schäuble (CDU) devrait être maintenu à la tête du ministère des Finances, et, de façon plus inattendue, la gauche devrait obtenir le ministère de l'Énergie, qui sera chargée de l'une des réformes les plus importantes du nouveau mandat d'Angela Merkel.
Frank-Walter Steinmeier, l'un des principaux cadres sociaux-démocrates, devrait être chargé des Affaires étrangères, et d'autres personnalités de gauche seraient nommées aux ministères du Travail et de la Justice.
Sauf rejet par la base du SPD, Angela Merkel sera investie mardi par les députés du Bundestag, où la coalition dispose depuis les élections du 22 septembre d'une écrasante majorité (311 sièges pour la CDU-CSU et 192 pour le SPD sur un total de 631 élus).
Elle devrait se rendre mercredi à Paris pour un entretien avec le président François Hollande avant de participer en fin de semaine au conseil européen de Bruxelles où les dirigeants des Vingt-Huit doivent boucler le projet d'accord sur l'union bancaire. "RAMPE DE LANCEMENT VERS LE PASSÉ"
Les deux premiers mandats de Merkel (2005-2009 dans le cadre déjà d'une "grande coalition" avec le SPD puis 2009-2013 en alliance avec les libéraux du FDP) ont été largement façonnés par la crise financière et les troubles de la zone euro. La crise des dettes souveraines a fait d'Angela Merkel et de Berlin le pôle dominant de l'Europe.
Sa troisième expérience gouvernementale s'annonce moins spectaculaire, avec des attentes réduites et des ambitions plus modestes sur le plan extérieur.
Le SPD, toujours traumatisé par la déroute électorale subie au terme de la précédente grande coalition, en 2009, a obtenu des concessions vues d'un mauvais oeil par le patronat et les économistes allemands, à commencer par l'instauration d'un salaire minimum au niveau fédéral.
Le calendrier des réformes prévoit la mise en place d'une refonte de la loi sur les énergies renouvelables d'ici Pâques de l'année prochaine.
La réforme des retraites - avec une augmentation des pensions pour les mères de famille et des dérogations au régime général de départ à la retraite à 67 ans - doit être bouclée avant l'été. Le gouvernement devra aussi avoir avancé sur la voie de la création du salaire minimum, fixé à 8,50 euros brut de l'heure.
Dans une note d'analyse, la Deutsche Bank, principale banque du pays, compare les 185 pages du programme gouvernemental à une "rampe de lancement vers le passé".
"Trop de cadeaux, trop peu de mesures de soutien de la croissance, pas de réformes structurelles", résument les économistes de la banque.
AUCUNE HARMONIE À ATTENDRE
Elga Bartsch, de Morgan Stanley, redoute, elle, que le futur gouvernement revienne sur les réformes de la protection sociale et du marché du travail décidées sous Gerhard Schröder, au tournant des années 2000.
"Les performances de notre marché du travail sont éblouissantes, mais remonter dans le temps et revenir sur certaines des réformes courageusement adoptées sous l'ère Schröder pourraient changer la situation", estime-t-elle. "Selon moi, l'économie allemande n'est pas aussi forte qu'on le pense."
Sur le front politique, Angela Merkel devra composer avec un SPD sans doute moins conciliant qu'entre 2005 et 2009 quand, circonstances obligent, les deux partis avaient serré les rangs.
"Je ne sais pas comment se serait achevée la précédente grande coalition si la crise financière mondiale ne nous avait pas contraints à coopérer", confie un haut conseiller de Merkel sous le sceau de l'anonymat. "Cette coalition-ci sera encore plus difficile à gérer."
En premier lieu, Sigmar Gabriel, président du SPD, sera soumis à la pression de son parti pour faire respecter l'accord.
Ensuite, dans le Bundestag tel qu'élu en septembre, les partis de gauche (SPD, les Verts et la gauche radicale Die Linke) disposent d'une majorité théorique avec 320 sièges.
"Attendez-vous au conflit permanent" avance Frank Decker, politologue à l'Université de Bonn, à propose du gouvernement à venir. "Ces deux partis sont des rivaux. Cela n'aura rien d'harmonieux",
http://fr.news.yahoo.com/la-quot-gro%C3 … iness.html
La base du SPD valide l'accord de grande coalition en Allemagne
BERLIN (Reuters) - La base du Parti social-démocrate (SPD) a massivement validé l'accord passé avec les conservateurs de la CDU-CSU de la chancelière sortante Angela Merkel en vue de former une "grande coalition" en Allemagne.
Le futur gouvernement de "Grosse Koalition" pourrait ainsi prendre ses fonctions dès mardi.
Selon le SPD, 76% de ses membres de base ayant participé à la consultation par voie postale ont dit "oui" au projet d'accord de gouvernement avec la droite.
La CDU-CSU a remporté les élections législatives du 22 septembre sans décrocher toutefois la majorité absolue.
Les dirigeants des trois formations dévoileront dimanche la liste des 15 membres du futur exécutif droite-gauche.
L'accord de coalition sera signé le lendemain et les membres de la nouvelle équipe Merkel pourraient prêter serment mardi.
http://www.boursier.com/actualites/reut … 4.html?rss
La face cachée d'Angela Merkel en douze anecdotes insolites
Angela Merkel, 59 ans, fille de pasteur venue de l'ex-RDA communiste, a été élue pour la troisième fois chancelière d'Allemagne. Retour sur la carrière de la "femme la plus puissante" du monde en 12 anecdotes.
La conservatrice Angela Merkel a été élue ce mardi 17 décembre à une écrasante majorité chancelière d'Allemagne pour la troisième fois. La dirigeante, qui entame un nouveau mandat de quatre ans, sera pour la seconde fois à la tête d'une "grande coalition" de conservateurs (CD et CSU) et de sociaux-démocrates (SPD). Retour sur la carrière de la "femme la plus puissante" du monde, selon le magazine américain Forbes, en douze anecdotes.
Elle rêvait de devenir patineuse artistique
Angela Dorothea, née Kasner, est née en 1954 à Hambourg (nord). Elle a grandi en Allemagne de l'Est dans la petite ville de Templin (au nord de Berlin), où son père pasteur s'était installé pour prêcher la bonne parole en terre communiste. Enfant, elle rêvait de devenir patineuse artistique, car elle admirait leur élégance et leur agilité. Problème: elle n'était pas du tout sportive. Plus tard, c'est professeur de russe et de mathématiques qu'elle veut devenir - deux domaines où elle excelle au lycée -. Mais cela lui est impossible en raison de son appartenance religieuse. Elle poursuit donc des études de physique à l'université Karl-Marx de Leipzig. Elle obtient son doctorat en 1978.
Elle a eu sa première cuite à 18 ans
Angela Merkel a dignement fêté son baccalauréat: lors d'une soirée sur un bateau, elle s'est enivrée à la liqueur de cerise et vers 4 heures du matin, elle est tombée à l'eau. "Pendant un moment, j'ai oublié que je tombais à l'eau, jusqu'à ce que quelqu'un saute pour me rattraper", a-t-elle confié au chanteur du groupe allemand Die Toten Hosen, dans un entretien au Spiegel. Angela n'était pas pour autant délurée: "j'étais toujours la jeune fille qui mangeait des noisettes et ne dansait pas".
La Stasi a voulu la recruter comme espionne
En 2009, alors qu'elle vient d'être réélue pour un deuxième mandat, la chancelière lève le voile sur son passé en Allemagne de l'Est. Elle révèle sur la chaîne publique ARD que la Stasi, la police secrète du régime communiste, a tenté de la recruter après un entretien d'embauche pour un travail d'assistante de physique à l'université technique d'Ilmenau. Elle a décliné l'offre d'emblée. La chancelière raconte avoir préparé une stratégie avec sa famille pour faire face à cette éventualité: se faire passer pour une pipelette, profil opposé à ce que l'on attend d'un officier de la Stasi (le silence).
Le soir de la chute du mur de Berlin, elle était au sauna
Angela Merkel avait 35 ans quand le mur de Berlin est tombé en 1989. "Je suis allée au sauna comme tous les jeudis soirs avec une amie et quand j'en suis sortie, le poste-frontière de la Bornholmer Strasse (l'un des premiers ouverts le soir du 9 novembre, entre Berlin-Est et Berlin-Ouest) était ouvert, et alors je suis passée de l'autre côté", a raconté Angela Merkel. "Je me suis retrouvée dans un appartement avec de parfaits inconnus et on nous a offert une canette de bière", a-t-elle ajouté. Auparavant, la chancelière avait appelé sa mère pour l'inviter à aller manger des huîtres dans un palace de Berlin-Ouest.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ … TxUo2mg.99 jean luc
L'Allemagne riche en pauvres
Tout ne va pas si bien en Allemagne. Depuis 2006, la pauvreté ne cesse de progresser: plus de 15% des Allemands vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté. Le fossé se creuse entre les villes de l'ouest, de plus en plus riches, et celles du centre qui s'appauvrissent.
Le modèle allemand n'est pas infaillible. Comme le note aujourd'hui le quotidien ZeitOnline, la pauvreté croît en effet en Allemagne. Un paradoxe, au vu de la situation économique plus qu'enviable de notre voisin: en novembre dernier, le taux de chômage avoisinait les 6,9%, et le PIB progresse de 0,3% au dernier trimestre.
D'après un récent rapport de l'association de lutte contre la pauvreté Der Paritätische, 15,2% de la population allemande (sur)vit sous le seuil de pauvreté cette année. L'un des plus forts taux de toute l'Union européenne. En 2006, lAllemagne était déjà à 14%. Depuis, ce chiffre augmente d'année en année comme on le voit sur le graphique ci-dessous.
Car comme le souligne le rapport, le formidable essor économique du pays ne profite pas à tous. Si en Bavière le taux de pauvreté dépasse à peine les 11%, il explose dans la région de Brême (23%). Les zones les plus riches voient le nombre de pauvres diminuer et inversement pour les Landers les plus défavorisés:
Se dessine ainsi outre-Rhin une fracture entre régions de l'ouest, très riches, et régions du centre, de plus en plus démunies. En Allemagne, une personne est déclarée pauvre lorsqu'il ou elle vit avec moins de 869 euros par mois. Pour un ménage avec deux enfants, le seuil de pauvreté est de 1.826 euros. lire le reste de l'article jean luc
Un garçon de six ans sur quatre en Allemagne a recours à un orthophoniste.
De plus en plus d'enfants d'âge préscolaire en Allemagne ont besoin d'une aide professionnelle pour apprendre à parler avant d'entrer à l'école, ceux-ci étant des garçons en majorité, rapporte une nouvelle enquête scientifique vendredi.
Environ 67,7% des services de thérapies du langage en Allemagne sont prescris aux enfants et adolescents jusqu'à l'âge de 15 ans, selon le rapport sur les voies de guérison de 2013 publié par l'Institut scientifique de l'Association fédérale des caisses d'assurance maladie AOK (WIdO).
Les garçons d'âge préscolaire en Allemagne ont particulièrement besoin de soutien dans leur apprentissage de la parole, indique le rapport, sachant qu'un garçon de six ans sur quatre suivait un traitement d'orthophonie en 2012, pour seulement une fille sur cinq du même âge.
Les taux ont continué d'augmenter de manière continue depuis 2007 alors que la proportion de garçons et de filles recevant des services d'orthophonie était de respectivement 21,2% et 14,7%.
"Nous avons observé que chaque année de plus en plus d'enfants ont besoin d'un soutien thérapeutique temporaire afin de connaître un développement sain et approprié à leur âge," a fait savoir Helmut Schroeder, directeur général adjoint de WIdO.
Ainsi que le suggère le rapport, l'indication la plus courante est celle des "troubles de la parole précédant l'acquisition du développement du langage" avec 53% des patients, suivie de "troubles de la parole suite à l'acquisition du développement du langage" à hauteur de 13,1% et les traitements des problèmes d'articulation pour 9% des patients.
Environ 35 millions de recettes de guérison fournies par les médecins en 2012 à environ 70 millions d'assurés des caisses GKV en Allemagne ont été répertoriées dans le rapport 2013 de WIdO.
http://french.peopledaily.com.cn/VieSoc … 92504.html jean luc
Allemagne : une Femen perturbe la messe de minuit à Cologne.
A Cologne, une jeune femme issue des Femen a perturbé la messe de minuit. Elle s'est présentée dénuée sur l'autel avant d'être évacuée sans ménagement.
Une jeune militante du mouvement des Femen a perturbé la messe de minuit à Cologne, Allemagne, en se dressant la poitrine dénudée sur l'autel de la cathédrale, a indiqué ce mercredi la police à l'agence allemande DPA. Peu après le début de la célébration, la militante âgée de 20 ans a surgi des premiers rangs, sauté sur l'autel sur lequel elle s'est mise debout, la poitrine peinturlurée du slogan "I am God" ("je suis Dieu"). Une vidéo de l'action, dans laquelle on voit plusieurs hommes chargés de la sécurité saisir la jeune femme et l'emmener sans ménagement hors de la cathédrale, était visible mercredi sur le site de l'organisation. L'objectif de la manifestation était de dénoncer les positions anti-avortement du Vatican.http://lci.tf1.fr/monde/europe/allemagne-une-femen-perturbe-la-messe-de-minuit-a-cologne-8336877.html jean luc
PS. l'église est dans son rôle ,les femen font beaucoupplus de tords aux femme d'autre chose ,simplement de la provocation .
Allemagne: trêve des confiseurs assassine pour le futur gouvernement
Trois mois de discussions pour former le nouveau gouvernement allemand. L'union chrétienne démocrate et le parti social démocrate ont présenté leur équipe voici 15 jours. Mais déjà l'heure des reproches sonne. La lune de miel n'aura pas duré très longtemps.
La trêve des confiseurs est assassine. L'inactivité politique laisse la place aux interviews et là, plus question de sucre. Les coups de minuit ressemblent à des coups de Jarnac.
Premier coup, un salaire minimum pour tous décroché par les sociaux-démocrates du SPD. Mais certains conservateurs commencent à demander des exceptions. C'est le cas des conservateurs bavarois de la CSU. La ministre du Travail SPD en fait une question de principe: faute de salaire minimum, il ny aura pas de coalition.
Deuxième coup : le SPD a réussi à négocier un assouplissement du passage progressif à 67 ans pour le départ à la retraite. Et là encore cela rechigne du côté du parti dAngela Merkel. Le président du SPD Sigmar Gabriel, ministre de l'Economie, est clair: "Nous l'avons négocié et décidé."
Cela discute aussi sur le péage autoroutier, une mesure pourtant, elle aussi, décidée. Sans oublier l'accueil des Bulgares et Roumains qui divise également.
Encore des coups pour minuit en perspective.
Pourtant le nouveau couple est condamné à s'entendre et devra s'embrasser sous le gui. Même si les vux risquent de diverger. http://www.rtbf.be/info/monde/detail_al … id=8166130 jean luc
En Allemagne, le parti conservateur bavarois attaque les immigrés « profiteurs »
Ceux qui craignaient que la grande coalition au pouvoir à Berlin ne soit synonyme de morosité du débat politique en Allemagne en seront pour leurs frais. L'Union chrétienne-sociale (CSU), le parti conservateur bavarois allié d'Angela Merkel, amorce l'année avec des accents populistes qui suscitent la polémique. « Wer betrügt, der fliegt » (« Qui triche, dégage »), dit son nouveau slogan, une attaque directe contre les supposées dérives de la libéralisation de l'immigration en provenance de Bulgarie et de Roumanie, qui entre en vigueur mercredi 1er janvier.Par ces mots provocateurs, la CSU donne le ton d'une année électorale décisive pour elle. Deux scrutins marqueront en effet les premiers mois de l'année : des élections communales en mars, et surtout les européennes en mai, où le parti compte faire entendre sa spécificité. Son premier cheval de bataille est la mise en place de barrières à l'immigration des ressortissants pauvres des pays d'Europe centrale. En ligne de mire, les Roms, qu'elle soupçonne de vouloir débarquer par milliers en Allemagne pour profiter du système social.
Dans son édition du 28 décembre 2013, le quotidien Süddeutsche Zeitung avait cité un document de la CSU plaidant pour une « suspension générale des aides sociales dans les trois premiers mois de séjour en Allemagne » pour les immigrés pauvres. Les fraudeurs, suggère le texte, devraient être reconduits à la frontière et interdits d'entrée sur le sol allemand. Ces idées doivent être discutées lors du congrès du parti du 7 janvier à Kreuth, dans le sud de la Bavière.
POUR ANGELA MERKEL, LA POLÉMIQUE TOMBE MAL
Le slogan et les propositions ont immédiatement suscité l'ire de l'opposition ainsi que du Parti social-démocrate (SPD), membre du gouvernement aux côtés de la CDU et de la CSU. « Qui entonne ce genre de mélodie invite l'extrémisme de droite à la danse », a lancé Michael Hartmann, un porte-parole du SPD. « Quand un parti de gouvernement tient des propos incendiaires contre les étrangers, on ne peut pas s'étonner que des groupes violents néonazis passent à l'acte. Le dénigrement ne profite à personne », a déclaré Bernd Riexinger, premier secrétaire du parti de la gauche radicale, Die Linke, dans le Berliner Zeitung. lire le reste de l'article jean luc
PS: la CSU est un parti trés conservateur ,sa devise est "rien á notre droite" tout un programme
Repas de fête: l'Allemagne gourmande
Pour moi, cet épisode va lever un voile sur la cuisine du deuxième pays le plus étoilé d'Europe au guide Michelin. Quand je commence les recherches, je connais assez peu la cuisine allemande et je suis curieuse de savoir comment elle se situe historiquement et comment les cuisiniers français Urbain Dubois et Emile Bernard ont travaillé aux côtés de Guillaume Ier de Prusse. Pour préparer ce menu, on a en tête le travail de la viande qui est souvent transformée en farce, en boulette, en saucisse, la chasse au gibier, le goût pour l'aigre-doux, sans parler de la pâtisserie, un sujet qui me passionne toujours. En Allemagne, les pâtisseries sont préparées pour être dégustées l'après-midi à l'heure du goûter et non en dessert, car il n'existe pas de tradition de dessert en Allemagne. Le menu composé de la tourte à la viande, du chevreuil incroyablement tendre (et je ne cours pas après le gibier personnellement) et du dessert au marron inspiré du Mont-Blanc est un enchantement.voir les vidéo
jean luc
PS: arte devrais savoir que la Lorraine est en France ,est que sa cuisine fait partie de la cuisine française . Cependant comme toutes les cuisines elle a subit l'influence de ces voisine alsacienne et allemande ,on y mange aussi de savoureuses choucroutes lorraines .
La bière allemande saromatise de houblons parfumés.
Dans une minuscule brasserie dun quartier en vogue de Berlin officie Thorsten Schoppe, un de ces brasseurs innovants. «Nous nutilisons que quatre ingrédients et cest lun dentre eux», explique M. Schoppe alors que des effluves un peu aigres de bière commencent à émaner de leau bouillante et du malt. « Alors ils sont importants », ajoute-t-il.
Les petits brasseurs allemands comme lui ont de plus en plus recours aux « houblons aromatisés » pour donner une note dorange, de pamplemousse ou de pêche à leur bière tout en continuant de respecter scrupuleusement le « décret de pureté ». En vigueur depuis le XVIe siècle en Allemagne, ce décret (»Reinheitsgebot«) limite à quatre ingrédients la composition de la bière: orge, houblon, eau et levure. Jusquà une date récente, M. Schoppe devait importer des houblons spéciaux des Etats-Unis où les bières artisanales constituent une niche établie.
Respecter le « décret de pureté »
Cette année, les brasseurs allemands, voulant profiter dune demande en hausse, ont récolté les premiers houblons développés avec de nouveaux arômes. « Cela étonne beaucoup les gens quon puisse apporter des arômes spéciaux à la bière tout en respectant le +décret de pureté+ », poursuit Thorsten Schoppe, qui brasse une bière très fermentée, la India pale ale, avec un arôme dagrumes. « Certaines personnes ne vous croient pas quand on leur dit que tout est naturel, ils pensent quon a ajouté des arômes », souligne-t-il.
Sebastian Hiersick, 35 ans, cuisinier à Berlin, est un amateur de whisky qui naime pas vraiment la bière traditionnelle allemande. « Soit il y a trop de houblon, soit trop de malt, soit cest trop gazeux », juge-t-il. Mais il sest mis à apprécier les bières aux notes fruitées. « Quand il fait chaud dehors, en été, cest vraiment agréable à boire », souligne-t-il. « Cest comme un jus de fruit ou de la limonade ».
Anton Lutz, producteur de houblon, a commencé à développer de nouvelles variétés allemandes en 2006, quand il a cessé de jeter les récoltes aux arômes fruités pour les cultiver à dessein. Parmi les nouveautés quil a créées figure Mandarine Bavière aux notes de melon, dagrumes et de mandarine.
Les producteurs locaux sy mettent avec parcimonie: dici à la fin 2013, les nouveaux houblons ne seront cultivés que sur 150 hectares, soit moins de 1% des champs de houblon en Allemagne. « Nous ne voulons pas changer toute la culture de la bière en Allemagne », assure M. Lutz. « Nous voulons ouvrir la bière à de nouveaux marchés, nous ne voulons pas convaincre les gens de modifier leurs goûts. »
De nouvelles variétés de houblon accueillies avec scepticisme
Le « décret de pureté«, introduit en Bavière en 1516, a contribué à créer une culture de la bière basée davantage sur la tradition et la qualité que sur linnovation en Allemagne. Les nouvelles variétés de houblon ont donc été accueillies dans un premier temps avec scepticisme.
« Le buveur traditionnel de bière allemand était presque inquiet, affirmant: nous ne voulons pas de jus de fruit, nous voulons de la bière », raconte Elisabeth Seigner, responsable de la production de houblon au Centre de recherche bavarois pour lagriculture.
Amener les femmes à apprécier la bière
Dans la petite ville bavaroise de Hof, la brasserie Meinel, propriété familiale depuis 1731, a entamé une révolution en 2010. Gisela Meinel-Hansen et trois brasseuses de la région ont lancé deux versions en édition limitée de la « Holladiebierfee » vendues dans des bouteilles de champagne. « Nous avons un objectif, nous voulons faire venir les femmes à la bière. Cette bière est notre ambassadrice », explique-t-elle.
Cette bière aux notes de café, de chocolat et de baie rouge, utilise le houblon « Mandarine Bavière ».
Et même la traditionnelle Hofbräu de Munich, où se massent les touristes, brasse désormais une bière contenant des houblons aromatisés allemands.
http://www.lesoir.be/395574/article/sty … s-parfumes
jean luc
connaissez vous la course de schllitte ?,alors regardez ici http://fr.euronews.com/nocomment/2014/0 … enkirchen/ jean luc
Allemagne : une RTT réservée aux salariés qui ont des enfants?
Comment relancer la natalité ? C'est la question qui taraude les politiques allemands depuis des années. Outre-Rhin, les femmes ne font pas assez d'enfants pour assurer ne serait-ce que le renouvellement des générations. Le modèle dominant est devenu la famille avec un enfant unique. Et une diplômée sur quatre a renoncé à la maternité, dont la première dentre elle, la chancelière.
Une des causes de ce phénomène inquiétant sur le plan démographique tient à une spécificité culturelle, toujours très surprenante vue de France: être mère de famille et continuer à travailler n'est pas bien vu. Les mères actives sont des "Rabenmutter", mères corbeau. Mot extrêmement péjoratif, toujours en vogue en 2014!
Exception notable outre-Rhin, la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, mère de sept garçons et filles, explique, lorsque lon sétonne de sa prouesse, que cest parce quelle vivait en Californie qui valorise les "working mums" quelle a eu une famille aussi grande.
Les 32 heures réservées aux parents
Outre les mentalités toujours rétrogrades, le pays souffre dun manque d'infrastructures pour assurer la garde des enfants, avant qu'ils soient en âge d'aller à l'école primaire. Pour les plus grands, même si les écoles ouvertes toute la journée sont en train de se généraliser sous limpulsion dAngela Merkel et de Ursula von der Leyen, lorsqu'elle était ministre des Affaires sociales, beaucoup de mères sont encore coincées par des établissements scolaires sans cantine ou des cours qui se terminent à 14 heures.
D'où l'idée émise par la nouvelle ministre de la Famille, la jeune et ravissante ministre de la Famille, Manuela Schwesig: permettre aux parents salariés de travailler moins sans perte de revenus.
Dans un entretien au quotidien le plus lu du pays, Bild Zeitung, cette sociale-démocrate propose l'instauration des 32 heures de travail hebdomadaires pour les hommes et les femmes ayant charge d'âmes, l'Etat compensant financièrement la réduction de leurs salaires à travers une réduction d'impôts. lire la suite de l'article jean luc
PS:mauvaise solution ,c'est un temps partiel subventioner ,une espéce de 35 h á l'allemande ,la seule solution c'est d'avoir une place en créche pour chaque enfant , et que dans les écoles les parents puissent laisser leurs enfants l'aprés midi si il travaille ,le prix des repas doit être proportionelle aux revenus des parents
En Allemagne, le débat sur l'immigration européenne se durcit
Outre-Rhin, la volonté européenne d'assouplir les règles d'attribution de la prestation "Hartz IV" a relancé le débat sur l'immigration interne à l'Union européenne. Une situation dangereuse pour l'Europe.
En 2013 - et pour la troisième année consécutive -, l'Allemagne a gagné des habitants, inversant ainsi les pertes enregistrées entre 2002 et 2011. Une hausse due uniquement à un solde migratoire positif de 400.000 personnes qui a pu compenser un solde naturel (différence entre naissances et décès) toujours négatif de plus de 200.000 personnes. Au premier semestre 2013, près de 61 % des nouvelles personnes arrivées en Allemagne étaient des migrants issus de l'Union européenne.
Les Allemands craignent « l'immigration de la pauvreté »
Cette situation ne plaît pas à tout le monde. Si les Allemands, selon un sondage publié par ARD, la première chaîne publique, approuvent à 68 % l'immigration de personnels qualifiés, ils sont 70 % à vouloir expulser les migrants issus de l'UE qui ne peuvent trouver un travail en Allemagne. Certains partis politiques tentent donc logiquement de profiter de la crainte d'une « immigration de la pauvreté » (Armutswanderung) qui n'aurait pour seul but que de profiter des prestations sociales allemandes.
La CSU contre l'ouverture des frontières aux Roumains et Bulgares
Le parti conservateur bavarois, la CSU, sur politique de la CDU d'Angela Merkel, tente d'agiter ce chiffon rouge depuis des semaines. L'ouverture du marché du travail allemand aux Bulgares et aux Roumains le 1er janvier dernier lui en a donné l'occasion. La CSU n'a cessé de réclamer une révision un durcissement des règles d'attribution des prestations sociales aux migrants européens, ce qui a provoqué des frictions au sein de la « grande coalition. »
La plainte d'une Roumaine relance le débat
Et voilà que la Commission européenne relance le débat en jetant de l'huile sur le feu. Vendredi, la Süddeutsche Zeitung, révèle en effet une contribution de Bruxelles devant la Cour européenne de Luxembourg dans une affaire qui oppose l'Allemagne à une Roumaine de 24 ans. Cette dernière habite depuis 2010 à Leipzig, dans l'est du pays. Sans travail, avec un enfant à charge, elle a déposé une demande de prestation « Hartz IV », qui lui a été refusée.
Qu'est-ce que l'allocation « Hartz IV » ?
Cette allocation « Hartz IV », du nom de l'ancien DRH de Volkswagen qui a inspiré la loi qui l'a créé, a été mise en place dans le cadre des réformes Schröder. Il a vocation à offrir une prestation minimale aux demandeurs d'emplois qui n'ont pas ou n'ont plus droit aux prestations classiques de l'assurance chômage (Arbeitlosengeld I), c'est une « assurance chômage bis » (Arbeitlosengeld II). En échange de cette prestation et de la prise en charge par les communes des frais d'hébergement et de chauffage, la personne doit se tenir disponible « à tout moment » pour le marché de l'emploi allemand. Pour un adulte vivant seul avec un enfant, la prestation peut s'élever à 618 euros, en plus du paiement quasi intégral du loyer et du chauffage.lire le reste de l'article jean luc
PS:pour moi les aides sociale doivent être conditioner á celle d'avoir cotiser , tu as pas cotiser tu as rien .
Les nouvelles thèses sur les causes de la Grande Guerre passionnent lAllemagne.
LAllemagne a été la grande perdante de la première guerre mondiale. Battue, contrainte daccepter en 1919 lhumiliant traité de Versailles, elle dut assumer la responsabilité de la guerre et toutes ses conséquences. En Allemagne, après la rupture de civilisation que fut lépoque nazie, après la Shoah et la guerre dextermination, après Oradour et Lidice, on a, bien entendu, plus de difficultés avec le souvenir de cette guerre lointaine.
Cela vaut aussi pour cette année du centenaire de 1914, où lAllemagne officielle se montre beaucoup plus réservée. Cest dans la commémoration dévénements comme le débarquement de Normandie en 1944, célébré en commun avec les Américains et les Alliés, que les politiciens allemands se sentent le mieux. Car, dans ce domaine, les Allemands ont fort heureusement trouvé leur rôle : celui dune nation partageant valeurs et alliances avec les ennemis et libérateurs de jadis, un pays qui envoie même des soldats en mission de paix pour protéger ces idéaux et ces libertés que leurs grands-pères avaient jadis foulés aux pieds.
Mais quel est leur rapport avec 1914 ? Ce fut une guerre dune inconcevable cruauté, où la haine des idéologies nest cependant pas intervenue. Même les armées allemandes se sont comportées dune manière infiniment plus civile que celles dHitler. Que les ouvriers et les soldats se soient débarrassés de leur joug en 1918 pour mettre un terme à la guerre pourrait même être un motif de fierté républicaine ; mais lhommage à ses propres combattants de la liberté na jamais été le fort de la pensée historique allemande.
Or voilà que cent ans après le déclenchement de la guerre, une nouvelle génération vient secouer lancienne image de cette guerre et de ses responsables, notamment lAustralien Christopher Clark, avec le livre Les Somnambules (Flammarion, 2013), et le professeur de sciences politiques berlinois Herfried Münkler. Comme dautres auteurs, ils apportent beaucoup de nuances à la question de la faute et se placent au-delà des simples modèles dexplication. A lire leurs travaux, tous les participants portent une part de responsabilité dans lexplosion meurtrière de ce mélange fait de politique classique, doppositions intérieures, de prises de décision opaques, par exemple au sein des appareils diplomatiques, que fut le déclenchement de la guerre en 1914.lire le reste l'article
La Grèce compte toujours sur la réparation financière des crimes nazis
L'idée est particulièrement forte dans ce pays où l'Allemagne est perçue comme principale inspiratrice de la stricte rigueur imposée depuis trois ans.
La Grèce n'a pas renoncé à l'éventualité de réclamer à l'Allemagne des réparations pour les crimes nazis, un vieux débat porté par l'opposition et qui a resurgi avec la crise, a déclaré vendredi un ministre adjoint des Affaires étrangères. "La Grèce n'a jamais renoncé au dossier des réparations allemandes", a déclaré le ministre Dimitris Kourkoulas, cité par l'agence Ana (semi-officielle), en réponse à une question d'un parlementaire du parti populiste de droite Grecs indépendants.
Dimitris Kourkoulas a affirmé que le ministre des Affaires étrangères Evangelos Venizélos en avait discuté avec les responsables de la diplomatie allemande Guido Westerwelle, puis son successeur Frank-Walter Steinmeier, lors de leurs visites à Athènes ces derniers mois. Il a également indiqué que le gouvernement attendait sur cette question un avis de la Cour des comptes afin de déterminer sa stratégie. En septembre 2012, la Grèce avait créé, sous l'égide de la Cour des comptes, un "groupe de travail" pour éplucher ses archives en vue de chiffrer le montant des réparations pour crimes nazis qu'elle pourrait réclamer à Berlin.
Une initiative que certains historiens et juristes jugeaient peu susceptible de déboucher sur des avancées concrètes, mais plutôt destinée à passer un message politique à l'opposition gouvernementale ainsi qu'à une Allemagne prise pour responsable des difficultés de la Grèce. Avec la crise, la question des réparations des crimes nazis est régulièrement remise sur la table par les partis d'opposition grecs, dans un pays où l'Allemagne est perçue comme principale inspiratrice de la stricte rigueur imposée au pays depuis trois ans. "La revendication des réparations allemandes n'est en rien liée à la crise ou aux programmes d'ajustement du pays", a ajouté Dimitris Kourkoulas, selon l'ANA. De son côté, l'Allemagne a toujours fait valoir que la question des réparations de guerre avait été réglée dans le cadre d'accords entre États lors de la Conférence de Paris en novembre 1945.
http://www.lepoint.fr/monde/la-grece-co … 537_24.php
Ps: Pour moi la gréce est responsablede la crise del'euros et les 1000 milliards que ça coute dont 250 pour l'Allemagne, la gréce a fait 6ou7 fois faillite ,elle a jamais rembourser ses créances. jean luc
Skandal au « pays de l'automobile »
Au « pays de l'automobile », comme les Allemands aiment surnommer leur pays, on ne plaisante pas avec le Prix de la voiture de l'année. Au point que, lorsque la crédibilité de cette récompense est mise en cause, le ministère de la justice lui-même intervient pour exiger que la lumière soit faite.
C'est ce qui s'est passé lundi 20 janvier, en réaction au scandale de la manipulation du prix « Gelbe Engel » (ange jaune) décerné par l'ADAC, la puissante association des automobilistes allemands. « Les membres de l'ADAC ont droit à la transparence », a martelé le ministère, traduisant l'émotion de millions d'automobilistes devant la chute d'une des institutions les plus respectées du pays.
« LES RÉSULTATS ONT ÉTÉ MAQUILLÉS DEPUIS DES ANNÉES »
C'est le journal Süddeutsche Zeitung qui a révélé, mardi 14 janvier, le trucage massif de l'élection de la « voiture préférée des Allemands », le « prix automobile le plus important et le plus significatif » du pays, selon son organisateur. Sur la base de documents internes de l'ADAC, le quotidien indiquait que le nombre de participants au sondage avait été purement et simplement inventé.
Face à ces accusations, l'ADAC a d'abord crié à la calomnie avant de se rétracter durant le week-end. Dimanche 19 janvier, l'association a reconnu la manipulation et limogé son directeur de la communication. « Les résultats ont été maquillés depuis des années », a lâché le directeur opérationnel de l'organisme, Karl Obermair.
L'affaire met en grave difficulté un acteur majeur du paysage automobile allemand. L'ADAC, créée en 1903, est la première association d'Allemagne, avec près de 19 millions de membres. C'est le plus gros club automobile d'Europe. Seul l'AAA aux Etats-Unis, avec 53 millions de membres, est plus important.
UN LOBBY PUISSANT
Elle a construit sa réputation et sa fortune en offrant à ses membres des services de dépannage, d'où son surnom d'« ange jaune », couleur des dépanneuses. L'association dispose d'une flotte de 51 hélicoptères et est intervenue en 2012 sur 4 millions de pannes.
Ses membres bénéficient d'un dépannage gratuit en Allemagne ou en Europe, incluant assistance médicale et diverses prestations. Les prêts automobile ou la location de véhicules font également partie de ses activités. L'association, qui réalise un chiffre d'affaires annuel de près de 2 milliards d'euros, est un lobby puissant, actif à Berlin et à Bruxelles, qui oeuvre pour limiter les taxes sur l'essence ou les véhicules. lire le reste de l'articl e
jean luc
Portrait
Allemagne : Aydan Özoguz, première ministre d'origine turque
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Portrait | Allemagne : Aydan Özoguz, première ministre d'origine turque | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Chargée des Migrations, des Réfugiés et de l'Intégration dans le nouveau gouvernement de grande coalition, Aydan Özoguz est d'origine turque - une première. Son objectif prioritaire : l'instauration de la double nationalité.
La constitution du nouveau gouvernement CDU-SPD d'Angela Merkel a apporté son lot de surprises. Les principales sont assurément la nomination d'une femme, Ursula von der Leyen, au ministère de la Défense, et celle d'une Allemande d'origine turque, Aydan Özoguz (46 ans), à celui des Migrations, des Réfugiés et de l'Intégration. C'est évidemment une première, dont l'intéressée, née à Hambourg en 1967, ne minimise pas l'importance symbolique. "Nous envoyons un signal fort, celui de la normalisation de la politique de ce pays. Il est tout à fait normal qu'en Allemagne une personne avec un nom différent et compliqué puisse siéger au gouvernement", souligne-t-elle, songeant naturellement à son propre patronyme.
Elle était soutenue par Sigmar Gabriel, le vice-chancelier social-démocrate, mais c'est sa parfaite connaissance des questions d'immigration et d'intégration qui a convaincu Angela Merkel de la nommer à ses côtés, épilogue provisoire d'une carrière fulgurante. À l'université, où elle étudie la civilisation anglaise, l'espagnol et les sciences économiques, cette fille de commerçants arrivés en Allemagne dans les années 1950 s'engage dans une association d'étudiants turcs de Hambourg, dont elle assurera la présidence pendant deux ans. Ensuite, de 1994 à 2009, elle coordonne divers projets d'intégration pour la Fondation Körber et siège dans plusieurs institutions en lien avec l'islam et/ou la communauté turque.
À cheval entre deux cultures, Özoguz assume sans complexe cette dualité.
Repérée par Olaf Scholz, le maire SPD de Hambourg, Aydan Özoguz adhère au parti en 2004. Cinq ans plus tard, elle est élue députée. Discrète et sobre, elle siège à la commission de la famille, où elle s'occupe plus spécialement de la protection des jeunes et des nouveaux médias. Très vite, son profil séduit la direction, qui, désireuse de promouvoir la diversité dans les rangs du parti, lui confie la charge des questions relatives à l'intégration, puis, en 2011, la vice-présidence. L'attente de la communauté turque à son égard devient dès lors énorme. Elle espère notamment que le principe de la double nationalité sera rapidement adopté, même si, dans un premier temps, il ne concernera que les jeunes nés et élevés en Allemagne. "Le meilleur reste à venir", tente de la rassurer Özoguz. "Il aurait été encore mieux qu'une ministre née de parents turcs hérite d'un autre portefeuille que celui de l'Intégration, parce que là, cela donne un peu l'impression qu'elle n'a obtenu le poste qu'en raison de ses origines", commente pour sa part Kenan Kolat, président de la communauté turque d'Allemagne.
lire le reste de l'article jean luc
Artus : impossible de comprendre l'Allemagne sans sa démographie
L'objectif de la politique économique dans les pays vieillissants est de financer les retraites. Et plus de générer de la croissance. Certains pays connaissent un vieillissement démographique particulièrement préoccupant. Prenons les cas de l'Allemagne et du Japon, où le vieillissement démographique est plus rapide que dans les autres pays de l'OCDE : en 2030, la population de 61 ans et plus représentera 86 % de la population de 20 à 60 ans au Japon ; et 78 % en Allemagne, contre 60 % dans la zone euro hors Allemagne, 55 % au Royaume-Uni, 50 % aux États-Unis.
De 2020 à 2030, la population en âge de travailler va diminuer de 0,9 % par an au Japon et de 1,3 % par an en Allemagne. Leurs objectifs de politique économique sont donc différents des pays où le vieillissement est plus lent. Des États comme l'Allemagne et le Japon valorisent peu une croissance forte. En effet, leur problème central réside dans la capacité à payer les retraites. C'est une évidence : si la population augmente moins vite, une croissance forte n'est pas indispensable, puisque la croissance par tête augmente grâce au recul de la population.
Mieux vaut regarder la croissance par tête
On peut comparer la croissance et la croissance par tête en Allemagne, au Japon et dans les autres pays de 1990 à aujourd'hui. La croissance est plus faible depuis 1990 en Allemagne et surtout au Japon que dans les autres pays. En revanche, la croissance par tête est moins faible au Japon et moins forte en Allemagne. De 1960 à 2013, le PIB a progressé de 40 % en Allemagne, de 21 % au Japon, de 76 % aux États-Unis. Mais le PIB par habitant a progressé de 36 % en Allemagne, 23 % dans la zone euro hors Allemagne, 17 % au Japon et seulement 38 % aux États-Unis. L'Allemagne a donc presque la croissance par habitant la plus forte.lire le reste de l'article jean luc
Aydan Özoguz veut briser le tabou de la double nationalité en Allemagne .
Elle est discrète. Peu d'apparitions, peu de déclarations
Aydan Özoguz a pourtant tout pour faire parler d'elle. À 46 ans, elle est ministre d'État en charge de l'Intégration, installée directement dans le bâtiment de la Chancellerie. Elle est la première personnalité d'origine turque à intégrer un gouvernement allemand. C'est une nomination «historique», s'étaient félicitées les associations turques en Allemagne. Et c'est à elle qu'est revenue la charge de mettre en uvre la réforme de la double nationalité: une autre concession arrachée par la gauche à Angela Merkel lors des négociations de coalition. «Nous avons brisé un tabou», avait déclaré le président du SPD, Sigmar Gabriel, après avoir signé l'accord avec la chancelière.
Alors que Recep Tayyip Erdogan était reçu mardi à Berlin, le résultat est encore loin d'être acquis. Le sujet est sensible dans l'opinion. Côté conservateur, mais aussi au sein de la communauté turque. Le premier ministre turc avait déclenché un tollé en 2011 en dénonçant la «politique d'assimilation» allemande, comparée à un «crime contre l'humanité». Il avait exhorté la communauté turque à apprendre d'abord le turc et ensuite l'allemand. Les conservateurs avaient répliqué sur le même ton. Aydan Özoguz sait qu'elle a encore beaucoup de batailles à mener pour faire aboutir son projet.lire le reste de l'article jean luc
La visite en Allemagne de Recep Tayyip Erdogan largement commentée dans la presse
Les journaux allemands évoquent la volonté affirmée du Premier ministre turc de voir son pays devenir membre de l'Union européenne un jour prochain et l'attitude réservée de la Chancelière à ce sujet
"La Turquie et l'Union européenne sont liées l'une à l'autre par une mise en scène mensongère: celle des négociations d'adhésion à l'UE. Les entretiens sont en cours et leur issue est officiellement ouverte, mais il est probable que la Turquie n'adhérera jamais à l'Union européenne, estime l'éditorialiste du quotidien DIE WELT. Premièrement: une adhésion dépasserait les capacités d'intégration de l'Union européenne. Deuxièmement: même une fois les rêves d'une nouvelle Grande Turquie d'Erdogan terminés, l'intérêt des élites en Turquie à ce que leur pays intègre l'Union européenne reste très limité. Troisièmement : chacun des 28 pays membres devrait approuver une adhésion de la Turquie, or il est quasiment exclu qu'ils arrivent à l'unanimité sur ce point ! Malgré tout Ankara et Bruxelles devraient poursuivre leur mise en scène, conclut DIE WELT, car les négociations d'adhésion sont le meilleur instrument pour imposer les intérêts européens!
La FRANKFURTER RUNDSCHAU constate que "Le fait qu'Angela Merkel fasse la sourde oreille quant on parle d'une future adhésion de la Turquie à l'Union européenne n'a pas du tout l'air d'impressionner Recep Erdogan. Le Premier ministre est toujours persuadé que l'UE a davantage besoin de la Turquie que vice-versa. Mais le style politique du gouvernement d'Erdogan, le non respect de la séparation des pouvoirs et la censure des médias sont actuellement de gros obstacles pour les négociations d'adhésion. Le gouvernement allemand aurait du plus nettement aborder ces sujets », estime le journal.lire le reste de l'article jean luc
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