acheter un hotel à diego, le devellopper...
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bonjour,
Nous sommes david et nadia, nous tenons un bureau de tabac (maison de la presse) dans le sud ouest de la france depuis 2000 nous avons respectivement 40 ans et 47 ans, 2 enfants.nous avons pour projet depuis de nombreuses années de nous expatrier (depuis toujours) et il y a 3ans nous sommes tombés sous le charme de mada ,tant sur le plan nature mais surtout humain!!notre activité professionnelle nous permet actuellement d envisager de réaliser notre projet d hotel sur diego . realisant actuellement 80 heures semaine ,nous seront capable de fournir le même dynamisme pour faire évoluer notre projet.
notre projet:
acheter un hotel ,le développer commercialement et écologiquement . grâce à nos nombreux voyages nous avons une expérience qui nous permettra d apporter tous les +++ que nous avons vécu ,au bénéfice de la nature et du personnel que nous souhaitons intéresser à notre aventure.
nos interrogations:
comment trouver efficacement un hotel à vendre ?
faut il avoir un avocat francais et un malgache?
faut il se mettre en contact avec l ambassade de france ?
nous sommes preneur de toutes infos susceptible de nous aider .
merci à tous par avance
Bonjour,
La premiere chose a faire a mon sens est de venir, de fouiner, de chercher, de parler et de demander des conseils a ceux qui n ont rien a gagner en vous conseillant.
Par ex des entrepreneurs français déjà installés, des professionnels du tourisme dans d'autres régions.
Beaucoup de gens vont tenter de vous décourager, d'autres vont vous donner pleins de conseils alors qu ils n ont jamais créée une société.
J'ai créé plusieurs sociétés qui fonctionnent et me font vivre. C est possible de créer une entreprise a Madagascar.
Je comprends bien votre besoin de changer d'air et je vous incite a le faire.
Soyez pragmatiques, concrets, ne rêvez pas de trop, divisez vos prévisions par 2.
soyez enthousiastes. vous aurez de grosses difficultés. vous devez pouvoir tenir entre 2 ans sans rien gagner si vous créez une activité a partir de zéro . Si vous rachetez, c est plus simple et plus rapide. divisez le prix de vente par 3 et commencez a négocier.
Ne vous fiez pas trop aux chiffres que vous recevrez, faites des recoupements. et sachez que les acheteurs ne sont pas nombreux donc c est vous qui décidez du prix, pas le vendeur.
En ce qui concerne l'ambassade, c est inutile, ce n est pas leur domaine de compétence.
En ce ui concerne un avocat, oui quand vous aurez déniché votre hotel afin de verrouiller la vente du fond de commerce.
Bon courage et bon vent (surtout a Diego)
merci de nous répondre si rapidement ,nous savons qu il convient d être pragmatique .nous nous attendons à ne pas avoir que des gens aussi avenant que vous .notre projet est bien murit et quoi qu il arrive va aboutir .qu avez vous créé ? pensez vous que ça pourrait être difficile de s implanter sur diego et pourquoi?
Bjr, je vais être assez direct dans ma réponse, un copain bien implanté à Mada depuis 15 ans, ayant un hôtel de référence à Tana à investi dans un hôtel a Diego il y a 3 ans et l'a revendu il y a peu parce que non rentable, connaissant la personne et sa maitrise des affaires je ne peux que vous conseiller d'aller voir ailleurs sur l'île, et surtout en premier d'aller voir l'ile tout court. Bav.
J'ai également un copain qui possède des bungalows avec restaurant à Sainte Marie mais il a commencé par fermer le restaurant car sa cuisinière chipait régulièrement des aliments qu'elle emmenait chez elle puis un beau jour sans prévenir elle n'est plus venue.
Donc surtout ne pas croire qu'ici c'est comme en France. Tout est relatif et le fait de foncer dans le brouillard vous savez que c'est un danger car au moins on voit qu'on n'y voit rien...
Le secteur de la restauration est certainement celui ou il y a le plus de vols (coulage) et cela partout dans le monde, et même en France (en moyenne 2% du chiffre d'affaire).
A Mada, ce pourcentage est évidement plus élevé, et encore plus lorsque le propriétaire d'un établissement dépend entièrement de ses cuisiniers ou cuisinières.
A Madagascar, beaucoup se lance dans la restauration ou hôtels-restaurants sans avoir la moindre connaissance en restauration. Dans ce cas il est très difficile de contrôler les activités de la cuisine et de vérifier si les achats de matières premières correspondent bien aux ventes. Et c'est souvent ce qui coule les établissements, y compris les hôtels lorsque les bénéfices de l'hébergement ne suffisent pas à couvrir les pertes du restaurant.
Et même en effectuant le maximum de contrôle, obtenir un coulage nul est impossible, il y aura toujours de la perte (produits ramenés à la maison ou manger sur place), mais au moins on peut la limiter à un pourcentage raisonnable.
Tous les moyens sont bons pour voler: marchandises jeter par dessus le mur, dissimuler au fond de la poubelle, cacher dans les sous-vêtements, etc..... L'imagination des cuisiniers malgaches dans ce domaine est sans limite.
Mais heureusement tous les restaurants à Mada ne sont pas obligés de fermer en raison des vols, même si tous les restaurants ont du coulage. A ma connaissance il y a encore beaucoup de restaurants dans ce pays tenus par des étrangers (majoritairement français), et beaucoup sont toujours ouverts après plusieurs années.
Mais sauf erreur de ma part, la plupart des restaurants qui s'en sortent sont majoritairement tenus par personnes ayant déjà uue expérience en restauration (cuisiniers dans la majorité des cas).
Acheter un Hôtel à Mada, en pure théorie, cela devrait être encore le bon moment.
En effet suite au coup d’État (et l’instabilité politique qui a suivi) et aux différents faits divers ayant entrainés la mort de français (ou lynchage) la fréquentation touristique c'est effondrée. La crise économique en Europe a aussi eut sa part de responsabilité sur la chute de la fréquentation.
D'après le ministère du tourisme, la fréquentation semble être repartie à la hausse, et l'objectif du gouvernement est de doubler la fréquentation d'ici 2018. Il est quasiment évident que cet objectif ne sera pas atteint mais la fréquentation devrait malgré tout continuer à croitre.
Mais on ne peut exclure la possibilité qu'un nouveau fait divers coule à nouveau la destination ni la possibilité de troubles suite à la prochaine élection présidentielle (et là les risques sont encore plus importants avec les envies de revanche de Ravalomanana et de Rajoelina, candidats de l'opposition plus que probables). Pas besoin d'être devin pour connaitre le vainqueur de la prochaine présidentielle, mais peu probable que les résultats soient acceptés par les autres candidats.
Si comme ailleurs dans le monde le prix de vente était calculé en fonction du chiffre d'affaires, les prix de vente auraient dû chuter depuis plusieurs années, pour commencer à légèrement remonter depuis un an ou 2, mais devraient être inférieures au prix de ventes de 2009.
Mais ici cela ne fonctionne pas comme ça.
En général le prix de vente est plutôt fixé en fonction des besoins du propriétaire: récupérer son investissement, avoir suffisamment pour quitter le pays ou avoir un capital pour sa retraite, etc. Et le chiffre d'affaire est souvent maquillé pour justifier le prix de vente demandé. La triple comptabilité n'est pas rare: une réelle, une pour les impôts (bénéfices divisés par x), et une pour le futur acheteur (bénéfices multipliés par xxx).
Donc si vous trouvez un hôtel à vendre à Diego ou ailleurs, il faut partir du principe (comme cela vous l'a déjà été dit) que le prix demandé sera au moins 2 ou 3 fois supérieur à la valeur réelle.
Après il faut négocier, mais c'est plus facile lorsque la fréquentation est faible et que le chiffre d'affaire l'est aussi (du moins le chiffre d'affaire réel).
Le mieux avant d'acheter s'est de visiter l’hôtel en tant que simple client (et ne pas se présenter immédiatement comme acheteur), et si possible discuter avec le personnel (voire même le propriétaire), et des expatriés de longue date, dans les établissements environnants pour évaluer approximativement la fréquentation réelle.
Si la fréquentation est faible, il faut ensuite essayer d'en déterminer la raison, conjoncture actuelle (faible fréquentation touristique) ou problèmes purement liés à l'établissement (mauvaise image, vétusté, qualité du service ou restauration déplorable ou autre). Dans le 1er cas vous ne pourrez rien y changer (sauf si la fréquentation touristique dans le pays est réellement à la hausse) dans le second cas, vous pourrez peut-être améliorer le taux d'occupation.
Mais malheureusement pour visiter un hôtel en tant que client mystère, c'est mieux d'être sur place. Mais cela peut aussi se faire en prévoyant un séjour sur place de quelques semaines en ayant établi auparavant une petite liste d'hôtels qui pourraient vous intéresser et donc à visiter.
merci à tous, vos commentaires nous ont énormément éclairci, nous allons creuser et affiner beaucoup plus notre projet. nous ne pouvons envisager d'investir le résultat de notre travail en France dans un projet qui en toute évidence manque de maturité . une chose est sure votre aide va nous permettre de rebondir en prenant en compte toutes vos observations ...
Nous sommes déçu de ne pas voir aboutir notre projet dans ce pays tellement attachant !
merci encore à
Le lémurien, JacquesVB, Madagaston, loicpty
David et Nadia
Résidente à Diégo... j'apporte ma petite pierre à l'édifice... même s'il semble que vous ayez déjà obtenu vos réponses...
A Diégo, le secteur de l'hôtellerie est particulièrement sinistré... voilà quelques unes des raisons :
- Rareté des avions... qui ont été "invités" à plutôt se poser sur Nosy Bé où quelques politiques locaux possèdent des hôtels 4 et 5 étoiles...
- Route en dessous de tout ce que l'on peut imaginer... si l'on doit effectuer un transfert depuis Nosy Bé... où aller vadrouiller dans les parcs environnants...
- Chute de la fréquentation à un tel point et augmentation des prix de tout qu'il est quasi impossible de maintenir une qualité que ce soit en restauration et en hôtellerie...
- Tourisme sexuel en forte hausse... je pense sincèrement que certains hôteliers qui affichait une certaine hostilité à ce type de clients sont moins regardant à présent...
Alors des hôtels qui sont à vendre... il y en a pléthore...
Les seuls qui tirent à peu près leur épingle du jeu... et encore... sont ceux qui sont dans les réseaux de gros tours opérators qui continuent d'envoyer pour 2/3 jours à Diégo leurs touristes... et ceux qui sont de vrais professionnels aux épaules larges avec de quoi tenir quelques temps...
Exit les petites paillotes avec ses tables sur le sable qui ne peuvent fonctionner que lorsque la fréquentation est haute et que les clients arrivent un peu "par hasard"...
Cela fait trois ans que je vis à Diégo et je n'ai jamais vu une ville aussi vide...
Un dimanche sur deux, le Costa , en déversant ses passagers donne l'impression qu'il y a des touristes.... mais la grande majorité sont captés avant même de toucher le quai par les gros organisateurs de promenades... les autres qui errent en ville rentrent manger sur le bateau car ils sont en pension complète...
Je pense qu'avant un investissement vous devez venir ici en touristes... prendre le temps de voir en clients tous les types d'établissements qui existent... ceux à vendre et ceux qui ne le sont pas...
A Madagascar, rienn'est urgent... si vous ratez "l'affaire du siècle"... ne vous inquiétez pas... on vous en proposera au moins une bonne dizaine d'autres...
Bien à vous
Je n'ai été qu'une fois à Diego voilà presque dix ans et la ville me semblait être une ville avec de rares bâtiments coloniaux qui subsistaient encore, des rues et avenues écrasées par un soleil de plomb qui étaient nommées aux nom de généraux, maréchaux ou autres personnalité françaises. J'essayais de raser les murs afin de profiter au maximum des zones d'ombre.
Un jour je me suis promené avec mon appareil photo et j'ai voulu prendre un beau flamboyant en photo à partir du trottoir qui longeait un espèce de parc, mais mal m'en a pris car un habitant de la ville m'a prié de changer de trottoir car c'était soit disant fady...
Je me souviens aussi des bons petits restaurant qui proposaient des fruits de mer et du poisson au son d'une chanson de Richard Antony. Au mur d'un de ces restaurants était accroché une plaque émaillée avec la publicité d'une bière de Longwy dont la dernière brasserie a fermé en ...1947 (certainement un souvenir d'un expatrié-colon de Lorraine.
Un autre jour, je me suis promené en empruntant un sentier menant vers ce qu'on m'a dit être le port. J'ai rencontré un capitaine de bateau qui arborait fièrement une casquette de capitaine de navire comme on hisse le pavillon d'un navire... malheureusement le reste de son costume n'était pas à la hauteur de celle d'un vrai capitaine... mais à Mada "tout est relatif" comme disait un certain Einstein et rien que le fait de pouvoir échanger quelques mots avec une personne souriante m'avait sorti de ma torpeur.
Par contre dès la tombée de la nuit, les rue s'animaient et on voyait des d'jeunes qui tapaient dans les boules d'un vieux billard du Venilla et les rues s'animaient avec des tables basses qui proposaient des brochettes et la THB coulait à flots jusque tard dans la nuit dans les boîtes de nuit.
Naturellement les patrouilles de police ne manquaient pas de contrôler les vahaza pour voir si leur visa était à jour.
Puis prenant un taxi-brousse pour aller vers la région d'où partait le bateau vers Nosy bé, les nids de poules telles des plaies béantes grêlaient la "route" qui traversait une forêt plantée d'arbres dont je ne connaissait pas encore les diverses essences. Les cahots occasionnés par cette "route" m'envoyaient à chaque fois la tête dans le plafond. J'essayais tant bien que mal de m'agripper à mon siège mais le chauffeur voulant éviter un maximum de ces dégradations de la chaussée nous envoyait valdinguer de gauche à droite... ce qui m'a occasionné tout le long du voyage un sentiment désagréable d'insécurité d'autant que le chauffeur ne se gênait nullement de doubler en sommet de côte ou de raser le bord de la route où étaient assis une bande de gamins.
Un autre jour, je me suis laissé embarquer dans un taxi jaune vers une plage soit-disant merveilleuse de l'autre côté du célèbre pain de sucre qui trône au milieu de la baie de Diego. J'ai encore le souvenir des trous béants sur la piste menant vers Ramena qui donnaient l'impression d'être sur des montagnes russes. Arrivé sur la plage, il fallait traverser ce qui était inscrit sur un bout de tôle ondulé: "ZONE MILITAIRE AXER INTERDI".
Ayant déambulé vers une agglomération de cases, il s'y trouvait un raseur de crâne qui faisaient des coupes"coco" avec une tondeuse électrique dont le fil électrique se perdait dans les méandres des bâtisses. Un coup de genou dans les reins de celui qui se faisait raser par celui qui maniait le rasoir signifiait que la coupe de cheveux était terminée et qu'un autre client devait prendre la place sur le tabouret.
Bon j'arrête là car mes souvenirs commencent à s'estomper, en effet quand on est dans sa soixante dixième année, faute de pouvoir faire encore le baroudeur, on se contente de se remémorer ce qui peut encore l'être... en souhaitant à David et Nadia de trouver leur bonheur à Diego sans se laisser perturber par un Suarez quelconque.
Selon moi, Diego c'est plutot du passé.
Petite ville très très mal desservie.
Ceux qui font principalement vivre les établissements pour vazaha sont les vazaha résidents, surtout retraités.
Diego a eu son heure de gloire en accueillant énormément de résidents et touristes vazaha.....mais ces résidents et touristes étaient surtout des Français qui avaient fait leur service militaire à Diego et qui y revenait par nostalgie.
La caserne a fermé en 1971....les dernières personnes ayant fait leur service la-bas sont en fin de vie...et je ne pense pas qu'elles soient remplacées par des nouveaux résidents/touristes.
Apparemment, le nouveau coin "hype" pour les retraités s'installant à Mada et qui constituera les gros de la clientèle des restaurants vazaha en province, c'est Majunga.
lord2laze a écrit:Selon moi, Diego c'est plutot du passé.
Petite ville très très mal desservie.
Ceux qui font principalement vivre les établissements pour vazaha sont les vazaha résidents, surtout retraités.
Diego a eu son heure de gloire en accueillant énormément de résidents et touristes vazaha.....mais ces résidents et touristes étaient surtout des Français qui avaient fait leur service militaire à Diego et qui y revenait par nostalgie.
La caserne a fermé en 1971....les dernières personnes ayant fait leur service la-bas sont en fin de vie...et je ne pense pas qu'elles soient remplacées par des nouveaux résidents/touristes.
Apparemment, le nouveau coin "hype" pour les retraités s'installant à Mada et qui constituera les gros de la clientèle des restaurants vazaha en province, c'est Majunga.
Il y a aussi quelques uns qui viennent à Diego pour le kitesurf direct en avion, pour ce qui est de mjga, la ville est moins enclavée mais il n'y a pas plus de touristes, ils y a quelques résidants retraités qui louent des petites maisons ou appartements, voir les achètent, mais qui ne remplissent sûrement pas les restos qui sont tous à vendre, quand aux hotels de cette ville elle tourne beaucoup avec les comoriens, quelques retraités et les tananariviens qui travaillent avec le port. Pour moi que Tana qui a du potentiel, malheureusement très très loin de la carte postale paradisiaque... Ou Andasibe et l'Isalo pour les réserves.
Personnellement j'adore Diégo et ce n'est pas de gaieté de coeur que j'ai dressé mon constat sur la situation actuelle qu'elle vit en ce moment.
Il semble que le Nord Ouest a toujours été un peu à part... et qu'on le délaisse sciemment depuis des décennies...
Pourtant le potentiel est là :
- Une ville avec quelques restes d'architecture coloniale qui pourraient encore être réhabilités et la rendre assez coquette
- Des alentours d'exception : sa baie, son pain de sucre, ses parcs (montagne d'ambre, ankarana, tsingy rouges), des lieux d'une beauté et d'une originalité incroyables (montagne des français, cap diégo, cap d'ambre, les trois baies, la mer d'émeraude, Babaomby, toute la côte du coté du canal du Mozambique, Joffreville...)...
- son vent 6 ois par an qui permet la pratique du kite et de bien d'autres sports nautiques... tout le reste de l'année...
Quant on constate les atouts de cette région, sa diversité, sa beauté... et la volonté de ceux qui y ont construit quelque chose... on se dit que c'est un crime que de la laisser se désagréger ainsi...
La route qui mène à Ramena est quasi impraticable... pourtant sa réhabilitation a été payée pas moins de 8 fois ces dernières années... sans aucun contrôle des bailleurs de fonds...
Que la corruption rendent de qualité moindre les travaux financés par des bailleurs internationaux... soit... mais que ces travaux ne soient carrément pas réalisés et qu'on les refinance en permanence... !!!
Je pense que Mahajunga a beaucoup moins d'atouts que Diégo,par exemple sa mer qui ne donne pas trop envie de s'y baigner à cause des alluvions qu'elle transporte .. on constate qu'effectivement, pas mal de personnes partent d'ici pour s'y installer.... mais un bon nombre reviennent à cause notamment de sa fournaise...
Un projet existe pour un nouvel aéroport international qui serait construit sur les oripeaux de l'aéroport militaire de Cap Diégo datant de la colonisation... avec carrément un pont enjambant le bras de mer... mais il n'a pas été précisé dans combien de siècles il sera construit.... ahahah !!!
Ce que Lys a oublié de dire c'est qu'il y a également de la forêt à visiter pas loin de Diégo en passant (juste devant un champs de Khat) ainsi que des casernes datant de la colonisation.
Malheureusement je n'ai pas réussi à m'aventurer dans cette forêt où l'entrée était barrée par une barrière. Quand j'ai demandé à visiter cette forêt on m'a répondu que les guides n'étaient plus là pour m'accompagner. Je possédais bien un GPS portable qui me permettait de m'orienter facilement et de retrouver mon chemin mais traditions, fady et autres interdits obligent les vahaza à être accompagnés de guides qui font un parcours prévu d'avance au pas de course et moi qui aimais m'aventurer hors des sentiers battus, j'ai préféré me passer de cette visite.
Heureusement, ici sur la côte Est entre le canal des Pangalanes et l'Océan Indien, il n'y a pas de guides et on peut s'aventurer où on veut et tant qu'on le veut.
Ce qui me manque le plus ce sont de véritables forêts avec des essences variées alors qu'à Madagascar, la plus grande variété d'arbres sont des Eucalyptus (quinine ou autres espèces de la famille) et sous ces arbres qui acidifient le sol la végétation est très limitée.
Heureusement ma femme a commencé à faire une plantation de fleurs et d'autres plantes dans ces bidons d'huile de couleur jaune qu'elle coupe en deux pour en faire des pots. Elle a vraiment la main verte et sa plantation se comporte déjà de quelques centaines d'espèces très diverses allant des orchidées aux cotonniers en passant par différentes variétés de piments etc. En un an elle attend toujours son premier client mais je lui ai fais comprendre que ce n'était pas le résultat qui compte mais le chemin qui y mène.
En ce qui concerne un hôtel à Diego ou ailleurs, ce n'est pas le résultat qui doit compter mais la passion d'entreprendre et le plaisir qu'on éprouve à entrer en contact avec d'autres personnes qui est le plus important. Ici à Mahanoro nous ne sommes qu'une poignée de vahaza et parfois cela me manque de pouvoir communiquer autrement qu'avec des gasy qui ne vous voient qu'en forme de tirelire ambulante. D'ailleurs pas plus tard qu'hier un expat vient de se faire voler sa carte grise, permis et autres papiers de sa voiture car il avait oublié pendant 5 mn de fermer la vitre passager de sa voiture et lui-même était à moins de dix mètres de son véhicule...
Diego, que de bons souvenirs!
Une semaine à la plage de Ramena.
La promenade des 5 baies d'une beauté sauvage à couper le souffle, traversée des anciennes installations militaires, le phare, la descente vers Ramena sous le coucher de soleil.
La montagne d'Ambre dont mes mollets massacrés par les moustiques se souviennent encore. Jeoffreyville où la pensée se plaît à s'imaginer il y a 50 ans.
La baie, le pain de sucre.
Diego, hors du temps, à la fois sublime et misérable.
Il en est où le projet de transformer l'ancien aéroport militaire en aéroport civil pour les vols gros courrier?
Diego, destination touristique incontournable. On peut le rêver, mais sans rêve pas de réalisation.
Plein d'anecdotes ici : http://latribune.cyber-diego.com/
@Madagaston : j'ai été autant séduit par Diego et Mahanoro, même sentiment transcendant d'émerveillement et de malaise. La question de l'ennui se pose à Mada : il faut y exercer une activité passionnante, bouger sinon déchéance probable. Pour les 3 jours que j'y ai passé, j'y ai rencontré quelques vazas folkloriques...
@le lemurien : mer d'émeraude que je n'ai pas vue, ma femme ayant le mal de mer...
Vraiment un moment exceptionnel mais beaucoup de vent au retour, faut pas avoir le mal de mer.
Il y a aussi des dauphins qui suivent l'embarcation
Un bon souvenir
c est pour toutes ces belles choses que notre souhait c est porté sur diego!! mais il est vrai que nous sommes maintenant tout de même hésitant, tout perdre si le taux de remplissage de l hôtel n est pas suffisant !!!! nous sommes encore loin de la retraite il nous faut une activité qui bouge et nous permette d'en vivre ,notre objectif étant de finir nos jours à mada
Comptez un taux de remplissage de 20% si tout va bien. Quelque soit l'endroit de la planète où vous vous installez, la passion et le travail bien fait paient.
Cependant, comme les membres du forum vous ont avertis, pas d'illusion. L'idéal est de conserver un revenu régulier en France et de tenter l'aventure sans compter en vivre, tout au moins dans un premier temps. Aussi, visez petit, ne soyez pas trop visible.
Je travaille dans la microfinance et, selon nos tables de rentabilité sectorielles, un bar restaurant de catégorie moyenne (ce n'est pas un hôtel comme le projet que vous envisagez) ouvert de 10h à 1h00 du mat laisse 400 EUR à son gérant, tous frais payés, pourvu que ce soit bien géré. Sans compter les aléas de Mada...
Négociez le prix de vente en connaissance de cause. Une autre bonne idée est d'inclure une clause dans le contrat, d'un prix de cession du commerce variable selon le chiffre d'affaire de la 1ère année. Plus en MP (et je ne prends pas de commission sur ce conseil, seulement la volonté de développer le pays).
jpmadalu a écrit:Comptez un taux de remplissage de 20% si tout va bien. Aussi, visez petit, ne soyez pas trop visible.
Je travaille dans la microfinance et, selon nos tables de rentabilité sectorielles, un bar restaurant de catégorie moyenne (ce n'est pas un hôtel comme le projet que vous envisagez) ouvert de 10h à 1h00 du mat laisse 400 EUR à son gérant, tous frais payés, pourvu que ce soit bien géré. Sans compter les aléas de Mada...
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20% de taux de remplissage, d'où tenez vous ce chiffre? Est ce une moyenne nationale? et si oui, quelles sont les sources?
En théorie les vignettes touristiques devraient permettre de connaitre précisément la fréquentation des établissements hôteliers, mais comme les impôts, c'est un peu "au bon vouloir" des hôteliers. Comme il s'agit d'une somme reversé au ministère du tourisme en fonction des nuitées, il est en général très nettement minoré.
Je vais prendre un exemple précis, le mien. Durant mes vacances à Mada, on m'a proposé une direction d’hôtel. Lorsque je l'ai repris, bien que l'hôtel était ouvert depuis 2 ans, le taux de fréquentation n'était même pas de 5%. Moins d'un an après on dépassait les 100 % de remplissage durant la saison touristique (mai-novembre); Si je parle de dépassé, c'est que je devais très régulièrement refuser des groupes entiers par manque de place. Mais je n'avais qu'une clientèle d'agence.
Lorsque j'ai pris la direction de cet hôtel, je n'ai pas tout révolutionné, j'ai uniquement amélioré la qualité du service (accueil, hébergement, restauration). Pour simplifier, je dirais qu'on était "au petit soins" pour tous les clients. Et sans vouloir paraitre prétentieux, je pense que le taux de satisfaction devait certainement dépassé les 90%. De toute façon il n'est jamais possible d'atteindre les 100% car il y a partout des insatisfaits perpétuels (en France le taux max est de 98%).
Et pourtant l’hôtel n'était pas sans défauts, et les petits problèmes sont fréquents surtout à Mada. Mais comme les clients étaient bien accueilli, bien accompagnés durant leur séjour, les petits incidents inévitables, étaient vite oubliés. Et personnellement j'allais voir chaque client chaque soir pour savoir si la journée s'était bien passé, s'il n'y avait pas eut de problèmes et préparer avec lui la journée du lendemain, s'il le souhaitait (activités).
Il m'est arrivé parfois (souvent au départ) d'offrir un petit déjeuner ou un dessert (ce qui ne représente pas des des sommes énormes) en dédommagement suite à différents petits problèmes rencontrés. Les clients sont en général plus sensible au geste effectué (prise en compte de leur problème, ou insatisfaction) plutôt qu'à la valeur du dédommagement.
L’hôtellerie comme la restauration sont des métiers de service, les professionnels sont là pour satisfaire les clients (mais le client n'est pas Roi n'ont plus, le respect doit être réciproque). Mais comme très peu d'établissements sont tenus par des professionnels la satisfaction du client est souvent loin d'être une priorité. Et il n'est pas rare de croisé un propriétaire qui ne daigne même pas vous dire "bonjour".
Serait-il encore possible, aujourd'hui, de passé de 5% de fréquentation à 100% en moins d'un an, je ne sais pas. C'était à une certaine époque (avant la crise) et dans un contexte particulier: taux d'insatisfaction record dans les autres hôtels concurrents.
Mais même aujourd'hui dans beaucoup d'établissements (hôtels et même restaurants) la satisfaction du client est loin d'être au maximum (il suffit de consulter les commentaires sur internet).
Pour conclure, je dirais que 100% de taux de remplissage c'est assez rare (cela dépend aussi de la localisation), mais je pense que dans beaucoup d'établissements il est largement possible de dépasser les 20% surtout si on respecte un peu plus les clients.
Par contre je suis entièrement d'accord avec vous, lorsque vous écrivez "ne soyez pas trop visible".
Mais malheureusement, cela n'est pas toujours possible lorsque vous avez un établissement qui tourne bien, car il n'est pas possible de cacher les clients ;-)
Mais, dans ce pays, il est vrai que lorsque vous avez plus de fréquentation que les autres il faut s'attendre à une succession de "coups tordus" de la part des concurrents (et encore plus quand ils sont français).
jpmadalu a écrit:Je travaille dans la microfinance et, selon nos tables de rentabilité sectorielles, un bar restaurant de catégorie moyenne (ce n'est pas un hôtel comme le projet que vous envisagez) ouvert de 10h à 1h00 du mat laisse 400 EUR à son gérant, tous frais payés, pourvu que ce soit bien géré. Sans compter les aléas de Mada...
Je ne me permettrais pas de mettre en doute vos tables sectorielles, mais au regard du montant mentionné, je pense que cela concerne plus les établissements malgaches.
Je vais reprendre un exemple que je connais bien: le mien Après une direction d’hôtel, j'ai repris un bar-restaurant sur la côte. 400 euros, je faisais plus que ça chaque week-end.
Je ne connais pas le chiffre d'affaires (ni les bénéfices) de tous les bars restaurants tenus par des expatriés, mais heureusement beaucoup gagnent quand même beaucoup plus que ça.
Vos récits font rêver !!!!!!!!!
Je n'y suis jamais allée à Diégo, autant nous n'avions pas du mal à nous décider pour le sud, le nord je ne sais pas mais le trajet nous effraie mais c'est vrai qu'à vous lire, ça donne envie! peut être un de ces jours en avion
c est globalement la même distance et le même temps pour aller a Tulear ou a Diego
peut être par contre que la route pour Diego est en moins bon état sur la fin
@Loicpty,
1) Bravo pour la bonne gestion de votre établissement, encore un bel exemple du travail bien fait sans "entourloupettes" qui peut payer honnêtement. Et cela démontre que c'est aussi possible à Mada.
2) Les tables de rentabilité dont j'ai fait mention proviennent du domaine bancaire pour Mada. C'est pareil à la procédure d'une banque occidentale qui décide ou non d'accorder un prêt voiture en fonction de la fiche de paie, de la régularité des versements de salaire et de paiements loyers du candidat emprunteur.: ça s'appelle le crédit scoring.
Une partie de mon job est d'évaluer le prix d'une entreprise en cas d'OPA par exemple. Toujours la même analyse, connaissance des ratios du secteur. Exemple, en Horeca, le prix de vente HTVA = 4X le prix d'achat (Le client paie 24 EUR une bouteille de Bordeaux achetée par le restaurateur à 6 EUR). D'où un test élémentaire de cohérence. Si le chiffre d'affaire annoncé par le vendeur d'un restaurant est, par exemple de 100 et que les factures d'achat sont de 17, il y a un problème. (je sais bien que la compta officielle et réelle peuvent être différentes).
On peut aussi jouer le client mystère, comme évoqué par un post précédent pour estimer le chiffre d'affaire. Nombre de clients par heure X addition moyenne,... et voir si c'est cohérent. Si on ne sait pas calculer (vive l'enseignement), on peut se baser sur des indices : si il n'y a pas une seule casserole convenable dans la cuisine, si la chemise ou la voiture du vendeur sont trouées, il est vraisemblable que les affaires ne marchent pas trop bien.
Durant mes séjours récents à Mada, j'ai pu constater, sans être le détective Colombo, qu'il y avait peu de clients dans les établissements. C'est sans aucun doute une période d'opportunités d'achat (à 1/3 du prix espéré par le vendeur). Maintenant il faut être prêt à supporter des pertes.
Je n'ai jamais autant gagné en bourse que dans ces périodes de marasme. Il est difficile de prévoir le point le plus bas et en général les cours des actifs financiers incorporent l'ensemble des prévisions et représentent le consensus du marché, difficile à battre. Je suis transparent, j'ai liquidé mon portefeuille d'actions en début d'année et je garde mes cartouches quand ce sera - c'est mon pari- 40% moins cher.
A un autre niveau, j'estime que la plupart des banques de la planète sont en situation de risque extrême. Si le sujet vous intéresse, voyez http://chevallier.over-blog.fr/. Je précise que je ne suis pas M. Chevallier même si nous partageons la même analyse et le même prénom.
Bon vent sur l'île rouge.
@Loicpty
"Je vais prendre un exemple précis, le mien. Durant mes vacances à Mada, on m'a proposé une direction d’hôtel. Lorsque je l'ai repris, bien que l'hôtel était ouvert depuis 2 ans, le taux de fréquentation n'était même pas de 5%. Moins d'un an après on dépassait les 100 % de remplissage durant la saison touristique (mai-novembre); Si je parle de dépassé, c'est que je devais très régulièrement refuser des groupes entiers par manque de place. Mais je n'avais qu'une clientèle d'agence."
Vous m'avez bien fait bien rire, ce qui vaut son pesant d'ariary, et le propos ci-dessous se situe au même niveau
Pour dépasser les 100% de remplissages, comment faites-vous? Une chambre 2 personnes à lit double avec un vazah et 4 malgaches? De l'overbooking? Des tentes (comme celles des camps de réfugiés) sur la terrasse? Retenter le succulent business model de l'auberge de Peyrebeille?
Je répète, bonne gestion promet bon résultat et le fait que vous avez dû refuser des clients indique que vous êtes dans le tsara be.
Veloma
Jean-Pierre
jpmadalu a écrit:Je n'ai jamais autant gagné en bourse que dans ces périodes de marasme. Il est difficile de prévoir le point le plus bas et en général les cours des actifs financiers incorporent l'ensemble des prévisions et représentent le consensus du marché, difficile à battre. Je suis transparent, j'ai liquidé mon portefeuille d'actions en début d'année et je garde mes cartouches quand ce sera - c'est mon pari- 40% moins cher.
A un autre niveau, j'estime que la plupart des banques de la planète sont en situation de risque extrême.
jpmadalu... je trouve amusant que d'un coté vous prôniez le détachement aux biens matériels avec un soucis "anti-mondialisme" en toile de fond... pour nous avouer votre goût pour les jeux boursiers et son lot de spéculations capables de faire et de défaire des économies entières d'un coup d'un seul...
Vos soucis humanitaires iraient ils surtout vers ces malheureux retraités adhérents aux fonds de pension ?
Vous me direz... l'argent boursier n'est pas tant réel... c'est un "jeu"...
En parlant de "point le plus bas"... et de prévisions... sachez qu'en quelques semaines seulement le riz (dont vous vous inquiétiez dans un autre post) - à Diégo - est passé de 300 ariary le kapok à pas moins de 600... et qu'avec la saison des pluies très merdique de cette année, il est à prévoir qu'il y aura pénurie très vite... et que le prix augmentera encore...
Spéculateurs... il n'est pas encore temps de vendre vos stocks... il est vraisemblable que vous fassiez de jolies culbutes... le point culminant du marasme n'est pas encore atteint... mais la prévision de famine est, elle, bien réelle !
jpmadalu a écrit:Je n'ai jamais autant gagné en bourse que dans ces périodes de marasme. Il est difficile de prévoir le point le plus bas et en général les cours des actifs financiers incorporent l'ensemble des prévisions et représentent le consensus du marché, difficile à battre. Je suis transparent, j'ai liquidé mon portefeuille d'actions en début d'année et je garde mes cartouches quand ce sera - c'est mon pari- 40% moins cher. .
Puisque vous êtes tellement sensible au sort de la population de Befandriana-nord, une petite participation financière de votre part pour la reconstruction serait certainement très appréciée.
Une occasion de passer de l'apitoiement aux actes......
@ Lys
"jpmadalu... je trouve amusant que d'un coté vous prôniez le détachement aux biens matériels avec un soucis "anti-mondialisme" en toile de fond... pour nous avouer votre goût pour les jeux boursiers et son lot de spéculations capables de faire et de défaire des économies entières d'un coup d'un seul...
Vos soucis humanitaires iraient ils surtout vers ces malheureux retraités adhérents aux fonds de pension ? "
Bien dit.
Non je n'ai pas de goût pour la spéculation, plutôt un dégout pour l'argent quand il est mal utilisé. J'ai simplement constitué un petit portefeuille en bon père de famille qui m'a permis d'éduquer correctement mes enfants et de pouvoir m'installer à Mada dans le futur. Et si j'ai vendu mes actions maintenant, c'est pour éviter la culbute.
"... il est vraisemblable que vous fassiez de jolies culbutes... ".
Je n'ose imaginer une seule seconde que vous, chère Lys, qui excellez dans l'art de la défense de la gente féminine, fassiez une allusion aux soa ampela malgaches?
" mais la prévision de famine est, elle, bien réelle !"
Comme vou,s je suis atterré par l'appauvrissement continu à Mada et j'essaye d'y remédier modestement.
@Loicpty
"Puisque vous êtes tellement sensible au sort de la population de Befandriana-nord, une petite participation financière de votre part pour la reconstruction serait certainement très appréciée.
Une occasion de passer de l'apitoiement aux actes......"
Une suggestion d'association/personne de confiance pour passer aux actes?
jpmadalu a écrit:"... il est vraisemblable que vous fassiez de jolies culbutes... ".
Je n'ose imaginer une seule seconde que vous, chère Lys, qui excellez dans l'art de la défense de la gente féminine, fassiez une allusion aux soa ampela malgaches?
" mais la prévision de famine est, elle, bien réelle !"
Comme vou,s je suis atterré par l'appauvrissement continu à Mada et j'essaye d'y remédier modestement.
Rohhh jpmadalu... ce n'est pas parce que je défends parfois les femmes que je leur recommande le Couvent des Oiseaux d'où je ne suis pas sortie moi-même d'ailleurs...
Je me demande d'ailleurs si les soa ampela malgaches ne comportent pas autant de risques que certaines culbutes boursières.... à lire les témoignages de certains de mes compatriotes... qui eux prennent des risques inconsidérés parfois en voulant faire oeuvre "humanitaire" auprès d'une jeune donzelle...
Bon cela nous éloigne un peu du sujet initial... quoique !!!
Lys de Diego a écrit:jpmadalu a écrit:"... il est vraisemblable que vous fassiez de jolies culbutes... ".
Je n'ose imaginer une seule seconde que vous, chère Lys, qui excellez dans l'art de la défense de la gente féminine, fassiez une allusion aux soa ampela malgaches?
" mais la prévision de famine est, elle, bien réelle !"
Comme vou,s je suis atterré par l'appauvrissement continu à Mada et j'essaye d'y remédier modestement.
Rohhh jpmadalu... ce n'est pas parce que je défends parfois les femmes que je leur recommande le Couvent des Oiseaux d'où je ne suis pas sortie moi-même d'ailleurs...
Je me demande d'ailleurs si les soa ampela malgaches ne comportent pas autant de risques que certaines culbutes boursières.... à lire les témoignages de certains de mes compatriotes... qui eux prennent des risques inconsidérés parfois en voulant faire oeuvre "humanitaire" auprès d'une jeune donzelle...
Bon cela nous éloigne un peu du sujet initial... quoique !!!
Quoique.. comme vous dites Lys. Je ne veux pas faire office de rabat-joie ni vouloir jeter de l'huile sur le feu sur un sujet qui a déjà été abordé maintes fois dans ce forum, mais je pense que venir en couple à Diégo en particulier comporte beaucoup de risques dans l'intérêt d'un investissement quelconque.
Risques à ne pas négliger dans un projet à deux. C'est là dessus où je veux mettre l'accent, sans plus. Cette remarque est personnelle, peut être que je me trompe mais comme on dit "Un homme avisé en vaut deux".
Annie
Annie_D a écrit:Quoique.. comme vous dites Lys. Je ne veux pas faire office de rabat-joie ni vouloir jeter de l'huile sur le feu sur un sujet qui a déjà été abordé maintes fois dans ce forum, mais je pense que venir en couple à Diégo en particulier comporte beaucoup de risques dans l'intérêt d'un investissement quelconque.
Risques à ne pas négliger dans un projet à deux. C'est là dessus où je veux mettre l'accent, sans plus. Cette remarque est personnelle, peut être que je me trompe mais comme on dit "Un homme avisé en vaut deux".
Annie
Partir à l'étranger, sous les Tropiques est souvent effectivement synonyme de rupture dans un couple... mais pas à Madagascar plus qu'ailleurs...
A Tahiti où j'ai pas mal vécu, les couples avaient du mal à résister... là bas, j'avais commune de dire que si mon compagnon se laissait tenter par une "demie"... quelque part je le comprendrais parce... mazette...il y a des femmes là-bas... qui sont véritablement à vous couper le souffle : belles, racées, élégantes, intelligentes, instruites... franchement... comment lutter ?
Dieu merci, elles ne sont en général intéressées que par une catégorie bien précise d'hommes... des directeurs de banque ... donc votre petit mari proche de la retraite peut "sautiller" tout autour tant qu'il peut... il y a très peu de chance que la dame ne vous le ravisse !!!
Les pays "tropicaux" sont souvent ce que je nomme des "révélateurs" pour les couples... ou des "accélérateurs"... si un couple est bancal, ou un peu à bout de souffle... les risques de rupture sont démultipliés : tentations plus fortes, climat plus "libéré"... sans compter qu'en commençant une nouvelle vie, la tendance peut être à se débarrasser des "oripeaux" de l'ancienne... le passage à l'acte est donc facilité...
C'est effectivement à prendre en compte quand on décide de recommencer une nouvelle vie à l'étranger...
Je suis venue à Madagascar en couple... et même si mon mari actuellement est obligé de retourner en France pour de longues périodes, je ne me sens absolument pas en danger ici... et pas du tout en compétition avec les "sapins de noël" et autres "papillons de nuit" qui sont la tentation majeure de beaucoup...
Cela tient certainement au tempérament de mon compagnon, à ce qu'il est... mais à mon couple aussi... le fait que notre projet n'est pas celui que d'un seul...
La fidélité ne va pas de soit... c'est une prise de position tout intellectuelle à mon avis... et qui concerne les deux éléments du couple... résister à la tentation est un acte volontaire...
Il est certains que j'ai eu des compagnons dans ma vie avec qui je n'aurais pas tenté l'aventure... avec mon mari oui... car aux sirènes décérébrées du Taxi bé, il préfère celles qu'on croise équipé de Trimix Normoxique... et là franchement, les risques sont assez réduits....
Ceci dit... s'il partait avec une fille de l'âge de sa fille... c'est que je me serais bien plus trompée que lui et donc je m'en remettrais aisément et sans aucune forme de regret...
Donc comme je le dis toujours : wait and see
jpmadalu a écrit:@Loicpty
"Puisque vous êtes tellement sensible au sort de la population de Befandriana-nord, une petite participation financière de votre part pour la reconstruction serait certainement très appréciée.
Une occasion de passer de l'apitoiement aux actes......"
Une suggestion d'association/personne de confiance pour passer aux actes?
Malheureusement non.
Il est vrai que je me suis permis de contester les clichés véhiculés par certains concernant les ONG importantes: l'humanitaire qui profite de l'argent des donateurs en faisant la fête et en circulant dans de beaux 4x4 tout neuf. Même si certains semblent l'ignorer, beaucoup prennent des risques en s'engageant dans ce type d'actions. Toute les attaques de convois ne se terminent pas de façon dramatique, mais ces dernières sont fréquentes dans certains pays: objectif vols des véhicules ou de leur contenus.
Et je ne pense pas que ce soient eux qui cherchent à se donner bonne conscience, mais plutôt ceux qui se contente de critiquer et de véhiculer des images négatives. "Je n'ai jamais rien fait pour les autres ni donner le moindre centime, mais c'est normal puisque l’argent est mal dépensé". Il est vrai que ce raisonnement évite d'avoir mauvaise conscience lorsque l'on peut voir des situations dramatiques dans la presse.
Concernant les petites ONG ou associations intervenant sur le territoire malgache, je suis par contre beaucoup plus critique: critique sur leur mode de fonctionnement et surtout critique sur leurs actions. Je développerais certainement mon point de vue sur ce sujet dans la discussion sur les ONG, lorsque j'aurais plus de temps (et même beaucoup de temps, car il y a beaucoup à dire sur ce sujet).
Il est évident que certaines sont sérieuses et sont efficaces dans leurs actions mais elles sont minoritaires. Et bien que j'en ai rencontré plusieurs, je n'ai, à ce jour, trouvé aucune dans laquelle je pourrais m'impliquer et donc aucune que je pourrais recommander.
bonjour
garde ton argent tu vas tout perdre
a mada il y a rien a faire que perdre sont argent
tu viens a mada millionnaire en euro et tu repart de mada millionnaire en ary fais
surtout un hôtel ou tu auras jamais un taux de remplissage de 60% pour payer les fraies
donc attention dangereux
si tu veux je te donne un contacte a diego un couple de français qui on acheter un hotel il te donnerons leur sentiment et leur esperience
Bonjour. 400€ par Mois ou semaine ?
Lys de Diego a écrit:Un projet existe pour un nouvel aéroport international qui serait construit sur les oripeaux de l'aéroport militaire de Cap Diégo datant de la colonisation... avec carrément un pont enjambant le bras de mer... mais il n'a pas été précisé dans combien de siècles il sera construit.... ahahah !!!
à mon avis ça fera comme pour la route, il encaisseront les subventions pour les distribuer aux mafieux du coin et l'aéroport ne se fera jamais !
lord2laze a écrit:Apparemment, le nouveau coin "hype" pour les retraités s'installant à Mada et qui constituera les gros de la clientèle des restaurants vazaha en province, c'est Majunga.
Je me suis pourtant laissé dire que le nouveau - jeune et dynamique - maire de MAHAJANGA ne voit pas d'un très bon œil l'afflux de retraités "vazaha" qui aspirent à s'y installer.
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