Lecture au Vietnam
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Bonjour à tous,
Que vous soyez déjà expatrié au Vietnam ou en préparation dun éventuel départ, la lecture et les livres sont peut-être vos alliés de coeur. Lecteurs avides ou occasionnels, nous aimerions en savoir un peu plus sur vos habitudes.
Quel genre de lecture aimez-vous : livre, BD, roman, magazine, journal, etc. ?
Où achetez-vous ou empruntez-vous vos livres au Vietnam (librairie, en ligne, abonnement bibliothèque, etc.) ? Quelle place accordez-vous au numérique ?
Quel est le budget moyen que vous consacrez aux livres au Vietnam (abonnement ou achat) ? Le prix est-il plus ou moins élevé que dans votre pays dorigine ?
Dans quelle(s) langue(s) sont généralement disponibles les ouvrages que vous lisez habituellement ?
Quels sont les livres ou magazines que lon pourrait retrouver sur votre table de chevet ?
Merci pour votre participation,
Bhavna
Bonjour,
Il y a la bibliothèque d'IDECAF qui est assez complète concernant les journaux, plus limité concernant les livres mais qui possède un très bon fond concernant les romans historiques sur l'Indochine et le Vietnam.
Et il y a aussi la librairie Française Nam Dinh 88 rue Truong Dinh PG Ben Thanh Q1, avec des ouvrages plus récents et surtout la possibilité de commander à peu près ce qu'on veut...
Ils ont aussi un dépôt vente de livres laissés par les Français de passage au VN.
Il y a aussi la Bibliothèque de L'AFV située chez Fanny le Glacier bien connu 29-31 rue Ton That Thiep, Q1. Là c'est surtout des romans laissés par des expats et des touristes de passage.
Jadis il y avait un ancienne boutique de vieux ouvrages coloniaux Rue Dong Khoi Q1 mais elle a du se faire bouffer par le tourisme-business de l'ancienne rue Catinat.
Je m'intéresse personnellement surtout à la littérature coloniale.
Bonne journée.
Paul Chavaneau a écrit:librairie Française Nam Dinh
Nam Phong Paul...
Sinon il y a les eBooks, même plus besoin d'avoir de liseuse (on en trouve quand même ici) vu que des applications android ou iPhone font le même boulot sur nos smartphones. Il y a des dizaines de sites de sites d'eBooks gratuits (livres & magazines) sur le net (français ou (autres langues) et aussi des sites de torrents comme Ygg Torrent (pas de problème de légalité si le téléchargement se fait depuis le Viêt-Nam).
Bonjour,
Nous on se fait passer les livres que certains ramènent de France ou d'ailleurs. Puis, lorsque tout le monde les a lus, ils finissent eux aussi à la bibliothèque de l'AFV
Les réponses ne viennent que de Français habitant Saigon, et c'est normal car vous avez des références importantes dans cette ville.
Hanoi aussi devrait pouvoir répondre puisque depuis presque 15 ans maintenant il y a une bibliothèque française (2005 ou 2006)
Par contre les autres villes : NEANT total en tous cas ici à Nha Trang
Alors on s'adapte : journaux : internet et livres : échanges entre Français. Avant internet ce devait être le désert total pour les nouvelles. Je pense que les livres c'était comme maintenant : échanges
Néant absolu, à ma connaissance à Can Tho.. C la brousse !
Vous avez dit Francophonie ????
1. Ce n'est pas avec les programmes affligeants et d'une médiocrité redoutable proposés par TV5 Monde que l'on va se cultiver !!!
2. Avec ma liseuse je peux suivre, en lisant les extraits, les sélections des prix littéraires de la rentrée.
..et je lis entre deux et trois romans /mois
3. je lis le Monde tous les jours ( pour 17 euros/mois) et le JDD le dimanche sur mon ordi..
En dehors du numérique point de salut !
Depuis maintenant plus de 20 ans, je passe 2-3 mois par année au Vietnam.
Je suis un grand lecteur, auparavant, je trimbalait 5-6 kg de livres mais aussi la peur de me trouver en manque de lecture.
Depuis l’avènement des liseuses, c'est le bonheur, des tonnes de livres pesant 200 gr.
Les liseuses, très pratiques pour les voyages, mais il manque l'odeur d'encre et de papier pour les nouveaux livres, l'odeur de "moisi" pour les livres anciens.
À titre anecdotique, lors de mon premier voyage dans le Vietnam d'après guerre (et le premier voyage tout court dans le nord du pays), en 1987, il y avait (il y a toujours) une grande librairie à Hanoï (rue Tràng Tiẽn) qui avait quelques livres en français (des photocopies des livres originaux). On y trouvait aussi des journaux datant de 3-4 jours, l'humanité bien sûr mais aussi le figaro. Ils étaient récupérés dans les avions arrivant à Hanoï, soigneusement repassés et ensuite mis en vente.
Les choses ont bien changé.
Je partage complètement la notion d'odeur du vieux livre, le touché, le poid dans la poche, l'accompagnement dans la main quand on marche, le geste du doigt pour tourner la page quand on a une cigarette entre l'index et le majeur.
Bref, l'affection du bouquin.
pvinhxa a écrit:Je partage complètement la notion d'odeur du vieux livre, le touché, le poid dans la poche, l'accompagnement dans la main quand on marche, le geste du doigt pour tourner la page quand on a une cigarette entre l'index et le majeur.
Bref, l'affection du bouquin.
Ah patrick, je t'imagine tes petis doigts boudinés trembler entre chaque page et ta sueur tomber sur la couverture ... comme tu le faisais à 12 ans pour les magazines Y, non R, non T, non Z, merde c'était quoi déjà ces magazines ?
C'est vrai qu'avec Internet on peut avoir beaucoup de lectures...
Malheureusement je n'arrive pas à lire ou plutôt à me concentrer sur la lecture sur mon ordi, donc le bouquin avec son tas de pages, neuf ou jaunit, reste mon préféré.
C'est vrai qu'en dehors de HCM et Ha Noi, la francophonie est bien planquée !
Bonne journée !
Dis donc, ça sent le vécu non?
Oui c'était les mêmes revues que les tiennes 😜
mes deux romans préférés sur l'Indochine et sur le Vietnam , deux époques bien différentes :
" Les Asiates " de Jean Hougron ( paru en 1953 ? puis réédité en poche dans les années 80 ) une fresque familiale d'un couple de Français débarquant dans l'Indochine coloniale au début du siècle dernier et se terminant au début des années 50.Une multitude de personnages dont les descendants du patriarche Bressan qui eut une seconde épouse eurasienne puis une troisième épouse annamite....et une flopée d'enfants. Un très beau roman qui fait une synthèse romantique et réaliste de ce que fut la vie en Indochine .
Mon second roman est un polar écrit par un américain qui fut GI pendant la guerre du Vietnam : " Les fantômes de Saïgon " ( traduit et édité en 2002 ,série noire ) .Les fantômes sont les soldats américains déserteurs devenus junkies ...prisonniers d'une ville dont ils ne peuvent s'échapper .
A lire ne serait ce que pour les quelques pages sur l'offensive du Têt que l'auteur a certainement vécu.
Oui, tous les volumes de La Nuit indochinoise de Jean Hougron sont un grand classique de la littérature sur le Vietnam, bien que beaucoup d'histoires s'y passent au Laos, comme La Terre du barbare par exemple.
Mon préféré est, je pense, Soleil au ventre qui décrit admirablement le Saïgon des années 50
Mais je suis d'accord avec vous, edmond99, Les Asiates est vraiment un volume incontournable
Merci Rodolphe pour ton rappel de l'œuvre de Jean Hougron notamment le cycle " La Nuit Indochinoise " où on retrouve tous ses romans sur l'Indochine .Quel style et quel extraordinaire sens de l'observation ...une langue limpide pour des images fortes....tout se lit facilement .
Pour les cinéphiles ...est sorti un film avec Daniel Gélin tiré d'un roman éponyme de Jean Hougron " Mort en fraude " (1957 ...réalisé par Marcel Camus alors cinéaste débutant mais futur Palme d'or au festival de Cannes pour Orfeu Negro ) .Il serait dommage que l'Alliance française au Vietnam ne passe pas ce film un jour ou bien cela a déjà été présenté plusieurs fois.
Petite question car je ne connais pas cet écrivain ni ses ouvrages (Jean Hougron).
On est sur le même type de lecture romancées (ou faits historiques pour certains de ses livres sur l’après-guerre d'Indochine) que ceux d'Erwan Bergot ?
-->La trilogie "Sud lointain", ou "Convoi 42".
Merci d’éclairer ma lanterne
Difficile de comparer 2 existences et 2 écritures. Je dirais que l’œuvre de Jean Hougron est avant tout romanesque mais comme tout roman basée sur une expérience ou un vécu qui donne ainsi une atmosphère dans laquelle il est possible de reconnaître ce que l'on perçoit de l'Indochine de cette période.
Ceci étant précisé, il s'agit d'une Indochine qui n'existe plus depuis longtemps et qui est, en partie, utopique, rêvée, idéalisée... L'histoire, la réalité est présente mais entre les lignes et comme chacun la preçoit.
J'ai participé au tournage de Sud Lointain (j'apparais une seconde dans les premières minutes...)
Ok, je crois que j'ai mes prochaines lectures !
J'avais apprécié l’épopée romanesque d'Erwan Bergot, celle de Jean Hougron fleure bon d’après ce que je peux lire ici.
@Philippe: Tu parles du tournage réalisé pour la TV ou d'un film ?
Une mini-série TV, hélas très difficile à trouver (télécharger ) sur le net.... quelques extraits sur Youtube. Parmi les anciens de Saigon, nous sommes une bonne vingtaine à avoir participé à ce tournage. D'ailleurs un de mes meilleurs amis arrive début octobre de France et c'est à l'occasion de tournage que nous avons créé notre affinité jamais démentie depuis.
Bonjour Julien 35580
Je suis d'accord avec Philippe Hung,ce sont deux visions différentes de l'Indochine française.Toutefois en ce qui concerne le cycle " La Nuit Indochinoise " de Jean Hougron je pense sincèrement qu'il n'a pas " idéalisé " l'Indochine car il a vécu avec le petit peuple et lui même en a fait partie .
Jean Hougron est parti à Saïgon en 1947 envoyé par une maison d'import-,export de Marseille comme simple employé.A peine arrivé il devient chauffeur de camion et parcourt le Laos,le Cambodge,la Chine du Sud,le Siam...il travaille comme planteur de tabac, marchand de bières , ramasseur de benjoin puis prof d'anglais avant de devenir traducteur au Consulat des États Unis et collabore à Radio-France-Asie.
Il retourne en France en 1951 avec des centaines de feuilles de notes sur cette vie aventureuse indochinoise.
Cette courte biographie est utile pour comprendre le réalisme de l'œuvre de l'écrivain qui fut très attaché à la vie quotidienne du petit peuple indochinois , à celle des " petits blancs " souvent victimes d'une administration aveugle et à l'apparition des milliers de métis nés de la colonisation française.
les romans de Jean Hougron reflètent en effet un monde disparu mais c'est un beau voyage dans le temps.
Ok ok, merci a tous pour toutes ces infos !
J'avais vu le feuilleton "sud lointain" effectivement, mais n'ayant pas le trombinoscope des anciens de Sai gon je n'ai repéré personne à l’époque ))
Parmi ceux qui ont décrochés un vrai rôle (mis à part les acteurs principaux) parce qu'ils ont été dans leur vie proche du milieu du Cinéma...
- Daniel Hung Méas (frère de Tchee Méas, Petit Théatre de Bouvard) qui vit toujours à Saigon
Daniel apparaît dans cette vidéo :
https://www.cinetrafic.fr/serie/38446/sud-lointain
Daniel m'a toujours dit avoir fait une scène d'amour avec Sonya Kristel qu'il m'a un jour montré en noir et blanc (sur une playstation... avant l'époque des smartphones).
- Laurent Sinclair (ex Taxi Girl, auteur du la Chanson "Chercher Le Garçon")
https://www.youtube.com/watch?v=tlIonLCnkg0
Je dispose des 3 épisodes de Sud lointain
Et bien mon cher Philippe Hùng si tu as le tout premier, j' <<explose>> l'écran (en passant devant la caméra ) dès les premières minutes. je dois encore avoir une photo en noir et blanc prise par Daniel vu qu'il a fait office de photographe durant tout le tournage. A l'époque les vietnamiens sollicitaient aussi les expats (surtout de Pham Ngu Lao) pour faire des journées de tournage, en général pour jouer des soldats ennemis ou des tortionnaires de l'ancien régime !
Les romans de Jean Hougron sont très réalistes, je peux en témoigner arrivé en Indochine en Février 1953 soit à peu près à l'époque ou il situe ses romans. Rodolphe il n'y a rien d'étonnant a ce que beaucoup de ses histoires se situent au Laos puisqu'il raconte l'Indochine pas le Vietnam qui n'existe en réalité que depuis 1954 qui marque aussi la fin de l'Indochine francaise.
René
Pour ceux qui ont connu le Sud-Vietnam avant la chute de Saïgon (1975)
ce polar qui se lit comme une curiosité : " Mission à Saïgon " de Gérard de Villiers ( SAS )
" Mission à Saïgon " de Gérard de Villiers ( SAS ), c'était dans ta liste d'oeuvres littéraires au baccalauréat de français (oral) ?
<< CHAPITRE PREMIER
L’énorme climatiseur du bureau de Richard Zansky s’épuisait en ronflements furieux contre la chaleur poisseuse de la mousson qui semblait s’infiltrer à travers les fenêtres hermétiquement closes. Le numéro un de la CIA 1 à Saigon se leva et alla vérifier le thermostat accroché au mur. La température du mois de juillet était un ennemi bien pire que tous les Viet-congs et les Nord-Vietnamiens.
Richard Zansky jeta un coup d’oeil machinal six étages plus bas. Son champ de vision était fâcheu sement restreint par le mur de ciment entourant entièrement le bâtiment principal de l’ambassade américaine. Les deux portes blindées coulissantes de l’entrée du rez-de-chaussée étaient les seules ouvertures de taille à laisser passer un homme. Un peu comme si on avait renversé sur l’ambassade une boîte à chaussures en béton percé d’ouvertures en losange dont les parois auraient eu vingt centimètres d’épaisseur.
C’était certainement la seule ambassade du monde à avoir été construite selon les normes du mur de l’Atlantique... « Bunker’s Bunker’s » disaient ironiquement les Sud-Vietnamiens, jouant sur le nom de l’ambassadeur en place depuis trois ans, Eliot Bunker.
Une brume de chaleur semblait faire gondoler l’asphalte de l’avenue Thong-nut. Un peu plus loin sur l’autre trottoir, l’Union Jack flottait mollement dans l’air tiède. Les Anglais n’étaient protégés que par leur drapeau, eux...
L’Américain contempla avec satisfaction les tours de garde circulaires flanquant chaque angle du mur extérieur. Les « marines » de garde devaient cuire sous leur toit de tôle ondulée. Mais ils disposaient chacun d’une mitrailleuse lourde de 12,7. Un fil métallique relié à un dispositif d’alarme courait le long du mur d’enceinte. En bas, le « marine » qui accueillait les visiteurs dans son petit box au milieu du hall avait l’ordre d’appuyer sur le bouton fermant les portes blindées à la moindre alerte.
A la petite porte donnant sur l’avenue, un autre « marine », armé d’un M. 16 filtrait les visiteurs et en fouillait certains.
Les mauvaises langues murmuraient que les deux pelouses ornées de massifs de fleurs étaient truffées de mines, mais c’était officiellement nié. Par contre, à chaque étage, deux gardes armés, équipés de radios à ondes courtes, surveillaient les visiteurs tant qu’ils n’avaient pas regagné l’ascenseur.
Zansky caressa nerveusement le côté gauche de son visage, à la peau lisse et morte, tendue comme un tambour. Les chirurgiens avaient fait des miracles mais n’avaient pu complètement réparer les dégâts du lance-flammes japonais. Ni lui rendre son oeil gauche. Les femmes étaient à la fois attirées et effrayées par ce visage à demi mort. Sa chemise dissimulait d’autres cicatrices horribles. Richard Zansky ne se mettait jamais en maillot. Mais, chaque matin, il accomplissait son pensum : vingt minutes de culture physique pour maintenir en forme ses cent quatre-vingt-dix livres. Les Vietnamiens de l’ambassade l’avaient surnommé « le géant ». Ses poils roux et les tatouages de ses avant-bras étaient l’attraction numéro un de la cafétéria.
Il revint à son bureau, rempli de satisfaction. Si les Viet-congs s’attaquaient encore à l’ambassade, ils seraient ridiculisés.
Cela avait été la grande honte de l’offensive du Tet 1968. L’ambassade se trouvait sur une des voies de pénétration viet-cong. Ceux-ci avaient fait sauter au bazooka le mur extérieur et s’étaient rués à l’intérieur. Les portes blindées n’existaient pas encore. On s’était battu jusqu’au premier étage, tandis que l’ambassadeur, réfugié dans son bureau au septième, téléphonait frénétiquement pour avoir du secours. Heureusement, le toit du bungalow du septième était une plateforme pour hélicoptères. Une plaque de bronze dans le hall, avec cinq noms, rappelait la défense héroïque des gardes de l’ambassade.
Richard Zansky avait beau se dire qu’une telle surprise n’était plus possible, chaque fois qu’il regardait par la fenêtre, il scrutait soigneusement l’avenue Thong-nut. Afin de limiter les risques, aucun véhicule n’avait droit de stopper devant l’ambassade.
Au milieu de l’hostilité de Saigon, l’ambassade représentait un havre climatisé et sûr. Tout le sixième étage était occupé par la CIA et les « assistants spéciaux ». C’est-à-dire, les vrais responsables de la politique au Viet-nam.
Zansky y travaillait douze heures par jour, parfois plus. C’était sa seule joie. L’ambassadeur, qui n’appréciait pas toujours ses initiatives, avait dit une fois dans un cocktail que le comble de la débauche consistait pour le numéro un de la CIA à se livrer au plaisir solitaire en buvant une bouteille de Pepsi-Cola.
Le téléphone sonna sur son bureau. C’était le sergent de garde du hall. >>
La suite = livraison sur votre email (MP)
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Vous avez compris je suis un affreux nostalgique...aussi ce SAS sur Saígon de 1970 qui n'est pas une œuvre impérissable a un parfum particulier ...le nom des rues , le nom des hôtels qui tous ont été débaptisés ou reconstruits ( sauf le Continental je crois ) tout cela est dans le sac à dos bien lourd de nos regrets .
A propos de Laurent Sinclair dans le film Sud Lointain, ils lui ont donné une rôle à sa (dé)mesure, celui d'un opiomane (dans un fumerie d'opium faisant une belle tirade sur le fait que c'est le Viêt-Nam qui te prend et pas l'inverse). Dans le film il jouait le rôle d'un soldat un peu négligé et il a fait le clown avec son fusil durant tout le tournage.
Laurent est décédé au début de ce mois à 58 ans (un an de moins que moi) et son fils a dit qu'il était mort de la maladie du Rock'n'Roll, épitaphe qui lui va comme un gant. RIP Laurent.
Tous les gens de ma génération connaissent Taxi Girl.
Mon épouse plus jeune que moi se souvient du groupe Taxi Girl .Il avait fondé un groupe de rock â Saïgon lit-on dans sa biographie de 95 à 2000.
Sans doute des expats l'ont vu sur scène à Saïgon ???
edmond99 a écrit:Sans doute des expats l'ont vu sur scène à Saïgon ???
Non, à ma connaissance personne ! Nous étions très peu nombreux à l'époque et je n'ai jamais entendu parlé de son groupe (dans une petit comité d'expats qui se retrouvaient tous les mois au consulat, les nouvelles circulent vite). j'ai fait sa connaissance sur le tournage, il accompagnait son ami de très longue date Serge Boissat, grande figure Rock / Bandes Dessinées / Radio de Lyon (grand pote de mon frère au Viêt-Nam) qui, coïncidence, vient lui aussi de disparaître (pas trop à cause de ses excès de jeunesse, il avait contracté au Viêt-Nam une hépatite C d'où son cancer). Serge aurait été (un temps) gérant du Long Phi à Pham Ngu Lao et y aurait organisé quelques "concerts" mais franchement rien d'impressionnant car il n'a pas laissé sa marque au Long Phi, je ne me souviens même pas qu'il a été gérant et pourtant je connais bien l'histoire du Long Phi. Par contre à Lyon, sa trace est indélibille.
https://www.francetvinfo.fr/culture/mus … 79355.html
Disparition de Serge Boissat, pilier du rock et des radios libres à Lyon
francetvinfo (.) fr
@Philippe
Pour ton info Laurent Sinclair aurait créé un groupe rock à Saïgon pendant son séjour de 5 années baptisé " Gonzaï Zebraz " ( les Zèbres de Saïgon " en verlan) ...j'imagine que c'était confidentiel si votre petite communautè d'expats n'en avait pas entendu parler...
Oui très très confidentiel . Je ne l'ai croisé qu'au tournage et je fréquentais le Long Phi. je n'y ai jamais vu ni Serge Boissat ni Laurent Sinclair. j'ai croisé de temps en temps Serge à des soirées expats (où il officiait comme DJ... pour l'anecdote mon frère a reçu sa platine pro double-CD Denon en paiement d'une ancienne dette lorsqu'il est rentré en France, un son pas terrible ) . Serge a été très malade avec son hépatite C (traité à l'interféron), il a grossi de presque 30 kilos et sur les photos du web, on voit bien qu'il les a perdu. J'ai très bien connu sa copine Loan (ancienne secrétaire - historique - d'un laboratoire pharmaceutique).
Bonjour,
Detrompez vous pour les journaux en provenance de récupération d'avion.... - j'en ai encore trouvé en octobre dernier à côté de la poste sur Trang Tien..... - Quant aux ouvrages en français.... hahaha, pour moi ça se limite à ... rien.... - j'ai eu la chance de trouver, il y a quelques années, des livres de cuisine en double langue, en viet (forcément les meilleures recettes..) et en Français.... mais c'est tout....il y a eu longtemps sur BaTrieu une petite boutique de livres où une vieille dame erudite vietnamienne vendait des ouvrages dans notre langue, mais le tout a disparu....
Je dois avoir une heureuse nature, ou pas de culture du tout, mais je me satisfais du peu que j'ai sur TV5 monde, des journaux anglophones que je déchiffre, et je m'intéresse nettement plus à la vie de la population que d'avoir des nouvelles en langue française..lol
Bonne journée à tous - cordialement - Hoan Kiem
Il ne vous reste plus qu'à
- allez à l'Idécaf
- ou, si vous voulez vivre avec votre temps , télécharger des milliers d'eBooks gratuits et d'autres milliers d'eBooks piratés (sans DRM) ma chère Hoan kiem, une application vous permettra même de les lires sur votre smartphone Android ou iPhone. Cela concerne aussi les magazines !
Le site idéal c'est Yggtorrent, un site de torrents en français,
https: // www2 . yggtorrent . pe (sans les espaces). Si vous le souhaitez j'ai un petit texte d'aide à vous envoyer en PM à votre disposition (car il faut savoir pirater les pirates au cas où vous ne souhaitez pas que des eBooks mais aussi des centaines de films et des séries. Au Viêt-Nam : pas d'Hadopi, pas besoin de VPN (seul moyen de se planquer pour les pirates en France).
Je lis par exemple la presse française le jour même de sa parution et ce gratuitement !
edmond99 a écrit:mes deux romans préférés sur l'Indochine et sur le Vietnam , deux époques bien différentes :
" Les Asiates " de Jean Hougron ( paru en 1953 ? puis réédité en poche dans les années 80 ) une fresque familiale d'un couple de Français débarquant dans l'Indochine coloniale au début du siècle dernier et se terminant au début des années 50.Une multitude de personnages dont les descendants du patriarche Bressan qui eut une seconde épouse eurasienne puis une troisième épouse annamite....et une flopée d'enfants. Un très beau roman qui fait une synthèse romantique et réaliste de ce que fut la vie en Indochine .
Mon second roman est un polar écrit par un américain qui fut GI pendant la guerre du Vietnam : " Les fantômes de Saïgon " ( traduit et édité en 2002 ,série noire ) .Les fantômes sont les soldats américains déserteurs devenus junkies ...prisonniers d'une ville dont ils ne peuvent s'échapper .
A lire ne serait ce que pour les quelques pages sur l'offensive du Têt que l'auteur a certainement vécu.
J'ai lu les fantomes de Saïgon en kindle super je vais telecharger "les asiates "
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