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Comment s'intégrer à l'étranger sans se ruiner

jeune homme faisant ses courses
Shutterstock.com
Écrit parAsaël Häzaqle 25 Mars 2025

La hausse du coût de la vie concerne la plupart des grandes destinations d'expatriation. Les projets de vie à l'étranger ne sont pas pour autant stoppés, mais s'adaptent en tenant compte des difficultés du quotidien. Quelques expats ont accepté de nous partager leurs bons plans pour réussir son intégration à l'étranger avec un budget limité.

Connaître les bons plans des locaux

La hausse du coût de la vie frappe autant les locaux que les étrangers. Pour s'en sortir avec un budget limité, commencez par découvrir quels sont les bons plans des locaux. Faites vos recherches sur Internet en écrivant dans la langue du pays d'accueil. Si vous êtes gêné d'évoquer votre situation personnelle, mettez en avant l'aspect écologique et « vintage ». Le marché de la seconde main a explosé au niveau international. S'habiller en seconde main est passé dans les mœurs. Adoptez les astuces des locaux. Demandez-leur des conseils. C'est aussi une manière de socialiser.

Bien choisir sa ville d'expatriation

Sans surprise, le coût de la vie d'un centre-ville huppé ne sera pas le même que celui d'une banlieue excentrée. Ne vous précipitez pas sur le premier logement. Choisissez une ville dont le coût de la vie correspond à votre capacité budgétaire. Si vous êtes étudiant ou travailleur, prenez en compte les coûts relatifs à votre logement : le logement en lui-même, et aussi les autres frais (par exemple, le coût du transport). Car un logement très abordable, mais très éloigné de votre université ou de votre entreprise, fera peut-être exploser votre budget transport. Un logement un peu plus cher, mais plus proche, pourrait finalement être plus rentable. Calculez le coût des différents scénarios pour faire le maximum d'économies.

Se loger avec des meubles d'occasion

Avant votre expatriation, scrutez les annonces de ventes de meubles d'occasion sur les réseaux sociaux (notamment les groupes d'expats). De nombreux étrangers sur le départ vendent leurs meubles. Occasion pour vous de vous loger à moindres frais. Profitez-en pour grappiller des conseils auprès des étrangers. Avaient-ils un budget limité ? Comment ont-ils fait pour s'en sortir ?

Économiser sur les frais bancaires

Allez-vous opter pour une banque locale ou une néobanque ? Si vous travaillez, il peut être pertinent d'ouvrir un compte dans le pays d'accueil, pour éviter les éventuelles complications concernant la réception de vos revenus. Attention aux frais inutiles ou abusifs (frais de tenue de compte, de retrait, de virement, etc.). Choisissez une offre bancaire conforme à votre profil. Si la banque étrangère vous propose un « package », vérifiez bien que ce qu'il contient vous corresponde. Il peut s'y trouver des options qui ne vous concernent pas, mais qui font gonfler votre facture. Même vigilance concernant votre carte bancaire.

Manger local

Pourquoi s'expatrier pour ne manger que la nourriture de son pays ? Si vous n'avez aucune contrainte alimentaire (allergies, obligation d'observer un régime particulier…), mangez comme un local. C'est l'une des meilleures manières de vous intégrer à l'étranger avec un budget limité. C'est également un moyen d'en savoir plus sur la culture du pays d'accueil. Profitez-en pour améliorer votre niveau de langue en suivant, par exemple, des tutos culinaires dans la langue du pays étranger. Si vous suivez un régime alimentaire particulier, renseignez-vous avant l'expatriation. Quels aliments pourraient être compatibles avec votre régime alimentaire ? Discutez-en avec votre médecin.

Connaître les enseignes discount du pays d'accueil

Manger comme un local vous conduira naturellement à vous pencher sur les endroits où faire vos courses. Où les habitants trouvent-ils leurs bons plans ? Comparez régulièrement les prix entre les différentes enseignes. Découvrez les marchés de votre ville d'accueil : fruits et légumes, poissons et viandes, etc. Pour les produits secs (riz, pâtes…), n'hésitez pas à pousser la porte des hard-discounters spécialisés dans la vente de produits dont la date limite d'utilisation optimale est proche. Ces produits ne sont pas périmés : ils peuvent être consommés même après la date limite ; la date limite d'utilisation optimale indique juste que ces produits perdront peut-être tout ou partie de leurs qualités nutritives ou gustatives.

Apprendre à épargner à l'étranger

Il n'est pas toujours facile d'épargner à l'étranger, surtout avec un budget limité. Pour atteindre votre objectif, commencez par établir un plan réaliste. Plutôt que de voir un gros montant final, établissez un plan que vous pourrez suivre. Tout d'abord, comptabilisez tous vos revenus réguliers (salaire, bourse d'études…) et vos dépenses régulières. Séparez les dépenses indispensables (logement, charges locatives, transports, alimentation de base…) et superflues (restaurants, sorties, alimentation plaisir…). Une fois vos calculs faits, listez les postes sur lesquels vous pouvez économiser. Les dépenses superflues sont les premiers postes de dépense à réduire. Évitez les achats impulsifs. Préparez tous vos plats pour la semaine. Achetez en gros, mais en vous méfiant des fausses promotions. Économisez un peu tous les mois. Placez votre argent sur un compte épargne.

S'intégrer à l'étranger avec un budget limité : les derniers conseils

Prenez votre temps, surtout si vous n'avez pas l'habitude de comptabiliser toutes vos dépenses et recettes. Épargner malgré un budget serré s'apprend, surtout à l'étranger. Prenez le maximum d'informations sur la ville d'expatriation avant le voyage. Ne restez pas seul, mais intégrez-vous dans plusieurs groupes. De nombreux groupes partagent leurs bons plans sur Internet. Par exemple, faites du sport dehors avec des amis, au lieu de payer une salle de sport. Tous ces contacts sont autant de manières de vous intégrer à l'étranger.

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A propos de

Titulaire d'un Master II en Droit - Sciences politiques ainsi que du diplôme de réussite au Japanese Language Proficiency Test (JLPT) N2, j'ai été chargée de communication. J'ai plus de 10 ans d'expérience en tant que rédactrice web.

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