vraiment
le nom d'un département français, mais ça va, je le vis bien). En ce moment, j'habite à Phnom Penh (en Indochine du Sud Est).
Comment t'est venue l'idée de t'installer au Cambodge?
Un jour mon copain m'a appelé en me disant : «Si ça te dit d'aller vivre dans le Tiers-Monde, j'ai l'opportunité d'aller étudier un an au Cambodge». Moi ce que je voulais avant toute chose, c'était aller dans un pays où je pouvais sauver des gens. Donc effectivement, l'Asie, ça me disait plutôt pas mal.
Depuis combien de temps es-tu partie? Est-ce la première fois que tu vis aussi loin de chez toi?
Depuis un an, un mois, 19 jours et 15 heures.
Oui c'est la première fois que je suis si loin de ma maison pendant si longtemps et pour être honnête, la France me manque (mais pas la SNCF).
Comment s'est passée l'installation?
Très bien. Les gens chez qui j'ai déposé mon baluchon ont été très gentils avec moi (en même temps je leur avais ramené des spéculoos). D'ailleurs, cela fait maintenant un an que je squatte chez eux, mais je vous rassure, j'ai payé ma part de loyer.
Les Cambodgiens sont-ils accueillants?
Ah ça oui ! D'ailleurs parfois on aimerait qu'ils le soient un peu moins… Par exemple au bout du douzième tuk-tuk qui vous propose gentiment de vous faire le taxi quand vous vous livrez à une activité – certes très étrange – comme marcher dans la rue.
Qu'est-ce qui t'a le plus surpris à Phnom Penh / au Cambodge?
Certaines rues (comme celle où je travaille la journée et où je sors le soir) sont vraiment très différentes le jour et la nuit. Personnellement, je suis sûre qu'elles se trouvent dans des failles spatio-temporelles (mais je n'ai pas encore de preuves à avancer).
Quelles sont les différences les plus marquantes avec la France, ton pays d'origine?
Ici, ils mettent des glaçons dans la bière… mais le plus marquant, c'est que ça n'est pas plus mal.
Quel est ton meilleur souvenir?
Toutes ces belles rencontres et ces beaux voyages Honnêtement, quand ils ont ouvert un cinéma à Phnom Penh et qu'ils ont passé le dernier Harry Potter : c'était vraiment une très belle journée (j'y suis d'ailleurs allée deux fois).
Est-ce qu'il y a des choses qui te manquent depuis que tu es installée à Phnom Penh?
Souvent j'ai envie qu'il fasse froid dehors pour être obligée de porter un gros pull, d'enfiler des bottes et de me coiffer d'un béret avant de sortir (j'aime beaucoup ça, les pulls, les bottes et les bérets).
Sinon les Rillettes. Ça aussi ça manque.
La vie d'une expat au Cambodge ça ressemble à quoi?
Quand on reste longtemps dans un pays, on a l'impression que la vie est une succession de nouvelles rencontres et de douloureuses séparations. C'est un peu fatiguant, d'autant plus que par conséquent, il y a toujours un bon prétexte pour aller boire des coups…
Heureusement les bars ne sont vraiment pas cher, on n'a pas à se plaindre.
Qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire ce blog?
Le blog de Rachel (coucou Rachel), encore une autre (ex) expat déglingo. Je l'ai lu et j'ai été jalouse. Alors j'ai fait pareil… (Enfin, j'essaye !).
As-tu déjà rencontré du monde grâce à ton blog?
Virtuellement, oui. Je me suis fait quelques e-potes.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles et ceux qui souhaiteraient aller vivre à Phnom Penh / au Cambodge?
Surtout n'oubliez pas votre vêtement de pluie FONCEZ !