Lorsque vous vous installez à l'étranger, les tremblements de terre, les cyclones, les inondations ou les sécheresses n'arrivent probablement pas au premier plan de vos préoccupations. C'est bien souvent lorsqu'un événement naturel advient que l'on prend véritablement conscience du danger. Pourtant, une bonne préparation et une infrastructure adéquate sont nécessaires pour réduire les pertes causées par un événement naturel.
Exposition vs vulnérabilité
Pour comprendre le risque que court un pays lors d'une catastrophe naturelle, il faut prendre en considération deux facteurs : la vulnérabilité et l'exposition. Plus une société est jugée vulnérable, plus le risque est grand d'être touché par une catastrophe naturelle. Le Libéria et la Zambie par exemple, ne sont pas des pays très exposés aux catastrophes naturelles, mais ces pays sont considérés comme très vulnérables à cause d'une économie qui stagne et d'un manque évident d'infrastructures. Tout au contraire, le Japon, très exposé aux tremblements de terre, typhons et tsunamis, est bien préparé et équipé pour faire face aux caprices de mère nature. Cela ne l'empêche pas de figurer parmi les pays les plus risqués au monde en matière de catastrophe naturelle. Car même avec des infrastructures adaptées et un plan d'action efficace permettant de sauver des vies, les risques ne sont jamais nuls.
Catastrophes naturelles : Les pays les moins à risque
Choisir le bon pays d'expatriation n'est pas une décision à prendre à la légère. Des recherches en amont et une bonne préparation sont les clés du succès. Bien que l'inattendu et l'aventure fassent parties des charmes de l'expatriation, vous devez être conscient de certaines circonstances propres à certains pays afin de mettre toutes les chances de votre côté.
Sur les 171 pays classés dans le World Risk Index, les deux régions parmi les plus populaires parmi les expatriés et les moins à risque sont les pays du golfe et la Scandinavie. Dans ces pays, vous pourrez dormir l'esprit tranquille : le risque que la terre s'ouvre sous vos pieds est infime !
Une gestions efficace des catastrophes naturelles
Une crise humanitaire émerge lorsque les infrastructures fondamentales au bon fonctionnement du pays (apport en eau et en électricité, accès aux soins ...) sont détruits par des phénomènes naturels. Grâce aux nouvelles technologies et aux ressources locales, à la coordination et la collaboration des institutions adéquates, les pays développés ne peuvent être touchés par une crise humanitaire. Ils sont en mesure de réagir grâce à un plan d'action établi en amont de la catastrophe et possèdent les ressources pour investir dans des infrastructures adéquates, approuvées et certifiées.
Les écoles, les ponts, les routes et autoroutes sont construits avec des matériaux fiables, sûrs et durables. Pour remettre les choses dans leur contexte, en Afrique il y a seulement 65 kilomètres de route pavée pour 100 000 habitants contre 832 kilomètres en Europe. Dans un contexte de catastrophe, les routes non pavées deviennent impraticables, ce qui rend l'arrivée des secours à l'heure presque impossible. De plus, les pays développés ont plus tendance à se concentrer sur des objectifs environnementaux : réduire la production de gaz à effet de serre ou alerter les populations sur l'impact de l'activité humaine sur l'environnement.
Laissez nous un commentaire : Etes-vous dans un pays exposé et/ou vulnérable aux catastrophes naturelles ? Est-ce que les forces de la nature affectent votre quotidien ?