Retraite à l'étranger : Les dix erreurs à éviter lors de votre installation
La phase d'installation à l'étranger pour la retraite est à la fois enthousiasmante et laborieuse. Vous vous réjouissez du départ et de ce nouvel épisode de vie en expatriation, mais il y a également de nombreuses démarches inhérentes à toute phase d'installation.
Inscriptions et souscriptions diverses, changement d'adresse, ouverture d'un nouveau compte bancaire, recherche de logement, entre autres – les formalités à accomplir sont nombreuses et l'on risque parfois de négliger certains aspects qui peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur votre nouvelle vie à l'étranger. Tour d'horizon des dix erreurs à ne pas commettre lors de votre phase d'installation pour la retraite à l'étranger.
Erreur n° 1 : Choisir pour sa retraite une destination à la légère
Avant de parler de la phase d'installation, choisissez avec soin la destination qui vous convient le mieux pour passer votre retraite à l'étranger. Beaucoup de retraités se laissent guider par divers classements en ligne de pays où il est réputé bon vivre comme en Asie du Sud-est ou se fient uniquement à quelques critères tels que la politique fiscale locale à l'égard des retraités.
Nous vous recommandons de prendre certaines précautions et de considérer un ensemble de critères pour faire un choix avisé de destination pour sa retraite. Pensez notamment à :
Vérifier la situation sanitaire du pays d'expatriation
Épidémies, pollution atmosphérique, prévalence de malaria, entre autres – avant toute installation, mieux vaut procéder à une vérification de l'état sanitaire de votre lieu d'expatriation.
Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères effectue sur son site un point santé par pays. Il livre des recommandations globales en matière de santé, effectue des préconisations sur les vaccins indispensables et évoque les éventuels risques sanitaires d'un pays donné.
Ne vous laissez pas surprendre par le coût de la vie
Le coût de la vie est un des critères clés pour les retraités lorsqu'ils s'installent à l'étranger. Méfiez-vous de certaines idées préconçues en la matière. Certaines personnes se fient à des « on dit » sans vérifier de première source.
Plusieurs organismes officiels tels que l'OCDE (Organisation de coopération et de développement), la Banque mondiale, le FMI (Fonds monétaire international) fournissent des données précises sur le coût de la vie par pays. Référez-vous à ces sites pour éviter une mauvaise surprise.
Prenez en considération la sécurité et la stabilité politique du pays cible
Vivre dans un pays où règnent une forme sécurité et une gouvernance stable est sans doute un critère de choix pour les retraités.
Référez-vous au site officiel du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères précédemment cité. Vous y obtiendrez des informations concernant les troubles politiques éventuels, la criminalité, et les risques de terrorisme dans un pays donné.
Retrouvez l'ensemble des critères permettant de choisir une destination dans notre article sur la question. Une fois votre destination soigneusement choisie, la phase d'installation n'en sera que plus aisée.
Erreur n° 2 : Ne pas avoir à disposition l'ensemble des documents indispensables lors d'une expatriation
Les démarches d'installation seront plus laborieuses si vous n'avez pas prévu l'ensemble des documents et pièces justificatives nécessaires lors de toute installation à l'étranger.
Vérifiez la validité de votre pièce d'identité
Elle doit être en principe valable encore 6 mois au minimum lors de votre installation à l'étranger. Pensez à anticiper un éventuel besoin de renouvellement. Les délais peuvent être assez longs. Il faut prévoir au minimum 7 semaines pour le renouvellement d'un passeport.
Check-list de l'ensemble des documents et pièces justificatives nécessaires
En vue de votre installation, pensez à regrouper dans un dossier tous les papiers et documents nécessaires tels que :
- extrait d'acte de naissance ;
- livret de famille ;
- extrait d'acte de mariage ;
- extrait de casier judiciaire ;
- carnet de santé et de vaccination ;
- différentes analyses médicales, carte de groupe sanguin, ordonnances médicales et carte vitale ;
- attestations des différentes assurances et justificatifs liés à la pension de retraite et à la sécurité sociale ;
- documents fiscaux ;
- documents bancaires et relevés des différents comptes (plan d'épargne retraite, assurance vie, etc.) ;
- documents et attestations liés à votre véhicule, le cas échéant ;
- photos d'identité ;
- les coordonnées de la caisse de retraite, de la sécurité sociale, entre autres ;
- les coordonnées des personnes à contacter en cas d'urgence.
Votre permis de résidence
Avant toute installation à l'étranger, il vous faudra bien entendu obtenir un titre de séjour vous permettant de résider dans le pays.
Vous n'avez pas besoin de visa si vous souhaitez résider pour votre retraite dans un État de l'UE (l'Union européenne).
Pour tout autre pays, vous devrez vous renseigner sur les conditions de séjour pour les citoyens français, notamment retraités. Certains pays accordent des visas spéciaux aux retraités.
Votre permis de résidence, le cas échéant, fait bien entendu partie des documents nécessaires à avoir sous la main.
Erreur n° 3 : Négliger les démarches liées à la pension de retraite
Certains retraités ont hâte de profiter de cette nouvelle phase de vie qui s'ouvre à eux et ont tendance à négliger quelques vérifications et démarches par rapport à leur pension de retraite. Pour bien percevoir sa pension de retraite à l'étranger, pensez à :
Déclarer son changement de domiciliation à vos caisses de retraite
Si vous disposez déjà d'une nouvelle adresse à l'étranger, déclarez-la à votre caisse de retraite. Même si vous continuez de percevoir votre pension de retraite sur un compte en banque français, vous devez signaler votre changement de résidence et en fournir un justificatif.
Si vous désirez percevoir la pension de retraite sur un compte bancaire à l'étranger, cela est également possible. Il faudra bien entendu fournir les coordonnées bancaires du nouveau compte.
N'oubliez pas tous les ans de retourner le certificat de vie à votre caisse de retraite. Visé par les autorités locales quand vous résidez à l'étranger, il permet de prouver que vous êtes toujours en vie et conditionne le versement de votre pension.
Vérifier le montant de votre pension de retraite : des erreurs pointées par la cour des comptes
Si votre expatriation coïncide avec le début de votre retraite, il serait préférable de vérifier au préalable le montant de votre retraite. La cour des comptes a pointé dans un rapport récent un nombre d'erreurs à la hausse dans le calcul de la pension de retraite.
S'il paraît y avoir une erreur et que vous avez des justificatifs à rechercher dans vos papiers ou auprès de différents organismes, il sera sans doute plus aisé de le faire avant la phase d'installation à l'étranger.
Erreur n° 4 : Ne pas se préoccuper dans l'immédiat de la sécurité sociale, en particulier de l'assurance maladie
Trouver une assurance santé adaptée à ses besoins n'est pas toujours chose aisée. Quand on s'expatrie, il faut comprendre comment fonctionne le système de santé local, voir s'il est possible de rester rattaché au système français par le biais des conventions entre pays en matière de sécurité sociale.
La question de la santé est pourtant cruciale lorsqu'on passe sa retraite à l'étranger et nul n'est à l'abri d'un imprévu. Afin de ne pas vous retrouver dans l'urgence, pensez lors de votre phase d'installation à :
Vérifier si la France et votre pays d'expatriation ont signé un accord permettant la prise en charge des soins de santé
Si vous résidez pour votre retraite dans un pays de l'UE, de l'Espace économique européen, ou en Suisse, vous pourrez récupérer le formulaire S1 auprès de votre caisse de sécurité sociale en France. Ce document vous permettra de vous inscrire auprès de l'Assurance maladie de votre pays d'accueil.
Si vous résidez dans un pays en dehors des catégories citées précédemment, vous pouvez vérifier sur le site du CLEISS (Centre des liaisons européennes et internationales de sécurité sociale), la liste des pays ayant signé un accord avec la France en matière de sécurité sociale. Adoptez les bons réflexes et référez-vous au détail des accords pour connaître les modalités exactes de prise en charge de vos frais de santé dans le pays d'accueil.
Si votre pays de résidence n'a pas signé d'accord avec la France, il faudra vous tourner vers la CFE (Caisse des Français de l'étranger) ou vers toute autre assurance santé privée pour la prise en charge de vos soins.
Vérifier les bases de remboursement, les exclusions, les délais de carence des assurances santé
Assurez-vous de comprendre précisément ce que l'assurance maladie inclut dans sa prise en charge des soins et des remboursements.
Vérifiez précisément les taux de remboursement, notamment en cas d'hospitalisation. Y a-t-il des délais de carence? Il s'agit d'une durée de temps suivant la souscription du contrat pendant laquelle l'assuré ne pourra percevoir de remboursements pour certains frais de santé particuliers.
Erreur n° 5 : Négliger les aspects liés à la fiscalité
Les règles en matière de fiscalité sont souvent compliquées à maîtriser. Vivre à l'étranger peut ajouter des complexités supplémentaires. Pour éviter des surprises, prêtez particulièrement attention aux points suivants :
Quelle est la politique fiscale appliquée aux retraités étrangers ?
Certains pays adoptent des mesures fiscales spécifiques par rapport aux étrangers vivant sur leur sol. L'exemple du Portugal est bien connu. Le pays applique depuis plusieurs années une politique fiscale avantageuse pour les étrangers installés sur son sol. Les retraités expatriés bénéficient notamment d'une fiscalité allégée (pendant une période de 10 ans).
Soyez au point sur la question. Il serait dommage de ne pas profiter de certaines mesures par méconnaissance.
Où est ma résidence fiscale ?
Il vous faudra dans tous les cas déterminer le lieu de votre résidence fiscale.
La règle veut que l'on soit résident fiscal d'un pays donné à partir du moment où l'on y réside au moins 183 jours dans l'année. Cependant, vous pouvez demeurer résident fiscal français si vous détenez dans le pays des intérêts économiques (biens immobiliers, par exemple) et ce, même si vous résidez pendant votre retraite plus de la moitié de l'année dans un autre pays.
Vous devez impérativement vous renseigner sur la nature de l'accord fiscal (s'il y en a un) passé entre la France et votre pays d'accueil. Cet accord dictera les règles de fonctionnement en matière de fiscalité.
Attention : si vous résidez dans un pays qui n'a pas signé de convention avec la France, vous risquez d'être doublement imposé. Mieux vaut donc vérifier ce point avant toute installation.
Erreur n° 6 : Sous-estimer les risques de solitude durant la phase d'installation
C'est le départ à l'étranger, l'enthousiasme est au rendez-vous et l'on a tendance à sous-estimer le sentiment d'isolement qui peut surgir lorsqu'on s'expatrie, en particulier seul(e), pour sa retraite.
Voici quelques conseils pour éviter les risques de solitude durant la phase d'installation dans un autre pays.
Rejoignez des communautés en ligne
Ces groupes peuvent vous apporter, notamment pendant la phase d'installation, plusieurs bénéfices.
Ils sont source de conseils et de partages d'expérience : les membres de ces communautés peuvent partager leurs connaissances sur les coutumes locales, les soins de santé et la sécurité sociale, l'éducation et le logement, ce qui facilite l'intégration à votre nouveau pays.
Pensez également à rejoindre d'autres groupes de retraités ou des communautés autour de vos différents centres d'intérêt qu'elles soient ou non rattachées à votre pays d'accueil.
Investissez-vous dans différentes associations
C'est aussi un excellent moyen d'éviter la solitude tout en vous rendant utile.
Recherchez des associations locales, clubs centrés autour de l'organisation d'événements, groupes de loisirs, groupes orientés vers les retraités, organisations caritatives, clubs d'échange linguistique – vous n'aurez que l'embarras du choix.
Investissez-vous dans du bénévolat au sein d'associations : c'est un excellent moyen de s'impliquer et d'aider ceux qui sont dans le besoin. Identifiez les causes qui vous tiennent à cœur; offrez votre temps et vos compétences pour soutenir leurs actions.
Gardez le contact avec votre famille et vos amis
Pour éviter la solitude, apprenez comment interagir avec vos amis et votre famille par le biais de différents outils de communication.
Internet et courrier électronique, appels vidéo, médias sociaux, applications de messagerie, les modes de communication sont nombreux. Familiarisez-vous avec les plateformes d'appel vidéo telles que Zoom, Skype ou FaceTime. Apprenez comment envoyer des messages texte, des messages vocaux et des fichiers multimédias par l'intermédiaire des applications de messagerie telles que WhatsApp ou Messenger. Définissez les médias sociaux avec lesquels vous vous sentez le plus à l'aise et qui favoriseront les interactions (Facebook, Twitter, Instagram, etc.) avec vos proches.
Erreur n° 7 : Choisir un logement avec précipitation
Quand on choisit un nouveau lieu de résidence, l'idéal serait d'être sur place un certain temps afin de faire des repérages dans différents quartiers, de bénéficier de conseils et de bien étudier son environnement. La chose n'est pas aisée à réaliser lorsqu'on ne réside pas encore dans le pays.
Fréquentez des forums dédiés au logement dans le pays cible
Avant de vous précipiter, fréquentez différents groupes et forums en ligne où vous pourrez glaner des informations sur les logements dans les quartiers cibles.
Vous trouverez différents groupes sur la question dans les communautés d'expatriés. Il faut y consacrer un peu de temps.
Considérez les avantages d'un investissement immobilier
Si vous avez de l'épargne et que la situation est propice, prenez le temps de considérer un achat immobilier. Certains pays mettent en place une politique incitative en la matière. Cela peut être intéressant à considérer en fonction de votre situation et de vos moyens.
Prenez conseil auprès d'agences spécialisées en investissement immobilier pour les expatriés. Tout ceci se prépare bien entendu en amont de la phase d'installation.
Envisagez des modes de logement alternatifs
Vous êtes autonome mais souhaitez peut-être envisager dès à présent un mode de logement intégrant certains services pour les retraités.
Avez-vous pensé aux résidences seniors service ? Ce sont des structures qui offrent des appartements entièrement privés tout en mettant à disposition un espace commun avec des animations et des services auxquels les retraités sont libres de recourir. Les services à disposition sont en général la restauration, un espace forme et détente, des services de laverie et de blanchisserie, etc. Ce type de résidence peut également proposer une coordination au niveau de la prise en charge de certains soins de santé.
En dehors de ce type de résidence proposant un semi-accompagnement, il existe des sites internet permettant de rechercher des colocataires, voire d'envisager un projet d'achat immobilier avec d'autres retraités, en indivision ou par le biais d'une société civile immobilière.
Erreur n° 8 : Négliger certaines assurances
Disposer d'une assurance multi-risques pendant sa retraite
En France, plusieurs types d'assurances sont obligatoires, notamment l'assurance habitation. Elle couvre des dommages liés par exemple à un incendie, à un dégât des eaux, à du vandalisme, etc. Ce type d'assurance inclut une garantie de responsabilité civile qui s'exerce au-delà de la seule habitation couverte. Cette garantie permet d'indemniser les dommages que vous pouvez causer à un tiers.
À l'étranger, ce type d'assurance n'est pas toujours obligatoire. On n'y pense plus forcément devant le nombre de formalités à effectuer quand on s'installe dans un pays. Vous risqueriez dès lors de vous retrouver dans une situation fâcheuse et très coûteuse si vous causiez par mégarde des dommages à une tierce personne.
Ce type d'assurance multi risque peut comporter, en plus de la responsabilité civile, certaines garanties telles qu'une protection juridique ou un service d'assistance qui peuvent être fort utiles. Pensez-y donc !
Considérer une assurance rapatriement
Ce type d'assurance ne concerne pas uniquement le rapatriement du corps en cas de décès. Vous pouvez avoir besoin d'un rapatriement suite à un accident, à une maladie difficile à soigner sur place ou en cas d'urgence sanitaire.
L'assurance rapatriement est parfois proposée dans les garanties d'une carte bancaire mais cela s'applique en général à des déplacements de courte durée à l'étranger. Lorsque vous passez votre retraite en expatriation, il convient plutôt pour ce type de garantie de vous tourner vers votre assurance santé.
Les assurances internationales incluent cette garantie dans votre couverture médicale ou la proposent en option. Examinez les types de contrats possibles et les conditions exactes couvertes par ce type de garantie.
Le rapatriement du corps est aussi une garantie parfois incluse dans un contrat d'assurance obsèques. Vous pouvez vous référer à notre article sur la question pour plus de précisions.
Erreur n° 9 : Ne pas anticiper certaines formalités liées à un décès à l'étranger
Ce n'est pas un sujet agréable à aborder mais les retraités expatriés peuvent se poser légitimement la question : que se passe-t-il en cas de décès à l'étranger ? Quelles formalités devront effectuer mes proches ?
Pensez à consigner vos dernières volontés
Nul besoin de notaire. Les dernières volontés peuvent être consignées sur papier libre et être transmises à une personne de confiance. Elles aideront les personnes de votre famille à prendre certaines dispositions.
Vous pouvez y préciser notamment si vous souhaitez un rapatriement du corps vers le pays d'origine. Il est possible de mentionner votre choix entre inhumation ou crémation, préciser le cimetière ou la destination des cendres. Vous pouvez également y inscrire des souhaits concernant le déroulement de la cérémonie d'adieux.
Informez vos proches des formalités à effectuer sur place
Les procédures lors d'un décès à l'étranger peuvent être assez lourdes pour les membres de la famille. Il faudra vraisemblablement qu'une personne se rende sur place pour faire déclarer le décès par les autorités locales. Il s'agira ensuite de se rapprocher des services consulaires français pour obtenir l'acte de décès officiel.
Pour le rapatriement du corps en France, les procédures sont très réglementées. Il convient d'obtenir un accord de transport établi sur des normes précises.
Comment se passe la succession lorsqu'il y a décès à l'étranger ?
Si le défunt résidait à l'étranger, c'est en principe la loi du pays de résidence qui s'applique au règlement de la succession ; mais si la personne possédait des biens immobiliers en France, la succession sera traitée par un notaire français.
Les démarches peuvent être très lourdes. Pensez donc pour vos proches à anticiper certains aspects.
Erreur n° 10 : Ne pas s'intéresser à la langue et à la culture locale
Vous pouvez certes vivre au sein d'une communauté d'expatriés mais votre expérience du pays en sera certainement moins riche.
S'intéresser à la langue et à la culture locale est un excellent moyen de s'intégrer plus rapidement. Les habitants apprécient en général les expatriés qui se donnent la peine d'apprendre la langue locale, ne serait-ce que quelques bases. Vous augmenterez considérablement vos possibilités d'interactions.
Apprenez la langue en ligne ou grâce à des cours sur place
Vous n'avez aujourd'hui que l'embarras du choix des méthodes pour apprendre une langue : applications, cours en ligne, ressources variées sur des sites internet, classes diverses dans une école de langues. Fixez-vous des objectifs progressifs d'apprentissage et de communication.
Initiez-vous à la culture locale
Les centres de langue proposent en général des initiations à la culture locale. C'est une chance supplémentaire pour les retraités d'obtenir quelques clés de compréhension du nouveau pays d'accueil. Participez à des événements locaux, découvrez les saveurs et les traditions du pays, et immergez-vous dans la culture du pays. Votre expérience de la retraite à l'étranger en sera d'autant plus riche et source d'épanouissement personnel.