État sanitaire de l'île Maurice

État sanitaire de l'Ile Maurice
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Actualisé par Veedushi le 27 avril, 2024

S'expatrier sur une île soulève évidemment quelques questions quant à son niveau sanitaire. Voici un panorama de ce que vous vivrez à Maurice.

Les risques sanitaires à l'île Maurice

COVID-19

La période de quarantaine a pris fin le 31 octobre 2023 à Maurice. Cette période régie par le Quarantine Act 2023 rendait obligatoire la vaccination dans certains secteurs tels que l'éducation, la santé ou encore les services de garde d'enfant.

Malaria - Paludisme

Il n'y a pas de paludisme dans le pays. Seuls quelques cas isolés ont été identifiés ces dernières années, importés suite à des séjours dans des pays à risque.

Chikungunya

L'épidémie de Chikungunya de 2005/2006 a été enrayée.

Dengue

Depuis juillet 2023, les médias mauriciens rapportent de nombreux cas de dengue à l'île Maurice, soutenus par des chiffres émis par le ministère de la Santé qui appelle à la coopération de la communauté pour gérer les déchets et éviter l'eau stagnante dans tout le pays, en particulier à Port-Louis, Roche-Bois et Baie-du-Tombeau.

Pollution

Elle est essentiellement due aux gaz d'échappement.

Le système de ramassage et traitement des ordures ménagères n'est pas encore assez performant pour faire face à l'augmentation croissante de la population liée au tourisme et aux nouveaux résidents à Maurice.

Rage

Il n'y a pas de rage animale à l'île Maurice. Notez toutefois qu'il y a de nombreux chiens et chats errants sans aucune vaccination et qu'il convient de faire attention ou de consulter un médecin en cas de morsure.

Sida

En 2023, le nombre total de personnes souffrant du VIH/sida était de 6 934, bien qu'il soit estimé qu'environ 14 000 personnes souffrent actuellement du sida à Maurice. Il existe des centres de dépistage à travers l'île ainsi que des tests rapides en pharmacie.

Toxicomanie à l'île Maurice

En 2022, la situation de la toxicomanie à l'île Maurice atteint un niveau alarmant. L'usage de drogues, en particulier de l'héroïne, a connu une résurgence dramatique, après avoir atteint son apogée dans les années 1990.

De plus, l'utilisation de substances synthétiques fabriquées avec des produits chimiques en provenance de Chine et mélangées à des produits courants, tels que le thé, le tabac ou les herbes, est devenue monnaie courante.

Ces substances sont bon marché, les rendant accessibles aux jeunes qui se regroupent pour acheter des doses à des prix abordables.

Selon une enquête officielle menée en 2021, environ 55 000 personnes âgées de 18 à 59 ans, soit 7,4 % de cette tranche de la population, consomment des drogues non injectables, notamment du cannabis, des substances synthétiques et de l'héroïne.

Cependant, de nombreux experts estiment que ces chiffres sous-estiment la réalité de la toxicomanie à l'île Maurice.

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