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Culture de la République dominicaine

Culture de la République dominicaine
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Mis à jour parVeedushi Ble 04 Octobre 2018

Les habitants de la République dominicaine sont issus d'un mélange entre des colons espagnols, des esclaves africains et des premiers habitants de l'île, les Indiens Taino.

Ce melting pot est visible dans l'apparence physique des Dominicains, dont 80 % ont la peau brune (mulâtre), le reste étant blanc ou noir. La peau blanche est assez rare et, en fait, la plupart des Dominicains les plus aisés ont une peau plus pâle, étant des descendants directs des Espagnols.

Les Dominicains du sud-ouest du pays ont davantage de sang indien Taino, et de nombreux mots indiens Taino sont utilisés dans la langue parlée. En outre, l'influence de la culture Taino peut être visible dans la nourriture telle que le Cassava, un pain fabriqué à base de farine de yucca datant de l'époque pré-espagnole. La culture africaine quant à elle se ressent dans la danse et la musique comme le merengue.

Les Dominicains et la musique

La musique, la famille et la nourriture forment les piliers de la culture dominicaine. La musique est une partie très importante de la vie des Dominicains. Elle est généralement jouée à un volume très élevé, habitude à laquelle beaucoup d'expatriés ont du mal à s'adapter s'ils vivent près d'une famille dominicaine ou d'un bar local. Les trois formes traditionnelles de musique sont la bachata, le merengue et la salsa, mais ces dernières années, en raison de l'influence américaine, les jeunes générations écoutent du reggaeton et du hip-hop. La musique est jouée constamment dans chaque foyer, dans chaque magasin, dans les guaguas (bus), dans les supermarchés et dans la rue. En soirée, les gens vont danser dans les rues devant les colmados, les magasins de proximité.

L'importance de la famille en République dominicaine

La famille est très importante pour les Dominicains et les enfants, une fois qu'ils commencent à travailler, subviennent aux besoins de leurs parents. Certains membres de la famille partent en Amérique, travaillent et envoient partie de leur salaire en République dominicaine. Toutefois, outre les jeunes et les célibataires, ce sont parfois les mères et les pères qui laissent leurs enfants à d'autres membres de la famille, en particulier les grands-parents.

Très peu de Dominicains se marient et vivent ensemble. Il est donc fréquent pour eux d'avoir plusieurs relations différentes, aussi, les frères et sœurs ont plusieurs pères et mères différents. Lorsqu'un couple se sépare, il est d'usage que les femmes gardent les filles tandis que les fils vont avec leur père et les parents de ce dernier.

L'effet de la pauvreté en République dominicaine

La République dominicaine est un pays pauvre, avec :

  • Environ 40 % de la population vivant dans une pauvreté extrême, avec environ 1 dollar par jour
  • 40 autres pour cent de la population vivant dans pauvreté, avec environ 2 dollars par jour
  • Les 20% restants sont la classe moyenne et les riches.

Ce niveau de pauvreté a conduit de nombreux hommes à épouser des femmes étrangères, soit d'avoir plus d'argent, soit pour quitter le pays et mieux gagner leur vie à l'étranger, ou les deux. Le salaire moyen est d'environ 6 000 RD $ par mois, soit moins de 150 dollars, et il est presque impossible de sortir du piège de la pauvreté.

Les étrangers sont considérés comme riches, ce qui peut entraîner une certaine frustration de la part des expatriés, car ils seront souvent facturés plus que les Dominicains pour le même service, notamment par les avocats, les médecins, les loyers, etc.

Important :

Le concept d'emprunt et de retour n'existe pas. Si un Dominicain demande à emprunter quelque chose, que ce soit de l'argent ou une perceuse électrique, par exemple, dans la grande majorité des cas - pas tous ' il n'y a pas de retour. Les expatriés doivent en être conscients lorsqu'ils acceptent de prêter.

La personnalité dominicaine

En général, les Dominicains sont des gens heureux, amicaux et serviables. Ils partagent tout ce qu'ils ont, en particulier la nourriture. Les expatriés sont toujours surpris d'obtenir de l'aide lorsque, par exemple, ils tombent en panne sur la route et se voient assistés par le premier véhicule venu.

Si vous avez besoin de conseils, les Dominicains vous répondront sans attente, d'autant plus qu'ils n'aiment pas décevoir les gens. Ce dernier trait peut être ennuyeux, car parfois, ils n'ont aucune idée de la réponse exacte. Par exemple, si vous avez besoin d'un délai pour une réparation quelconque, la réponse sera « demain »'¦

La ponctualité est également assez relative en République dominicaine. Ainsi, un dîner prévu à 19h a plus de chance de commencer deux heures plus tard. Si cela peut s'avérer frustrant en début d'expatriation, une fois que vous aurez compris la manière de vivre locale, vous vous y ferez.

Le concept de partage peut également s'étendre aux biens des autres. Ce qui serait considéré comme un vol ailleurs est vu comme du partage en République dominicaine. Nourriture, boissons, objets de la vie quotidienne, il est possible qu'on vous l'emprunte sans demander. Pour cette raison, les portes des chambres sont fermées à clé dans de nombreuses maisons dominicaines.

L'importance de Dieu en République dominicaine

La République dominicaine étant un pays catholique romain, environ 70 % de la population se décrit comme catholique, affectant ainsi de nombreux aspects de la vie. Par exemple, l'avortement est illégal et les Dominicains utilisent toujours l'expression « Si Dios Quiere » (si Dieu le veut), dans toutes les circonstances. Lorsqu'on vous demandera comment vous allez, répondez « Gracias a Dios » (grâce à Dieu).

La planification à la dominicaine

Les dominicains font rarement des projets et ont tendance à vivre au jour le jour. Tant qu'ils ont de quoi manger chaque jour, ils sont heureux. Ainsi, les expatriés apprécient l'absence de stress. Les étrangers installés en République dominicaine finissent par se faire à cette manière de vivre, puis donnent raison aux Dominicains, si l'on ne tient pas compte de l'absence de ponctualité'¦

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A propos de

Détentrice d'un diplôme approfondi de langue française, j'ai été journaliste à Maurice pendant 6 ans. Je compte plus d'une dizaine d'années d'expérience en tant que rédactrice web bilingue à Expat.com dont cinq au poste d'assistante éditoriale.

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Commentaires

  • cathysuite
    cathysuiteil y a 3 ans(Modifié)
    Vous décrivez très bien les traits principaux des Dominicains, ça sent le vécu , juste un ajustement peut-être au niveau des salaires, je crois un minimum réel autour de 10 ou 12000 pesos.

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