Extrait du blog
Réussir en Chine
Lorsqu'une personne se présente à nous pour la première fois, bien souvent, avant même un « bonjour » ou une poignée de main, c'est sa carte de visite qui fera l'introduction. En Chine, on ne se présente pas avec des mots mais avec des cartes de visite, accessoire indispensable à toute approche relationnelle. Tous les hommes d'affaires chinois ou étrangers en possèdent. Même si nous ne dépendons d'aucune structure professionnelle ou associative, il faut impérativement s'en procurer.
En Occident, l'échange de cartes de visite est une banale étape protocolaire. En Chine, une telle action est, au fil des années, devenue bien plus raffinée. Donner sa carte et recevoir celle de son interlocuteur y est devenu l'expression d'un respect réciproque, un échange de politesse. Cette étape introductive est comparable à la valeur d'une poignée de main dans certain pays étrangers.
Sachant cela, ne pas avoir de carte à présenter, c'est un peu comme refuser de serrer une main tendue ; le lecteur comprendra alors l'importance de toujours avoir des cartes sur soi et en quantité suffisante.
Lorsque nous présentons une carte de visite ou lorsque nous la recevons, il est de coutume d'utiliser les deux mains et de s'incliner légèrement, par humilité.
La carte doit être présentée de manière à ce que le destinataire puisse la lire directement. La face visible doit si possible être dans la langue de notre interlocuteur et dans le sens de lecture approprié.
Gardons toujours à l'esprit que l'échange des cartes, c'est comme une poignée de main. C'est un geste qui doit être respectueux et sincère. Evitons de considérer cela comme un protocole inutile, un acte machinal.
Une carte de visite est un élément qui permet d'identifier une personne. L'une des informations de base y est le nom, et un nom, ça se respecte. Quand nous recevons une carte, prenons donc la peine de nous y intéresser. Au moins, faisons semblant, cela évitera à notre interlocuteur de se sentir négligé ou ignoré et d'avoir l'horrible sentiment de « perdre la face ». Attardons-nous donc sur la carte quelques secondes. Si tout est en chinois et que nous n'y comprenons rien, une bonne manière de s'y intéresser est de demander comment se prononce le nom.
Lors de la discussion qui s'ensuit il est préférable de garder la carte près de soi, posée sur la table ou tenue dans la main. Cela aura l'avantage de montrer un certain intérêt de notre part et de rassurer notre interlocuteur.
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