Séoul est une ville dynamique avec un fort effort dinnovation. Le fort taux de croissance du pays engendre forcément des créations de postes et des opportunités, néanmoins, l'accès au marché du travail n'en est pas plus plus aisé pour autant pour les étrangers.
Présentation du marché du travail coréen
Le taux croissance de la Corée du Sud en 2019 est de 2,8% et le revenu national brut par habitant dépasse les 30 000$. Le pays du matin calme, et tout particulièrement sa capitale, se présente comme un acteur économique puissant au sein de l'Asie et à fortiori sur le plan mondial. Les entreprises coréennes prennent aujourd'hui une dimension internationale, il suffit de citer Samsung, Kia, Hundai pour comprendre le rayonnement coréen international ce qui explique l'intérêt de plus en plus fort des expatriés pour Séoul.
Les accords de libre échange signés entre la Corée du Sud et l'Union Européenne le Canada au début des années 2010 ont nettement augmenté les opportunités pour les francophones en favorisant la création de missions et de projets entre les pays francophones et la Corée du Sud et plus largement à l'international.
Néanmoins, le marché du travail séoulite présente des obstacles non négligeables pour les ressortissants étrangers, en effet, les étudiants coréens sont extrêmement diplômés et peuvent justifier de formations pointues dans de nombreux domaines, ainsi le premier diplôme universitaire coréen se délivre au bout de quatre années universitaires validées (contrairement à trois en France pour la licence) et l'accès même à l'éducation supérieure se fait par concours.
La concurrence pour l'entrée dans le marché du travail est donc rude et les étrangers ne sont pas avantagés par le système de délivrance de visa de travail. En effet, les entreprises établies en Corée du Sud doivent justifier chaque embauche d'une personne de nationalité autre que coréenne en expliquant les raisons qui ont poussé à favoriser l'expatrié plutôt que le ressortissant local.
Compte tenu des difficultés actuelles en matière de chômage des jeunes actifs (autour de 10% contre une moyenne de 3, pour l'ensemble de la population), les services d'immigration sont d'autant plus regardants et exigeants sur la qualité des dossiers auxquels ils accordent un visa de travail afin de favoriser les jeunes actifs coréens.
Les qualifications recherchées sur le marché du travail séoulite
Afin de mettre le plus de chances de leurs cotés, les prétendants à l'expatriation à Séoul doivent justifier d'une expérience et d'une qualification qui ferait défaut en Corée du Sud. Ainsi, les profils recherchés sont majoritairement détenteurs de diplômes de l'enseignement supérieur tel que les Master, MBA ou les doctorats, cependant, certains groupes internationaux proposent des cessions d'embauches passant par des concours. Un certificat de langue anglaise ou coréenne est conseillé et parfois exigé lors du recrutement.
L'embauche par une société de taille modeste ou par une startup n'est pas impossible, néanmoins plus rare dès lors que la société doit sponsoriser le visa de travail et que toutes les jeunes entreprises ne disposent pas des capacités financières suffisantes.
D'après la chambre de commerce française, les étrangers recrutés sont généralement des cadres très spécialisés dans des postes d'Ingénieurs, informaticiens, contrôleurs de gestion, marketing, chef de projet'¦ de plus, les secteurs traditionnels d'expatriation comme le tourisme ou l'éducation n'échappent pas à la règle en Corée du Sud, tout comme les métiers portant la culture française comme la cuisine ou la pâtisserie. S'il est conseillé d'être détenteur d'un diplôme universitaire, la règle n'est pas absolue et un diplôme moins élevé pourra être compensé sur justification d'une expérience conséquente dans le domaine recherché.
La maitrise de la langue coréenne est un avantage indéniable, ne serait ce que pour l'étape de la recherche de travail car les offres ne sont pas toujours traduites en anglais ou français. Des postes pourront être accordés sans la maitrise du coréen mais alors l'anglais sera impératif.
Salaire
Le salaire minimum en Corée du Sud est de 8,350 won par heure en 2019, néanmoins, les étrangers étant majoritairement embauchés pour les emplois de cadre, le salaire devrait être plus élevé, si votre salaire ne pourra être inférieur, il faudra le négocier en prenant en compte la taille et les moyens de l'entreprise d'embauche. À titre d'information, le salaire brut moyen en Corée du Sud est de 2 957 536 won.
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