Le système de santé japonais est réputé pour son efficacité et sa modernité, avec de nombreux médecins et diverses spécialités, surtout dans les grandes villes. L'assurance maladie publique au Japon est accessible à tous les résidents du Japon, qu'ils exercent ou non une activité professionnelle. Si vous souhaitez vous installer au Japon ou si vous y vivez déjà, voici comment bénéficier du système de santé japonais.
Le système de santé universel au Japon
Le système de santé public japonais est réputé pour son niveau de satisfaction exceptionnel et pour les services médicaux de premier ordre qu'il offre dans le cadre d'un système d'assurance maladie universelle.
Concrètement, le système de santé publique du Japon concerne tous les citoyens, quel que soit leur âge, du nourrisson à la personne âgée. Divisé en trois catégories principales, son objectif est de répondre aux besoins des différents groupes de personnes :
- L'assurance maladie nationale : pour les travailleurs indépendants, les travailleurs agricoles et les chômeurs ;
- Les soins pour les personnes âgées : destinés aux personnes âgées de 75 ans et plus ;
- L'assurance pour les salariés : destinée aux employés et à leurs personnes à charge le cas échéant. Elle est divisée en différents types, qui varient en fonction de la taille de l'entreprise. Dans ce système, l'employeur paie une partie des primes d'assurance, ce qui garantit l'accès de tous aux services de santé.
En immigrant au Japon avec un visa de travail, un visa d'études ou un visa vacances-travail (PVT), vous serez automatiquement affilié à l'assurance maladie japonaise. Ce qui ne vous empêche pas, si vous le souhaitez, de souscrire une assurance maladie privée.
Assurance maladie nationale (National Health Insurance - NHI)
Le système national d'assurance maladie est destiné aux résidents qui ne bénéficient pas d'une autre couverture médicale, par exemple, de l'assurance des employés ou du système de soins médicaux pour les personnes âgées. Ce système d'assurance médicale comprend l'assurance maladie nationale municipale, fournie par les préfectures et les municipalités, ainsi que les associations nationales d'assurance maladie organisées par secteur d'activité.
Il s'adresse plus particulièrement aux personnes qui ne travaillent pas pour une entreprise, comme les travailleurs indépendants, les agriculteurs, les personnes au foyer, les retraités et les chômeurs. Ces catégories de la population peuvent s'inscrire au NHI par l'intermédiaire de leur administration locale.
Le NHI ne reconnaît pas le concept de « personnes à charge ». Si, par exemple, un travailleur indépendant et son conjoint nécessitent tous une couverture, ils doivent s'inscrire et être assurés séparément.
Le montant des primes d'assurance à payer dans le cadre de la NHI est déterminé en fonction de divers facteurs, notamment le revenu de l'année précédente, le nombre de bénéficiaires du régime d'assurance et leur âge. Par conséquent, le montant payé par personne peut varier en fonction de la préfecture et de la ville où elle réside.
Le paiement de la NHI pour les expatriés au Japon
Le moyen le plus simple de payer votre assurance maladie japonaise est de vous rendre dans un Konbini (une supérette ouverte 24 heures sur 24). Votre mairie vous enverra des bordereaux indiquant le montant mensuel à payer.
Le personnel du Konbini tamponne le bordereau correspondant au paiement mensuel. Ce système est très pratique, d'autant plus que l'on trouve des Konbini partout au Japon, y compris dans les régions les plus reculées.
Soins de santé pour les personnes âgées en fin de vie
Les soins de santé pour les personnes âgées en fin de vie constituent un système d'assurance publique conçu pour alléger la charge financière des frais médicaux des personnes âgées. Il propose différentes options de paiement en fonction des niveaux de revenus afin de garantir l'équité et l'accessibilité.
- Les personnes âgées de 75 ans ou plus sont automatiquement inscrites à ce système et sont chargées de payer seulement 10 % de leurs frais médicaux.
- Les personnes âgées de 65 ans ou plus souffrant de handicaps spécifiques peuvent également adhérer à ce système.
Les primes de ce système sont révisées tous les deux ans par la Wide-Area Federation for Late-Stage Senior Citizen's Health Care. Elles peuvent être perçues par le biais d'un « prélèvement spécial » sur les pensions publiques ou par d'autres méthodes de paiement telles que les bordereaux.
- Les personnes qui perçoivent plus de 180 000 yens par an au titre des pensions publiques voient leurs primes déduites automatiquement.
- Les personnes dont le revenu annuel imposable est supérieur ou égal à 1 450 000 yens ou supérieur ou égal à 3 830 000 yens doivent payer 30 % des primes.
- Les personnes dont le revenu imposable est égal ou supérieur à 280 000 yens et dont le « revenu de pension plus autre revenu total » est égal ou supérieur à 2 millions de yens pour un ménage d'une personne ou à 3,2 millions de yens pour un ménage multiple doivent payer 20 % du coût total au guichet.
L'assurance maladie ou assurance des salariés
L'assurance maladie ou assurance des employés est fournie aux employés et aux personnes à leur charge, telles que les conjoints, les parents et les enfants. Le nombre de personnes à charge n'a pas d'incidence sur le coût des primes d'assurance. Par conséquent, l'affiliation des membres de la famille au même régime d'assurance maladie peut permettre de réaliser des économies.
Contrairement à l'assurance maladie nationale, qui impose au salarié de payer la totalité des primes d'assurance, les primes de l'assurance maladie ou de l'assurance des salariés sont partagées à parts égales entre le salarié et son employeur.
Il existe trois principaux types d'assurance maladie au Japon :
- Health Insurance Association ;
- Kyokai Kenpo ;
- Et Seamen's Insurance.
Les primes d'assurance sont déterminées sur la base du salaire mensuel moyen de l'employé d'avril à juin. Quant à la période de couverture de l'assurance maladie, elle s'étend de septembre d'une année à août de l'année suivante.
Qu'est-ce qui est couvert par l'assurance maladie au Japon ?
Comme indiqué plus haut, en vous rendant dans une clinique ou un hôpital pour recevoir des soins, présentez une carte d'assurance afin qu'une partie de la facture soit prise en charge par l'assureur. Ce montant dépend du taux de prise en charge, généralement de 30 %.
Les primes d'assurance maladie sont partagées à 50/50 entre l'employé et l'employeur ;
- L'institution médicale facture 70 % du montant à l'« institution d'examen et de paiement » ;
- Les enfants de l'école primaire et les personnes âgées de 70 à 74 ans sont soumis à un taux de couverture de 20 % ;
- Les personnes âgées de 75 ans et plus ont un taux de couverture de 10 % ;
- Les personnes âgées de 70 ans et plus ayant un revenu équivalent à celui de la population en âge de travailler paient 30 %.
Lien utile :
L'assurance maladie nationale au Japon couvre plusieurs postes de santé, notamment :
- Les consultations médicales ;
- Les médicaments ;
- L'hospitalisation ;
- Les interventions chirurgicales ;
- Les soins dentaires (consultations et chirurgie dentaire) ;
- Les traitements et examens médicaux.
Le système public d'assurance maladie réduit la charge des frais médicaux lors d'un traitement sans pour autant couvrir tous les frais médicaux.
À titre d'exemple, une personne hospitalisée en chambre privée ou dans une chambre en petit groupe doit payer le coût total du lit supplémentaire ainsi que les frais médicaux tels que les frais de technologie médicale avancée. Ces dépenses ne sont pas couvertes par l'assurance maladie publique.
En cas d'obsèques, l'assurance maladie verse une somme forfaitaire à la famille du défunt.
Au Japon, la grossesse n'étant pas considérée comme une maladie, elle n'est pas couverte par l'assurance maladie, mais par les municipalités, qui assument cette responsabilité. Dans la pratique, les femmes enceintes doivent s'inscrire à la mairie pour déclarer leur grossesse.
En plus du carnet de santé, elles reçoivent des bons qui leur permettent de bénéficier de consultations gratuites. Les autorités locales peuvent également octroyer une somme d'argent, dont le montant varie d'une commune à l'autre.
Le défi démographique pour le système de santé japonais
La population japonaise vieillit, à tel point que la question représente désormais un problème majeur pour le gouvernement. La récente pandémie n'a fait qu'aggraver le problème démographique du Japon. Selon le ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, les femmes vivent en moyenne 87 ans contre 81 ans pour les hommes.
Et si l'espérance de vie est élevée, la fécondité a diminué au fil des ans. En 2023, le taux de natalité du Japon s'élevait à 7,013 naissances pour 1 000 personnes, soit une baisse de 1,35 % par rapport à l'année précédente, 2022. Un taux de natalité trop faible pour assurer la régénération démographique.
Le Japon est loin d'être le seul pays concerné, puisque la baisse de la natalité touche également d'autres pays développés, comme la Croatie, la Finlande, l'Allemagne, la Corée du Sud et les États-Unis. La crise sanitaire a même conduit à un baby flop mondial, une situation également problématique pour les systèmes de santé.
Les raisons du déclin démographique au Japon
Le problème du déclin démographique au Japon est une préoccupation de longue date, dont les causes reposent sur la baisse des taux de natalité et les défis au sein de la société.
Plusieurs raisons expliquent le faible taux de natalité au Japon, notamment la qualité de vie et les facteurs économiques.
En ce qui concerne les congés de maternité et de paternité, le Japon est très en retard par rapport à d'autres pays. Les femmes de la classe moyenne perdent souvent leur indépendance et leurs aspirations professionnelles après le mariage. En effet, l'éducation des enfants leur incombe principalement, avec peu de soutien de la part de leurs maris, ces derniers étant trop fatigués par le travail. C'est pourquoi de nombreuses femmes retardent leur mariage tandis que certaines choisissent de rester célibataires.
Qui plus est, les couples mariés au Japon ont également tendance à avoir moins d'enfants pour diverses raisons. Citons l'assurance médicale, qui ne couvre pas la plupart des frais d'accouchement, qui représentent une dépense de poids pour les couples. Ajoutons à cela le coût de l'éducation d'un enfant, qui a considérablement augmenté à Tokyo et dans d'autres grandes villes.
Il est également difficile de trouver des services de garde d'enfants au Japon, en particulier pour les enfants de plus de trois ans. Lorsqu'ils sont disponibles, les services de garde d'enfants au Japon sont inabordables pour la plupart des couples de la classe moyenne. Devant ces considérations financières, il est difficile pour les couples au Japon d'avoir plus d'un enfant.
Aujourd'hui, les femmes japonaises peuvent prétendre à l'indépendance et travaillent beaucoup, mais elles sont encore sous-payées par rapport à leurs homologues masculins. En 2021, les femmes salariées au Japon gagnaient en moyenne 75,2 % de ce que gagnaient leurs homologues masculins.
N'oublions pas les problèmes sociétaux tels que les taux de suicide élevés ou encore le manque d'intérêt pour le sexe opposé, des facteurs qui influencent également le faible taux de natalité au Japon. Ces problèmes de société ne sont pas propres au Japon, car ils existent dans d'autres pays développés.
Les impacts du vieillissement de la population sur le système de santé japonais
L'année 2025 représente une étape clé dans le paysage démographique du Japon. Elle marquera le début d'une augmentation significative de la population âgée, qui devrait atteindre son maximum en 2040. Au fil du temps, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus et de 75 ans et plus continuera d'augmenter régulièrement. Cette évolution démographique pose de nombreux défis au pays, notamment l'augmentation des coûts des soins de santé, la pénurie de main-d'œuvre et la viabilité à long terme du système de sécurité sociale.
L'augmentation du nombre de personnes âgées entraînera une hausse des coûts médicaux, du fait de maladies chroniques et prolongées qui nécessiteront des soins médicaux fréquents et importants. En 2011, au niveau national, les coûts des soins de santé ont atteint environ 39 000 milliards de yens pour grimper à 60 000 milliards de yens d'ici 2025.
Au cours de l'année fiscale 2021, les dépenses médicales totales du pays ont atteint 45 359,9 milliards de yens, soit 2 069,4 milliards de yens de plus que l'année précédente, ce qui représente une croissance de 4,8 %. Au niveau individuel, les dépenses médicales nationales par habitant se sont élevées à 358 800 yens, soit une augmentation de 18 200 yens ou 5,3 % par rapport aux 340 600 yens de l'année précédente. De plus, le rapport entre les dépenses nationales de santé et le produit intérieur brut (PIB) culminait à 8,18 %, un peu plus que les 7,99 % de l'année précédente.
En plus du nombre croissant de personnes âgées malades, le Japon souffre également d'une pénurie de personnel médical. Comment faire, lorsque le pays est en même temps confronté à une baisse du taux de natalité et à un vieillissement de la population ? À l'heure actuelle, c'est à la population en âge de travailler, en diminution, que revient la tâche de soutenir celle des personnes âgées.
Ce déséquilibre entre la demande de services de santé et la disponibilité de personnel qualifié crée un obstacle important pour répondre aux besoins médicaux croissants de la population vieillissante.
Lien utile :
Ministère de la Santé, de l'Emploi et de la Protection sociale
S'inscrire à l'assurance maladie au Japon
Inscription à l'assurance des salariés
Pour l'assurance-maladie des salariés, pour tout salarié qui obtient le statut d'assuré, l'employeur est chargé d'informer le Service des pensions du Japon en remplissant un formulaire intitulé « Notification d'acquisition d'une qualification assurée » et en prenant en charge toutes les formalités administratives.
Lorsqu'une personne adhère pour la première fois à un régime public de pension, à l'exclusion des associations d'entraide, elle reçoit une notification qui contient son numéro de pension de base.
Une personne qui travaille au sein d'une entreprise relevant de la compétence de l'Association nationale d'assurance maladie, appelée « Association Kenpo », doit recevoir une « carte d'identité d'assuré de l'assurance maladie ».
Prenons l'exemple d'une personne qui a un conjoint, un enfant ou toute autre personne à charge qui remplisse les conditions requises pour devenir une personne à charge.
Dans ce cas, il doit en informer son employeur et soumettre une « Notification de personne à charge au titre de l'assurance maladie », afin que l'association d'assurance maladie délivre une « carte d'assurance maladie pour la famille (personnes à charge) ».
Lien utile :
Inscription à l'assurance maladie nationale (NHI)
Ne sont pas admissibles à la NHI au Japon :
- Les personnes qui ont une autre assurance médicale ou des personnes à charge ;
- Qui bénéficient d'une aide publique ;
- Qui s'inscrivent au système de soins de santé pour les personnes âgées en fin de carrière ;
- Les ressortissants étrangers qui résident au Japon pour une courte période (moins de 90 jours).
La procédure est simple pour vous inscrire à la NHI, puisqu'il suffit de soumettre les documents requis au bureau NHI de votre municipalité dans un délai de 14 jours. Si vous venez d'arriver au Japon, vous pouvez procéder au moment de vous inscrire à la mairie afin d'obtenir votre carte de résident.
La même procédure s'applique aux étudiants et aux personnes titulaires d'un visa vacances-travail au Japon (PVT - WHV) : l'affiliation au NHI se fait au moment de votre inscription à la mairie.
Pour en savoir plus sur les procédures de demande et les documents requis, consultez le site Web de votre administration préfectorale/municipale ou de l'Association nationale d'assurance maladie.
Si vous déménagez d'une ville à l'autre au Japon, vous devrez demander une nouvelle carte d'assurance à la mairie de votre nouveau lieu de résidence.
Le coût des soins de santé au Japon
Comme indiqué plus haut, l'assurance maladie publique est obligatoire pour toutes les personnes au Japon, aussi bien pour les ressortissants japonais que pour les résidents étrangers. En cas de maladie ou de blessure, vous pouvez vous rendre dans n'importe quel hôpital ou clinique sans prendre de rendez-vous.
En règle générale, 30 % des frais de traitement sont à votre charge, l'assurance publique couvrant les 70 % restants. Toutefois, si le traitement n'est pas couvert par l'assurance, vous devrez payer l'intégralité des frais, ce qui peut constituer une charge financière stressante.
En souscrivant une assurance complémentaire, celle-ci prendra en charge les 30 % restants qui ne seront pas payés par la Sécurité sociale de votre pays d'origine. Il vous appartient de souscrire une assurance santé complémentaire (généralement, une assurance santé internationale) pour couvrir vos besoins.
Assurance santé privée au Japon
À l'heure actuelle, tout voyageur au Japon doit souscrire une assurance maladie internationale, y compris s'il s'agit d'un voyage de courte durée. Bien sûr, l'assurance privée est coûteuse, mais il est préférable de l'inclure dans votre budget pour éviter les mauvaises surprises. Comme déjà mentionné, il est toujours recommandé aux expatriés de souscrire une police d'assurance internationale pour bénéficier d'une couverture complète.
L'assurance maladie internationale vous permet de consulter un médecin ou de vous rendre dans l'établissement de santé de votre choix. Si votre maladie nécessite un rapatriement, l'assureur couvrira vos frais médicaux.
Vous trouverez ci-dessous les principales compagnies d'assurance santé internationale :
- Allianz Care ;
- April MTC (My Travel Cover) - pour les séjours de moins de 12 mois ;
- April MHI (My Health International) - pour les séjours de plus de 12 mois
N'hésitez pas à contacter l'assureur de votre choix en fonction de vos besoins. Vous pouvez également obtenir un devis gratuit pour une assurance santé à destination des expatriés au Japon sur notre page dédiée.
Consultation d'un médecin au Japon
Le fait de tomber malade à l'étranger peut être une source de stress supplémentaire, surtout si vous ne parlez pas la langue. Vous trouverez des informations utiles sur les médecins qui parlent anglais, français ou d'autres langues sur le site Web de votre ambassade. Pensez également aux associations de résidents étrangers et n'oubliez pas le bouche-à-oreille. Votre réseau connaît peut-être des médecins qui parlent votre langue.
À moins que vous ne vous rendiez dans des cliniques ou des établissements dont le personnel parle votre langue ou que vous ne consultiez des praticiens de votre pays, les médecins que vous rencontrerez ne parleront probablement que le japonais.
Si vous parlez également le japonais, c'est une bonne chose ! Mais si votre niveau linguistique ne vous permet pas d'expliquer votre problème aux professionnels de santé, voici un petit lexique très utile.
Les termes médicaux généraux au Japon :
- 医者 (isha) = médecin
- 患者 (kanja) = patient
- 熱病 (netsubyou) = fièvre
- 調子 (choushi) = condition physique, état de santé
- 診察 (shinsatsu) = examen médical
- 痛み (itami) = douleur / 痛む (itamu) = avoir mal
- 痛いです(itai desu) = j'ai mal / ça fait mal
- 病気 (byouki) = maladie / 病気です。(byouki desu) = je suis malade
- アレルギー (arerugii) = allergie
- 風邪 (kaze) = froid
- 風邪をひきました。(kaze wo hikimashita) = j'ai un rhume / j'ai attrapé un rhume
- 胃 (i) = ventre, estomac / 胃が痛いです。(i ga itai desu) = j'ai mal à l'estomac
- 気分が悪いです。(kibun ga warui desu) = Je me sens malade
- ここが痛いです。(koko ga itai desu) = Je me sens mal ici
- 医療 (iryou), 治療 (chiryou) = traitement médical, soins
- 薬 (kusuri) = médecine
- 薬屋 (kusuriya) 薬局 (yakkyoku) = pharmacie
Bon à savoir :
On trouve deux types de points de vente de médicaments au Japon :
- Les pharmacies qui délivrent des médicaments sur ordonnance ;
- Les parapharmacies, où l'on peut acheter des médicaments sans ordonnance.
Onomatopés pour expliquer la douleur
La langue japonaise utilise un nombre incalculable d'onomatopées, largement utilisées dans le langage courant. Il n'est donc pas surprenant que nombre d'entre elles permettent d'exprimer la douleur. Voici une liste qui vous aidera à décrire votre douleur avec précision et, par conséquent, à mieux communiquer avec votre médecin.
ガンガン (gangan) = bruit fort, intense. C'est le bruit d'un mal de tête.
頭がガンガンします。(atama ga gangan shimasu) = J'ai mal à la tête.
ゾクゾク(zokuzoku) = frissons. Pour décrire un état fiévreux.
ゾクゾクします。(zokuzok shimasu) = j'ai des frissons.
ムカムカ (mukamuka) = nausée
ムカムカします。(mukamuka shimasu) = j'ai la nausée
ズキズキ (zukizuki) = douleur aiguë, par exemple lorsque vous avez mal aux dents.
歯がズキズキ痛んでいます。(ha ga zukizuki itandeimasu) = ma dent me fait très mal.
Liens utiles :
Ministère de la Santé, du Travail et de la Protection sociale du Japon
Trouver un médecin francophone ou anglophone ; trouver un hôpital à Tokyo et Kyoto
Système de santé publique au Japon
Construire un système de sécurité sociale durable au Japon (en japonais)
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