Travailler à Kyoto
Kyoto, l'ancienne capitale du Japon, attire chaque année des millions de touristes, et pour cause : son charme historique et culturel est indéniable. Vous rêvez de vous y installer et d'y travailler ? Si la pandémie a mis à mal le secteur touristique, la situation se redresse peu à peu depuis la réouverture des frontières. Mais qu'en est-il du marché du travail pour les étrangers à Kyoto ? Est-il facile de s'y insérer ? Découvrons ensemble les démarches à suivre pour trouver un emploi dans cette ancienne cité impériale.
Cartographie de Kyoto
Kyoto, située dans la région du Kansai, est la capitale éponyme de la préfecture du même nom. Située sur Honshu, l'île principale du Japon, elle bénéficie d'une position idéale au centre du pays. Avec Osaka et Nara, Kyoto se classe comme la deuxième destination touristique du pays, juste derrière Tokyo.
Loin d'être un long fleuve tranquille, Kyoto doit faire face à certains défis, notamment durant la période estivale. Sa densité de population, dépassant les 1 700 habitants par km², met la ville à l'épreuve. En 2024, on dénombre environ 1,4 million d'habitants à Kyoto. À titre de comparaison, la situation est critique dans la mégalopole de Tokyo qui concentre près de 3 800 habitants par km², pour une population totale avoisinant les 8,3 millions d'habitants en 2024.
Avec un PIB de 11,9 %, Kyoto est la troisième économie du Kansai. Elle accuse cependant un retard important face au géant Osaka, qui concentre à lui seul 44,6 % du PIB de la région, et Hyogo (23,8 %).
Une capitale historique
Les deux idéogrammes qui composent le nom de la ville signifient littéralement « capitale ». Et c'est précisément ce que Kyoto a été pendant des siècles. L'emblématique ville touristique du Japon a régné comme capitale du pays du Soleil Levant pendant 1 000 ans (jusqu'à la seconde moitié du XIXe siècle). Aujourd'hui encore, elle porte la mémoire de l'histoire impériale du Japon. La ville a veillé à préserver l'héritage, les traditions et l'art de la nation.
Saviez-vous cependant que Kyoto n'a pas toujours porté ce nom ? En effet, à sa création, on l'appelait « Heian-kyô », la capitale de la « paix et de la tranquillité ». Paradoxalement, la ville fut pendant un certain temps marquée par les guerres, jusqu'à l'arrivée de Hideyoshi Toyotomi, qui parvint à unifier le pays. Il est le deuxième unificateur du Japon (le premier étant Oda Nobunaga et le troisième Tokugawa Ieyasu). C'est de cette réunification qu'est née Kyoto, la « capitale ».
Une ville patrimoniale
Aujourd'hui encore, l'ancienne cité impériale conserve précieusement les marques de son illustre passé. On ne vient que très rarement travailler à Kyoto par hasard. La richesse de l'histoire de l'ancienne capitale impériale se reflète dans chaque recoin : sanctuaires, temples, jardins japonais, etc. La ville abrite de nombreux monuments classés au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Kyoto compte plus de 2 000 temples, dont le célèbre Pavillon d'or, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1994. Ce trésor culturel attire chaque année une multitude de visiteurs venus découvrir ses beautés.
Depuis le 10 juin 2022, et au grand soulagement des commerçants de la ville, les touristes étrangers ont pu à nouveau fouler le sol japonais après une période difficile liée à la crise sanitaire. Capitale historique du Japon, Kyoto est une destination incontournable pour les voyageurs. En 2020, la ville a détrôné Tokyo, qui occupait la première place depuis 4 ans. C'est ainsi que Kyoto a été sacrée « meilleure grande ville du monde » par Condé Nast Traveler, un prestigieux magazine spécialisé dans le voyage de luxe.
Pourtant, la vie de tous les jours à Kyoto est loin de celle que l'on peut vivre en tant que touriste. S'installer dans l'ancienne cité impériale, c'est s'imprégner de sa culture et embrasser un pan de l'histoire du Japon.
Le marché du travail à Kyoto
Lors de leur recherche d'emploi à Kyoto, les étrangers, et plus particulièrement ceux qui ne maîtrisent pas couramment le japonais, peuvent rencontrer des obstacles. La langue nippone est, en effet, souvent exigée, surtout pour les postes en contact direct avec la clientèle. Heureusement, de nombreux secteurs et métiers valorisent les compétences en anglais, à l'image des développeurs informatiques, des professeurs d'anglais langue étrangère ou encore des acteurs du tourisme.
Il convient de souligner que le marché du travail au Japon, en général, et celui de Kyoto en particulier, est très concurrentiel. Les employeurs ont souvent des exigences précises en matière de qualifications, de compétences et d'expérience professionnelle. Un diplôme ou une certification pertinente, comme un diplôme d'enseignement de l'anglais pour les professeurs ou un diplôme d'hôtellerie-restauration pour le secteur du tourisme, peut vous donner un avantage certain en tant que candidat.
Vous disposez d'une pléthore de plateformes de recherche d'emploi en ligne et d'agences de recrutement pour trouver des offres d'emploi à Kyoto. Le réseautage avec des locaux ou d'autres expatriés peut également s'avérer utile pour trouver des pistes ou nouer des relations professionnelles.
Le marché du travail au Japon
Si le Japon affiche un taux de chômage exceptionnellement bas, inférieur à 3 % même en période de crise, il ne faut pas se leurrer. Derrière ce chiffre trompeur se cachent des réalités bien plus complexes, marquées par une précarité croissante qui frappe particulièrement les femmes. Le marché du travail japonais, loin d'être un modèle d'égalité, révèle de profondes disparités.
Le faible taux de chômage officiel masque en réalité une explosion des contrats précaires : petits boulots (baito), contrats à durée déterminée (keiyakushain) et contrats temporaires (hakenshain) se multiplient. La crise sanitaire liée au COVID-19 a paradoxalement entraîné une augmentation du nombre de travailleurs indépendants, qui avait pourtant tendance à diminuer ces dernières années. Mais ce phénomène s'explique davantage par l'insécurité de l'emploi que par un véritable choix d'entrepreneuriat. En réalité, de nombreux Japonais se voient contraints de cumuler deux activités (un emploi salarié et une activité indépendante) pour subvenir à leurs besoins.
L'obtention d'un emploi permanent (seishain) est indispensable pour toute personne souhaitant immigrer définitivement au Japon. Ce type de contrat de travail ouvre en effet les portes du visa de travail, indispensable pour s'installer durablement dans le pays. Le contrat seishain (emploi permanent), par sa nature stable et rassurante, offre les garanties nécessaires aux autorités japonaises pour accorder un visa de travail aux candidats à l'immigration.
Les secteurs professionnels dominants à Kyoto
Les grandes entreprises à Kyoto
Des noms prestigieux comme Panasonic, Hitachi, IBM, Ritz-Carlton, Apple, Uniqlo, Starbucks, NTT (télécommunications), AEON, Gaba Corporation (écoles de langues spécialisées dans l'anglais), AIG (assurances), Texas Instruments, Line (réseau social et développement de matériel informatique) et Nintendo, entre autres, ont élu domicile dans la ville. Ces géants mondiaux opèrent dans des secteurs d'activité variés, offrant un éventail d'opportunités professionnelles pour les talents étrangers en quête d'un emploi au Japon.
S'il est vrai que les écoles de langues offrent de nombreuses opportunités d'emploi aux expatriés, notamment aux professeurs d'anglais, elles ne représentent pas l'unique option pour vivre à Kyoto. La demande pour des professeurs de français ou d'autres langues est certes moins importante, mais elle existe bel et bien. Pour exercer dans ce domaine, il est indispensable de posséder un niveau d'expertise attesté par des diplômes reconnus.
Les métiers du manga, de l'animation et du jeu vidéo
Les passionnés d'animation connaissent sans doute le célèbre studio d'animation de Kyoto, KyoAni. Ce studio légendaire, victime d'un incendie criminel dévastateur en 2019 qui a coûté la vie à 35 personnes, a reçu le soutien indéfectible d'autres studios d'animation de la région. Faisant preuve d'une résilience remarquable, KyoAni a su renaître de ses cendres et a lancé une campagne de recrutement entre le 17 juin et le 13 juillet 2022. L'annonce, diffusée sur Twitter et sur le site Web du studio, était rédigée exclusivement en japonais.
La maîtrise de la langue japonaise constitue donc un atout majeur pour vos chances de recrutement. Au-delà d'une simple ligne supplémentaire sur votre CV, elle démontre votre capacité d'intégration et d'adaptation à l'environnement local. À Kyoto, en particulier, où les anglophones sont relativement rares (hormis dans les secteurs du tourisme et de l'international), l'apprentissage du japonais s'avère d'autant plus clé, même si les locuteurs anglophones y sont présents en nombre.
Quand Nintendo recrute
Nintendo, géant historique du jeu vidéo, recrute régulièrement de nouveaux talents. En juin 2022, l'entreprise a lancé son nouveau programme de stages, accessible via son site Web. La page d'information redirige ensuite vers la plateforme Careers Nintendo, où les candidatures en ligne sont possibles. Attention, cette plateforme concerne uniquement Nintendo America et les postes proposés sont tous basés aux États-Unis. Pour postuler à des postes au Japon, il faut se rendre sur le site Nintendo.co.jp, où la navigation et les informations sont majoritairement en japonais.
Kyoto est-elle une ville intéressante pour les nomades numériques ?
Face à un marché de l'emploi relativement restreint à Kyoto, de nombreux étrangers s'orientent vers l'entrepreneuriat et adoptent le mode de vie nomade numérique. Le Japon a d'ailleurs introduit un visa spécifique pour les nomades numériques fin mars 2024.
L'obtention d'un visa « investisseur/gestionnaire d'entreprise » ouvre la voie à l'immigration au Japon. Ce visa permet aux porteurs de projet de créer ou de transférer leur entreprise sur le territoire japonais. En vertu de ce visa, l'individu, qui devient son propre sponsor, est autorisé à exercer une activité professionnelle légale au Japon. De plus, ce visa permet d'acquérir le statut d'entrepreneur individuel, « kojin jigyo » en japonais.
L'écosystème des startups de Kyoto
Kyoto est réputée pour son paysage industriel diversifié, qui englobe des domaines tels que la biotechnologie, l'usinage de précision, la robotique, l'intelligence artificielle, les jeux vidéo et l'agroalimentaire. La ville a d'ailleurs été saluée pour ses prouesses industrielles, se classant au 49e rang mondial dans les secteurs du matériel et de l'Internet des objets.
Si vous souhaitez ouvrir une entreprise à Kyoto, renseignez-vous sur l'écosystème des startups de Kyoto.
Kyoto témoigne d'un soutien actif aux startups en mettant en œuvre diverses initiatives et en s'appuyant sur des structures dédiées. Parmi celles-ci, citons l'Innovation Hub Kyoto, qui joue le rôle de plateforme centrale en offrant aux entrepreneurs des opportunités de soutien, de mentorat et de réseautage. Il propose des programmes d'incubation et l'accès à des espaces de travail et organise des événements encourageant la collaboration et le partage des connaissances.
L'initiative Startup Capital Kyoto, née d'une collaboration entre JETRO Kyoto, la préfecture de Kyoto et la ville municipale de Kyoto, a pour objectif de faciliter l'implantation d'entreprises étrangères sur le territoire. Ce programme d'accompagnement dédié aux entrepreneurs internationaux propose une gamme de services essentiels, notamment la mise à disposition d'espaces de travail partagés, un soutien à la création d'entreprises, des conseils personnalisés et une intégration au sein de l'écosystème des startups de Kyoto.
Dans le but de renforcer son soutien aux startups, Kyoto souhaite attirer davantage de sociétés de capital-risque et d'investisseurs providentiels capables d'apporter un appui financier crucial aux entreprises à différentes étapes de leur développement. Des acteurs majeurs tels que Miyako Capital et Innovation Network Corporation of Japan jouent un rôle actif dans l'évolution du paysage financier de la ville.
Comment trouver un emploi à Kyoto ?
S'il est vrai que la recherche d'emploi à Kyoto peut présenter certaines difficultés, il ne s'agit en aucun cas d'une mission impossible. Pour maximiser vos chances de réussite, soignez votre candidature avec un CV irréprochable. N'hésitez pas à prendre contact avec des organismes tels que les chambres de commerce et d'industrie étrangères, dont l'adhésion vous permettra d'accéder à un éventail de ressources. La participation active à des événements professionnels pertinents est également vivement recommandée. Enfin, si votre présence au Japon n'est pas encore effective, il est conseillé de commencer dès que possible à consulter les offres d'emploi disponibles.
Prenez en compte les aspects pratiques de votre installation à Kyoto, tels que la vie quotidienne, le logement, les transports, etc. Combien de temps comptez-vous rester ? L'emploi que vous souhaitez exercer à Kyoto est-il en demande ? De quel type de visa avez-vous besoin ? Partez-vous à Tokyo pour un stage, un emploi ou des études ? En répondant à ces questions essentielles, vous pourrez affiner votre recherche et obtenir des informations plus précises et pertinentes.
Peut-on vraiment vivre et travailler à Kyoto ?
Les avis divergent. Les expatriés qui ont tenté l'expérience ont été marqués par la quiétude de la vie en dehors de la haute saison touristique. Néanmoins, le travail est une autre histoire. Le marché de l'emploi à Kyoto n'est pas comparable à celui de Tokyo ou même d'Osaka. Les offres d'emploi y sont plutôt rares, surtout pour un étranger en quête d'un emploi stable (en CDI, seishain). À moins de déjà travailler au Japon, d'être un nomade digital ou de ne rechercher qu'un emploi à temps partiel (baito), une réflexion approfondie s'impose avant de s'installer à Kyoto.
Les Japonais eux-mêmes se posent la question. De nombreux sites Internet détaillent en effet les points forts et les points faibles d'une vie à Kyoto.
Important :
Kyoto est à la fois une ville et une préfecture. Cette distinction, souvent mise en avant par les sites Internet, vise à souligner qu'il est tout à fait possible de vivre en dehors de la cité impériale historique. Gardez toutefois en tête que les informations concernant les offres d'emploi et les opportunités de stage dans la région sont relativement limitées.
Avantages et inconvénients de la vie à Kyoto
Les avantages
Kyoto offre un cadre de vie exceptionnel, qui comble aussi bien les amoureux de la nature, les passionnés d'histoire que les adeptes de la sérénité. Au cœur de sites historiques, parents et enfants profitent d'un système scolaire de qualité. Ville universitaire renommée, Kyoto conjugue tradition et modernité, bien loin d'être figée dans son riche passé.
Loin d'être un vestige du passé, l'héritage historique de Kyoto s'inscrit pleinement dans la vie quotidienne de la ville et contribue à relever les défis économiques actuels. La modernisation des sites historiques pour une accessibilité universelle et la refonte du système de transport pour fluidifier l'afflux de touristes durant les hautes saisons illustrent parfaitement cette synergie entre le passé et le présent.
De nombreux événements culturels ponctuent les différentes saisons. Ajoutons à cela les cafés, restaurants et autres espaces qui constituent autant de points de rencontre et toutes les conditions sont réunies pour bien vivre à Kyoto.
Les inconvénients
En ce qui concerne le travail, le tourisme est naturellement le premier secteur qui attire lorsque l'on pense à travailler au Japon. On trouve de nombreuses offres d'emploi saisonnières, particulièrement durant les vacances. Toutefois, ces opportunités concernent principalement les étrangers titulaires d'un visa de travail ou d'études, à la recherche de petits boulots temporaires. L'affluence touristique transforme radicalement le paysage pendant les vacances, au point que des sites Web japonais recensent les zones à fuir pour se loger.
D'un côté, les touristes stimulent l'économie locale et s'imprègnent de la culture. De l'autre, Kyoto, en tant que capitale préfectorale, est submergée par ce flot de visiteurs, qui ont de plus la fâcheuse tendance à se regrouper sur les mêmes lieux. Les habitants, habitués au calme, déplorent le vacarme incessant, bien loin de la sérénité attendue d'une ville aux trésors culturels. Cette accumulation de nuisances pèse sur le quotidien des habitants.
Les transports à Kyoto
Comparés à Osaka ou Tokyo, les transports à Kyoto sont moins développés et souvent bondés. De plus, leur ponctualité n'est pas toujours irréprochable. Conscientes de ces lacunes, les autorités locales ont lancé en 2015 un vaste projet d'amélioration du réseau. L'objectif était de fluidifier le trafic, de lutter contre la pollution et d'améliorer le confort des usagers en intégrant davantage de bus à horaires élargis, des pistes cyclables et des chemins piétonniers.
Toutefois, la pandémie de COVID-19 a mis un frein à ce projet ambitieux. La disparition des touristes a plongé les finances de Kyoto dans le rouge, contraignant le gouvernement à revoir ses priorités. La revitalisation de la ville en attirant des entreprises et des jeunes est désormais devenue l'objectif principal. Paradoxalement, c'est pendant cette période de crise sanitaire que les habitants ont pu redécouvrir le calme et la sérénité de leur ville.
Vivre et travailler au Japon
Le Japon est un pays vaste et étendu, et le choix d'un lieu de vie n'est que la première étape d'une grande aventure. Ce choix peut évoluer au fil de votre projet d'installation, mais pour mieux planifier votre déménagement, il est essentiel de commencer par faire une analyse détaillée de votre situation actuelle.
Quelles sont vos qualifications et compétences ? Le poste qui vous intéresse exige-t-il des aptitudes spécifiques ? Possédez-vous une expérience professionnelle conséquente ? La détention d'un diplôme universitaire reconnu au Japon apportera une valeur indéniable à votre CV. En l'absence de diplôme, une expérience professionnelle plus importante peut compenser ce manque (10 ans d'expérience requise pour un visa de travail en cas de non-obtention d'un diplôme de licence). Attention, l'obtention d'un emploi qui requiert un diplôme peut s'avérer plus ardue. Même si cela vous contraint à différer votre projet d'installation, pourquoi ne pas reprendre vos études afin de concrétiser votre rêve ?
Plongez-vous dans la culture locale en adoptant le mode de vie japonais et suivez attentivement les recommandations des organismes japonais concernant les pratiques de recrutement. Soyez attentif aux normes de présentation du CV, en maîtrisant notamment le format japonais, ainsi qu'au code vestimentaire approprié. Si vous suivez des cours de japonais, votre établissement propose peut-être un module dédié au commerce qui vous préparera à intégrer le marché du travail japonais. Profitez de ces formations pour vous sentir plus à l'aise lors des entretiens d'embauche. Même en dehors d'un cursus scolaire, vous pouvez bénéficier du soutien d'une communauté professionnelle ou d'une agence de recrutement spécialisée.
L'apprentissage rigoureux de la langue japonaise est essentiel. L'obtention d'un visa de travail au Japon s'avère particulièrement difficile en l'absence de compétences linguistiques. Certains expatriés déplorent le manque d'anglais courant parmi les habitants de Kyoto. Adoptez le point de vue de ces personnes et des recruteurs : qui doit faire l'effort de parler la langue locale ? Il est vrai que les zones touristiques japonaises améliorent progressivement la signalétique bilingue (transports, restaurants, hôtels, musées, etc.), mais vous risquez de vous heurter rapidement à la barrière de la langue.
Liens utiles :
Kyoto migration project (en japonais)
Job park, site de la préfecture de Kyoto (en japonais)
Glassdoor (en japonais)
Centre international de la préfecture de Kyoto
Hello Work Kyoto (le centre japonais pour l'emploi)