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Se loger à Kuala Lumpur

Kuala Lumpur
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Mis à jour parVeedushi Ble 06 Avril 2022

La ville de Kuala Lumpur offre un large éventail de possibilités d'hébergement. Beaucoup d'expatriés optent pour des condominiums ou des appartements de luxe lorsqu'ils cherchent à s'installer au centre-ville, tandis que ceux qui veulent un peu plus d'espace se tournent vers les quartiers périphériques pour y trouver des maisons et villas.

Kuala Lumpur, ancienne capitale administrative de la Malaisie, est sans conteste, et de loin, la plus grande et la plus peuplée des villes de ce pays. Son développement soutenu touche désormais plusieurs villes adjacentes telles que Klang, Putrajaya ou Port Kelang, formant une vaste mégalopole abritant un nombre élevé de résidents étrangers et citoyens malaisiens. Par conséquent, si vous souhaitez vous installer à Kuala Lumpur, vous devrez vous attendre à payer un loyer plus conséquent que n'importe où ailleurs en Malaisie.

Malgré des efforts réalisés par les autorités malaisiennes visant à décentraliser les infrastructures, les investissements et les administrations dans l'objectif de moderniser d'autres zones du pays et de mieux partager le gâteau économique national, Kuala Lumpur et sa banlieue reste encore aujourd'hui la principale destination de la plupart des expatriés, étant donné les nombreuses opportunités professionnelles disponibles au sein de cette ville. Outre les possibilités de travail, la vie trépidante et la culture locale de Kuala Lumpur jouent aussi un rôle prépondérant dans cette tendance qui ne semble pas faiblir. Comme l'on peut s'y attendre, la densité urbaine de Kuala Lumpur a pour conséquence des coûts immobiliers très élevés. De ce fait, il est très rare d'y trouver une maison, à moins que vous ne possédiez de gros moyens financiers et que vous choisissiez de vous installer en banlieue ou au sein de zones résidentielles clôturées de luxe.

Le coût élevé des loyers à Kuala Lumpur a poussé les promoteurs immobiliers à trouver des moyens de donner aux appartements et aux studios des aspects avantageux, pour combler le manque d'espace. Les nouveaux développements urbains disposent d'espaces verts et de ressources communautaires, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents. Que vous soyez à la recherche d'un style de vie trépidant ou d'une vie plus décontractée, vous trouverez certainement votre bonheur en termes de logement à KL et dans les environs.

Louer ou acheter ?

La location est l'option la plus courante pour les expatriés et les habitants de Kuala Lumpur, en raison du prix souvent exorbitant d'achat des propriétés et du train de vie rapide de l'ancienne capitale. Pourtant, l'achat d'une résidence au centre-ville de Kuala Lumpur s'avère être un excellent investissement à long terme, et en outre plutôt sûr pour ceux qui possèdent suffisamment de moyens financiers malgré le ralentissement de croissance causé par la crise Covid-19.

Le coût de la location dans les zones centrales comme Ampang Park débute à environ 2 000 RM par mois pour les logements les plus modestes, et peut s'élever jusqu'à 15 000 RM ou plus dans le cas d'appartements luxueux. Si vous choisissez de vous installer en banlieue ou au sein de zones moins centrales à Kuala Lumpur, vous devriez pouvoir trouver des logements à des prix nettement inférieurs.

En général, comme nous l'avons indiqué précédemment, le logement en ville à Kuala Lumpur est plus cher que partout ailleurs en Malaisie. Cependant, ne vous laissez pas abattre par ces chiffres, car il existe plusieurs options abordables. Les sociétés de gestion immobilière ainsi que les promoteurs peuvent vous aider à trouver le logement qui vous conviendra, une fois que vous aurez décidé de l'endroit où vous voulez vous installer. Il existe différents types de propriétés, allant des appartements en colocation aux condominiums, en passant par les maisons et villas en quartier sécurisé.

Les quartiers à accès contrôlés (ou Gated Communities) les plus appréciés par les étrangers à Kuala Lumpur incluent par exemple les East Residences de KLGCC Resorts, Bukit Kiara Residences, PV8, Bukit Jalil Golf & Country Resort, Villa Bovelin, Taman Desa Tiara, Kenanga Hill, Laman Serdang, Aman Suria ou encore Rafflesia Damansara Perdara, entre autres. On compte une vingtaine de zones résidentielles de ce type dans les alentours du centre-ville de Kuala Lumpur, et davantage dans les banlieues de la cité. La plupart de ces quartiers sécurisés sont très huppés, mais d'autres sont plus abordables et appréciés par les expatriés ayant déménagé en Malaisie avec leurs familles.

Si vous choisissez d'acheter une propriété plutôt que d'en louer une, vous serez heureux d'apprendre que les étrangers peuvent détenir la totale propriété d'un bien immobilier en Malaisie. Toutefois, cela ne peut se faire que sous certaines conditions. Il existe par exemple un prix minimal d'achat pour les étrangers en Malaisie, et ce prix est sujet à modification selon l'État dans lequel vous souhaitez acheter. De plus, les biens accessibles aux résidents étrangers n'incluent pas les résidences à coûts bas ou moyens tels que définis par le gouvernement. Sachez donc que les types de propriétés accessibles aux résidents étrangers à Kuala Lumpur, qui se trouve dans l'État de Selangor, doivent obligatoirement valoir plus de 1 million de RM. Vous ne pourrez pas non plus acquérir de biens immobiliers se trouvant sur les territoires de réserves malais ou de propriétés allouées à des groupes Bumiputera (habitants autochtones de la Malaisie).

Une fois que vous aurez trouvé votre bonheur, vous devrez débourser un montant forfaitaire avant achat équivalent à 10% du coût total du bien immobilier. Par ailleurs, sachez également que les étrangers peuvent bénéficier de prêts immobiliers en Malaisie, mais cela est aussi sujet à certaines conditions. Si vous êtes bénéficiaire du programme Malaysia My Second Home (MM2H), vous pourrez obtenir un prêt valant jusqu'à 80% du montant total de la propriété qui vous intéresse.

Colocation

Beaucoup de professionnels célibataires résidant en ville optent pour des colocations à Kuala Lumpur, et partagent avec d'autres expatriés un appartement ou un condominium dans l'un des grattes-ciels de la ville. Le prix de location d'une propriété de 3 chambres à coucher démarre à environ 3 500 RM par mois au centre-ville, sans compter les frais additionnels tels que la connexion internet, l'eau et l'électricité. Toutefois, de plus en plus de propriétaires fonciers de Kuala Lumpur font des efforts pour répondre à cette demande, en réduisant par exemple la taille de leurs propriétés pour permettre à leurs locataires de payer un loyer plus bas. Des appartements à partir d'environ 1 500 RM peuvent désormais être loués, même non loin du centre-ville, mais vous devrez toutefois vous accommoder d'espaces restreints. Cela n'est pas toujours évident si vous cohabitez avec une ou deux autres personnes. Il vaut donc mieux que vous réfléchissiez longuement aux différentes options qui s'offrent à vous. Dans les zones plus excentrées, par exemple, les résidences sont moins chères et plus vastes. De plus, l'excellent réseau de transports routiers de Kuala Lumpur et d'autres villes permet de se déplacer en Malaisie sans trop de problèmes.

Par ailleurs, partager le loyer en deux ou trois est un moyen facile d'économiser sur le coût de votre logement, mais il vous faudra trouver des colocataires avec lesquels vous allez vous entendre et qui ont un mode de vie similaire ou proche du vôtre. Cela n'est pas toujours aisé, même si la demande pour les colocations est élevée à Kuala Lumpur à cause de la surpopulation, du manque de place et du coût de logement. Certains sites internet se sont spécialisés dans la mise en contact de personnes cherchant à partager une colocation. Une simple recherche sur la Toile devrait vous permettre de trouver votre bonheur. Vous pouvez également consulter notre forum d'expatriés en Malaisie pour vous aider à trouver des colocataires. Cette formule est également populaire auprès des étudiants qui vivent en ville.

Enfin, sachez que si vous choisissez de colouer un appartement ou une maison avec des citoyens malaisiens, il se peut que vos modes de vie diffèrent grandement et que cela cause des problèmes de cohabitation à terme. C'est la raison pour laquelle les expatriés préfèrent généralement cohabiter entre eux plutôt qu'avec des Malaisiens, même si cela arrive dans certains cas.

La banlieue de Kuala Lumpur

Si vous êtes à la recherche d'un quartier plus calme ou que vous qu'un trajet un peu plus long ne vous fait pas peur, vous trouverez des propriétés de 3 chambres similaires en banlieue pour environ 2 500 ou 3 000 RM par mois minimum. Comme pour toute autre transaction commerciale, il est possible de négocier avec les propriétaires ou l'agent immobilier pour un prix plus avantageux, selon la durée de votre séjour. Il est à noter que de nombreuses propriétés à KL ne permettent pas aux résidents de détenir des animaux domestiques. Rappelez-vous enfin que les propriétaires malaisiens ont tendance à préférer louer à long terme.

Les familles vivent souvent à la périphérie du centre-ville, par convenance. Bien qu'il y ait beaucoup d'écoles internationales dans la ville, les banlieues offrent une expérience plus familiale, avec davantage d'espaces verts et une atmosphère assez calme en comparaison avec l'animation qui règne nuit et jour au centre-ville. Les régions comme Mont Kiara, qui compte trois écoles internationales, sont très recherchées par les étrangers qui viennent en famille et prévoient de se déplacer en voiture. Certains expatriés choisissent également de se partager des colocations dans des maisons plus excentrée de la banlieue de Kuala Lumpur, mais cela reste assez rare par rapport aux colocations en appartement que l'on trouve au centre-ville.

Les quartiers populaires

Les quartiers populaires de KL ne cessent de s'agrandir, grâce au rythme rapide du développement urbain dans cette agglomération. Bien qu'un fort ralentissement de croissance ait eu lieu depuis le début de la pandémie de Covid-19 en Malaisie, les experts économistes prévoient une reprise qui devrait permettre au pays de se remettre de la crise à partir de la fin 2022. Le gouvernement malaisien a également annoncé plusieurs projets immobiliers d'envergure, dont certains sont résidentiels, afin d'accélérer la reprise.

Ainsi, bien qu'il y ait beaucoup de zones d'expatriés, il vaut la peine de faire appel à une agence immobilière qui aura une bonne idée des dernières propriétés disponibles sur le marché. Ces agences effectuent des annonces en ligne qui fournissent un aperçu du type de propriété auquel vous pouvez vous attendre et de préparer votre budget de façon adéquate, ainsi que vos critères pour la location du logement. Vous pourrez ensuite organiser des visites, où l'on vous fera visiter soit un appartement-témoin, soit l'appartement en question s'il est disponible.

Travail et logement

Si vous déménagez à KL pour le travail, les entreprises offrent normalement de l'aide aux employés pour trouver un domicile temporaire en attendant qu'ils se trouvent un logement permanent.

Dans certains cas, votre employeur peut même effectuer certaines démarches à votre place, et vous proposera plusieurs options de résidences pouvant répondre à vos besoins. Toutefois, cela n'est généralement le cas que pour les expatriés ayant été embauchés avant leur venue en Malaisie, à moins que vous n'ayez obtenu un poste haut placé au sein de la compagnie de votre employeur. Dans le pire des cas, si vous n'avez aucune idée de l'endroit où vous souhaitez vous installer et ne connaissez pas du tout Kuala Lumpur, vos nouveaux collègues se feront une joie de vous prodiguer leurs conseils à ce propos. Si ces collègues sont Malaisiens, n'oubliez pas de respecter les normes de réseautage en Malaisie lors de vos interactions avec des locaux. Les Malaisiens sont généralement très amicaux envers ceux qui montrent un intérêt envers leurs cultures et leurs traditions, et ne se feront pas prier pour vous aider dans vos démarches et votre recherche de logement.

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A propos de

Détentrice d'un diplôme approfondi de langue française, j'ai été journaliste à Maurice pendant 6 ans. Je compte plus d'une dizaine d'années d'expérience en tant que rédactrice web bilingue à Expat.com dont cinq au poste d'assistante éditoriale.

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