Diversité et inclusion en Israël
La diversité est au cour de la société israélienne. D'une part, la population juive majoritaire est un patchwork de communautés, aux coutumes, habitudes culinaires et vestimentaires variées. En effet, avant la création de l'État hébreu, qui date de 1948, les Juifs étaient implantés dans le monde entier, de l'Inde jusqu'en Éthiopie, en passant par l'Azerbaïdjan, le Brésil, le Yémen, le Maroc et bien d'autres pays encore. Ainsi dans les rues d'Israël, se côtoient et se mélangent toutes les couleurs de peau.
Depuis le premier jour de son existence, Israël garantit la liberté de culte à toute la population, donnant ainsi à chacun la possibilité de célébrer ses fêtes religieuses et de respecter ses jours fériés. Cette liberté est écrite dans la déclaration d'indépendance du pays.
Les Arabes musulmans en Israël
Les Arabes musulmans constituent la plus grande minorité du pays (20 % de la population). Si des tensions existent entre les deux communautés du fait de la situation géopolitique encore en suspens, la cohabitation est le plus souvent paisible et se remarque aussi bien dans les transports que dans le monde du travail. Il existe quelques villes mixtes, comme Lod, Jaffa, Haïfa. Cependant, seuls 10 % des Arabes israéliens y habitent. Les autres préfèrent habiter dans des villes uniquement arabes.
La place de la communauté chrétienne en Israël
Il y a aussi une petite communauté chrétienne, constituée à 75 % d'Arabes. Les Arabes vivent le plus souvent dans des villes ou villages majoritairement arabes, mais ils peuvent habiter où ils le souhaitent. Pareil pour le travail, selon leurs compétences. Il existe des tensions politiques entre Juifs et Arabes, cependant, les Arabes font partie du paysage démographique d'Israël. On les voit dans de nombreuses professions, en particulier beaucoup de médecins et pharmaciens, mais aussi juristes, journalistes, assistants sociaux et autres.
Les langues officielles parlées en Israël
Les trois langues officielles du pays, hébreu, arabe et anglais, permettent l'intégration de tous dans la société, c'est-à-dire un accès facile aux administrations, à l'éducation et aux soins de santé, ainsi qu'à l'ensemble des infrastructures de loisir. Étant donné que les communautés russophone et francophone sont importantes aussi, il est souvent possible d'obtenir des services dans ces langues.
Inclusion des personnes en situation de handicap en Israël
D'après les données gouvernementales, le pays a des progrès à faire quant à l'intégration professionnelle et à la qualité de vie des personnes en situation de handicap qui représentent 18 % de la population israélienne. En 2023, ce même chiffre en France est de 14,1 %, la différence étant peut-être une conséquence des nombreuses guerres qu'Israël a traversées en 75 ans d'existence. Seulement 57 % des personnes en situation de handicap sont employées (contre 77 % du reste de la population), et leur salaire est en moyenne inférieur à celui des personnes sans handicap. Il n'est donc pas étonnant que 14 % d'entre elles disent ne pas parvenir à couvrir leurs dépenses courantes, contre 5 % du reste de la population.
Cependant, des efforts importants ont été réalisés avec succès en termes de mobilité. Le ministère du Tourisme a investi des sommes considérables pour rendre les sites historiques et de villégiature accessibles à tous, mais aussi les moyens de transport, les administrations et lieux publics en général.
La communauté LGBT en Israël
Enfin, pour ce qui est de la minorité LGBT, elle est importante et organisée dans le pays. Les membres de cette communauté peuvent vivre librement leur orientation sexuelle, même si la tolérance à leur égard n'est pas dans le coeur de tous.
S'il n'est pas possible aux couples de même sexe de se marier en Israël, les mariages célébrés à l'étranger sont reconnus dans le pays et cette pratique est courante. En 2017, une majorité d'Israéliens se prononçaient pour la légalisation des mariages entre personnes de même sexe. Mais il était déjà possible, en 2008, pour ces couples d'adopter.
Début 2022, le gouvernement israélien interdisait les thérapies de conversion, qui depuis juillet 2020 était pénalisée. Cependant, depuis la formation en janvier 2023 d'une nouvelle coalition gouvernementale de droite, comportant des partis d'extrême droite et religieux orthodoxes, les choses risquent de changer dans un avenir pas si lointain.
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