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Le wwoof en Nouvelle Zélande

Écrit parNadine25le 09 Décembre 2010

L'écotourisme connaît ces dernières années beaucoup de succès. Depuis 1973, un système s'adressant à ceux qui recherchent des vacances originales privilégiant les rapports humains et le contact avec la nature a déjà existé en Nouvelle Zélande. En effet, ce pays dispose à l'heure actuelle d'un réseau qui favorise le travail dans une ferme bio en contrepartie d'un logement et de la nourriture.

Aujourd'hui, les gens aspirent de plus en plus à se rapprocher de la nature, à se nourrir bio et profiter de leurs vacances pour découvrir des modes de vie différents. En Nouvelle Zélande, le Wwoofing, un système d'échange de travail contre le gite et le couvert, est une opportunité adaptée pour réaliser tel souhait. Il s'agit d'un acte volontaire des fermiers et participatif des invités donnant la priorité aux relations humaines et le rapport avec la nature. Le Wwoof ou World Wide Opportunities en Organics farms, traduit littéralement en français par « participations au travail de fermes biologiques à travers le monde », indique ainsi un réseau d'organisations regroupant des fermes bio répartis à travers le monde qui accueillent ceux qui désirent partager le quotidien des fermiers.

Le principe du wwoofing en Nouvelle Zélande

Des fermiers bio reçoivent chez eux des touristes qui vont travailler avec eux pendant une période donnée en leur fournissant en échange, de l'hébergement et des repas. Aucune compensation financière n'est à régler ni aux hôtes du Wwoof, ni à ces travailleurs volontaires, les wwoofers, car il s'agit d'un acte consenti de la part des deux parties. Ils pourront ainsi profiter pour procéder à des échanges culturels, de savoir-faire et de mode de vie.

Les conditions de séjour dans un Wwoof en Nouvelle Zélande

Pour que tout se passe bien entre le voyageur et l'hôte, il est nécessaire qu'ils se mettent d'accord sur les conditions de séjour et du travail à réaliser. Il est ainsi important au wwoofer de se renseigner sur les tâches quotidiennes qu'il aura à assumer. Il peut s'agir de jardinage, de maraîchage, d'élevage, mais les principes bios sont appliqués, sous les recommandations du fermier. Connaître l'étendue de l'exploitation lui permettra alors d'évaluer sa capacité physique. L'hôte pourra ainsi donner des indications sur le nombre de woofers qu'il peut accueillir car il est quelquefois possible de s'y rendre en couple ou en famille avec les enfants, suivant les Wwoofs. En général, le travail s'effectue 5 jours par semaine pour que le wwoofer dispose de journées de repos afin de découvrir la région et profiter pour faire du tourisme. Les conditions d'hébergement varient suivant les fermes mais en général elles sont simples, pouvant être des dortoirs, des chambres doubles, pour ceux qui recherchent de l'intimité, des cabanes en pleine nature et parfois isolée ou tout simplement, des tentes. Par ailleurs, le wwoofer est tenu de se renseigner sur la nourriture proposée car certains hôtes peuvent être des végétariens ou des adeptes de nourritures crues, même si quelquefois il a la possibilité de préparer lui-même ses repas. Mais en général, les hôtes désirent faire découvrir les spécialités locales et mangent avec les wwoofers, ce qui rend le séjour plus agréable et chaleureux.

Comment prendre contact avec les wwoofs de Nouvelle Zélande ?

Le wwoofing est développé depuis environ 40 ans en Nouvelle Zélande et aujourd'hui, on y trouve un réseau comptant plus de 1000 fermes bio, qui a son propre site, le wwoof.co.nz. Pour s'y inscrire, il faut remplir un formulaire et payer un droit d'adhésion. Trois semaines après l'inscription, on reçoit par courrier une liste des différents hôtes par région ainsi que diverses informations concernant le fonctionnement et la spécificité de chaque wwoof. L'organisation met alors les voyageurs en contact avec l'hôte sélectionné, pour préparer leur arrivée. Elle a ainsi un rôle de superviseur dans les échanges et de médiateur, en cas de conflit éventuel. Signalons qu'à l'heure actuelle, ce type d'organisation s'est développé dans d'autres parties du monde et si ces wwoofs ont leur propre site de contact, leurs attributions ainsi que leur fonctionnement sont pareils.

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