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Visa de travail pour femme d'expatrie a Rio.

Dernière activité 10 Août 2011 par benj77

Nouvelle discussion

koree

Bonjour a tous,
j'aimerais savoir si je pourrais travailler a Rio si mon mari a un visa permanent de 5 ans?
Merci d'avance pour vos reponses.

Harmonie

Bonjour koree!

J'espère que d'autres membres pourront prochainement vous renseigner.

Vous pouvez aussi regarder les articles de notre guide participatif de l'expatrié au Brésil.

Harmonie.:)

chicobrasil

koree a écrit:

Bonjour a tous,
j'aimerais savoir si je pourrais travailler a Rio si mon mari a un visa permanent de 5 ans?
Merci d'avance pour vos reponses.


oui et non selon le type de visa...

non, si votre mari  bénéficie d'un visa de travail, la durée ne sera pas de 5 ans, mais de 2 ans renouvelable 1 fois donc au total 4 ans...

s'il bénéficie d'un visa d'investisseur, alors dans ce cas, effectivement il pourra rester 2 ans, puis renouvellement pour 5 ans...et vous en parallèle vous pourrez travailler...

Seauphya

Apparemment oui, ce serait possible pour toi :) C'est d'ailleurs apparemment une chance d'après ce que je vois autour de moi :)

Seauphya

Pour info, mon mari n'a pas de visa investisseur et je peux travailler aussi (c'est sûr à 100%). Promis, dés que je décide de me remettre au travail (dans une demie-année), je viens vous le confirmer ici car ChicoBrasil, qui a l'air de trés bien connaitre le Brésil et ses procédures n'a pas l'air trés d'accord avec moi. Je peux également demander à une autre personne que moi (pas visa investisseurs non plus) et qui cherche actuellement du travail (elle a déjà eu des propositions de poste)... Ce que je peux te conseiller est de demander directement à l'entreprise de ton mari.

chicobrasil

je connais pas les procédures :)  ...

chaque cas est différent:
1)
conjoint d'expatrié d'entreprise ayant visa de travail ...le conjoint bénéficie d'un visa de rapprochement familial sans possibilité de travail officiel et dont la durée est identique à celle du visa de travail du conjoint

2) visa d'investisseur pour l'un...et visa de rapprochement familial pour l'autre, dans ce cas les 2 peuvent avoir une activité professionnelle dans la même entreprise, idem pour les enfants


ensuite Seauphya....rien ne t'empêche de chercher du travail au Brésil même avec un visa de rapprochement familial a porté limité (c'est à dire ne t'autorisant pas de travailler)...mais l'entreprise qui souhaitera t'embaucher ne pourra pas le faire et devra demander un visa de travail, donc procédure idem que celle de ton conjoint avec paiement de frais divers à hauteur de 5000€ environ..

Le Brésil n'est pas un pays de non droit ou on fait comme on veut...il ne faut pas l'oublier, ici la délation est un sport national, et de nombreuses d'entreprises artisanales, commerciales ou industrielles se font épingler par les tribunaux pour n'avoir pas respecter les procédures et les amendes sont "salées" et expéditives.
les procédures mettent en moyenne 6 mois maximum et les manager d'entreprise  savent très bien les risques qu'ils prennent à ne pas être dans les "clous"...

Exemple à titre personnel, si tu as une femme de ménage que tu paye de "main à la main", c'est à dire sans la déclarer, elle peut via n'importe quels syndicats ou n'importe quels avocats (qui se paiera sur le montant de l'amende), te faire un procès au tribunal des prud'hommes après seulement 1 ou 2 mois de boulot, et te faire condamner à la somme de 20 000R$, cela est courant et connu....idem si elle tombe enceinte, elle peut se mettre en congés jusqu'à son accouchement soit environ 6 mois et toi tu devra lui payer ses salaires !!! donc si je ne connais pas le Brésil et les procédures et risques, toi tu ne le connais pas assez à ce jour...

et pour finir parcours les journaux...tu verra sur certaines pages, tu as des communiqués d'entreprise qui informent que un tel ou un tel n'est plus revenu à son poste de travail depuis "x semaines"...et en conséquence il ne fait plus partie du personnel...pourquoi de telles annonces, pour la simple raison que l'entreprise doit continuer à verser le salaire à son "employé disparu de son poste" et que pour arrêter cela, elle a l'obligation de faire une publication mais seulement au bout de 4 semaines d'absence...en France, tu viens pas à ton boulot, on te paye pas tes jours d'absence !!!! au brésil les salariés sont protégés et les patrons jugés donc ils respectent les procédures...

Seauphya

Merci je connais déjà les règles des femmes de ménage. concernant la possiblité de travailler, je ne parle pas d'illégalité, bien sûr !! je répète ce que des avocats ici ont confirmé et reconfirmé. mais promis, je reviens dans quelques temps pour vous donner plus d'explications.

chicobrasil

Quels Avocats ?   il y a avocat et avocat....le Brésil est l'un des pays ou le nombre d'avocats est le plus important au monde, donc cela veut tout dire ......et peut d'entre eux sont fiables ou compétents leur domaine de prédilections étant les divorces et les affaires prudhommales ensuite pour le reste il faut rester vigilant....surtout qu'un visa de travail sera demandé par la société qui va vous embaucher ...et pour le visa de rapprochement familial dans le cadre d'un visa de travail concédé à son conjoint, il sera bien stipulé sur votre carte RNE que vous ne pourrez pas travailler de manière "légale"...
Donc après il vous restera le visa d'investisseur comme solution si c'est votre souhait d'avoir une activité "rémunérée"

chicobrasil

Seauphya

Voici le document officiel pour les différents Visas et les procédures pour les obtenir....bonne lecture en Portugais

http://www.mte.gov.br/trab_estrang/Guia … mentos.pdf

koree

merci a tous pour vos reponses...
Le bureau d'avocats qui s'occupe des papiers administratifs de l'entreprise pour laquelle mon mari vient ouvrir une surcusale a Rio,a apparemment affirme que je pourrais travailler une fois que mon mari a un visa permanent de 5 ans,visa qui correspond au mieux a son cas.

chicobrasil

Très bien, si c'est un visa de 5 ans, cela veut dire que ce n'est pas un visa temporaire de travail de 2 X 2 ans qui vous aurait limité en tant que conjointe, mais un visa d'investisseur ou équivalent  :)

benj77

Le Brésil n'est pas un pays de non droit ou on fait comme on veut...il ne faut pas l'oublier, ici la délation est un sport national, et de nombreuses d'entreprises artisanales, commerciales ou industrielles se font épingler par les tribunaux pour n'avoir pas respecter les procédures et les amendes sont "salées" et expéditives.
les procédures mettent en moyenne 6 mois maximum et les manager d'entreprise  savent très bien les risques qu'ils prennent à ne pas être dans les "clous"...


+1 avec deux nuances: des fois je parlerais d'actes citoyens plutôt que de délation tant certains employés sont encore exploités de manière éhontée, non dans le Brésil "civilisé" mais surtout dans le nord (et partout, dans le secteur rural). A Belém il est encore courant de faire bosser des gens 60 heures payées 40... et ils n'osent pas se plaindre ou ne savent même pas quels sont leurs droits!



Quels Avocats ?   il y a avocat et avocat....le Brésil est l'un des pays ou le nombre d'avocats est le plus important au monde, donc cela veut tout dire ......et peut d'entre eux sont fiables ou compétents leur domaine de prédilections étant les divorces et les affaires prudhommales ensuite pour le reste il faut rester vigilant...


Très vigoureux plussoiement. Il n'y a pires gredins que la plupart des avocats au Brésil, et ils se serrent les coudes.

Ils vous disent ce que vous avez envie d'entendre, ou ce que d'autres leur ont soufflé de vous dire, et ensuite vous passez à la casserole. J'ai relaté par ailleurs comment j'ai été victime de l'une d'elles et pourtant je ne crois pas être un perdreau de l'année. Et je connais quelqu'un assisté d'un avocat chargé de vérifier que tout était en ordre qui a acheté à Fortaleza un appartement... qui n'appartenait pas au vendeur. Il a perdu l'apport personnel (conséquent) et des honoraires initiaux importants, plus des honoraires en vue de se retourner sur l'avocat filou ou incompétent. Huit ans de procédure et rien au bout...
Une situation classique? L'avocat vous conseille, vous vous fourvoyez, il passe le mot à un confrère à charge de revanche, le confrère vous attaque au nom de la partie adverse. Une garantie (relative): si vous êtes expat', les conseils d'un avocat de votre entreprise qui a un gros marché avec elle et qui se retrouverait tricard, comme avec d'autres qui communiquent entre elles. Sinon, méfiance absolue et même là...



et pour finir parcours les journaux...tu verra sur certaines pages, tu as des communiqués d'entreprise qui informent que un tel ou un tel n'est plus revenu à son poste de travail depuis "x semaines"...et en conséquence il ne fait plus partie du personnel...pourquoi de telles annonces, pour la simple raison que l'entreprise doit continuer à verser le salaire à son "employé disparu de son poste" et que pour arrêter cela, elle a l'obligation de faire une publication mais seulement au bout de 4 semaines d'absence...en France, tu viens pas à ton boulot, on te paye pas tes jours d'absence !!!! au brésil les salariés sont protégés et les patrons jugés donc ils respectent les procédures...


Parfaitement exact... dans le Brésil "civilisé". Dans certaines villes du nord, 50% de l'emploi est "informel" ce qui paralyse d'ailleurs les entreprises qui ne peuvent se défendre loyalement.



Seulement dans ces villes, il commence à y avoir (on en revient à nos avocats évoqués ci-dessus) une traque à l'illégalité. Le gars "au black" a un accident (des fois pas pendant les heures de travail... ou il tombe malade) et l'avocat va lui obtenir un maximum de dommages & intérêts étant donné qu'il est payé au pourcentage sur ceux ci. On a les avocats véreux, et les très véreux qui ont des "entrées" pour que les dossiers qu'ils suivent passent vite et bien. De ce fait quand on est dans leurs pattes on a intérêt à transiger et à passer un accord sous seing privé (et là ils ne se gênant pas pour gruger leur "client".

MORALITÉ: au Brésil, faute de connaître absolument tous les arcanes de la loi, de son interprétation et des usages locaux (j'insiste là dessus), bien rester dans les clous.

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