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Fin des voitures thermiques en 2035 en Europe : l'Allemagne refuse

Nouvelle discussion

jean luc1

Fin des voitures thermiques en 2035 en Europe : l'Allemagne refuse de voter le texte, la coalition gouvernementale sous tension .

À la surprise générale, Berlin refuse de voter le texte qui interdit la vente des voitures à moteur thermique à partir de 2035. Ce refus intervient alors que l’Allemagne s’est pourtant fixé d’ambitieux objectifs climatiques. Pour les tenir, le pays prévoit de mettre en circulation, d’ici 2030, 15 millions de voitures tout électrique, contre 1 million aujourd’hui.


>> Climat : pourquoi l'Allemagne met-elle un frein au vote sur l'interdiction de la vente des voitures à moteur thermique dans l'UE en 2035 ?


Pour l’instant, on en est encore loin. Selon un cabinet spécialisé, il faudrait immatriculer 5 000 nouvelles voitures électriques par jour, contre 1 290 en moyenne aujourd’hui. Le refus de l’Allemagne d’interdire les ventes de voitures à moteur thermique à partir de 2035 ne va pas accélérer les choses.


Dans le collimateur des défenseurs de l’environnement, il y a notamment le ministre des Transports, membre du parti libéral FDP, Volker Wissing (ses initiales VW vous rappellent peut-être le nom d’un grand constructeur automobile allemand). Ses opposants lui reprochent de se préoccuper davantage de construire des autoroutes que de mobilité douce.

Ces tiraillements menacent la coalition au pouvoir


C'est en effet un sujet de désaccord supplémentaire qui fragilise davantage l’équilibre déjà précaire de la coalition. Le ministre des Transports est membre du FDP, le plus petit des trois partenaires. Le parti est en chute libre dans les sondages et enchaîne les revers électoraux. Il cherche un second souffle, peu importe les accords conclus avec le SPD et les Verts, les deux autres partenaires.


Le FDP s’en affranchit, quitte à mettre en péril les objectifs climatiques du gouvernement et à oublier de développer les alternatives à la voiture, responsable de 20% des émissions de CO2 en Allemagne. Car si certains diabolisent la voiture, d’autres l’érigent en icône de la liberté. Et le ministre des Transports est de ceux-là. Sept automobilistes sur dix affirment ne pas pouvoir se passer de voiture. Mercedes, Volkswagen, Audi, BMW... Il faut dire que les plus grands constructeurs sont allemands. Ici, le nombre de voitures a bondi de 20% en 15 ans. On en compte 580 pour 1 000 habitants, contre 480 en France.


L’alternative, au-delà du vélo, ce sont les transports en commun et le train mais leur ponctualité est aléatoire. Six trains sur dix seulement sont à l’heure dans le pays. De gigantesques et coûteux travaux de modernisation sont en cours pour tenter d’attirer à nouveau les voyageurs vers le rail.https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/fin-des-voitures-thermiques-en-2035-en-europe-l-allemagne-refuse-de-voter-le-texte-la-coalition-gouvernementale-sous-tension_5679770.html  jean Luc1f609.svg

PS: en fait l'Allemagne mise aussi sur l’hydrogène et sur les carburants synthétiques , les voitures électrique j'y crois pas , pour faire des déplacement long , il faudra encore du thermique , pour les camions les batteries devrons avoir une trés grande autonomie , je voit mal un camion transportant des denrée périssables s 'arrêter plusieurs heures pour recharger. pendant la seconde guerre mondiale l'Allemagne produisait de l'essence avec du charbon .jean Luc 1f609.svg

jean luc1

L’Allemagne nous sauvera peut-être de la catastrophe


A l’instigation du FDP, le parti libéral du ministre fédéral des Finances, Christian Lindner, l’Allemagne donne l’espoir, sinon d’arrêter, à tout le moins de freiner, la course folle vers l’anéantissement de l’industrie automobile en Europe.


A l’instigation du FDP, le parti libéral du ministre fédéral des Finances, Christian Lindner, l’Allemagne donne l’espoir, sinon d’arrêter, à tout le moins de freiner, la course folle vers l’anéantissement de l’industrie automobile en Europe. Car c’est bien ce qui est en jeu : interdire la production et la commercialisation de voitures à moteur en 2035 sur le territoire de l’Union européenne aboutirait à la disparition pure et simple de l’automobile. Il ne faut pas s’en étonner car c’est l’objectif poursuivi par le lobby vert qui a toujours exécré la voiture particulière et qui a, déjà, entre autres titres de gloire, détruit la filière nucléaire française. On pourrait s’interroger sur l’influence de ce lobby qui a réussi à laver les cerveaux bien au-delà de son poids électoral tout comme on voit combien la technocratie européenne, sûre de sa supériorité, tente un coup de force inédit dans l’histoire de l’humanité, en expliquant leur métier aux ingénieurs de l’automobile.


Lorsqu’en septembre 1962, le président des États-Unis, John Kennedy, avait lancé le pari qu’un Américain foulerait le sol de la lune avant 1970, pas un instant il ne s’était soucié de donner quelque piste de recherche que ce soit à la Nasa. Il n’avait d’ailleurs probablement pas imaginé que l’opération se ferait à bord d’un module lunaire qui serait détaché du vaisseau spatial et abandonné sur place à la fin de la mission. Ce fut le travail des ingénieurs de la Nasa mais aussi de tous les industriels, équipementiers et prestataires divers, qui ont contribué à cet exploit.


On peut, certes, concevoir que les instances européennes et, à leur suite, les gouvernements de l’Union, déterminent, comme jadis John Kennedy, des objectifs à atteindre. En l’occurrence, convaincus que le climat change sous l’action humaine, ils définissent des volumes maximaux de rejets d’émissions polluantes par les véhicules neufs selon leur date de commercialisation. Les industriels, et notamment ceux de l’automobile et de l’équipement mobilisent leurs équipes pour s’adapter à ces contraintes qui, last but not least, grèvent leur compétitivité face à leurs concurrents asiatiques ou américains.


Ils acquiescent donc lorsque la Commission européenne affirme que « la mobilité [doit être] décarbonée », même si cet objectif est discutable et qu’il faut déplorer avec force que tout débat sur cette question soit prohibé, ou, à tout le moins, étouffé. En revanche, quand ladite commission entend bannir les moteurs à combustion interne en 2035, l’ensemble des constructeurs et équipementiers automobiles européens, ne peuvent que s’insurger et lui répondre « chacun à sa place, laissez-nous travailler, ne nous dîtes pas comment fabriquer des voitures ! ».


Passer de neuf millions de voitures à essence ou diesel vendues dans l’Union européenne en 2021, sur un total de dix millions, à zéro en 2035, pour les remplacer par des voitures électriques qui, aujourd’hui, coûtent 50 % plus cher, est, de toute façon, impossible. Il faudrait poursuivre la politique de subventions à outrance grâce à laquelle, on est parvenu, difficilement, à 10 % de voitures neuves électriques. Aucun budget de quelqu’État des 27 que ce soit ne le supporterait et, de toute façon, les aides publiques s’amenuisent déjà d’année en année. En outre, comme l’a dit le dirigeant de Stellantis, Carlos Tavares, il faudrait réaliser 10 % de gains de productivité chaque année alors que les industriels les plus compétitifs parviennent, et c’est une excellente performance, à gagner de 2 à 3 % annuellement.


Il est d’ailleurs hautement souhaitable que cette prouesse ne soit pas réalisée car le désastre est perceptible : imaginons en effet les centaines de voitures faisant la queue pour recharger les batteries le long de la vallée du Rhône avec le mistral en face, lors des retours de vacances d’hiver. Évidemment, chauffage à fond, toutes lampes allumées parce que le temps est sombre, l’autonomie s’effondre d’autant que le mistral souffle à contresens. Il n’y aura, évidemment, jamais assez de centrales nucléaires pour alimenter tout ça. Le lobby vert le sait très bien dont le but n’est pas de dépolluer l’atmosphère mais de détruire l’automobile.


Très récemment, on l’a, enfin, avec quarante ans de retard, mis face à sa responsabilité dans le sabotage de l’énergie nucléaire. Il faut continuer lui remettre les idées à l’endroit en mettant à bas le mythe de la voiture électrique propre. Elle l’est lorsqu’elle circule en France grâce au nucléaire mais ni en Allemagne ni en Pologne. Mais elle ne l’est, en réalité, nulle part puisque sa fabrication fait appel à des terres rares qu’il faut extraire, souvent par des enfants à mains nues au Congo et que l’assemblage des batteries exige de l’énergie. La conclusion en est que le bilan carbone d’une voiture électrique est supérieur à celui d’une bonne voiture à essence jusqu’à 70 000 km. Il serait intéressant de savoir combien de Renault Zoé, la plus ancienne voiture électrique actuellement en circulation ont déjà atteint ces 70 000 km.


Si on peut se réjouir de la résistance allemande qui fait suite, il ne faut pas l’oublier, à celle de l’Italie et d’autres pays dépendant de l’industrie automobile, comme la Slovaquie, on ne peut que déplorer que l’industrie française se soit moins défendue, se mettant à la remorque des gouvernements français qui, décidément, se préoccupent de tout sauf des intérêts de la nation. La volte-face allemande nous évitera peut-être de pleurer dans cinq ans sur l’industrie automobile perdue comme nous pleurons aujourd’hui la perte de notre savoir-faire nucléaire.


On peut utilement lire sur ce point l’excellent ouvrage de François-Xavier Pietri, Voiture électrique : ils sont devenus fous ! aux Éditions de l’Observatoire. De même, vient de paraître Le climat par les chiffres de Christian Gerondeau aux Éditions de l’Artilleur. On y relève, entre autres, que par rapport à la température moyenne terrestre de 1961 à 1990, l’excédent a baissé de 0,8°C, passant de 1,3°C en 2015, lors de l’accord de Paris, à 0,5°C en 2021. Autrement dit, la température moyenne du globe a baissé de 0,8°C en six ans mais personne n’en parle bien que ce soit le chiffre officiellement publié par le Giec. https://atlantico.fr/article/decryptage … atastrophehttps://electrek.co/2023/03/13/eu-commi … n-car-ban/

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jean luc1

aucun pays a la´capacité de recharger des millions de véhicules au même moment . au moment des vacances c'est 5-6 million de véhicule qui devrons recharger au moins 2fois soit 10-12 million d'heure de recharge . le pays compte aussi sur l'hydrogéne  .  pour ma part je roule en essence . jean luc 1f609.svg

STEFFIFI

Les Allemands ont tout compris!!! Rouler en électrique, ça coûte hyper cher, la batterie ne dure que très peu de temps (max 300-400km sans clim, radio, etc), il faut une heure pour recharger pleinement (quand on fait déjà 800 ou 1000km pour aller en vacances, qu'on se tape les bouchons, on a autre chose à faire que de rester une heure à recharger.


Et puis, bien sûr, c'est juste impossible pour les fournisseurs d'énergie de faire fonctionner autant d'électricité...  En France, on aime prendre exemple sur les pays nordiques et les Pays-Bas... Les premiers ont un toute petite densité habitant/km, concentrée près des côtes et les Pays-Bas est tout petit et eux aussi, "concentrés"...


Alors que l'Allemagne, la France, l'Espagne et l'Italie sont trop grands pour une auto-suffisance totale en renouvelable et écologique...

jean luc1

la voiture électrique pour les déplacement locaux ,oui ,grande distance j'en doute .

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jean luc1

Fin des voitures thermiques : l’UE se plie aux exigences de l’Allemagne sur les carburants synthétiques

Alors que l'Allemagne vient de poser son veto concernant le vote de l'interdiction des voitures thermiques, l'UE a décidé de prendre des engagements pour faire revenir le pays à la table des négociations.


Comme vous le savez peut-être, le vote ultime de la loi européenne sur l'interdiction de la vente des voitures thermiques dès 2035 devait avoir lieu cette semaine. Pour la Commission européenne, il devait s'agir d'une simple formalité après avoir finalement trouvé un accord avec les 27 en octobre 2022.


Seulement, c'était sans compter l'Allemagne qui est venue jouer les trouble-fêtes. Et oui, nos voisins d'Outre-Rhin ont décidé de poser leur veto et de suspendre leur participation au vote. Un énorme caillou dans la chaussure de l'Union européenne, qui sait pertinemment que le texte ne passera pas sans le soutien de la plus grande puissance économique du Vieux-Continent.

L'Allemagne veut des garanties pour les carburants synthétiques


Avant d'envisager un retour à la table à la négociation, l'Allemagne souhaite que le texte inclue des mesures supplémentaires relatives aux carburants synthétiques. D'après le ministre allemand des Transports Volker Wissing, la proposition dans sa version actuelle n'expliquait pas clairement le rôle des e-carburants comme alternatives aux énergies fossiles.


Par ailleurs, le responsable politique exige également l'instauration d'exceptions. En d'autres termes, autoriser la vente de certaines voitures thermiques qui fonctionnent avec des carburants synthétiques.

L'UE fait un premier pas en faveur de Berlin


Ce mardi 14 mars 2023, l'UE a fait un premier pas vers l'Allemagne en proposant une révision du texte, en faveur de l'utilisation des e-carburants. Le but étant de clarifier leur place après l'entrée en vigueur de l'interdiction des voitures thermiques en 2035.


Attention toutefois, on ne sait pas quand cette révision sera transmise, ou encore de quelle ampleur elle sera. Et autant dire qu'il ne faut pas s'attendre à une délibération dans les semaines à venir, compte tenu du temps nécessaire pour transmettre une révision des régulations à Bruxelles.


En d'autres termes, l'adoption définitive de la mesure pourrait être repoussée en 2024, tout juste avant les nouvelles élections européennes. Par ailleurs, il faut préciser que le texte n'est pas seulement menacé par ces délais. Non, le retournement de Berlin a amené d'autres pays membres à revoir leur position sur la question, comme la Pologne, l'Italie, la Bulgarie, la Hongrie ou encore la Roumanie. De quoi aboutir à une annulation pure et simple ? C'est une possibilité. https://www.phonandroid.com/fin-des-voi … iques.html


https://electrek.co/2023/03/13/eu-commi … n-car-ban/

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ChrRV

Bonjour Jean-Luc,

Le futur de l'automobile est une thématique passionnante, au coeur d'un des éléments essentiels de notre vie, la mobilité nécessaire pour beaucoup d'activités et pour la liberté.

La position de l'Allemagne est la seule raisonnable et réaliste. Le leitmotiv d'une voiture électrique généralisée se heurte à divers obstacles, parmi lesquels, comme tu écris, le rythme de fabrication des nouveaux véhicules. Mais il y a aussi: tous les véhicules utilitaires et gros engins qui assureront difficilement leurs missions sur la base de batteries, le coût financier des batteries et des nouveaux véhicules, leur masse considérable, le coût écologique des batteries, leur dangerosité quand on les manipule ou lors d'un accident, la durabilité de la charge.

Quand on a un véhicule thermique, on peut l'adapter à différents combustibles alternatifs: alcool, gaz (GPL), huile végétale (pour les moteurs diesel), etc.. avec des boitiers électroniques ou des réglages mécaniques. On sait fabriquer des carburants synthétiques à partir de l'énergie solaire et d'opérations physicochimiques plus ou moins complexes, avec la capture du CO2 atmosphérique ; et avec une adaptation technique ces carburants permettront de valoriser le parc existant de véhicules thermiques - au lieu de les envoyer à la casse - en réduisant totalement le coût d'investissement. 

On fabrique maintenant des moteurs thermiques extraordinaires quand à la fiabilité, l'efficacité et la durabilité ; ces blocs moteurs sont aussi bien recyclables; quant au recyclage correct des batteries, ce qui se passe actuellement au niveau de nos équipements électroniques augure mal de ce qu'on réussira.

Et si, de son côté, l'Europe arrête les moteurs à combustion interne, nos anciens véhicules thermiques seront revendus dans d'autres régions du monde ; où ils iront continuer leur production de CO2.

Les carburants synthétiques solaires permettront de mettre fin à l'extraction du pétrole fossile sans un couteux changement complet de fonctionnement. Une complémentarité s'établira avec le système basé sur les batteries électriques.

C'est un point de vue, bien sûr.

Christopher V.

jean luc1

l'Allemagne va arrêter la production des moteur thermique ,mais as préserver , celle des hydrocarbures synthétiques , un petit rappel historique pendant la guerre ,elle produisait de l'essence á base de charbon .  jean luc 1f609.svg

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