Mon envie de partir à Vanuatu et ce qui me retient

Depuis que je suis tout petit, le Vanuatu m'a toujours attiré^^ Dès 12, 13 ans déjà......personne ne connaissait où c'était et même que c'était un pays hahaha xD.  Aujourd'hui, j'approche 60 ans, ce serait bien pour moi de réaliser un rêve de gamin. On parle français-anglais : c'est parfait pour moi. Un peu de pêche pour m'occuper; un bar et un lit. Je n'ai pas besoin de plus. Je n'ai jamais eu des goûts de luxe.

Il y a en fait 2 "choses" qui me retiennent.

1) Comme je l'ai dit sur un autre post, je suis tenu de rester en Belgique, avec un domicile, tant que je ne suis pas pensionné officiellement du Ministère de la justice qui m'employait.

2) Ca c'est personnel : j'ai 1 fille et 2 gamins. S'il leur arrive quelque chose, je ne serai pas de retour assez vite du Vanuatu en Belgique, je serai de l'autre côté de la terre. Ca m'embêtent pour mes enfants :(

Sinon, je suis partant à 200 % xD

J'ai fait une carrière à la police et dans les prisons. Et avant, je me suis engagé à la légion à Lille, j'avais 23 ans, juste un peu avant la première guerre du golfe mais mon régiment n'y est pas allé :(

Bref, j'ai une vie bien remplie : je suis devenu vieux, c'est clair. Laissez mes enfants si loin, ça me fendra le coeur ; je ne pourrai plus rien faire pour les protéger.

Presque toute ma vie a été baigné dans la violence. Même petit puisque papa tapait continuellement maman. Maman n'avait pas de compte en banque, elle n'avait que les sous que papa lui donnait pour faire les courses, rien de plus. Nous sommes dans les années 60 : à cette époque c'était normal et ma mère ne s'est jamais plains.

Quand papa est mort, c'est moi qui lui ai dit : elle s'est mise à crier et à pleurer.

Je lui ai dit : "Maman, tu n'as pas assez reçu sur ta gueule ! pour le pleurer" elle l'aimait encore :(

On reste marqué à vie de ça. Sa maman qui se fait tabasser régulièrement par papa. Je n'ai pas été un bon élève à l'école....je suis devenu flic looool à 19 ans mais je n'aimais pas : la légion plus tard, les règles étaient claires et j'étais encadré : c'est là que j'ai changé ; du jeune abruti que j'étais, je suis devenu un homme.