VISA TOURISTIQUE
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Bonjour,
Pour ceux qui prétendent trouver du travail sur place au Brésil, avec leur visa touristique de 3 mois, voici une info qui les fera réfléchir : en portugais
http://www1.folha.uol.com.br/cotidiano/ … dias.shtml
Donc le visa de 3 mois, ne sera plus renouvelable pour 3 mois soit 180 jours à suivre en 1 an, comme avant, mais de 90 jours à chaque 6 mois.
Et il est bien dit que d'ailleurs dans les accords antérieurs, il n'était pas automatique d'obtenir le renouvellement.
Donc le visa de 3 mois, ne sera plus renouvelable pour 3 mois soit 180 jours à suivre en 1 an, comme avant, mais de 90 jours à chaque 6 mois.
J'apporte quelques précisions pour les non lusophones.
Il faut faire le distinguo entre les gens qui ont besoin d'un visa préalable (ex: USA, Canada) et les autres (ex: UE)
Cela fait déjà plusieurs années que c'est comme ça (90j sans prolongation dans la foulée) pour pas mal de ressortissants européens, dont les Français, avant que ça ne soit généralisé à tout l'espace Schengen.
Pour ma part, je me suis vu imposer cette limite fin 2010: au second voyage, je demandais 90j et l'agent, au vu du premier assez rapproché, a établi le "prazo" à 54 jours seulement.
Pour préciser les choses et ne pas affoler celui qui survolerait le sujet, pour les Européens, on parlera plutôt de "droit de séjour" car les ressortissants des pays qui ne demandent pas un visa aux Brésiliens (a contrario des USA ou du Canada) sont dispensés de formalités préalables.
Cela concerne l'UE, le Mercosul et d'autres pays un peu partout dans le monde. En gros, ceux qui ne demandent pas de visas aux Brésiliens.
L'article cite apparemment le cas de jeunes venant des USA qui sont peu fondé à se plaindre, étant donné que ce sont les dits USA qui ont "déclaré la guerre" en exigeant du jour au lendemain des visas aux Brésiliens, y compris aux personnels naviguant des compagnies aériennes.
A noter aussi que les 90j accordés aux entrants sans visa préalable ne sont pas un droit, mais un maximum.
Idem, le Brésil peut n'accorder qu'un visa d'une durée inférieure à 90j, par exemple correspondant à celle du billet aller et retour produit au moment de la demande, ou s'il y a suspicion de ressources insuffisantes pour un long séjour
La loi brésilienne (comme d'ailleurs celle d'à peu près tous les pays) donne à l'autorité compétente la possibilité de limiter le séjour de telle ou telle personne à son gré (l'autorité compétente au Brésil étant la police fédérale).
En particulier, l'entrant doit pouvoir produire des justificatifs de ressource suffisantes pour vivre au Brésil sans travailler.
Il est rare que la PF soit inquisitoriale de ce côté, mais ça arrive "à la tête du client": pour être clair, si vous arrivez hirsute et crade, en short et débardeur avec des tongs, ça peut statistiquement plus vous tomber dessus qu'avec une apparence plus conforme.
La production d'une carte de crédit et éventuellement d'un relevé de compte ou de chèques de voyage voire de cash (mais c'est un peu risqué d'exhiber une grosse somme au Brésil), d'une preuve d'assurance, éventuellement d'une invitation ou de réservations d'hôtel confirmées aident.
A noter que l'agent de la PF qui officie à l'aéroport se dédie rarement, car il y a une file d'attente derrière vous. Ca le retarde et en plus cela ouvre la porte à des contestations successives
Mieux vaut prendre ce qu'il donne et, si ce n'est pas assez, joindre ensuite la delegacia central avec les justificatifs (pour n'obtenir de toute manière que le maximum légal).
Les Espagnols et les voyageurs qui arrivent par Iberia sont particulièrement dans le collimateur: des refoulements injustifiés et parfois brutaux à Madrid (dont une délégation d'universitaires de très haut niveau venus pour un symposium) ont heurté l'opinion brésilienne, et la rancune perdure.
Pour les entrants au Brésil sans visa préalable.
Il faut de impérativement un billet de retour ou de continuation de voyage (d'ailleurs sans ces pièces, la compagnie aérienne refusera souvent de vous embarquer car si vous êtes refoulé pour ce motif elle doit vous rapatrier à ses frais dans les 24h, quitte à débarquer un autre passager si les vols sont pleins, et elle paye une amande de 10.000R$).
Il faut aussi un passeport d'une durée valide d'au moins six mois après la date d'entrée et cela quelle que soit la durée de votre séjour.
Ce passeport devra également avoir au moins deux pages encore vierges.
En revanche, le Brésil n'exige pas de passeport numérisé.
Inutile de jouer au plus fin en changeant de passeport entre deux voyages, croyant qu'ainsi il n'y a pas de trace du premier. Sont conservés en mémoire les nom, prénoms, date et lieu de naissance et 'identifiant identité' (contenu dans les données des passeports optiques ou numériques) de tous les entrants au Brésil, et les terminaux des agents de la PF y ont accès.
Les célibataires arrivant par vols affrétés à Fortaleza ne se voient souvent attribuer qu'un court séjour, cela à la demande des autorités de lÉtat du Ceara, dans le cadre de la lutte contre le tourisme sexuel.
Sources: consulat du Brésil à Paris.
Pour un voyage de tourisme ou daffaires au Brésil d'une durée maximale de 90 jours, il nest pas exigé de visa des ressortissants des pays suivants:
France(*), Afrique du Sud, Allemagne, Argentine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chili, Corée du Sud, Costa Rica, Croatie, Danemark, El Salvador, Espagne, Finlande, Grande-Bretagne, Grèce, Honduras, Hongrie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Lituanie, Luxembourg, Macao, Maroc, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ordre S.M. Malte, Paraguay, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Russie, Saint-Marin, Saint-Siège, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Suriname, Thaïlande, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turquie, Ukraine et Uruguay.
Les citoyens de l'Union Européenne ont droit à un séjour de 90 jours non prolongeable à chaque 180 jours.
( * ) Conformément à l'Accord de 1996, le citoyen français est exempté de tout type de visa, à condition que:
son séjour ait une durée maximale improrogeable de 90 jours à chaque 180 jours.
et
qu'il n'exerce pas d'activité rémunérée au Brésil
Selon cette même source, les USA et le Canada sont inclus dans une longue liste de pays dont les ressortissants doivent solliciter un visa préalable.
Il faut aussi citer le cas des DOM français où les autorités exigent depuis longtemps un visa aux ressortissants brésiliens, qui est très difficile à obtenir et qui leur coûte très cher (50 euros. Pour un Brésilien de base, c'est énorme).
Pendant quelques années, le Brésil a établi la réciprocité: de Guyane, il fallait obtenir un visa pour chaque voyage fait au Brésil. D'abord, ce fut pour tout le monde, puis pour "les ressortissants nés en Guyane", puis ce fut aboli.
Mais il existe un fort groupe de pression de politiques des états du nord, pour que ce visa soit rétabli par réciprocité. La PAF de la frontière se singularisant par une rigidité excessive (même les échanges scolaires de quelques heures de part et d'autre de l'Oyapock sont interdits), ce sepent de mer refait souvent surface. La décision peut tomber d'un jour à l'autre... si le gouvernement a besoin d'une ou deux voix au Sénat et que le Para ou l'Amapa topent sur ce deal.
Merci Benj77 pour les détails...Mais vous compliquez la compréhension de mon message.
Je voulais juste prévenir ceux qui ont l'intention avec un visa de 90 jours (touriste) de chercher un travail sur place et (que les formalités les obligeraient à rester plus longtemps) qu'il ne sera plus possible de prétendre à la prolongation de 90 jours selon le NOUVEL ACCORD bilatéral européen DU 3 OCTOBRE 2012.
Nous avons eu ici sur ce forum plusieurs discussions et questionnements sur ce sujet, et antérieurement, il était éventuellement POSSIBLE, (non sûr) d'obtenir cette prolongation directe (avec les détails que vous donnez sur les conditions). Ce n'est plus le cas dorénavant.
90 JOURS MAXIMUM./ pour les touristes..Plus possible de prolonger à suivre.
Il faudra un VISA spécifique préalable pour changer son statut et prétendre travailler ou autre présence justifiée.
Il va falloir pour les prétendants, faire le nécessaire AVANT, et non plus PENDANT leur séjour touristique.
Comme le témoignage dans l'article de cette espagnole qui à trouvé un job sur place et qui ne sais plus comment faire maintenant que sa prolongation à été refusée, de retour en espagne, et les difficultés pour obtenir à distance les docs nécessaires, la peur de retourner maintenant, sans le visa adéquat.
Je n'ai rien vu d'américain dans cet article que j'ai copié! Cela concerne LES EUROPEENS en général.
Eh bien si ce sont les Européens, l'article "date" parce que ça fait des années qu'on ne peut pas rester plus de 90j consécutifs...
Dilma n'aurait fait fait qu'une piqûre de rappel, alors...
J'ai parlé des USA vu le lien inclus dans l'article:
""Consulado dos EUA dá visto, mas segura passaportes em SP""
Mais alors, en quoi ces accords signés en 2011 et en vigueur maintenant changent quoique ce soit?
A part pour que les brésiliens voyageant en Europe bénéficient maintenant de 90 jours sans visa, et que 4 pays européens peuvent voyager au Brésil sans visa de touriste?
Dans cet article du 1er Décembre 2012 ils disent 90 jours NON prolongeables et sur les sites officiels, c'est toujours pareil.
Os turistas europeus que viajam para o Brasil não poderão mais ficar seis meses no país. Um acordo assinado entre a União Europeia e a presidente Dilma, de reciprocidade, estabelece a isenção de visto para os turistas, mas também limita o prazo de estadia a 90 dias em cada período de seis meses.
Antes do acordo, em vigor desde 8 de outubro, o tempo era de 90 dias prorrogáveis por mais 90 em um ano.
Que doit on alors comprendre?
Je ne sais pas ce que ça change parce que pour l'espace Schengen plus la Suisse, c'est comme ça depuis longtemps. Peut être que c'est un accord de gouvernement à gouvernement qui officialise des pratiques antérieurs habituelles.
Pour la France, le consulat général (voir site) parle d'un accord datant de 1999. Je sais qu'après cette date, la tolérance a perduré "un certain temps".
Je sais aussi qu'un Brésilien qui se présente à Roissy pour embarquer après, disons 4 ou 5 mois au lieu de trois, le fait en général sans payer d'amende, avec juste des remarques lui rappelant la loi.
Mais on ne peut pas compter là dessus: des fois, la PAF place en rétention des étrangers qui voulaient rentrer chez eux, pour améliorer les statistiques de reconduite aux frontières^^
Mais qu'est ce que cela change, ces nouvelles dispositions pour les européens qui viennent au brésil avec leur autorisation maintenant de 90 jours sans renouvellement possible? Contrairement avant, où on pouvait prolonger.
Est ce toujours le cas ou non? sinon à quoi servent ces nouveaux accords de réciprocités? Impossible de trouver l'info légale!
sur le site http://www.senat.fr/ue/pac/E5579.html
VOILA!!! c'est pas plus clair! et l'expérience de la dame espagnole dans l'article est lui très clair!
Je ne sais pas ce que cela change puisque c'était déjà le cas avant, bis repetita, du moins pour les Français depuis un accord de 1996 (mais qui a été interprété avec souplesse pendant un certain temps), puis pour l'espace Schengen.
J'ai l'impression que cet accord est une redite pour formaliser les dispositions de façon solennelle, et dans le but de rendre plus difficile l'immigration de travail en provenance d'Europe: une myriade de jeunes hautement qualifiés, surtout portugais et espagnols, émigrent en Amérique latine et en Afrique (Angola, Mozambique) parce que le taux de chômage, chez eux, flirte avec les 50% pour les entrants sur le marché du travail.
En trois mois, même si un employeur brésilien est intéressé, résoudre les problèmes de burocratia est quasiment impossible. Il faut donc que la valeur ajoutée du candidat soit énorme, pour que l'employeur accepte de patienter le temps que tout soit résolu: de ce fait, la sélection est quasi darwinienne...
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