Ouvrir une créperie dans le sud du Brésil ?
Dernière activité 18 Décembre 2014 par farranz
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Bonjour à tous
Pour des raisons personnelles, j'envisage de m'expatrier dans les 2 ou 3 ans à Porto Alegre ou au Santa Catarina (cela sera à décider dans le cadre de notre projet à deux, même si je serai seul dans l'affaire).
N'étant pas en capacité d'y transférer l'activité professionnelle que j'ai actuellement en France, j'ai pensé y ouvrir une crêperie (bretonne à la base mais clairement adaptée à la clientèle locale) , un type de restauration rapide dans lequel j'ai fait mes armes par le passé, que je sais facile et économique à mettre en uvre, adapté avec succès dans le monde entier, et présentant de belles marges même sur un marché extérieur émergeant.
Connaissant le Brésil (SP surtout il est vrai) et pratiquant pas trop mal la langue, la principale barrière pour moi sera la méconnaissance
- des règles administratives (kafkaienne j'ai cru comprendre),
- des conditions d'immigration professionnelle (pays pas si ouvert que ça apparemment)
- et des pratiques du business spécifiquement brésiliennes, restauration en particulier ;
et bien sûr je tiens à me préparer de manière optimale pour éviter un gadin et être vite et bien opérationnel. Je devrais être en mesure d'autofinancer un projet modeste de ce type
A ce stade je défriche et suis preneur de vraiment toutes vos réflexions, notamment sur les singularismes de Porto Alegre et du sud en général, et donc - ne le prenez pas mal - histoire de me focaliser justement, je ne suis pas intéressé par les éléments culturels très spécifiques à d'autres régions (nordeste, rio etc.) qui n'auraient pas de caractère reproductible dans mon projet
J'ai bcp étudié en étant au Brésil le concept de praça da alimentação qui me laisse envisager des possibilités d'éventuels développements ultérieurs en mode succursaliste ou franchisé... mais on n'en est pas là
Par avance mille merci de vos conseils et de votre aide tous azimut rs
Et salut à Chico, dont j'ai pu voir qu'il était un animateur à la franche sagesse
Feliz ano novo para todas e todos,
Pierre
PS : je n'ai besoin ni de découragements viscéraux, ni d'encouragements irréalistes ; j'ai besoin d'infos fiables et documentées pour mûrir mon projet, le modifier en conséquence, y renoncer peut-être, mais tout ça en toute connaissance de cause. Merci de votre sympathique compréhension
Eh bien tout d'abord, puisque tu parles d'administration, as-tu étudié de près, justement, les conditions d'entrée au Brésil (visa permanent)?
Je te suggère de lire ce topic où sont énumérés à peu près toutes les options pour entrer au Brésil de façon temporaire ou permanente.
Si tu entres dans une des cases, le blog de chicobrasil te donnera une idée des démarches concrètes une fois le VIPER obtenu.
Pour le reste, quand ce point - fondamental - sera résolu, puisque tu connais déjà le pays et sa langue, tu es mieux armé que beaucoup. Aucune raison de te décourager viscéralement, mais note néanmoins le marasme qui semble s'installer dans l'économie brésilienne. Bref ça présupposera d'avoir une sacrée niaque, mais rien n'est impossible.
A plus, peut être.
Merci pour cette réponse benj
pour ce qui est du visa, il y aurait une permanência pour raison familiale donc je ne m'inquiète pas ^^
ce qui m'inquiète le plus c'est l'enfer administratif et réglementaire du Brésil... déjà en France je trouve ça archaïque et inutilement lourd parfois. ai-je encore à mon âge la capacité à me coltiner un nouveau tatillonnage de fonctionnaires rigides?
si déjà je pouvais savoir quels sont les "requirements" légaux pour ouvrir un resto...
où ça le blog de chico??? expatblog???
(On ne peut pas effacer, sauf si c'est le dernier de la file, je crois, mais en modifiant on peut tout retirer en laissant à la place un petit mot d'excuse)
Bon, si tu as une "permanencia" le problème numéro un est réglé.
Pour le reste, j'ai peur de tomber dans le "découragement viscéral" que tu indiques ne pas souhaiter...
Si tu ne supportes pas l'administration française, je ne vois pas comment tu feras avec la brésilienne! Rentré en France il y a maintenant huit ans (mais je voyage beaucoup et j'espère repartir) je m'émerveille encore régulièrement de la simplicité des choses par rapport au Brésil et même à la... Guyane qui est pourtant française! Pour obtenir mon passeport, j'ai eu un rendez vous dans une mairie de Paris par la PP en trois jours, j'ai eu sur place mon extrait d'acte de naissance juste avant ce rendez vous, j'ai fourni une quittance EDF, deux photos, cet acte, on a rempli le dossier devant moi, pris mes empreintes et dix jours plus tard, j'ai reçu un SMS me disant "passeport prêt à venir retirer". Les Brésiliens doivent fournir une masse de pièces (justice, justice électorale, position militaire, impôts, acte de nsce, etc.) en foi de quoi nos passeports sont ultra sécurisés, les leurs sont facilement contrefaits! Cela pour donner un exemple...
Inscrire un jeune à un stage professionnel, il y a deux ans, m'a pris une journée et demie (retirer le dossier ici, le déposer là, prendre la notification de paiement, aller à une banque bien précise pour payer, revenir déposer le reçu de paiement, etc. avec la "fila" à chaque fois). Quand on m'a dit "revenez demain le personnel est en réunion" j'ai explosé... sans succès
Quand j'ai travaillé au Brésil, il y a déjà plus d'une vingtaine d'années, ma paye était très conséquente et la différence de standard de vie me donnait là-bas un pouvoir d'achat multiplié, en foi de quoi je payais de ma poche une secrétaire qui faisait ma papelada personnelle, plus les 2/3 de ma papelada professionnelle pour que je puisse me consacrer au "fond" (le soir je signais ce qu'elle avait fait selon mes instructions).
Je prenais un taxi à la journée (100F par jour, quatre jours par semaine et il était fou de joie, les rares jours où il ne pouvait pas venir il m'envoyait un collègue pour garder le filon, ce qui me donnait trois heures par jour de libre: dans les encombrements, je pouvais bosser tranquille, et ne pas me prendre la tête avec le transito, le DETRAN, etc.)
Les prix ont monté, nos revenus ont stagné, un taxi à la journée n'est plus pensable, pas davantage qu'une secrétaire personnelle (que je distingue bien des secrétaires administratives payées par la boîte).
Bref, je n'aurais plus la force de faire ce que j'ai fait... J'adore le Brésil "loisirs", le Brésil "boulot" me terrorise désormais.
Il faut intégrer ça, tu devras te battre au quotidien avec Kafka. Autant le savoir. Personne, parmi ceux qui ont bossé ou qui bossent au Brésil ne peut te dire le contraire sans te bourrer le mou, même si dans le sud c'est sans doute moins pire qu'au nord ou a Nordeste (je n'insiste pas^^) Mais les gens motivés réussissent quand même!
Le site de chicobrasil (lien) à consommer sans modération.
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lol... déjà lu ce genre de propos sur le Brésil, et aussi déjà vécu ça avec mon ex de là bas, la litanie des services à tous se faire les uns après les autres (et à chaque fois la queue), leur obsession de la sécurité (vaine) et surtout des petits tampons et timbres holographiques, yen a partout, jusqu'à 7 ou 8 sur une même page, et puis payer, repayer, surpayer heeeeeeeeeeeeeeeeelp ^^
Le Brésil est une option, nous avons encore l'option France (mon pays,que j'aime, me désole par son pessimisme et sa passivité avec le regard rivé dans le rétro) et l'option Portugal (moi j'aimerais bien Lisbonne)
quand à ma motivation elle est surtout d'être heureux avec la personne que j'aime, de faire un petit travail correctement rémunérateur et qui m'occupe sans être trop prise de tête... alors possible là bas? va savoir !
Le problème c'est la crise économique terrifiante au Portugal, ça n'incite pas à l'optimisme non plus! On ne consomme pas quand on est au chômage, encore moins quand on a peur de tomber dans le chômage alors monter une entreprise dans ce contexte, il faut être sûr de soi! Et la jeunesse portugaise bien formée émigre en masse, ce qui est un vrai drame
Pour le reste, être heureux avec la personne qu'on aime, je pense que c'est une question d'état d'esprit plus que d'endroit, et qu'on peut entreprendre plus facilement quand on aime et qu'on est aimé, que dans la solitude.
Je pense qu'en France on donne trop la parole aux râleurs et aux geigneurs... Il y a des tas de gens qui se l'arrachent et qui font leur petit bout de route, néanmoins. Note qu'au Brésil ça râle pas mal en ce moment, de façon violente même
J'ai trois exemples autour de moi, de jeunes qui réussissent en France malgré les charges, malgré le laxisme de nos dirigeants, malgré les règlementations, etc. (propos extraits de ce site)
Un jeune professeur d'histoire en disponibilité qui fait péter la thune avec une société qui fait dans le solaire.
Un jeune chômeur qui voit son bar à vin thématique (bons bordeaux et jazz sans modération) décoller au delà de toutes ses espérances
Quand plein de librairies ferment, une qui embauche du personnel tant elle a su conquérir sa clientèle, malgré la concurrence d'Internet.
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au Portugal je crée rien, je garde mon patrimoine en France qui me produit une rente pour vivre, j'en vend un bout pour me reloger et vivre là bas... mais au moins je suis à un jet de pierre de mon pays, dans un système economico-socialo-sanitaire "secure" au moins pour moi...
[edit] effectivement c'est plus compliqué pour ma gentille moitié, avec son seul diplôme brésilien d'administração que faire dans un Portugal cul par dessus tête, même sous la protection administrative de ma "citoyenneté européenne"
Ah ça vivre au Portugal avec une rente, c'est le pied tant ce pays est sympa (à condition de ne pas y être imposé!)
Mais note que si tu as la permanence d'une part et une rente d'autre part, vivre au Brésil peut aussi être un rêve dès lors que tu choisiras ton emplacement en fonction de tes goûts: quand on n'y travaille pas, qu'on peut se poser là où l'insécurité n'est pas un problème majeur, le pays est furieusement sympa!
J'y ai pensé hier soir en m'endormant... L'éloignement est un faux problème: il y a peu de différence entre prendre l'avion pour deux heures de vol (plus trois pour les formalités aller et retour, ça fait cinq) et le prendre pour dix heures (plus trois, ça fait treize) quand on va relever les compteurs
quand le proprio est loin les souris dansent
et puis il y le surcout de vie quand on a tout a payer sans filet sanitaire et social dans un pays comme le Brésil
Merci pour vos réponses à tous, j'ai tout lu, je prendrai le temps de rebondir en semaine.
encore mille merci, n'hésitez pas à m'en dire plus
bon dimanche à tous
Bon tout d'abord bravo pour ton initiative et qui ne tente rien n'a rien les problemes administratif je pense que tu n es pas plus bete qu'un autre tu sauras t en sortir maintenant ma question est est tu sur de vouloir aller dans le sud du bresil? si c'est la cas je peux pas trop te donner de renseignement par contre si tu es interresse par le nordeste du bresil fais moi signe j ai de bon tuyaux en te souhaitant bonne continuation.
sasapanam a écrit:Bon tout d'abord bravo pour ton initiative et qui ne tente rien n'a rien les problemes administratif je pense que tu n es pas plus bete qu'un autre tu sauras t en sortir maintenant ma question est est tu sur de vouloir aller dans le sud du bresil? si c'est la cas je peux pas trop te donner de renseignement par contre si tu es interresse par le nordeste du bresil fais moi signe j ai de bon tuyaux en te souhaitant bonne continuation.
Je crois que notre ami a été très clair: il n'est pas intéressé par le Nordeste, il l'a écrit expressément dans son premier post...
Bonjour,
bon projet et bonne réussite.
de ce que j'ai pu remarqué, le type de restauration que les brésiliens commencent à aimer: les kebabs et il n'y a pas beaucoup de restaurant de qualité proposant cela. et les marges sont +++ par rapport à la creperie
avis aux vocations
les creperies, ça marche mais on en trouve un peu partout maintenant au Bresil, attention à la concurrence.
comme brésilien je te dit que ton projet est super...les brésilien aiment bcp les choses françaises...je te conseil de pense á quelque chose en voiture ici ça commence á expandir ..mon skype Osmario felicio....je peux t'aide ..
Abraços
Ouias apres tout ces bons conseils peut etre une petite entreprise ambulante avec une bagnole creperie et bosser a deux maxi tu feras pas des millions mais tu pourras vivre ton reve peinard attention peu de securite au bresil en ce moment dans tout les sens du terme .Bonne chance
ah et evite le nordeste ca devient cher et surrrendete et dangereux
genre de commentaires qui n'apporte rien avec des affirmations gratuites sans explications.
Bonjour
je crois avoir dit que je visais le sud de toute façon, donc tout le monde se calme
et je veux pas gargoter ni ambuler, mais ouvrir un beau resto spacieux, moderne, voire tendance pour viser la classe moyenne supérieure urbaine à fidéliser dans la durée
Bien noté la question de la concurrence sur les crêpes... oui il y en a deja 2 voire 3 a Porto Alegre, mais sur des concepts assez traditionnels... mon projet est à la fois plus large et intègre des éléments du mode de snacking à la brésilienne et un travail sur le lieu ^^ mais chuuuttttt
On est tous calme
tu ne m'as pas vu ennervé
Ceci dit rare et étrange de voir un paulista défendre le nordeste... en général avec eux hors de "SP capital" point de salut :p
(là il va sénerver ;p )
oui rien en particulier contre le nordeste, ma vie est ailleurs c'est tout
bonjour,
je suis journaliste et j'aimerai rentrer en contact avec vous car votre histoire peut m'intéresser.
Amicalement
FRED
fredericarranz@yahoo.fr
Bonjour
Donnez moi votre portable en msg privé je vous rappelle.
Bien a vous
bonjour, je vis a florianopolis depuis 5 ans et j' ai le meme projet. je vous donne mon mail.daviddens@hotmail.fr
Bonjour,
Je suis en train de préparer mon départ au Brésil,
Je bosse pour une boite française qui a sa filiale à SP,
mais comme je devrai voyager pour mon job, ils accepteraient que j'habite ailleurs, et je serais plutôt dans l'optique d'aller à Floripa qu'à SP.
Mon amie est Gaucha (donc du Rio grande do sul pour ceux qui ne connaitraient pas), ça permettrait de couper la poire en deux et elle est pour.
Pierre je ne sais pas si tu connais déjà Porto Alegre pour vouloir t'y installer? (j'imagine que oui)
Alors tu sais déjà que le Sul est plus froid que le reste du pays, que la mentalité y est particulière, que le churrasco y est roi (encore plus qu'ailleurs).
J'imagine ton projet dans un quartier comme Moinhos de Vento par exemple. (quartier huppé où est l'alliance française)
Avec une structure au Brésil, plus une boite qui est spécialisée dans les visas à SP c'est déjà compliqué administrativement pour moi, alors pour qq'un qui monte un business ça doit être dur...
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