Investir à Madagascar

Bonjour louloumada,

Je vous suggère de poster une annonce dans la section Recherche de partenaires, d'associés à Antananarivo, cela vous sera certainement utile.

Cordialement,

David.

Équipe expat-blog.

Merci David

Le problème d'ici, c'est souvent les gens recherchent plus des donateurs que des investisseurs.

Plusieurs des Malagasy m'ont présenté des projets, certains plutot bien léché.

Ils me demandaient :

- il me faudrait un investisseur qui mettent X € pour commencer
- D'accord, donc si je t'apporte l'argent, on divise les parts en deux et on fait 50/50 ?
- Ah ben non, je veux que ce soit ma boite à moi
- Et pourquoi tu voudrais que je mette mon argent alors ?
- Ben j'essaierai de te le rendre quand je pourrai....

salut lord2laze
c'est effectivement la réponse à chaque fois faite.et s'ils ne l'exprime pas c'est un sous-entendu...le vazaha est par essence donnateur...c'est normal car le vazaha il est riche (manambola be)

Messieurs, merci pour vos réponses. Si nous voulions faire un prêt, nous l'aurions dit dans l'annonce. Nous savons qu'un investisseur tient une part de l'entreprise, on a quand même appris quelque chose à l'école.

Je suis pas sur que ceux qui vouaient que j'investisse dans leur projet pensaient réellement devoir me rendre l'argent un jour ni même me donner des parts de l'entreprise.

Si votre projet est sérieux et que vous comprenez que l'investisseur voudra sa part du gateau, je vous souhaite bonne chance et pense que vous arriverez a trouver.

Mais dans ce cas il faudrait chercher un partenaire (financier) ou associé, p.ex. pour une SARL et définir la parité des parts dans les statuts de la société - et non pas un investisseur!

Si les commentaires sont un peu "masiaka", c'est parce qu'on est fatigué d'être considéré en 99,9 % des cas comme un portefeuille sur 2 jambes... Comme Chollez, moi aussi j'ai souvent entendu - surtout au début de mon séjours à Madagascar - "je suis en train de monter un projet, je cherche seulement un financement"...

Moi aussi, j'ai beaucoup d'idées, mais l'argent ne tombe pas du ciel - si je n'ai pas l'argent qu'il faut, soit le laisse tomber, soit je dois développer de la créativité. Il y a aussi la possibilité de commencer petit, de voir commence cela se développe et d'augmenter peu à peu.

Actuellement je connais beaucoup de gens dans le tourisme qui aimeraient vendre leur fond de commerce - si seulement c'était possible. Avec une réduction de 25% des touristes en 2013 - et on n'est pas encore sortie de l'auberge: Avec des attaques à mains armées à Anakao et dans la Montagne d'Ambre, les "évènements" de Nosy be (pourquoi personne n'ose appeler un chat un chat ici?), trois hommes décapitées et couvre-feu à Fort-Dauphin, l'EMMOREG qui tire dans le dos d'étudiants sans armes avec des Kalaschs à Mahajanga, des élections truffées de tricheries de toute sorte et une différence de seulement 5-6 % entre les deux camps qui sont à l'origine de cette crise sans fin, on peut s'attendre à quel développement dans le secteur du tourisme???

Mais si vous faites partie des autres 0,1 %, on s'excuse...

Bonne chance en tout cas,
cordialement
Salsera

Ne me dites pas, il faut d'abord payer des frais de dossier pour débloquer le prêt

lord2laze a écrit:

Le problème d'ici, c'est souvent les gens recherchent plus des donateurs que des investisseurs.

Plusieurs des Malagasy m'ont présenté des projets, certains plutot bien léché.

Ils me demandaient :

- il me faudrait un investisseur qui mettent X € pour commencer
- D'accord, donc si je t'apporte l'argent, on divise les parts en deux et on fait 50/50 ?
- Ah ben non, je veux que ce soit ma boite à moi
- Et pourquoi tu voudrais que je mette mon argent alors ?
- Ben j'essaierai de te le rendre quand je pourrai....

A savoir que cette pratique n est pas typiquement gasy, combien de vazahas arnaqueurs de vazaha traînent à Mada, un bon paquet, c est un sport national toutes nationalités confondues..., trouver le moyen de pigeonner l autre, il n y a aucun cadeau de qui que ce soit et la confiance se limite à sois, bien malheureux vu que la base d un développement économique c est la confiance.