Bonsoir,
Je tiens à préciser que mon expérience libyenne est antérieure à l'interventionnisme soi-disant humanitaire de la part de certains pays de l'occident et des États-Unis dont on s'interroge encore sur les motifs véritables.
A cette époque on pouvait circuler absolument partout et le comportement des locaux étaient très respectueux envers les quelques expats qui sillonnaient le pays.
Cependant quelques particularités me reviennent à l'esprit.
L'obtention du permis libyen n'était pas nécessaire pour conduire.
La conduite sur route est très dangereuse, les libyens conduisaient de gros bolides à très grande vitesse, il était très rare de ne pas voir un accident mortel lors d'un voyage.
On prenait également de mauvaises habitudes quand à la vitesse, il fallait vraiment se résonner surtout qu'un voyage dans le pays peut facilement faire 500km. Pour les trajets pro, notre société nous imposait d'utiliser des chauffeur. Pas forcément une bonne solution...
Ce que je retiens de la conduite en ville est la courtoisie des locaux, le seul problème rencontré était sur une particularité du code de la route à Syrte. Lorsque un feu est rouge, les voitures avait le droit de tourner à droite, mais ce droit n'était accordé qu'au libyen: nous avons donc fini au poste.
Je me souviens également d'un trajet Syrte/Tripoli, un bolide se fracasse dans un engin agricole (le seul que j'ai pu voir en deux ans...). Nous avons donc décidé d'avertir la police au prochain check point. Le policier nous avait alors dit de partir au plus vite en nous expliquant que nous serions automatiquement coupable en tant qu'étranger. En effet dans beaucoup de pays cette règle est présente. Que se soit d'un point de vue économique: incidents et accidents permettent de faire payer les riches étrangers et générer de l'argent. Ou d'un point de vue ethnique, tribal la présence de l'étranger aurait influencer la conduite de la victime.
Mat