Votre expérience du choc culturel aux Etats-Unis
Dernière activité 15 Octobre 2019 par GoyaveEtChocolat
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Bonjour à tous,
Vivre dans un autre pays implique de découvrir les différents éléments de sa culture. La maîtrise de tous les codes culturels est parfois le fruit d'un long apprentissage.
Comment cela s'est passé pour vous? Racontez-nous vos expériences du choc culturel aux Etats-Unis, vos anecdotes, que vous ayez vécu un moment drôle ou embarrassant.
Quels sont vos conseils pour vivre en douceur cette transition?
Merci d'avance pour vos témoignages,
Christine
Bonjour à tous!
La première fois que j'ai fait les magasins ici, j'étais très surprise quand les vendeurs nous disent bonjour et nous demandent comment on va. Je pensais que mon amie connaissait tout le monde dans la boutique Une fois que j'avais compris, je me suis prêtée au jeu.
Une autre fois à un Diner, j'avais pris des œufs et du bacon et ma famille d'accueil m'a regardé avec des yeux ronds pendant que j'essayais de manger mon bacon avec des couverts. C'était il y a 5 ans et on en rigole encore!
Le plus important lors d'une telle expérience est d'être ouvert d'esprit et de ne pas se prendre au sérieux pour en profiter au maximum 😊
Je parlerais plutôt d'un anti-choc. Hélas les USA sont aussi socialistes que l'Europe, et parfois plus; l'état se mêle de tout et étend sans cesse ses tentacules. Land of the Free, quelle blague ! Land of the busybody conviendrait mieux.
Enillopa a écrit:Bonjour à tous!
La première fois que j'ai fait les magasins ici, j'étais très surprise quand les vendeurs nous disent bonjour et nous demandent comment on va. Je pensais que mon amie connaissait tout le monde dans la boutique Une fois que j'avais compris, je me suis prêtée au jeu.
J'ai eu la même expérience et je me suis dit la même chose (que mon amie connait plein de monde lol).
Électron libre a écrit:Je parlerais plutôt d'un anti-choc. Hélas les USA sont aussi socialistes que l'Europe, et parfois plus; l'état se mêle de tout et étend sans cesse ses tentacules. Land of the Free, quelle blague ! Land of the busybody conviendrait mieux.
T'as plus qu'a voter Trump...
Le décalage culturel est partout, bien plus que l'on pourrait croire. On croit connaitre les USA par les films et séries télé, mais on prend une sacrée claque quand on arrive ici. Parfois on a l'impression de vivre 20 ans dans le futur (voitures électriques, énergies renouvelables, etc.) et la minute suivante on a l'impression d'être 20 ans dans le passé (véhicules "vintage", bus scolaires, etc.)
Dans tous les cas, on s'y habitue et comme je le dis souvent : "Les USA vous changeront davantage que vous ne changerez le pays" donc il ne sert à rien de tout comparer, les choses sont justes différentes et c'est pour ça qu'on est là !
Pescaraplace a écrit:Électron libre a écrit:Je parlerais plutôt d'un anti-choc. Hélas les USA sont aussi socialistes que l'Europe, et parfois plus; l'état se mêle de tout et étend sans cesse ses tentacules. Land of the Free, quelle blague ! Land of the busybody conviendrait mieux.
T'as plus qu'a voter Trump...
Pourquoi? C'est un mêle-tout aussi...
D'ailleurs je ne peux pas voter (payer des taxes, ça oui).
Électron libre a écrit:Pescaraplace a écrit:Électron libre a écrit:Je parlerais plutôt d'un anti-choc. Hélas les USA sont aussi socialistes que l'Europe, et parfois plus; l'état se mêle de tout et étend sans cesse ses tentacules. Land of the Free, quelle blague ! Land of the busybody conviendrait mieux.
T'as plus qu'a voter Trump...
Pourquoi? C'est un mêle-tout aussi...
D'ailleurs je ne peux pas voter (payer des taxes, ça oui).
Eh ben si tu ne peux pas voter, shut the fuck up.
Le plus gros problème des USA, ce n'est justement pas son trop plein de socialisme, c'est cette inégalité croissante et choquante.
Quand tu as un ratio de presque 1 pour 500 entre la paye des employés en bas de l'échelle est les CEOs les mieux rémunérés, pour moi c'est pas ça le socialisme...
Surtout quand presque n'importe lequel de ces employés peut lui aussi devenir CEO et gagner beaucoup plus d'argent, sans qu'aucun gouvernement ne l'en empêche, c'est une belle blague de dire que le pays n'est pas différent de l'Europe, où on essaie de faire fuir Google, d'interdire Uber, et où les gens talentueux doivent se réfugier en Suisse pour protéger leurs revenus...
Pescaraplace a écrit:Eh ben si tu ne peux pas voter, shut the fuck up.
Le plus gros problème des USA, ce n'est justement pas son trop plein de socialisme, c'est cette inégalité croissante et choquante.
Quand tu as un ratio de presque 1 pour 500 entre la paye des employés en bas de l'échelle est les CEOs les mieux rémunérés, pour moi c'est pas ça le socialisme...
Je ne peux pas voter mais je crois que le 1er amendement s'applique aussi aux non-citoyens Donc tu peux me dire (très vulgairement, le style c'est l'homme hein) de la fermer mais je continuerai à l'ouvrir.
Visiblement j'ai affaire à un socialiste qui trouve légitime de forcer les uns à travailler au profit des autres. Car c'est ça au fond le socialisme: une forme d'esclavage.
Si les inégalités de revenus te choquent (moi pas) va râler contre la Corée du Nord ou la Chine...le capitalisme (dans une société libre) donne une chance à tous. Sauf quand l'état se met du côté des firmes établies (qui lui renvoient l'ascenseur). Ça s'appelle le "crony capitalism" ou capitalisme de copinage. Hélas il y a ça ici.
Bonjour, ma venue aux USA n'etait pas anticipee, car je travaillais a St Barthelemy (Antilles) quand j'ai rencontre celle qui est devenue mon epouse. Je suis arrive a Chicago il y a un an et demi. Tous les details de "vie courante" (restau, alimentation...), je laisse cela aux touristes et ceux qui accompagnent leur conjoint (conjointe) affectes dans une administration francaise aux USA.
Educateur sportif diplomes d'etat, j'ai du faire le deuil de mes diplomes francais et passer des certifications en anglais, car seuls les diplomes US sont reconnus. Avec mon pauvre niveau d'anglais, j'ai passe trois mois a lire avec google translate, pour obtenir une (petite) certification de "personal trainer" et mon certificat de secourisme (CPR/AED)...
En France, lors d'un entretien d'embauche, on sait que 80 pour cent du travail est fait, on a de grandes chances d'etre embauche. Ici, j'appel ces entretiens d'embauche des "casting", car on peut etre 20 personnes a etre convoquees le meme jour, donc les places sont cheres, surtout que l'americain qui lui parle anglais, beneficie d'une meilleur certification pro que moi. C'est donc un vrai parcours du combattant et une frustration, car ils ne cherchent pas a savoir ce que notre diplome francais signifie, alors qu'en France on envois les etrangers a la Jeunesse et sport, qui apres verification de leur diplome, les autorise a travailler. En France, lors d'un entretiens d'embauche, on fait face a quelqu'un qui a minimum notre niveau d'expertise. A Chicago, on est recu par des managers, qui souvent ne sont meme pas capables de nous juger. Pour ne citer qu'un exemple, j'ai propose des cours de fitness a Brooklyn boulders gym, la jeune femme qui devait me juger etait une prof de yoga, qui n'a enseigne que le yoga, dans un hotel, durant 4 ans. Parfois on ne m'a pas recrute, car ils avaient leur quotas de blancs, ils voulaient un black ou un chinois... Je ne parle que de mon industrie et que de Chicago, car je n'ai pas la pretention de vouloir parler pour tous les corps de metiers et je sais que les mentalites varient selon les etats. Ce qui apparait ici, c'est que Chicago est une ville tres conservatrice, qui me semble tres fermee pour ceux qui n'ont pas l'accent local (ce que m'a dit un photographe local!). Dans un cadre festif, dans la vie courante, quand on n'a pas besoin d'eux, les habitants de Chicago sont tres sympathiques et accessibles. Pour ce qui en est du cadre professionnel, ma propre experience et mes nombreuses questions posees aux etrangers de Chicago me font penser que quelque soit son niveau d'expertise, l'etranger arrivera toujours en second plan. Comme dit mon epouse, quand tu veux un renseignement ou quand tu as besoin d'un conseil, demande a un taxi, car ils sont reputes etre souvent tres instruits. Comme aux USA on ne reconnait pas les diplomes etrangers, "taxi driver" est le job le plus accessible pour les etrangers (infirmiers, ingenieurs, professeurs... dans leur propre pays).
En conclusion, ne pas s'installer aux USA sans anticipation, sans un excellent niveau d'anglais. Avant les Etats Unis, j'ai vecu 7 ans aux Antilles (St Barth, Guadeloupe, Guyane), j'ai vecu en Afrique (Tchad, Senegal, Centrafrique, Djibouti)... J'ai beaucoup voyage, je suis aussi un ancien militaire, donc je m'adapte vite. Si mon epouse n'etait pas americaine, je serais parti au bout d'une semaine. Enfin, en matiere de pouvoir d'achat, a emploi egal, je gagne au minimum deux fois moins qu'en salles de sport, en France.
christophelenicol a écrit:Comme aux USA on ne reconnait pas les diplomes etrangers, "taxi driver" est le job le plus accessible pour les etrangers (infirmiers, ingenieurs, professeurs... dans leur propre pays).
Attention, ceci est (presque) complètement faux ! Certains diplomes dans des domaines très particuliers ne sont pas reconnus, mais la grande majorité des diplomes universitaires sont parfaitement reconnus. Sinon, il n'y aurait pas de visa H1-B !
Votre cas est doublement particulier, car votre métier nécessite une certification spécifique et une bonne maitrise de la langue. Dans mon domaine, l'informatique, j'ai vu des personnes obtenir un premier job sans aucun diplome dans le domaine ET pour un salaire supérieur à $100K annuels, ce qui est juste impossible en France. Et pourtant, c'est en Californie où le marché high-tech est supposé être ultra-concurrentiel.
Par ailleurs, je ne connais personne ayant eu à conduire des taxis pour réussir ici.
En effet, tout dépend du domaine d'activité. Evidemment si vous êtes médecin, infirmièr(e), avocat etc. vous ne pourrez pas pratiquez sans avoir repasser les equivalences. J'imagine qu'il est sans doute plus facile pour un analyste financier avec des diplômes français de venir pratiquer son métier aux Etats-Unis.
christophelenicol a écrit:En France, lors d'un entretien d'embauche, on sait que 80 pour cent du travail est fait, on a de grandes chances d'etre embauche.
Je ne peux pas encore parler du choc culturel aux US mais j'ajouterai à votre post : " En France,... Quand on est francais.. 80% du travail est fait" . Avec un BAC + 7 au Brésil j'ai du refaire M1 et M2 avant d'avoir la reconnaissance de mon diplome et intégrer l'école doctorale... Et j'ai de la chance d'être bresilienne car cela peut être encore plus difficile pour autres nationalités.
Je n'ai pas eu de choc culturel ici bien que la SF bay area est réputée très mixée et très melting-pot, je pense que "le choc" dépend du niveau d'ouverture de chacun, j'ai cottoyé toutes sortes de nationalités ici, des Américains aux chinois, aux indiens en passant par les pakistanais, les mexicains et j'en passe, je n'ai jamais été mal a l'aise à cause des différences culturelles.. Bien sur l'apprentissage des codes sociaux ça s'apprend avec le temps, et avec les "erreurs" aussi, et le Français a bien du mal sur ce point là car en France on ne peut pas dire que l'ouverture d'esprit soit notre grand fort.
C'est une bonne leçon de vie je trouve que cela aide a devenir humble et tolérants.
oumhurayra a écrit:Bien sur l'apprentissage des codes sociaux ça s'apprend avec le temps, et avec les "erreurs" aussi, et le Français a bien du mal sur ce point là car en France on ne peut pas dire que l'ouverture d'esprit soit notre grand fort.
C'est une bonne leçon de vie je trouve que cela aide a devenir humble et tolérants.
Tout à fait d'accord, c'est très bien dit.
Bonsoir, NY est une ville à part. J'étais habitué à fréquenter des personnes de différentes nationalités et différentes cultures à Paris et c'est aussi ce que je recherchais en venant à NY. Donc, pour moi, il n'y a pas eu de vrai choc culturel. Cela ne s'applique pas à tous les Etats. NY est un cas à part. Par contre, oui, il faut rester humble. C'est une des clé pour s'intégrer.
Nous n'avons pas trop souffert du choc culturel car il fut graduel : d'abord emigres au Canada (Montreal) nous pouvions continuer a parler francais dans un environnement etranger (nord américain) puis nous sommes passés aux US qui ressemblaient par de nombreux aspects au Canada. Le plus grand choc culturel fut pour moi a Miami, qui ressemble plus a l'Amerique latine qu'au reste des US!
Nous nous sommes sentis tres vite a l'aise. J'etais tres touchee par la gentillesse des Californiens.
Nos voisins nous ont souhaite la bienvenue en nous offrant des gateaux et aussi leur aide. @ hommes sont venus construire 2 rampes d'acces pour notre fis qui se deplace en fauteuil-roulant. Tout ca genereusement sans rien nous demander en retour. Un service rendu vaut un autre , ils ne connaissent pas ....si j'insistais pour leur rendre en retour. ils etaient pas contents.
le choc le plus dur c'etait pour un de nos fils qui est devenu limite anorexique. Voyant autant d'obesite, partout, il prit peur et ne voulu plus manger. C'est vrai que presque tout contient du Glucose-fructose, un veritable poison pour le corps, c'est une des causes de l'obesite et des problemes de diabete et de cardio vascularite aux US. Nous avons grace a nos amis mexicains trouves les supermarches ou l'on peut trouver des fruits et legumes presque 3 fois moins chers. Pour cela eviter les magasins a grandes ensiegnes americaines comme Albertsons, Stater Bros....allez dans les magasins mexicains, les legumes et fruits ressemblent plus a de vrais legumes, fruits lol...
Nous avons passer tous les produits au peigne fin pour connaitre les ingredients et avons elimine tous ceux avec du fructose-glucose du coup il ne reste plus grand chose... Trader Joe's est un bon magasin si vous aimez manger sainement et Fresh and Easy aussi. Achetez le Coca Cola mexicain qui est en bouteille en verre, il ne contient pas de glucose-fructose et est bien meilleur. On a reussi a rassurer notre fils en l'aidant a faire les bons choix.
.
Cela fait deja plus de six mois que je vis désormais aux USA. Les premiers mois ont été tellement calme et aussi incroyable car j’étais en attente de mon permis de travail qui d’ailleurs en met du temps pour me parvenir. La majorité des Américains ici s’en foutent si vous parler une langue étrangère ou pas (en fait surtout dans le domaine professionnel), le choc culturel? Je savais même pas que j’en allais en être aussi une victime car mon époux me le faire ressentir de temps en temps puisque lui, Américain, veut se rassurer que j’emploie les bon termes lorsque je me mets à rédiger des lettres de motivations ou mes CV, à la recherche du travail. Parfois je pose des questions a ses amis qui selon lui ne sont pas posable selon la culture Américaine (d’où je n’en suis pas étonner sur le fait que nombreux sont-ils que ne savent pas ce que c’est que la diversité culturelle). J’ai parfois l’impression de me sentir bête, et me faire passer pour un con quand je veux m’expliquer, soit disant que mon Anglais... au fait éviter de dire ce que l’on pense vraiment dans le seul but de ne pas “offenser” quelqu'un.
Il est bien vrai que nous sommes dans un pays où concurrence et determination sont à l’origine du stresse de la moitié des Américains et étrangers dans le domaine professionnel. A quoi bon preciser qu’une entreprise recherche des travailleurs bilingues si cette dernière s’attarde à ce que ces derniers soient parfaitement de natifs Anglais et Français (plausible?)? ou meme que cette même entreprise ne cherche que de personnes parlant Français mais s’attend à ce que les CV de ces dit candidats Francophones soient rédigés dans un Anglais parfait? Il est claire dans ce genre de situation qu’on aura toujours le ressentir d’avoir un choc culturel car impossible d’être accepté à cause de la barrière linguistique ou de son origine.
Je vis parfois des situations cauchemardesques. Mais je me dis aussi, à force de voir à quel point les gens se disent que je viens d’un pays d’où mes diplômes n’ont aucune valeur me donne force et determination à leur prouver le contraire meme s’il faudrait que je recommence à Zero. Et pour cela j’ai commercé à leur montrer que même parlant une autre langue que l’Anglais, il ne m’est pas impossible de rentrer à l’école et d’obtenir leur diplôme local et ce en Anglais (d’où j’en douterai l’inverse). Certes que l’Anglais prend de plus en plus d’ampleur, mais le français aussi est une langue respectée. Le choc culturel on le vit partout, parfois avec mon époux c’est pire mais quand je pense au bout du compte que lui il en a plus de difficultés à aligner toute phrase en Français je me dis en fin de compte que c’est vis versa mais qu’au moins je devrais en redoubler d’effort pour mieux m’insérer dans ma nouvelle communauté, et surtout lorsque j’aimerai avoir une carrière pro enrichissante.
Qu’a cela ne tienne pour ses amis qui essayent parfois de m’impressionner avec leur "a,b,c,d" français je me demande finalement c’est qui qui a l’air con à la fin, eux ou bien ce français qu’ils démontent en moins d’une minute?
Maayandavid a écrit:C'est vrai que presque tout contient du Glucose-fructose, un veritable poison pour le corps
C'est aussi ce que l'on appelle le sucre, et ce n'est pas spécifique aux USA, je vous rassure.
oui c'est vrai. Ce poison envahi les supermarches de France aussi...j'ai ete tres decue que les madeleines que j'aimais ainsi que les glace "Carte d'or" sont faites maintenant avec ce poison :-(
Le pire c'est que les francais en general ne s'en rendent pas compte et c'est tres difficile parfois de savoir car les insdustriels rusent en utilisant d'autres mots pour remplace le Fructose-glucose.
Le "high-fructose corn syrup" est un de ces ingrédients sucre dont vous parlez tous. En effet, un vrai poison.
Maayandavid a écrit:oui c'est vrai. Ce poison envahi les supermarches de France aussi
Manger trop de sucre fait grossir. De là à dire que le sucre est un poison...
alcfeoh a écrit:Maayandavid a écrit:oui c'est vrai. Ce poison envahi les supermarches de France aussi
Manger trop de sucre fait grossir. De là à dire que le sucre est un poison...
C'est une hyperbole. Je pense que nous savons tous que ce n'est pas un poison :-)
on ne parle pas du sucre mais de fructose-glucose qui est un poison
Maayandavid a écrit:on ne parle pas du sucre mais de fructose-glucose qui est un poison
Wikipedia dit:
Le fructose est un ose (sucre simple non-hydrolysable) du groupe des cétoses, que l'on trouve en abondance dans les fruits et le miel.
Le glucose est un sucre.
Donc si je vous suis bien les fruits et le miel sont du poison ?
alcfeoh a écrit:Maayandavid a écrit:on ne parle pas du sucre mais de fructose-glucose qui est un poison
Wikipedia dit:
Le fructose est un ose (sucre simple non-hydrolysable) du groupe des cétoses, que l'on trouve en abondance dans les fruits et le miel.
Le glucose est un sucre.
Donc si je vous suis bien les fruits et le miel sont du poison ?
Heureusement je suis là pour vous expliquer
Si c'est fait par un gentil fermier orné d'une moustache à la José Bové ça s'appelle du sucre, c'est un produit du terroir et c'est bon pour la santé.
Si c'est fait par un méchant industriel capitaliste ça s'appelle du fructose-lactose et c'est un poison.
Voilà, c'était pas bien compliqué n'est-ce pas? :p
Il parait meme qu'ils mettent du dihydrogen monoxide presque partout!
Electron libre, vous vous éloignez du sujet. Juste pour recadrer l'objet de ce post, ci-joint une brève introduction concernant le choc culturel https://fr.wikipedia.org/wiki/Choc_culturel
Vous conviendrez que José Bové est hors-sujet. Mais après, il vous a peut être traumatisé.
Merci de vous recentrer sur la question initiale ou d'ouvrir votre propre sujet si vous voulez parler de J.Bové et que cela a un rapport avec le USA.
Bien cordialement.
Désolé stevenmika. Ok pour me racheter voici quelques impressions en vrac...
Les bars: il n'y en a pas! Juste des restaurants avec un coin-bar. Bon je force un peu le trait mais pour trouver un vrai bar, où l'on ne mange pas, il faut chercher.
Les pourboires: ils sont partout. Je comprends encore pour les professions comme barman ou serveuse - ils n'ont pas de salaire fixe. Mais la pratique semble s'être répandue et maintenant presque tout le monde semble attendre un pourboire.
La sales tax (grosso modo équivalente à la TVA): elle n'est pas incorporée au prix affiché...et c'est très bien ainsi! Comme ça on voit directement de combien l'état vous rackette. C'est peut-être pour ça que la TVA tourne dans les 6-8% selon les états: elle n'est pas cachée dans le prix et chaque augmentation est - justement - attribuée à l'état. Rendons à César...
La voix des femmes américaines: la moitié des américaines parlent d'une voix criarde, j'appelle ça des voix à la Donald Duck. Je n'ai jamais compris quel est l'effet recherché. Passer pour "assertive" peut-être? Et ça commence dès le plus jeune âge.
Pas encore vu de grève du métro depuis mon arrivée il y a deux ans. À Bruxelles c'était une dizaine par an.
Je me sens bien plus en sécurité à NYC qu'à Bruxelles.
Pas de lois liberticides sur la manière de s'habiller. Le voile intégral est permis...et j'en vois bien plus rarement qu'à Bruxelles. D'ailleurs il n'y a pas cette ambiance pourrie de tension avec l'islam. Chouette!
Le pain: c'est du pain pour bébé, un truc spongieux sans croûte. Il m'a fallu du temps pour trouver du "vrai" pain et ça ça m'a assez démoralisé.
Les drapeaux partout.
Tous les billets ont la même taille, que ce soit de $1 ou de $1000.
On peut payer des petites sommes avec une carte de crédit presque partout. Super pratique.
Les américains s'imaginent que la Stella Artois est une bière artisanale! Ça les épate toujours quand je leur dit que c'est l'équivalent de la Bud
On ne dit pas "au revoir" quand on quitte un commerce. Au début je disais "au revoir" à l'épicier et il ne répondait pas, ça m'a choqué et puis je me suis rappelé qu'il ne fallait rien voir là-dedans. Autres conventions, c'est tout. Mais je ne parviens pas à dire "what's that?" quand je ne comprends pas une phrase; même si à nouveau il n'y a aucune brutalité dans l'expression.
Les degrés Fahrenheit, c'était bien la peine de mettre les anglais dehors pour conserver le système impérial
Mais à nouveau, de là à faire de tout ça un "choc culturel", il y a de la marge. Ceci dit je vis à NYC qui a la réputation d'être la ville la plus "européenne" (avec peut-être Boston).
Électron libre a écrit:Désolé stevenmika. Ok pour me racheter voici quelques impressions en vrac...
Les bars: il n'y en a pas! Juste des restaurants avec un coin-bar. Bon je force un peu le trait mais pour trouver un vrai bar, où l'on ne mange pas, il faut chercher.
Les pourboires: ils sont partout. Je comprends encore pour les professions comme barman ou serveuse - ils n'ont pas de salaire fixe. Mais la pratique semble s'être répandue et maintenant presque tout le monde semble attendre un pourboire.
La sales tax (grosso modo équivalente à la TVA): elle n'est pas incorporée au prix affiché...et c'est très bien ainsi! Comme ça on voit directement de combien l'état vous rackette. C'est peut-être pour ça que la TVA tourne dans les 6-8% selon les états: elle n'est pas cachée dans le prix et chaque augmentation est - justement - attribuée à l'état. Rendons à César...
La voix des femmes américaines: la moitié des américaines parlent d'une voix criarde, j'appelle ça des voix à la Donald Duck. Je n'ai jamais compris quel est l'effet recherché. Passer pour "assertive" peut-être? Et ça commence dès le plus jeune âge.
Pas encore vu de grève du métro depuis mon arrivée il y a deux ans. À Bruxelles c'était une dizaine par an.
Je me sens bien plus en sécurité à NYC qu'à Bruxelles.
Pas de lois liberticides sur la manière de s'habiller. Le voile intégral est permis...et j'en vois bien plus rarement qu'à Bruxelles. D'ailleurs il n'y a pas cette ambiance pourrie de tension avec l'islam. Chouette!
Le pain: c'est du pain pour bébé, un truc spongieux sans croûte. Il m'a fallu du temps pour trouver du "vrai" pain et ça ça m'a assez démoralisé.
Les drapeaux partout.
Tous les billets ont la même taille, que ce soit de $1 ou de $1000.
On peut payer des petites sommes avec une carte de crédit presque partout. Super pratique.
Les américains s'imaginent que la Stella Artois est une bière artisanale! Ça les épate toujours quand je leur dit que c'est l'équivalent de la Bud
On ne dit pas "au revoir" quand on quitte un commerce. Au début je disais "au revoir" à l'épicier et il ne répondait pas, ça m'a choqué et puis je me suis rappelé qu'il ne fallait rien voir là-dedans. Autres conventions, c'est tout. Mais je ne parviens pas à dire "what's that?" quand je ne comprends pas une phrase; même si à nouveau il n'y a aucune brutalité dans l'expression.
Les degrés Fahrenheit, c'était bien la peine de mettre les anglais dehors pour conserver le système impérial
Mais à nouveau, de là à faire de tout ça un "choc culturel", il y a de la marge. Ceci dit je vis à NYC qui a la réputation d'être la ville la plus "européenne" (avec peut-être Boston).
j'ai bien ris! hahaha.. c'est bien vrai! Et c'est pour tout ça que j'aime vivre ici)))
Le pire, c'est quand même les mesures en pieds et pouces ...
Ce n'est pas grave.
Oui les unités de mesures sont différentes. Idem pour les degrés. Les prix ne sont pas en kilos, mais en livre également. Les produits laitiers comme les yaourts Dannon très cher.
Pour les taxes, cela s'explique, car chaque Etat a son propre taux.
Pour les voix des femmes, cela s'explique aussi car la voix ne part pas de la même partie de la gorge en anglais américain.
Par rapport à la Stella, oui, je n'en bois pas, car c'étais une des bières correctes les moins cher en supermarché à Paris (3.30€ en moyenne le pack de 6 chez Monoprix). De même, on ne trouve pas de la Budweiser Tchèque ici, mais j'ai vu de la Heineken Light en pression que l'on ne trouve pas en pression en France. Du coup, je me limite à la Guinness en général ici.
Pour ma part, je trouve les gens plus respectueux qu'à Paris et la New York plus sûr que Paris également.
Une différence importante est qu'il est normal d'accepter de l'aide ici et de ne pas se sentir gêné.
Pour le travail, ils sont pragmatiques. Tu sais faire ça? On ne vas pas te poser de question sur tes loisirs.
Tu peux avoir une réponse immédiate.
Ici, c'est oui ou non. En France, c'est plutôt oui, peut-être oui, peut-être non, non.
Je ne cherchais pas de travail (j'en ai un), mais il m'est arrivé qu'on me propose du travail, juste parce qu'on avait socialisé.
Autre chose, un ou une inconnue peut te dire bonjour dans la rue juste parce que tu as regardé son chien.
La différence culturelle après reflexion se situe plutôt dans le monde du travail.
Pour ma part, pas expat encore mais je me permets de partager certains trucs qui m'ont marqués lors de mes plus longs séjours
La sympathie des Californiens: plusieurs fois dans la rue on a eu droit à des compliments de parfaits inconnus, que ce soit au sujet du skateboard de mon compagnon, mes bottes ou une couleur de cheveux. Cela surprend agréablement, car ce n'est pas quelque chose que l'on voit souvent en Belgique.
Les taxes, et je pense que je ne suis pas la seule que ça a du marquée Je fais attention à mes sous-sous et devoir sortir le téléphone pour calculer ce que va VRAIMENT me coûter ce petit t-shirt fut une habitude dure à prendre... et à abandonner par après
Les Goodwill et compagnie: friande de thriftshop mais en ayant très peu ici, ce fut vraiment un plaisir d'en voir à tout les coins de rue. Je ne sais pas trop qu'elle est l'opinion des américains sur ce genre d'enseigne mais perso j'y trouve mon bonheur à petits prix
La grandeur des villes, le nombre de McDo/BurgerKing/etc par quartier parfois... Le système de certains restaurants: acheter le t-shirt de l'enseigne! Du coup je trimballe quelques t-shirts de chez Pizza My Heart... J'ai l'impression d'adhérer à un club de pizzas
D'ailleurs ce côté très "fier" on va dire: Étant dans la région de Santa Cruz, j'ai remarqué pas mal de locaux portant la marque Santa Cruz Skateboards et cela va de même pour d'autres marques locales. C'est chouette à voir (et un peu répétitif à la fin)
Le prix du chinois... ah qu'est ce que j'ai pu manger de Chow Mein! Midi soir et pendant la nuit (et bacon le matin, on ne se refait pas).
Et pour finir, l'air conditionné en veux tu en voilà Je ne me lasses pas du Golden State!
P.S: Je n'ai pas encore eu droit à de mauvaises expériences mais je suis sûr que je finirai par en voir la couleur.
ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Quand je dis que mon niveau d'anglais est moyen, c'est parce que je n'ai pas la prétention d'être bilingue, je m'exprime tout a fait normalement, c'est pour passer des certifications spécifiques ou les mots techniques deviennent difficiles et meme en parlant anglais, le fait de ne pas avoir l'accent local est un handicap. Je ne cherche pas a dénigrer, j'expose de simples faits et OUI, ici on dit que quand on veut poser une question, ou qu'on cherche quelque renseignement, on nous dit de demander a un taxi. Enfin, bien sur que des diplômes universitaires sont reconnus... Je ne me permet pas de m'exprimer pour d'autres corps de métiers, bien sur! Mais a Chicago, avec mon niveau, dans mon cadre pro, j'ai eu le droit a de l'arrogance de la part de gens qui sont a des années lumières de notre professionnalisme français, je constate qu'on est minimum deux fois moins paye, qu'ils sont mal organises, qu'ils recrutent avec leur coeur, pas avec leur tete... Ils ont des dizaines de certifications, sans aucune règle en matière de remuneration. Desole si ces propos semblent accablant face au reve américain, mais c'est la verite de ma vie ici depuis un an et demi... Et comme je disais, je laisse les details de touristes aux touristes et a ceux qui ont eu la chance de pouvoir (ou vouloir) anticiper leur depart vers les USA. J'ai vécu dans de nombreux endroits que j'ai aime ou appris a aimer, je ne conseillerais pas a des amis, dans ma profession, de venir ici... ils ne resteraient pas, d'ailleurs.
Jennifer Hamadachi a écrit:ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Je ne pense pas que tu puisses mettre ça sur le dos de ton accent... si je te parle par exemple de Henry Kissinger, il avait un accent Allemand a couper au couteau et il fallait une certaine "adaptation" afin de comprendre ce qu'il disait. Cependant cela ne l'a pas empêché d'être certainement l'un des Secretary of States des plus importants durant la guerre froide.
Sans aller jusque là, les Américains sont dans l'ensemble assez pragmatiques, ce qui veut dire que c'est le fond compte plus que la forme.
Si ta voix compte, qu'elle soit exprimée avec un Anglais parfait ou celui d'un immigrant qui cherche ses mots, le résultat est le même parce qu'au final c'est le résultat qui compte.
Pescaraplace a écrit:Jennifer Hamadachi a écrit:ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Je ne pense pas que tu puisses mettre ça sur le dos de ton accent... si je te parle par exemple de Henry Kissinger, il avait un accent Allemand a couper au couteau et il fallait une certaine "adaptation" afin de comprendre ce qu'il disait. Cependant cela ne l'a pas empêché d'être certainement l'un des Secretary of States des plus importants durant la guerre froide.
Sans aller jusque là, les Américains sont dans l'ensemble assez pragmatiques, ce qui veut dire que c'est le fond compte plus que la forme.
Si ta voix compte, qu'elle soit exprimée avec un Anglais parfait ou celui d'un immigrant qui cherche ses mots, le résultat est le même parce qu'au final c'est le résultat qui compte.
J'ajouterai à cela que les américains sont beaucoup plus habitués aux accents que les français, ou au mois sont plus habitués aux personnes qui parlent l'anglais comme seconde langue ("Oprima dos para espanol").
pat94108 a écrit:Pescaraplace a écrit:Jennifer Hamadachi a écrit:ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Je ne pense pas que tu puisses mettre ça sur le dos de ton accent... si je te parle par exemple de Henry Kissinger, il avait un accent Allemand a couper au couteau et il fallait une certaine "adaptation" afin de comprendre ce qu'il disait. Cependant cela ne l'a pas empêché d'être certainement l'un des Secretary of States des plus importants durant la guerre froide.
Sans aller jusque là, les Américains sont dans l'ensemble assez pragmatiques, ce qui veut dire que c'est le fond compte plus que la forme.
Si ta voix compte, qu'elle soit exprimée avec un Anglais parfait ou celui d'un immigrant qui cherche ses mots, le résultat est le même parce qu'au final c'est le résultat qui compte.
J'ajouterai à cela que les américains sont beaucoup plus habitués aux accents que les français, ou au mois sont plus habitués aux personnes qui parlent l'anglais comme seconde langue ("Oprima dos para espanol").
Tout a fait et dans un passé plus recent, que dire d'Arnold Schwarzenegger? Il a été élu gouverneur de Californie malgré son accent et à moins que ton Anglais ne soit pas assez bon afin de detecter les accents, c'est pas ça qu'il lui a posé problème...
Ici aux USA, personne ne va s'arrêter a ça. On est trop fier d'être un pays d'immigrants.
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