Votre expérience du choc culturel aux Etats-Unis
Dernière activité 15 Octobre 2019 par GoyaveEtChocolat
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Bonjour à toutes et à tous,
Certains posts hors sujet / inappropriés ont été enlevés de ce fil. Je vous invite à revenir sur le sujet de la discussion qui est " Votre expérience du choc culturel aux États-Unis".
Et j'invite les autres membres à partager leur expérience sur le sujet initial.
Merci.
Jennifer Hamadachi a écrit:ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Je ne pense pas que ce soit l'accent en soi qui pose probleme, mais plutot la prononciation du mot avec l'accent tonique mal place
Un mot prononce avec un mauvais accent tonique n'a juste pas de sens pour un americain
Marydan11 a écrit:Jennifer Hamadachi a écrit:ah oui tres vrai - moi j ai un niveau d anglais assez eleve' mais tout simplement pcq ce n'est pas l'accent americain a 200% ce nest pas suffisant - ils sont vite coincees et distraits du fait que tu n'as pas exactement les meme tonalites et pourtant je suis proche a 80% au moins - d apres bcp de gens qui parfois ne se rendent compte qu apres car inevitablement il reste un peu de mon accent francais.
Je ne pense pas que ce soit l'accent en soi qui pose probleme, mais plutot la prononciation du mot avec l'accent tonique mal place
Un mot prononce avec un mauvais accent tonique n'a juste pas de sens pour un americain
Tout a fait d'accord. J'ai beaucoup de mal avec le mot Kentucky. Je dis KENtucky et ils disent Ken TUcky.... et il ne le comprennent absolument pas avec la premiere prononciation. POurtant les sons des syllabes sont les memes :-). J'ai du mal avec LAW aussi (qu'ils comprennent low). Le a ouvert est difficile.
J'ai du mal avec beaucoup de mots lol ...
Je suis restee longtemps bloquee sur le mot " acunpuncture", je en comprenais pas pourquoi on ne me comprenait pas quand je le disais !
Apres pas mal d'années passées chez l'oncle Sam, pour moi le choc culturel c'est surtout quand je rentre en France.
Dans l'ensemble, les Français restent pessimistes. Ils ont peu d'ouverture sur les autres. Ils sont très chauvins. Pas forcement très souriants et très aimables. Ils sont animés d'anti Américanisme primaire qui a la longue fini par être usant.
Aux USA, la culture est certes très différente de la culture Française mais l'acceptation de la difference est aussi très forte, bien plus qu'en France.
Apres si on veut ne pas avoir a ressentir la difference culturelle, il fallait pas venir tout simplement car a partir du moment ou on vient, on est des immigrants et notre "Anglais" sera toujours notre seconde langue. Deal with it.
Pescaraplace a écrit:Dans l'ensemble, les Français sont très chauvins.
Du coup pas de choc culturel à ce niveau là, les américains étant aussi très patriotiques/chauvins : drapeaux américains sur les maisons, les voitures de gens. Le 4th of July en est aussi un très bon exemple.
Aussi je trouve l'hyper-optimisme des américains autant fatiguant que le pessimisme des français.
Ximboy a écrit:Pescaraplace a écrit:Dans l'ensemble, les Français sont très chauvins.
Du coup pas de choc culturel à ce niveau là, les américains étant aussi très patriotiques/chauvins : drapeaux américains sur les maisons, les voitures de gens. Le 4th of July en est aussi un très bon exemple.
Aussi je trouve l'hyper-optimisme des américains autant fatiguant que le pessimisme des français.
N’empêche que c'est cet optimisme permanent qui les fait avancer et rebondir a chaque fois, la ou le pessimisme des français tue le pays a petit feu ...
Ximboy a écrit:Pescaraplace a écrit:Dans l'ensemble, les Français sont très chauvins.
Du coup pas de choc culturel à ce niveau là, les américains étant aussi très patriotiques/chauvins : drapeaux américains sur les maisons, les voitures de gens. Le 4th of July en est aussi un très bon exemple.
Aussi je trouve l'hyper-optimisme des américains autant fatiguant que le pessimisme des français.
Suis d'accord avec toi.
Du choc, il y en a
Alors mon experience americaine est un peu loin des grandes villes ou beaucoup souhaitent s'installer mais je crois qu'elle est assez representative de ce pays.
la religion :
- la ou l'on montre peu cet aspect en Europe, ici ils n'hesitent a commencer le repas avec une petite priere (c'est assez remarquable les premieres fois qu'on se fait inviter a table... on ne s'y attend pas ).
- De plus, j'ai un peu l'impression que les Eglises sont comme des clubs sociaux. On peut en changer comme on change de quartier. Qu'importe qu'on soit methodiste, reformiste, evangeliste ou que sais-je. Quand ils trouvent une eglise qui leur plait, ils y vont, j'ai l'impression.
- J'ai aussi deja demandé a plusieurs americains de quelle courant ils etaient... certains n'en savaient rien et d'autres pensaient/croyaient qu'ils etaient plutot de cette tendance. Marrant quand en Europe, on se defini clairement comme tel ou tel.
les shows :
- ils y mettent le paquet ! Que ce soit une ouverture de magasin, un batiment, une auction ou autre, ils savent faire le show ! A coté, en Europe, on fait Presque novice en la matiere...
les flingues:
- c'est une realité et dans certains cas, elle est malheureuse. Vous allez au resto, et vous habitez dans un etat open-carry ? Peut-etre aurez-vous la (mal)chance de croiser un mec avec son petit 9mm bien accroché a la ceinture (mais c'est extrement rare, vivant dans un comté fort conservateur, je n'en ai vu qu'un... mais il y a beaucoup d'Amish et de Menonites, ca explique la rareté peut-etre ). Parlez ouvertement avec un bon gars du coin et ils vous avouera qu'il ne va jamais en ville sans son arme car il ne s'y sent pas en securité... tout en vous donnant l'exemple du gars qui s'est fait shooter la semaine derniere en ville pour etayer ses paroles. Ca c'est du choc ^^
le travail :
- des gens a la retraite qui travaillent. Des gens qui sont Presque a la retraite qui pensent deja quel petit job ils pourraient faire lorsqu'ils seront retire. J'imagine qu'il y a souvent une dimension pecuniere mais meme ! La ou j'habitais, le jeune n'avait pas assez d'experience pour qu'on lui donne un job et le vieux coutait trop cher pour qu'on ose l'employer...
- les salaires sont plus elevés mais la vie est plus elevé. Si vous pouvez vivre avec 19.000 euro au pays, aux USA, 19.000 dollars, vous etes consideré comme a la limite de la ligne de pauvreté
les soins:
- tres efficaces mais... il faut vraiment s'habituer a devenir un client et non plus un patient. A part cet aspect, ils m'ont deja trouvé plein de truc qui pourraient me poser probleme dans le futur qu'on ne m'avait jusque la jamais detecté au pays (un exemple : une infection interne au niveau de la racine d'une dent. Il semblerait que cela faisait des annees que c'etait la. Jamais mes dentistes ne s'en sont rendu compte...)
- leur cout ! Prenez une bonne assurance. Parce qu'une prise de sang sans rien, ca peut monter a 120$, une simple visite 100$... et la, je ne vous parle pas du bras cassé qui coute... une bras ! (haha, je suis bon ce soir ^^)
Oubliez que tous les americains sont tous gros, qui ne font pas de sport, qui sont stupides, qui votent republicain et qui sont anti-immigration. Vous serez surpris et choqués par nos prejugés post-chute du mur de Berlin. Ca, c'est un choc aussi :p
Mimikado a écrit:Oubliez que tous les americains sont tous gros, qui ne font pas de sport, qui sont stupides, qui votent republicain et qui sont anti-immigration. Vous serez surpris et choqués par nos prejugés post-chute du mur de Berlin. Ca, c'est un choc aussi :p
Je confirme. Par exemple je suis épaté par le nombre d'Américains qui savent où se trouve la Belgique - y compris dans mon quartier (Washington Heights), certes en voie de gentrification, mais pas parmi les plus riches ou les plus "éduqués" de Manhattan. À contrario ne me demandez pas de placer le Wisconsin sur une carte...des mois après mon arrivée j'imaginais toujours Boston au sud de NYC...la honte...Alors les donneurs de leçon et les anti-américains primaires feraient bien de lire les bouquins de Jean-François Revel (L'obsession anti-américaine) et de Guy Sorman (Made in USA).
Ximboy a écrit:Pescaraplace a écrit:Dans l'ensemble, les Français sont très chauvins.
Du coup pas de choc culturel à ce niveau là, les américains étant aussi très patriotiques/chauvins : drapeaux américains sur les maisons, les voitures de gens. Le 4th of July en est aussi un très bon exemple.
Sauf que ce patriotisme trouve son explication dans le fait (non excusable mais bien reel), que les USA est une nation en guerre permanente depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale et que la moindre action/reaction des USA, a tout de suite des répercussions énormes sur l'équilibre du monde en general.
Je rajouterai a cela une chose, avez vous deja eu l'occasion de parler a des Américains de la generation née dans les années 40/50?
Cette generation a été une generation "traumatisée" car elle a grandi avec la peur (réelle ou entretenue) permanente de l'apocalypse nucléaire.
Ça laisse forcement des traces.
Pescaraplace a écrit:Ximboy a écrit:Pescaraplace a écrit:Dans l'ensemble, les Français sont très chauvins.
Du coup pas de choc culturel à ce niveau là, les américains étant aussi très patriotiques/chauvins : drapeaux américains sur les maisons, les voitures de gens. Le 4th of July en est aussi un très bon exemple.
Sauf que ce patriotisme trouve son explication dans le fait (non excusable mais bien reel), que les USA est une nation en guerre permanente depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale et que la moindre action/reaction des USA, a tout de suite des répercussions énormes sur l'équilibre du monde en general.
Sauf que vous critiquiez le chauvinisme français comme s'il n'y avait pas de patriotisme/chauvinisme aux USA.
Ce qui vous déplaît c'est donc la raison (ou la non raison) du chauvinisme en France, pas le chauvinisme en lui-même. D'ailleurs le chauvinisme français et le patriotisme américain reposent sur les mêmes bases : puissance militaire, puissance économique; passées ou actuelles.
Électron libre a écrit:Mimikado a écrit:Oubliez que tous les americains sont tous gros, qui ne font pas de sport, qui sont stupides, qui votent republicain et qui sont anti-immigration. Vous serez surpris et choqués par nos prejugés post-chute du mur de Berlin. Ca, c'est un choc aussi :p
Je confirme. Par exemple je suis épaté par le nombre d'Américains qui savent où se trouve la Belgique - y compris dans mon quartier (Washington Heights), certes en voie de gentrification, mais pas parmi les plus riches ou les plus "éduqués" de Manhattan. À contrario ne me demandez pas de placer le Wisconsin sur une carte...des mois après mon arrivée j'imaginais toujours Boston au sud de NYC...la honte...Alors les donneurs de leçon et les anti-américains primaires feraient bien de lire les bouquins de Jean-François Revel (L'obsession anti-américaine) et de Guy Sorman (Made in USA).
L'obsession anti americaine, excellent !!
Bonjour à tous,
Je voulais ajouter mon petit grain de sel à la discussion. Moi, ça fait 20 ans que je suis ici et le choc culturel peut prendre différentes formes: il y a les différences qu'on remarque tout de suite (la nourriture, le resto...), celles auxquelles il faut s'habituer très vite, comment les choses sont faites ici. Elles ne sont pas insurmontables et avec l'esprit ouvert et de la flexbilité, tout le monde s'adapte.
Et puis, il y a les différences plus profondes, celles qu'on ne remarque pas tout de suite ou celles qui font partie du non-dit. La chose la plus importante? Ne pas juger ou constamment comparer avec sa culture d'origine, c'est juste différent. Il faut aussi comprendre que tout ce qui est dit ici est généralisation; bien sûr, il y a des exceptions, des gens qui pensent ou agissent différemment. Tous les Américains ne sont pas pareils.
Pour reprendre certains points cités plus haut:
- le patriotisme s'inscrit dans la lignée du "school spirit". Dès l'enfance, les enfants apprennent à soutenir leur école, leur équipe. Même les écoles primaires ont des couleurs et ça dure jusqu'à l'unif. Est-ce que ça veut dire que tout le monde va au match de foot le vendredi soir? Non, ça dépend des endroits et des gens. Pour le patriotisme, on récite le serment d'allégeance à l'école, l'hymne national est chanté avant les compétitions sportives. Est-ce que ça veut dire que tout le monde est hyper-patriotique? Non, il n'y a qu'à voir ceux qui ne respecte pas l'hymne national. C'est juste que ça fait partie de la vie au quotidien. Mais c'est aussi ce qui rassemble les gens, un point commun et ça peut vraiment faire chaud au coeur
- la religion: elle est partie intégrante de la vie de beaucoup d'Américains, pour certains plus que d'autres, mais il est vrai qu'elle est plus facilement affichée qu'ailleurs parfois. Il est vrai aussi que l'église est souvent le centre communautaire. Personnellement, je n'ai jamais pu joindre un groupe religieux/une église juste pour ça, mais certains le font. Le sud a la réputation d'être plus religieux que le nord. Ca fait 2 mois que je suis en Indiana (à côté de l'Illinois, où est Chicago) et je vois tout autant de références religieuses que dans le sud (4,5 ans en Louisiane, 7 ans en Caroline du Nord). Où que ce soit, je n'ai jamais ressenti d'hostilité à cause de mon absence de sentiment religieux, je n'ai jamais ressenti de discrimination ou quoi que ce soit.
- le travail: en général, c'est vraiment la mentalité de l'opportunité (pas l'opportunisme, enfin ), c'est-à-dire que si on saute sur une occasion et qu'on travaille dur, on peut y arriver. Cela veut dire qu'une carrière peut prendre beaucoup de formes différentes qui n'ont parfois rien à voir avec le diplôme. Mais encore une fois, il faut travailler dur, oser et penser différemment.
- la famille: l'idée n'est pas bien différente mais l'indépendance des enfants est poussée à un bien plus jeune âge. Il y a vraiment cette idée qu'à 18 ans, l'enfant quitte la maison familiale. Ce n'est pas toujours le cas bien sûr.
Je me relis et je ne suis pas sûre d'avoir apporté grand-chose à la discussion. Personnellement, je me sens plus à l'aise ici qu'en Belgique, mais je réalise que j'ai vécu toute ma vie adulte ici et mon expérience est donc différente. C'est comme quand on rencontre de nouvelles personnes, on accroche avec certaines, pas avec d'autres. Il faut rester ouvert aux possibilités et essayer de s'adapter.
SAN ANTONIO, TEXAS
Bonjour à tous, et merci à ExpatBlog pour ce thème de discussion passionnant!
Ma réponse concerne le mode de vie au sud du Texas (San Antonio) mais elle s’applique en grande partie au reste des Etats-Unis d’après ce que j’ai vu et appris au cours de mes voyages.
Le choc culturel pour un expatrié aux USA est ENORMISSIME.
Evidemment, l’énormité de ce choc ne sera ressentie dans toute sa puissance que par ceux qui s’expatrient corps et âme, et moins par ceux qui ont déjà une famille/réseau d’amis et collègues français. Et encore moins par ceux qui ont “recréé la France aux USA” à travers la fréquentation exclusive de cercles français et la reconstitution d’un mode de vie à la française.
Voici les différences majeures qui me viennent à l’esprit (et navré pour les simplifications et raccourcis nécessaires, mais il me faut décrire ici “l’Américain moyen”):
Approche de la vie
L’Américain est volontaire, il prend sa vie en main, et est reconnaissant. Il sait dire merci. On est bien loin du Français qui se demande trop souvent ce que l’Etat-Providence peut faire pour lui et qui pense que tout lui est dû. L’Américain croit et vit chaque jour le mythe de l’homme qui se fait par lui-même. Pas d’égalitarisme mal-placé aux US, vous serez jugé/apprécié pour ce que vous avez accompli et vos compétences, peu importe votre origine socio-économique (ou géographique).
A part avec Charlie Rose, vous aurez du mal à retrouver aux States ces débats et discussions à n’en plus finir qui caractérisent toute conversation à la française. Ici aux Etats-Unis, on ne refait pas le monde, on ne se prend pas la tête, on a une approche de la vie simple(iste), terre-à-terre, ancrée dans le présent. Il s’agit avant tout de vivre (réussir) selon les valeurs qui ont fondé la nation. La fin justifie les moyens.
Valeurs
Money, career, entertainment.
Voilà les 3 centres d’intérêts (valeurs) uniques qu’il m’ait été donné de discuter chaque fois que je me suis retrouvé avec des Américains.
Corollaire: travail, mérite, et excellence sont sacro-saints aux USA (alors que défunts en France).
Savoir-vivre
L’Américain est cordial, poli, extrêmement soucieux des convenances sociales et des règles, il aborde rarement des sujets polémiques et s’en tient le plus souvent au “small talk”. Aux US, tout est “awesome”. C’est agréable mais en même temps, c’est une manière indifférenciée d’apprécier les choses. L’esprit critique et les hauts standards français font souvent cruellement défaut.
L’Américain est très impliqué associativement, il est généreux dans ses dons aux oeuvres de charité (faute de solidarité gouvernementale).
J’ai noté que les Américains ne se donnent jamais la peine de dire bonjour ou au revoir à chaque personne présente dans une soirée. Ils viennent et partent en catimini et n’adressent parfois la parole qu’à ceux qu’ils connaissent. Ils vous demandent “how are you doing?” mais c’est purement formel, ne commencez pas à raconter votre vie!
Pas de commentaire sur le savoir-vivre du Français. Ni sur le savoir-vivre des Américains en dehors de leur territoire.
Savoir-être
L’Américain est positif, souriant, souvent très bon camarade. Il est cependant profondément individualiste, il ne connaît pas les petites attentions personnelles qui font la réputation des Français. Il promet des choses mais ne s’y tient pas souvent (il promet “par politesse”). Il “utilise” les autres pour arriver à ses fins (money, career, entertainment). Ce faisant, il est souvent très collaboratif et sympa, ce qui peut être déroutant.
Dans un groupe, j’ai remarqué que les Américains ne sont jamais réellement ensemble: c’est plus une juxtaposition de personnes qui partagent des expériences individuelles, rarement (sauf en sport co) ils essaient de transcender l’individu par le groupe. L’Américain a bel et bien une culture assez limitée en général, ce qui handicappe son ouverture d’esprit. Il est aussi très superficiel, y compris dans ces démonstrations d’affection amicale (je pense au “fake hug” pour dire bonjour à ses “meilleurs amis”). Le Français/Latin est moins rond en surface mais cherche plus la profondeur relationnelle.
Relations sentimentales
Sujet sensible! Grosse mise en garde pour les Français/Européens/non-Anglo-Saxons qui cherchent l’amour aux USA et veulent “dater” un(e) Américain(e). Cela n’a RIEN à voir avec le système français / latin. Absolument rien à voir. Le “US dating” est un système qui privilégie le “shopping relationnel”. Il est admis (par défaut) que l’on peut sortir avec plusieurs partenaires en même temps (c’est “pratique”, ça permet d’en essayer plusieurs sur un temps réduit). Il y aurait beaucoup à dire alors je m’en tiens à ceci: faites très attention, le choc culturel peut facilement devenir un choc émotionnel plus ou moins douloureux selon votre degré de naïveté.
Multiculturalisme
C’est pour moi la richesse ultime des USA: le melting pot. Les autres cultures émigrées aux USA sont clairement américanisées mais quand même, c’est l’euphorie et l’émerveillement continuels de pouvoir accéder au monde (et à des gens venus de partout) tout le temps et partout.
Religion
90% des Américains sont croyants et pratiquants. Il n’y a pas de laïcité. Dieu n’est pas mort. Jesus Christ is a superstar.
Qualité de vie
A coûts égaux, la qualité de vie est bien meilleure en France… mais les revenus US sont tellement supérieurs que cela fait plus que compenser la plupart du temps.
Politique
Let’s face it: la France est un des derniers pays communistes dans le monde. L’Amérique libérale et capitaliste ne pourra jamais le comprendre. Et ils voient la France politique comme une entité bizarroïde difficile à définir. Nous le voyons tous les jours, les politiques françaises et américaines sont bien souvent très éloignées.
Business
Chaque fois que je discute avec un businessman américain qui fait du commerce avec des français, il me dit: “avec les Français, tout prend du temps, et on ne sait jamais qui est responsable de quoi”. Les Américains pensent BIG pour tout et notamment dans les affaires. Ils se donnent les moyens de leurs ambitions. L’argent n’est pas tabou!!!! (le succès n’est pas tabou!!!!)
Cuisine
Il n’y a pas d’art de la table aux USA, pas de terroir au sens propre, ni de gastronomie à proprement parler. Pour moi, le plat national américain, c’est le sandwich. CQFD.
Je vous renvoie ici à la discussion d’ExpatBlog sur la “gastronomie” US.
Le concept de partager du temps (et de l’amour) ensemble autour d’une table est inconnu des Américains.
Climat
Ceci n’est pas un détail !!!
Le climat est très différent aux USA et en France. Or, le climat change complètement la façon de vivre, travailler, réfléchir, appréhender les autres et la nature. Le sud texan et ses températures au-dessus de +30C 8 mois par an, c’est un choc culturel (ex: apéro dans la piscine du complexe d’appartement tous les WE).
Nation et Histoire
Les USA n’ont (presque) pas d’histoire. En conséquence, le besoin d’une unité nationale et d’une cohérence historique est vital. Il y a donc tout un roman national extrêmement bien ficelé qui vise à rassembler les Américains de tous horizons autour d’une origine commune (les courants migratoires soutenus par la soif de liberté et d’entreprise) et d’un destin commun (voir la Déclaration d’Indépendance des Pères Fondateurs). Les passages troubles et honteux de l’Histoire US ont été parfaitement refoulés dans l’inconscient collectif américain.
Ainsi, la différence culturelle avec la France est gigantesque: la Nation (et l’Histoire, qui en est son support) atteint à la dimension de sacré aux Etats-Unis; l’Américain ne connaît pas le repentir, est nationaliste, fier de son drapeau et de ses emblèmes nationaux, solidement enraciné dans le rêve et le destin américain (c’est presque un peuple élu).
Conclusion
La France et les USA, c’est l’eau et le feu ; ces deux pays incarnent deux mondes diamètralement opposés dans leurs valeurs et leur mode de fonctionnement. Avec d’autres amis français expatriés, nous nous sommes souvent faits la réflexion que nos amis indiens ou mexicains étaient beaucoup plus proches de nous culturellement que les Américains. Américains et Français se retrouvent pourtant sur au moins un point qui contribue à leur réputation mondiale: ils se croient les meilleurs du monde.
Merci Julien Matricon pour ton témoignage !
Très complet et exhaustif. Je retrouve bien là la plupart des éléments qui m'ont marqué quand j'étais plus jeune. Encore plus pour le côté religion, ayant habité en Caroline du Nord.
Personnellement, ce sont des caractéristiques et des valeurs auxquels je m'identifie beaucoup plus qu'aux françaises.
Cependant, concernant les relations amoureuses je n'ai pas eu ce ressenti lorsque j'y suis retourné. Alors certes tout le monde est plus volage qu'avant, mais c'est la société occidentale qui l'est de manière générale (à voir toute les sites de rencontres et d'adultères).
Après c'est peut être le cas au Texas. Je ne connais pas trop cet état, n'ayant passé qu'une semaine et seulement à Dallas.
En tout cas, merci pour ton témoignage !
je suis tout à fait d'accord avec ton analyse. Je vis aux USA depuis 3 ans ( LA puis NYC) et malheureusement je ne crois plus trop aux amitiés Franco americaine.
J'ai beaucoup essayé la première année et j'ai toujours été très déçue.
Aujourd'hui je rencontre surtout des français expats.
Ce n'était pas dutout ce que j'avais espéré en venant vivre aux USA mais c'est mon constat aujourd'hui.
Le gap culturel est à mon sens trop important avec les americains. D'ailleurs à NY les differentes communautés se mélangent peu.
Salut,
J'habite à Hoboken (à coté de New-York) depuis 4 mois.
Ma première impression des Etats-Unis est pour le moment assez mitigé.
Auparavant, j'ai habité plusieurs années à Bruxelles (et avant en France et en Angleterre).
L'administratif (carte de sécu, permis de travail, etc..) me prends énormément de temps car l'administration américaine est peu efficace ou/et applique des règles absurdes.
Je dois être accompagné du primary visa (ma femme) pour plein de formalités.
Le système de santé est excessivement cher.
Je suis allé voir le médecin pour un contrôle et la facture était de $400 (pris en charge en parti par mon assurance).
Ma femme est allé chez le dentiste pour un amalgame. Idem: $400 (aussi pris en charge en parti par notre assurance)
J'ai créé une entreprise individuelle pour mon activité de freelance.
Je pensais qu'il était plus facile de créer son entreprise aux US qu'en Belgique ou en France.
Eh bien c'est faux : Il faut faire des démarches vis à vis de l'état fédéral, mais également de l'état, voir de la ville dans certains cas. Bref ça prend tout autant de temps.
La nourriture est globalement plus cher (pour mon régime type français).
J'ai trouvé de la bonne baguette à $2.75 et du bon camembert à $10.
Certaines choses sont moins chers: le gallon de jus d'orange : $7 !
Et les gens alors ?
Pour le moment, j'ai rencontré plus d'expat que d'américains.
La phrase clef ici est "how are you doing ?"
"Hello", "Good bye", "Bye" ou toutes les formules de politesses que tu as appris à l'école ou en Angleterre n'existent pas ici.
Les gens sont plutôt bavard et vont t’adresser la parole n'importe où et n'importe quand.
Les gens dans les resto, bars ou magasins sont souvent très serviables.
Dernier sujet peut-être : la sécurité.
Ça grouille de flics partout.
Il y avait un garde armé au bureau de la sécu.
Il y avait un garde armé au bureau pour passer le permis de conduire.
Mais j'ai également vu deux journalistes américains se faire tuer en direct.
Bref, c'est pas encore l' "american dream".
bonjour,
Je suis arrivee aux etats-unis avec un Visa O1 , dasn le domaine de l'art contemeporain. Il me semble qu'ici on juge sur les capacites á.. ..les diplomes sont autres choses. Les relations et le reseau sont deux choses tres importantes si on veut arriver a se faire une place. Il faut donc travailler et montrer que l'on est capable de ... et aller a la rencontre des autres. Les americains aime l'audace. Ce qui n'est pas bien venu en France. Maintenant , j'agis dans le domaine culturel qui est un milieu business et tres partiulier...
Je vous en dirais plus dans quelques mois.
Bonjour Lolog29,
Je te rejoins pour les frais de santé et pour la nourriture. Par contre, pour du bon pain, en dessous du prix indiqué, il est difficile de ne pas faire de pertes financières (frais fixes liés à l'immobilier notamment, plus denrées périssables).
Sinon, je n'ai jamais eu de soucis administratifs. Entre la France et les USA, c'est le jour et la nuit. Après, sous quel visa es-tu?
bienvenus a lolog29 et plaisir!
n'hesitez pas a participer au forum.
je rebondis juste sur cette phrase:
La nourriture est globalement plus cher (pour mon régime type français).
J'ai trouvé de la bonne baguette à $2.75 et du bon camembert à $10.
si tu continues a manger 'a la francaise' ...baguette a tous les repas, la bouteille de perrier, la oui tes depenses en nourriture seront elevees! si tu t'adaptes (bon tu es la que depuis 4 mois aussi), tu verras que tes depense nourritures ne sont pas plus elevees qu'en France.
stevenmika a écrit:Sinon, je n'ai jamais eu de soucis administratifs. Entre la France et les USA, c'est le jour et la nuit. Après, sous quel visa es-tu?
J'ai un visa L2 (dépendant du visa L1).
Les délais pour avoir, par ex, un permis de travail est très long (déjà 3 mois d'attente...) et le fait d'être sur un visa dépendant ne permet pas d'être totalement autonome.
BenNY04 a écrit:si tu continues a manger 'a la francaise' ...baguette a tous les repas, la bouteille de perrier, la oui tes depenses en nourriture seront elevees! si tu t'adaptes (bon tu es la que depuis 4 mois aussi), tu verras que tes depense nourritures ne sont pas plus elevees qu'en France.
J'ai commencé à faire des burgers maisons (car la viande n'est pas trop cher).
Mais du coup c'est mon (coûteux) médecin qui va faire la tronche ;-)
Oui, c'est pour cela que c'est plus lent. Ce sont des visas non-immigrant.. Avec une greencard, c'est très rapide. En France, tout était lent et je passais un temps fous avec les administrations.
Sinon, pourquoi ne pas acheter une machine à pain et une yaourtière? Tu feras des économies, notamment pour de bon yaourts.
oui pour l'attente du EAD ca peut paraitre long...certains l'obtiennent en 3 semaines et d'autres (comme toi) attendent plus de 3 mois.
par contre, tout le reste est plutot simple et rapide (permis de conduire par ex).
pour la nourriture: meme sans tomber dans le burger, tu peux manger plutot bien.
c'est vrai que c'est sur le pain que j'ai un peu laisse tomber car trop cher...uniquement le weekend ou pour un diner avec des amis.
pour payer un peu moins cher: ne pas hesiter a aller dans les supermarches asiatiques ou latinos.
si tu habites hoboken: en haut, sur jersey city heights, tu as le supermarche Supremo (hispano): bien moins cher pour les fruits et legumes.
BenNY04 a écrit:par contre, tout le reste est plutot simple et rapide (permis de conduire par ex).
Je vais pouvoir raconter mon anecdote sur le permis de conduire
Pour obtenir le permis de conduire dans le New-Jersey, il faut fournir un 6 Point ID check pour prouver votre identité.
Le passeport compte pour 4 points d'ID. Et là commence la galère pour fournir 2 autres points d'ID.
Parmis toutes les possibilités, dans mon cas, je ne pouvais que essayer de fournir un bank statement et une social security card.
Bref, il faut ouvrir un compte à la banque mais avec un visa L2 dépendant, c'est compliqué alors j'ai mis mon nom sur le compte du "primary visa" (je vous passe les discussions absurdes avec la banquière à propos du credit score : "Pour avoir une carte de credit, il faut un bon credit score et pour avoir un bon credit score, il faut une carte de credit")
Après je suis allé à l'administration américaine pour obtenir ma social security card. La première fois qu'ils ont envoyé la carte, j'ai rien reçu. J'ai demandé un nouvel envoi. Tjs pas reçu. Je demande si on peut venir retirer la carte, on me répond que c'est impossible. Alors je demande à être livré à une autre adresse. La fille de l'administration américaine me prévient qu'ils ne peuvent fournir que 3 social security par an (et 10 par lifetime).
Dernière chance? C'est fois c'est la bonne, je reçois ma social security card.
Après je vais à la DMV pour obtenir le permis de conduire, on me dit qu'il faut que le primary visa soit présent.
Bref je retourne à la DMV avec ma femme (primary visa) et on me dit qu'ils doivent faire une vérification avec l'immigration et qu'on va devoir revenir un autre jour.
Et tout ça pendant 3 à 4 mois....
Après je vais à la DMV pour obtenir le permis de conduire, on me dit qu'il faut que le primary visa soit présent.
Bref je retourne à la DMV avec ma femme (primary visa) et on me dit qu'ils doivent faire une vérification avec l'immigration et qu'on va devoir revenir un autre jour.
wow je pense que tu es tombe sur un(e) connard (connasse)! car ca ne se passe pas comme ca.
pareil pour ouvrir un compte en banque ici: c'est plutot simple: un visa et un passeport et hop c'est fait (je ne parle pas d'obtenir une carte de credit mais d'ouvrir un compte); apparement avec bank of america: meme pas besoin de montrer son visa!
a la citybank: ils m'avaient demande le visa et le social security (mais bon c'etait y a 11 ans!)
lolog29 a écrit:BenNY04 a écrit:par contre, tout le reste est plutot simple et rapide (permis de conduire par ex).
Je vais pouvoir raconter mon anecdote sur le permis de conduire
Pour obtenir le permis de conduire dans le New-Jersey, il faut fournir un 6 Point ID check pour prouver votre identité.
Le passeport compte pour 4 points d'ID. Et là commence la galère pour fournir 2 autres points d'ID.
Parmis toutes les possibilités, dans mon cas, je ne pouvais que essayer de fournir un bank statement et une social security card.
Bref, il faut ouvrir un compte à la banque mais avec un visa L2 dépendant, c'est compliqué alors j'ai mis mon nom sur le compte du "primary visa" (je vous passe les discussions absurdes avec la banquière à propos du credit score : "Pour avoir une carte de credit, il faut un bon credit score et pour avoir un bon credit score, il faut une carte de credit")
Après je suis allé à l'administration américaine pour obtenir ma social security card. La première fois qu'ils ont envoyé la carte, j'ai rien reçu. J'ai demandé un nouvel envoi. Tjs pas reçu. Je demande si on peut venir retirer la carte, on me répond que c'est impossible. Alors je demande à être livré à une autre adresse. La fille de l'administration américaine me prévient qu'ils ne peuvent fournir que 3 social security par an (et 10 par lifetime).
Dernière chance? C'est fois c'est la bonne, je reçois ma social security card.
Après je vais à la DMV pour obtenir le permis de conduire, on me dit qu'il faut que le primary visa soit présent.
Bref je retourne à la DMV avec ma femme (primary visa) et on me dit qu'ils doivent faire une vérification avec l'immigration et qu'on va devoir revenir un autre jour.
Et tout ça pendant 3 à 4 mois....
J'ai une question Est-ce que le 6 points ID fonctionne avec une carte de credit ? (et pas une carte de debit ATM)
Ce n'est pas tres clair sur leur site ...
J'ai une question Est-ce que le 6 points ID fonctionne avec une carte de credit ? (et pas une carte de debit ATM)
Ce n'est pas tres clair sur leur site ...
oui une 'vraie' carte de credit: pas une debit card, ni une secured card.
BenNY04 a écrit:J'ai une question Est-ce que le 6 points ID fonctionne avec une carte de credit ? (et pas une carte de debit ATM)
Ce n'est pas tres clair sur leur site ...
oui une 'vraie' carte de credit: pas une debit card, ni une secured card.
Ok, parcequ'au DMV, j'ai presente une debit card, et c'est passe ... Je me faisais du souci pour ma femme, qui elle n'a qu'une credit card, mais si tu dis que ca passe ...
Merci !
BenNY04 a écrit:J'ai une question Est-ce que le 6 points ID fonctionne avec une carte de credit ? (et pas une carte de debit ATM)
Ce n'est pas tres clair sur leur site ...
oui une 'vraie' carte de credit: pas une debit card, ni une secured card.
Jamais eu de problème à NY avec ma debit card, elle a été acceptée au DMV de NY, ainsi qu'au bureau de la Social Security.
Ximboy a écrit:BenNY04 a écrit:J'ai une question Est-ce que le 6 points ID fonctionne avec une carte de credit ? (et pas une carte de debit ATM)
Ce n'est pas tres clair sur leur site ...
oui une 'vraie' carte de credit: pas une debit card, ni une secured card.
Jamais eu de problème à NY avec ma debit card, elle a été acceptée au DMV de NY, ainsi qu'au bureau de la Social Security.
c'est marrant car en 2005, le mec du DMV ne voulait pas de ma debit card (alors que c'est une preuve de compte en banque); bon j'avais autre chose a lui montrer.
ca ne fait que confirmer que c'est vraiment 'a la tete du client' ou selon l'humeur du jour de la personne au guichet.
Bonsoir,
J'ai vécu dans de nombreux pays pendant les deux tiers de ma vie et maintenant je vis à Miami 8 mois par an !
Je conseille pour une bonne intégration et une meilleure qualité de vie de fréquenter au début exclusivement les habitants du Pays et ne pas chercher à tout prix à ne fréquenter que des Français car dans ce cas on se met dans un ghetto et on apprend pas grand chose sur la vraie vie du Pays, et surtout ne pas tout critiquer avant de savoir pourquoi les choses fonctionnent différemment de chez nous !!!
J'ai fait cela dans tous les Pays ou j'ai vécu et cela m'a très bien réussi et je fais de même à Miami qui est un état assez spécial aux USA vu le haut pourcentage de Sud Américains et cela se passe à merveille !
Alors bonne chance )
Martine
En terme de nourriture , le choc .. des cultures. Mais l'idee de faire son pain et autre petites choses est bonne. Tout ici est trop sucre ou trop gras. Bien manger reste important pour rester en bonne sante et eviter le medecin. Mais pourquoi ne souscrivez vous pas a la CFE? je ne vais pas vous faire un cours sur sa viabilite mais elle est une couverture interressante pour les expats.
plaisir a écrit:En terme de nourriture , le choc .. des cultures. Mais l'idee de faire son pain et autre petites choses est bonne. Tout ici est trop sucre ou trop gras. Bien manger reste important pour rester en bonne sante et eviter le medecin. Mais pourquoi ne souscrivez vous pas a la CFE? je ne vais pas vous faire un cours sur sa viabilite mais elle est une couverture interressante pour les expats.
malheureusement la CFE est hors de prix et couvre tres mal les soins ici (et que dire des delais de remboursements!)
pas d'accord. Delais de remboursement rapide, et si l'on va chez un specialiste / hopital agree sur leur liste nous n'avancons que tres peu de frais.
plaisir a écrit:pas d'accord. Delais de remboursement rapide, et si l'on va chez un specialiste / hopital agree sur leur liste nous n'avancons que tres peu de frais.
c'est bien la tout le probleme: la liste des hopitaux ou doctors agrees est un sacre frein...
du coup, tu avances les frais et la, bonjour l'attente pour se faire rembourser.
je ne suis pas a la CFE, mais un de mes amis l'a ete avant d'abandonner et de prendre une assurance sante ici.
par contre, a l'epoque je mettais renseigner aussi pour prendre la CFE (je voulais pouvoir garder ma secu en France) et les tarifs m'avaient refroidi.
d'ailleurs maintenant avec l'Obamacare, comment ca se passe avec la CFE?
Le choc culturel est plus ou moins important selon la capacite d'aptation et l'ouverture d'esprit de chacun, d'ou l'importance non seulement de preparer son expatriation mais aussi de se documenter sur les us et coutumes du pays hote.
Plus longtemps tu te cantonne dans ta maniere de vivre en pays etranger, dans tes habitudes et moins tu t'ouvre aux autres, plus le choc culturel sera important. C'est un peu ce qu'illustre les differents temoignages sur cette discussion et bien d'autres d'ailleur.
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