Ennui, solitude et mal du pays (ps: je ne suis pas depressive)
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Bonjour,
Je vis a Tôkyô depuis 10 ans (mariée a un japonais) et je commence a ressentir le mal du pays de plus en plus intensément ces derniers années.
Pour expliquer le contexte, j'ai étudie le japonais (a l'inalco) n'ayant pas de passion particulière pour le Japon. Une fois mes études terminées, je suis venue visiter le Japon et, hasard de la vie, j'y ai rencontre l'homme qui est devenu mon mari actuellement et par conséquent, je me suis installée ici. Le fait est que je n'avais jamais imagine vivre au Japon mais j'y suis depuis 10 ans maintenant.
Depuis le début. je vis entourée de japonais (travail, connaissances, etc) et quasiment aucun français (ni étrangers). Je crois que j'arrive a saturation de la vie 100% japonaise, et j'aimerais faire de nouvelles rencontres, sortir, échanger, et avoir un vie moins ennuyeuse tout simplement.
Je rentre régulièrement en France, mais même si je suis heureuse d'y retourner et de revoir famille, amis, je ne m'y sens plus a ma place (peut être aussi car j'y vais en vacances). Bref, je ne trouve pas ma place a Tokyo non plus, et je commence a me poser des questions sur ce que je veux vraiment...
Je m'excuse pour cette longue description "autocentrée" mais cela peut servir a mieux comprendre le but de ma recherche.
Bien sur, j'aimerais rencontrer ou recueillir des témoignages d'autres personnes dans mon cas, mais j'aimerais aussi avoir l'avis de personnes qui vivent ici depuis longtemps et s'y sentent bien.
Je suis preneuse d'idées, de conseils, de critiques...
A bientôt!
Salut Elsa,
Je pense que ta réaction est tout à fait normale et qu'on est y est tous confrontés à un moment ou un autre. Je suis au Japon depuis longtemps comme toi et j'ai aussi eu des moments de doute.
Les premières années je voulais tout savoir des Japonais et m'intégrer au maximum avec des amis japonais et des passe-temps japonais etc. Mais j'ai réalisé qu'on n'est pas forcément heureux comme ça quand on est français, pas moi en tout cas. Maintenant j'essaie de faire la part des choses et de simplement suivre mes envies. Au bureau c'est très japonais, mais je passe finalement plus de temps avec des étrangers qu'avec des Japonais dans mon temps libre, sans pour autant fuir la compagnie de ces derniers ni me désintéresser d'eux ou quoi que ce soit. C'est juste que les amis avec qui je m'entends le mieux sont souvent des Français qui ont les mêmes centres d'intérêt que moi. Etre deux compatriotes au Japon ça rapproche déjà énormément !! Encore une fois je ne cherche pas à chasser les Japonais de ma vie ni à vivre dans une bulle d'expat bien sûr ! Mais la vie 100% japonaise comme tu dis, ça ne me plairait pas. Et même les Japonais n'attendent pas de moi que je vive comme ça.
En tout cas on a une grande chance en tant que Français d'être généralement bien accueillis des Japonais et d'avoir une bonne image ici. Et en plus on vit à l'époque d'Internet et des billets d'avion pas trop cher !
Pour en revenir à toi, sans vouloir aucunement juger ta vie ou donner des leçons, voici peut-être quelques pistes à explorer :
- Est-ce que ton travail et environnement de travail te plaisent ? Si non, quel genre de travail te plairait plus et comment y arriver ?
- Quels sont tes projets à long et moyen terme, qui peuvent te motiver et te donner des raisons de plus apprécier la vie au Japon ? Exemple : avoir un ou des enfants, faire de beaux voyages avec ton mari, être le premier étranger à apprendre tel ou tel art traditionnel, acheter une maison... Si tu n'en as pas, pourquoi pas en chercher !
- Même si tu n'es plus en France, tu peux très bien essayer de retrouver ici certaines choses de France qui te plaisent, et tu aurais tort de t'en priver !! Exemple : se faire une soirée TV française (sur Youtube ou autre), regarder des films français avec ton mari, te faire des sorties avec des amis français, faire des "home party" etc. Je pense que tu peux créer ta façon de vivre "franco-japonaise" comme moi je l'ai fait.
- Tu as déjà pensé à faire du bénévolat ou à créer quelque chose ? (écrire un livre etc)
- Essaie de te dire "j'ai toujours rêvé de..." et réfléchir SERIEUSEMENT à la façon d'accomplir ce rêve.
Peut-être que je dis des évidences, mais peut-être pas.
Est-ce que ton mari serait ouvert à l'idée de vivre en France ou bien dans un autre pays ?
Si oui, alors réfléchir doucement à cette idée peut être un projet motivant pour toi.
Dis-toi aussi que Japon ou pas Japon, beaucoup de gens traversent des crises à certaines périodes de leur vie, où ils ressentent le même genre de sentiments. Tu lies ce sentiment au fait d'être au Japon parce que c'est ton quotidien, mais peut-être qu'en France tu aurais eu une même crise.
Bonjour @yuzu,
Merci pour ta réponse et tes conseils vraiment avisés.
Tu as dit beaucoup de choses que je pensais au fond de moi mais que je n'arrivais pas exprimer clairement.
C'est vrai que je traverse une crise depuis quelques années (peut être celle de la trentaine qui se prolonge...) et que je rejette la faute sur le Japon et les japonais alors qu'ils n'y sont certainement pour rien.
En ce qui concerne ma vie "intégralement" japonaise, ce n'était pas ma volonté au départ. Avec mon travail (maquilleuse) je me suis retrouvée finalement a ne côtoyer que des japonais , que ce soient mes collègues ou mes clientes. Et pour ce qui est de mon temps libre, je le passe seule, ou avec des collègues (mais rarement, 1 ou 2 fois par mois).
Je crois que le problème vient du fait que je ne sais pas ou et comment rencontrer d'autres Français ou étrangers. Bien sur j'ai essaye les réseaux sociaux et les soirées "franco-japonaises" mais ca ne me correspond pas (moyenne d'âge trop jeune ou beaucoup de Français de passage). Pareil pour tout ce qui est Institut culturel, maison franco-japonaise, Chambre de commerce ou autres activités en rapport avec la France, je ne veux pas faire de généralités mais les Français qu'on y rencontre sont souvent des expatries qui restent entre eux (souvent qui ne parlent pas japonais) dans leur bulle d'expats comme tu dis.
Comment as-tu réussi a créer ton réseau d'amis Français au Japon? Par quel biais les as-tu rencontres? Ca m'intéresserait beaucoup de le savoir.
Sinon pour répondre a tes questions (qui sont très pertinentes et loin d'être des évidences)
- Est-ce que ton travail et environnement de travail te plaisent ? Si non, quel genre de travail te plairait plus et comment y arriver ?
Oui mon travail me plait, l’environnement moins mais je suis consciente que je suis aussi privilégiée du fait d'être française...
- Quels sont tes projets à long et moyen terme, qui peuvent te motiver et te donner des raisons de plus apprécier la vie au Japon ? Exemple : avoir un ou des enfants, faire de beaux voyages avec ton mari, être le premier étranger à apprendre tel ou tel art traditionnel, acheter une maison... Si tu n'en as pas, pourquoi pas en chercher !
La grande question... Justement, avoir un enfant a toujours été un projet mais le fait d'en avoir me "bloquerait" encore plus au Japon, et c'est peut être ce qui me fait peur...
Pour ce qui est des voyages ou du temps passé avec mon mari, il est quasiment nul. Comme tout bon japonais, et en plus chef d'entreprise, il travaille plus de10 heures par jour et n'a presque pas de jours de repos. Ce qui renforce évidemment mon sentiment de solitude...
- Même si tu n'es plus en France, tu peux très bien essayer de retrouver ici certaines choses de France qui te plaisent, et tu aurais tort de t'en priver !! Exemple : se faire une soirée TV française (sur Youtube ou autre), regarder des films français avec ton mari, te faire des sorties avec des amis français, faire des "home party" etc. Je pense que tu peux créer ta façon de vivre "franco-japonaise" comme moi je l'ai fait.
Oui, c'est ce que je fais, ma façon de vivre (même si je suis seule a la maison) est restée totalement française.
- Tu as déjà pensé à faire du bénévolat ou à créer quelque chose ? (écrire un livre etc)
- Essaie de te dire "j'ai toujours rêvé de..." et réfléchir SERIEUSEMENT à la façon d'accomplir ce rêve.
Bonne idée, je vais me pencher un peu plus sur la question.
-Est-ce que ton mari serait ouvert à l'idée de vivre en France ou bien dans un autre pays ?
Non malheureusement, il a crée son entreprise ici et compte bien y rester.
En tout cas merci encore pour tes conseils que je vais continuer a méditer
Bonjour Elsatokyo,
Alors que je cherchais des informations sur un thème différent, je suis tombé sur ton message. Je me permets d'y répondre et de rebondir sur ce qu'a écrit Yuzu, qui a donné des très bonnes pistes.
J'ai vécu au total plus de 7 ans au Japon. Comme Yuzu et toi, je me suis intégré et ne fréquente quasiment que la communauté japonaise.
On se pose tous un jour ou l'autre des questions sur l'endroit où l'on vit. Ça peut venir de l'âge, de la routine, voire de la situation politique ou économique du pays hôte.
Je pense à l'instar de Yuzu que quelque chose en dehors du travail serait un bon déclic.
Sans vouloir m'étaler, je vais te parler de mon cas.
Je suis rentré en France après 5 années passées au Japon. Cela a pris quelques mois, mais j'ai finalement retrouvé tant bien que mal le rythme de la vie française. Cela se passait bien, excepté le fait que j'étais dans une ville où je ne connaissais pas grand monde. Le Japon ne me manquait pas plus que ça.
Puis je me suis réveillé un matin, et soudainement j'ai vraiment senti un vide en moi. Les codes de la société japonaise qui étaient devenus si naturels pour moi, les différentes saisons de l'année qui me réglaient comme une pendule, mes amis que je ne pouvais plus voir, et toutes ces petites choses qui font que je me sentais bien là-bas se sont déversées comme un torrent en moi.
Comme je n'aime pas démoraliser, j'ai tout de suite réfléchi à ce qui pourrait effacer ce mélange de solitude et de tristesse. Je me suis alors souvenu que j'avais appris les rudiments du go pendant ma première année au Japon. J'avais complètement laissé tomber depuis plusieurs années, mais étrangement, j'ai inconsciemment voulu m'y remettre. Eh bien, y rejouer régulièrement a eu comme effet de combler ce vide en moi. Depuis, je suis revenu au Japon, mais n'ai plus jamais ressenti ce genre de manque. Cela dit, je me suis trouvé une seconde passion qui est l'oenologie et qui me permet indirectement de garder un lien avec la France.
Tout cela pour te dire que découvrir ou redécouvrir quelque chose, même très simple, peut parfois apporter beaucoup. Cela peut être des fleurs dans un parc, un tableau d'art, ou un bol de ramen qui réchauffe le coeur.
Par ailleurs, le go m'a permis de rencontrer et revoir après plusieurs années des Français au Japon (les seuls que je côtoie à vrai dire). Ce sont vraiment des gens bien, que je n'aurais jamais pu rencontrer sans le go. Cela montre qu'une activité peut avoir des "effets ricochets" positifs inattendus.
J'espère que tu feras toi aussi très bientôt ce genre de découvertes fortuites.
Surtout, ne te démoralise pas. Tu es ici, tu es intégrée, et c'est déjà merveilleux. Dis-toi que le manque que tu ressens, tu pourras le combler avec tous les petits bonus potentiels que recèle la vie mais que l'on oublie ou que l'on n'a pas encore remarqués. Il suffit juste de te pencher au bon moment pour les ramasser.
Bonjour Terao,
Merci beaucoup pour ton aide. Ce que tu as écrit est très beau et c'est vraiment réconfortant pour moi d'avoir de plus en plus de pistes pour sortir de cette situation.
Je prends note de ton conseil pour construire des relations d'amitié durable quand on est seul dans un pays étranger. Dans ton cas, grâce a ta passion pour le go, tu as pu faire des rencontres de qualité que tu n'aurais pas pu avoir autrement. Tu as su mettre le doigt sur une évidence (que j'avais oubliée), a savoir que l'on rencontre des gens en phase avec nous si l'on pratique des activités communes, et sur les "effets ricochets" que peuvent avoir nos comportements dans notre vie quotidienne.
Même si cela peut paraître simple, c'est quelque chose de tellement naturel quand on est dans son propre pays qu'on oublie vite comment s'y prendre quand on vit a l'étranger.
Je te cite car j'aime beaucoup ce que tu as écrit ici:
"Tout cela pour te dire que découvrir ou redécouvrir quelque chose, même très simple, peut parfois apporter beaucoup. Cela peut être des fleurs dans un parc, un tableau d'art, ou un bol de ramen qui réchauffe le coeur.
Dis-toi que le manque que tu ressens, tu pourras le combler avec tous les petits bonus potentiels que recèle la vie mais que l'on oublie ou que l'on n'a pas encore remarqués. Il suffit juste de te pencher au bon moment pour les ramasser."
Je suis entièrement d'accord avec toi et j'attends avec impatience de trouver ma madeleine de Proust!
(Je parle assez franchement ici, mais je précise encore une fois que je me prétends pas "psy" ni "life coach" et que je donne juste mon avis sans prétention ni aucune envie de juger ou faire la morale.)
Le problème aussi, c'est qu'on a une image parfois un peu enjolivée de notre vie en France. Moi qd j'étais à la fac en France évidemment la vie était simple, mes amis avaient du temps à me consacrer, mes parents allaient bien, j'avais plein de temps libre. Mais dans la réalité de 2016, mes amis ont parfois fondé des familles ou sont devenus casaniers ou habitent loin ou sont fatigués. Certains de mes proches ne vivent plus en France ou sont décédés. Le climat n'est plus le même et les choses que j'espérais voir s'améliorer (frictions sociales, inégalités...) me semblent avoir empiré.
Notre mal du pays c'est aussi la nostalgie du passé. C'est comme les gens qui rêvent de retourner vivre dans le village de leur enfance. Une fois qu'on y revient, on n'a plus du tout la même vie et on se rend compte que tout change et le passé est souvent impossible à ressusciter.
> La grande question... Justement, avoir un enfant a toujours été un projet mais le fait d'en avoir me "bloquerait" encore plus au Japon, et c'est peut être ce qui me fait peur...
Je ne suis pas en couple et n'ai pas d'enfant donc mon avis est celui d'une personne extérieure au sujet.
Alors je vais aller dans le scénario pessimiste/avocat du diable : de ce que tu dis, il semble peu probable que ton mari et toi partiez vivre ailleurs qu'au Japon. Donc si tu partais, ce serait plutôt dans le cadre d'une séparation (provoquant ou provoquée par le départ). Parlons du risque de rupture...
Quel que soit le pays, quand on fait un enfant on a un risque de rupture future entre les parents (avec parfois un des parents qui part loin). On le sait tous, beaucoup de mariages se finissent en séparation de nos jours, surtout les mixtes. Je pense qu'il faut simplement intégrer cette donnée dans son projet d'enfant et se dire que si ça arrive ben ça sera pénible mais il faudra gérer du mieux qu'on peut. C'est vrai aussi pour les couples non mixtes... (une différence : au Japon, 90% du temps la mère a une garde exclusive, et il n'y a pas vraiment de droit de visite. C'est très pro-maman et souvent les pères n'essaient même plus de revoir leurs enfants...).
Mais malgré ça, je pense que, si on s'aime et qu'on veut tous les deux un enfant, il faut se lancer et sauter le pas à un moment.
Est-ce que ton mari veut un enfant lui aussi ? Quel est son niveau de motivation ?
Tu penses qu'il pourrait dégager plus de temps pour t'aider dans ce cas ?
Peut-être qu'un enfant te "clouerait au japon", mais d'un autre côté même sans enfant tu sembles plutôt partie pour rester ici pour le moment.
Mais au final, on est tous maîtres de notre destin, c'est jamais vraiment impossible de partir ou de revenir surtout de nos jours. Je pense à l'histoire de cette Française, jeune veuve, qui est venue seule au Japon avec ses deux jeunes enfants dans les années 80. Il fallait le faire !
En tout cas, si tu as un enfant, je te recommande de faire tout pour qu'il ait un maximum de choix dans la vie (entre France et Japon).
Même pour ton mari, peut-être qu'un jour il te dira qu'il s'est lassé de son entreprise et qu'il veut la revendre et bouger. Qui sait ?
Pour en revenir aux autres points...
> Pareil pour tout ce qui est Institut culturel, maison franco-japonaise, Chambre de commerce ou autres activités en rapport avec la France, je ne veux pas faire de généralités mais les Français qu'on y rencontre sont souvent des expatries qui restent entre eux (souvent qui ne parlent pas japonais) dans leur bulle d'expats comme tu dis.
Les rencontres. Ca c'est un peu un souci que j'ai aussi, la difficulté de rencontrer des gens "intéressants" pour soi.
D'abord, je pense qu'il faut persévérer et continuer de tester de nouvelles choses (meetups, soirées, groupes facebook...), même si c'est souvent décevant comme tu le dis (et moi aussi je vois de plus en plus de touristes ou d'étudiants, qui étaient bien plus rares il y a 5 ou 10 ans). Quand on arrête d'essayer c'est certain qu'on ne risque pas de trouver.
La plupart de mes amis je les ai recontrés via la fac, les amis communs, des activités, des soirées... rien de bien extraordinaire ! Sinon, avoir des amis sociables, ça aide indirectement. Je pense qu'il faut se bouger pour inviter, proposer des sorties, des pots. Beaucoup de gens sont jamais dispo ou traînent les pieds, mais beaucoup ne demandent qu'à faire un truc sympa après le travail !
Une autre idée : si tu as une grande maison, tu peux organiser toi-même des soirées en encourageant les amis à amener leurs amis.
Je sais pas trop si ce que je te dis t'aidera vraiment, mais finalement, se demander ce qu'on ferait si on était seul / ailleurs aide dans la réflexion. Parfois on se dit "je dois rester au Japon à cause de...", mais n'est-ce pas une excuse qu'on se trouve ? Si tu reprenais ta liberté là, sans aucune contrainte, est-ce que ce que tu en ferais serait mieux ?
Au final, en couple ou non, on doit réussir à se rendre heureux soi-même, et si possible rendre heureux son partenaire/amis/famille au passage quand on y arrive.
On a tous des "recettes du bonheur" différentes mais souvent il faut juste se convaincre soi-même et se bouger un peu pour arriver à changer les choses.
Je sais que quand on n'a pas le moral, c'est saoulant d'entendre les gens nous dire "essaie de positiver", mais parfois il suffit d'un petit déclic pour voir un rayon de soleil tout illuminer ! Rien que trouver une nouvelle passion ou lubie (ça peut être une série ou un livre/BD par exemple) peut égayer le quotidien.
Se faire un nouvel ami proche, retrouver un plaisir oublié, etc...
Au fait, tu as des passe-temps ou des trucs à tester, dans la vie ?
Bonjour Elsa,
Heureux que tu aies apprécié mes paroles.
Étant donné qu'il est difficile d'être heureux sur tous les plans, j'ai envie de dire que l'important est d'être heureux "en moyenne". Il me semble qu'il y a toujours un domaine qui va mieux que l'autre.
Je confirme également ce qu'a écrit Yuzu concernant les soirées ou des repas de midi chez soi. J'imagine que tu as remarqué que ce n'était pas vraiment courant au Japon, mais cela commence petit à petit à se développer, même parmi les Japonais. Il se trouve que j'ai un petit garçon de 2 ans, et quand tu as un enfant en bas âge ici, la société met une barrière devant toi. Il suffit de regarder les izakaya : on n'y voit jamais d'enfant, même des collégiens. Les seuls restaurants dans lesquels tu peux aller avec un petit, ce sont les "family restaurant" (et les cafés bien sûr). Dans ce cas, une solution pour continuer à voir ses amis est de les inviter à la maison. Cela demande de la préparation au niveau de la cuisine, mais cela permet de redécouvrir cette culture de repas entre amis chez soi très répandue en France. En fait, il faut essayer de jongler avec les avantages de chaque culture.
Être heureux soi-même et faire en sorte que sa moitié soit heureuse, c'est l'idéal. Mais en fin de compte, rien n'est tout blanc ou tout noir. Le mariage et les enfants, cela apporte du bonheur, mais en même temps, cela chamboule pas mal de choses. Il y a des avantages et des inconvénients. C'est pour ça que j'essaie de me fixer une échelle dans ma tête. Une sorte de mètre pour calculer le bonheur. Je mets en place une limite sous laquelle je ne veux pas descendre car cela me rendrait trop malheureux. La hauteur de ce mètre est une moyenne de mètres sous-jacents calculant chaque domaine, comme le travail, la famille, le temps libre, etc. J'ai aussi une sorte récipient "bonus" dont le liquide sert à remplir ma jauge principale quand celle-ci est proche de la limite. Dans mon cas, cela peut-être par exemple un tournoi de go, ou un verre avec un ami ou des amis.
Mais je sais pertinemment que la jauge principale ne pourra pas être constamment remplie , car plus on avance dans la vie et plus il y a des éléments à prendre en compte.
Dernière chose pour te donner un coup de pouce. On a beau être intégrés, manger, penser et dormir japonais, on ne sera jamais considérés comme un Japonais. Même si on prend la nationalité, on ne le sera que sur le papier, jamais dans la tête de la très grande majorité des nippons. On peut donc profiter de cela pour faire des choses qui ne sont pas forcément bien vues chez eux, mais qui seront acceptés chez nous. Mine de rien, ça permet de déstresser pas mal.
Désolé si je me suis trop étendu.
@Yuzu
-Le problème aussi, c'est qu'on a une image parfois un peu enjolivée de notre vie en France.
Oui c'est assez vrai même si j'essaie de faire la part des choses. Durant ces 10 années au Japon, je suis retournée vivre en France pendant 2 ans (urgence familiale) et j'ai donc eu l'occasion de "tester" la vie hors du Japon après une longue période immergée dans la culture japonaise.
Ce que tu dis est vrai concernant les amis qui ont changé leurs habitudes, ont construit une vie de famille et ne sont plus aussi disponibles qu'avant. Tout avait beaucoup changé bien sur, forcement repartir a zéro demande un temps d'adaptation. Ceci dit, en France j'avais beau être seule assez souvent, je ne me sentais pas seule. Au Japon, je n'arrive pas a accepter cette solitude et c'est toute la différence.
-Donc si tu partais, ce serait plutôt dans le cadre d'une séparation (provoquant ou provoquée par le départ). Parlons du risque de rupture...
Oui le risque est très présent, et pourtant on essaye de trouver une solution pour que ca n'arrive pas. La preuve est que je commence (il n'est jamais trop tard) a vouloir me faire des amis en dehors de mon travail ou de mon contexte entièrement japonais.
Mon but étant d'être bien au Japon avec (et sans) mon mari et pas seulement pour être avec lui.
Alors oui, je suis complètement d'accord avec toi quand tu dis qu'il faut avant tout être heureux soi même avant d'être heureux en couple.
-Est-ce que ton mari veut un enfant lui aussi ? Quel est son niveau de motivation ?
Tu penses qu'il pourrait dégager plus de temps pour t'aider dans ce cas ?
Beaucoup de questions sans réponses... Oui, il en veut ca c'est sur. Mais pour le reste, je ne peux pas me prononcer. Il y a aussi la différence de culture et d'éducation a prendre en compte. Pour un homme japonais, élever un enfant reste surtout le rôle de la mère...
On voit rarement des pères de famille japonais aux sorties des écoles ou chez le docteur. Que la mère travaille ou non. Bref, sujet difficile...
-On a tous des "recettes du bonheur" différentes mais souvent il faut juste se convaincre soi-même et se bouger un peu pour arriver à changer les choses.
J'essaye Comme tu dis, on ne rencontre personne en restant chez soi.
-Au fait, tu as des passe-temps ou des trucs à tester, dans la vie ?
Oui, j'aime beaucoup marcher (et courir) et arpenter la ville ou découvrir de nouveaux paysages, en particulier au bord de la mer. Encore un sport solitaire, décidemment
J'aime aussi la philosophie. J'ai essaye de me faire un réseau dans ce milieu justement, en allant a des conférences dans des facs ou autre, mais je me suis retrouvée au milieu de professionnels et le débat était évidemment trop élevé (en japonais en plus!)
Du coup, J'écoute mes podcasts sur France Culture!
Sinon, des passe-temps classiques : théâtre, concerts, expos, bars, shopping etc...
@Terao.
C'est vrai que l'échelle du bonheur est une méthode intéressante, mais a moins d'avoir un esprit très rationnel, je trouve assez difficile de mesurer le bonheur puisqu'il évolue sans arrêt au fil des événements.
Par contre, remplir sa jauge principale de moments de joie, ca peut être un bon moyen de profiter de la vie.
Pour ma part, je pense que le réservoir est plutôt vide en ce moment et ca doit contribuer au sentiment de manque ou de solitude que je ressens. A moi de le remplir (bon maintenant j'arrête avec ton image! )
En tout cas, merci pour ces nouvelles pistes a explorer. Grâce a vos témoignages, j'arrive a prendre un peu de recul sur la situation. Ca a du bon de s'étaler
Désolé mais y a une chose que je ne comprends pas
"j'ai étudie le japonais (a l'inalco) n'ayant pas de passion particulière pour le Japon."
Pourquoi étudier cette langue alors ?
Bonjour Jonathan,
Je réponds à la place d'Elsatokyo pour te donner mon point de vue. En ce qui me concerne, j'ai fait du japonais à la fac parce que j'étais passionné par la langue, mais j'ai bifurqué après sur un master en sciences politiques alors que ce n'était pas ma passion. J'ai fait ce choix car il me semblait que cela me permettrait d'avoir un regard plus global sur le monde et les relations "homme / société". Et effectivement, cela m'a appris beaucoup de choses. Je ne regrette donc pas cette décision.
À mon avis, une passion ne guide pas forcément ton choix de filière. Je connais énormément de gens qui ont choisi un domaine d'étude parce qu'ils étaient plus ou moins intéressés par celui-ci, sans forcément en être fana.
Je précise que j'entends par passion une chose à laquelle tu penses tous les jours et que tu veux approfondir toujours plus.
Jonasan a écrit:Désolé mais y a une chose que je ne comprends pas
"j'ai étudie le japonais (a l'inalco) n'ayant pas de passion particulière pour le Japon."
Pourquoi étudier cette langue alors ?
Bonjour Jonasan
Je n'étais pas passionnée par le Japon, c'est vrai, mais j'ai toujours aimé les langues étrangères et les cultures différentes.
J'avais aussi envie d'apprendre quelque chose de "spécial" qui m'ouvrirait de nouvelles portes (marre des petits boulots).
Bonjour,
Je vie au Japon depuis 8 ans et je suis marier à une Japonaise.
De mon point de vue, tu as besoin de rencontrer d'autres expatriés et d'échanger.
Pour ma part je suis en déplacement professionnel jusqu'au mois de février prochain.
Part la suite nous pourrions prendre un café et refaire le monde...
Prend soin de toi.
David
J'ai deja eu l'idée de chercher/organiser des rencontres plus pour "trentenaires" et gens vraiment installés ici mais je ne sais pas comment faire... Et puis je voudrais pas etre sectaire.
Bonjour David,
Oui, c'est sûrement ce qui me manque.
Contacte moi à ton retour alors et on ira boire un verre avec plaisir.
Yuzu aussi, c'est une très bonne idée.
Sur meetup il y a un groupe pour les plus de quanrante ans mais j'ai rien trouvé d'autre.
Bonjour Elsa,
Je m'appelle Eva, j'ai 34 ans et je vis à Tokyo. Comme toi je suis venue vivre au Japon sans amour particulier pour ce pays mais pour rejoindre mon japonais. J'y vis depuis beaucoup moins longtemps que toi (2 ans). Pour autant, je me suis posée les mêmes questions que toi. J'ai quitté 1 carrière prometteuse, une vie que j'aimais pour un monde de solitude et un entourage 100% japonais. Mon intégration s'est faite aux forceps et sans soutien notamment de la part de mon conjoint. Et puis j'ai pris des cours de japonais, j'ai rencontré d'autres expatriés (des français mais pas que) et je me suis mise à bloguer. J'ai rencontré des gens formidables qui sont devenus mes amis. Faute de pouvoir passer du temps avec mon conjoint, j'ai mes amis. On rit, on pleure, on s'engueule, on doute sur les mêmes sujets. Mais on se parle toujours sans chichi et ça, ça me fait un bien fou! Grâce à eux, je peux dire aujourd'hui que je suis tombée amoureuse du Japon. Bon, tout n'est pas rose...
Si tu as envie de boire un 2ème café, passe me voir après David ;-)
On ne se connaît pas mais je suis de tout cœur avec toi. Courage!
Eva
Bonjour Eva,
Merci beaucoup pour ton message.
J'ai lu ton blog en long et en large, il est vraiment passionnant! Je me suis reconnue dans beaucoup de tes articles (notamment ceux sur le couple).
En l'espace de 2 ans, tu as l'air d'avoir déjà traversé beaucoup d'épreuves mais malgré ca tu restes toujours optimiste. Bravo!
J'aimerais être comme toi, mais j'ai tendance a me recroqueviller sur moi-même quand la réalité ne me convient pas et du coup je m'isole encore plus. Cercle vicieux...
En tout cas, je suis émue de lire tous vos messages de soutien, sur ce chat ou en privé. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de personnes dans ma situation (notamment des femmes en couple avec un japonais).
Visiblement, d'après vos témoignages, la clé pour sortir de ce monde de solitude semble être la socialisation (logique...) et en particulier avec d'autres gaijin.
D'ailleurs, si parmi vous, certain(e)s veulent des petits conseils maquillage, n'hésitez pas a passer me voir sur mon stand Make up F.. (je ne peux pas faire de pub ici mais vous pouvez me contacter en privé)
Même mes clientes sont presque toutes japonaises!
Et pour le café, Eva, avec grand plaisir! (je t'envoie un message sur ta page Facebook)
J'ai un peu échangé avec Eva, et je rejoins cette discussion car je vois que nous sommes plusieurs dans la même situation !
Elsa, dans ton message je retrouve mon "moi" d'il y a trois ans. Après deux ans et demi de vie au Japon, où j'étais aussi venue pour y retrouver mon copain japonais avec qui je m'étais mariée, j'ai divorcé et je me suis retrouvée au même carrefour que toi. Grâce à mes excellents amis et quelque chose d'indéfini, je suis restée au Japon et le meilleur était devant moi
Je te souhaite que du bon et du bonheur pour ton aventure qui se poursuit au Japon ! (tu es rentrée en France et revenue au Japon, c'est bien ça ?)
Yuzu, c'est une bonne idée ce groupe ! Perso, après bientôt 6 ans au Japon, toutes mes amies françaises sont rentrées en France ou parties ailleurs années après années et j'ai arrêté de chercher à rencontrer d'autres expats en dehors de mon groupe d'amis.
Mais ça me manque un peu
Ben si vous voulez on peut tenter de faire une rencontre avec les membres interesses ici déjà.
Merci Émilie pour ton post ici
Vos encouragements m'aident beaucoup.
Je retiens une chose qui est essentielle pour tous, c'est le cercle d'amis.
Peu importe le pays où l'on est, mais c'est encore plus important quand on est à l'étranger.
Par contre, j'ai aussi un peu l'impression, surtout du point de vue des filles en couple, que seul, l'amour ne suffit pas... Est-ce que c'est ça l'amour à la japonaise?
Yuzu,
Oui bien sûr! Moi je suis partante
Bonjour Elsatokyo et tout le monde,
Désolé pour cette longue absence. Je serais ravi de participer à un café entre expatriés comme vous. Beaucoup de réponses ont été apportées. Finalement, le mieux est peut-être de piocher un peu partout.
Je serais ravi d'entendre les expériences de la gente féminine, car les personnes dans ce que j'ai rencontrées m'ont montré que ce n'était pas toujours facile. La proposition de Yuzu me semble très bonne. D'un autre côté, je pense que, à long terme, la participation de Japonais pourrait être utile. Mais pour l'instant, se réunir entre francophones intégrés ou ayant connu des épreuves difficiles me semble une bonne première étape.
À très bientôt,
Bonjour à tous! (Et Bonne Année par la même occasion)
Je m'appelle Thomas, j'ai 32 ans. Je ne suis pas expatrié au Japon mais j'y viens fréquemment depuis quelques années pour mon travail. Je devais par ailleurs m'y installer il y a quelques années (cela ne s'est pas fait au final).
Il est vrai et cela peut tout à fait se comprendre que la solitude pèse au bout d'un certain nombre d'années. Déjà pour ma part et même avec un tempérament de solitaire, le fait de bavarder ne serait ce qu'une demi heure avec un francophone me fera toujours le plus grand bien (aussi bien pour la langue que pour le moral).
C'est pourquoi à chaque venu dans cette charmante ville qu'est Tokyo, je propose toujours de se rencontrer autour d'un verre (Izakaya ou autre).
Donc s'il y a une sortie de prévue, je serai de la partie avec plaisir ^^
À bientôt !
J'aimerais proposer une rencontre vers début février si ça vous dit.
Zone : vers Shinjuku, Ikebukuro, autre ?
Pour le lieu idéalement trouver un endroit où on peut ajuster le nombre facilement, et pas en "système 2h" pour pouvoir rester facilement. Une idée ?
Shinjuku, il y a un très bon Izakaya
(je peux essayer de voir pour retrouver le nom si vous voulez!)
Je voulais éviter les izakaya pour pas avoir de temps/formule imposés en fait, sans parler du tooshi. Si vous en avez qui n'ont pas ces contraintes...
En effet, dans celui en question il y a la contrainte du temps.....
Je ne vais hélas pas pouvoir être d'une grande aide car je ne fréquente que très peu Shinjuku
Bonjour a tous,
Debut fevrier, c'est note !
De mon cote, j'ai deja rencontre deux filles qui avaient ecrit un commentaire sur ce post et ca s'est super bien passe On continue de se voir régulièrement.
Pour le choix du lieu, je vais y reflechir. Dommage qu'il fasse si froid, sinon on aurait pu faire ca dans un parc...
Si c'est juste pour boire un verre, a Shinjuku, je connais un bar terrasse (chauffee) pas mal, happy hour de 17 a 19h (mais meme sans, les prix ne sont pas si eleves).
Voici l'endroit:
http://www.granbellhotel.jp/en/shinjuku/restaurant/bar/
Bon il est situe en plein milieu des love hôtels...
Je connais d'autres bars ou cafes a Shinjuku, mais ils sont moins spacieux donc ca dépendrait du nombre de personnes.
Pour les restaurants a shinjuku, je ne connais pas grand chose a part des izakaya et toujours avec la contrainte de temps.
Je vais me renseigner et je reviens vers vous si je trouve quelque chose.
A bientôt!
Bon j'ai verifie les prix pour le bar roof top, ils sont plutôt eleves en fait...
A choisir plutôt en happy hour
Je pensais peut-être à un lieu genre Royal Host ou J's ou Outback, pour avoir de la place sans prise de tête et pas de limite de temps, mais je veux pas imposer. Ou genre un curry ?
Pour le jour, quel jour vous arrange ? Je préfère une soirée en semaine mais à voir.
Ok pour Royal host alors!
Un soir en semaine ça me convient aussi
Bon amusement !
Si jamais vous remettez cela début mars, je serai avec plaisir des vôtres ^^
Je vous propose 3 dates : 7, 8 ou 9 février. Pouvez-vous me répondre en men disant vos disponibilités ?
Lieu : un resto style Royal Host à déterminer (vers Shinjuku)
Heure : je pense à 19h30 mais on peut ajuster si c'est vraiment trop tôt / tard.
pikachu : libre à toi de refaire une rencontre à ce moment !
Bonjour Yusu. Désolée pour le retard.
En ce qui me concerne, je suis libre le 7 ou le 9. Je suis en contact avec Eva, Elle peut venir aussi. Émilie aussi peut être.
On va se retrouver entre filles j'ai l'impression
OK dans ce cas je vous propose le 7 au soir ! Je cherche un resto je reviens.
Bonjour à tous,
Désolé de mon retour après tant de temps. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis plus tenu au courant des réponses sur ce fil.
Malheureusement, je ne peux pas prendre de temps le soir en semaine ces derniers temps. Une prochaine fois, j'espère. S'il y en a qui sont libres pour un café la journée, ou le week-end pour un repas, contactez-moi en privé.
À très bientôt !
Bonjour @elsatokyo,
Ce fil est un peu daté mais je me permet d'y répondre également. Cela fait maintenant 3 ans que je vis au Japon avec ma femme Francaise et nos deux filles nées au Japon. On se retrouve un peu dans une situation différente, peu de contact avec la communauté Française parce que nous vivons un peu loin du centre, a Kawasaki, et tout aussi éloigné de la communauté Japonaise à cause de la barrière de la langue (je parle Japonais, mais elle pas du tout). Nous avons quelques amies Francaises que nous avons rencontré sur des forums ou durant les évènements de Bonjour Tokyo (communauté que je vous recommande grandement si vous avez envie d'échanger avec des francophones !), mais la solitude se fait quand meme bien présente.
Ma femme cuisine très bien (surtout la patisserie) et on aime beaucoup inviter du monde à la maison pour faire des soirées conviviales, familiales "à la Francaise" et nous cherchons à élargir notre cercle d'amis francophones ou non le plus possible. Si cela vous intéresse, n'hésitez pas à me contacter !
Sur un autre thème sans aucun rapport, j'ai aussi vu que vous étiez maquilleuse, faites vous cela en Freelance ou dans un salon ? Je suis en train de créer mon studio de photographie de portraits et suis toujours à la recherche de professionnels avec qui collaborer
A bientot.
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