Les meilleures villes pour prendre sa retraite en Ukraine

Je ne désire pas créer de conflits avec les expats vivant dans les grandes villes.

J'étais au marché ce matin, un très grand marché dans une petite ville, où de nombreuses personnes viennent vendre les produits des jardins, oeufs, laitages, charcuteries faites maison etc..

Quel plaisir des yeux et ces odeurs!
Les fraises des jardins, les premières cerises ramassées la veille au soir, les petits pois vendus dans un grand verre, les premières framboises mais j'en avais déjà ramassé dans la rue près de ma maison.

Les prix toujours aussi dérisoires, 21UAH, 0.7€, le kg de petits pois extra fins vendus sans les gousses.
J'achète tous les petits pois, et je les congèle. Nous en mangeons ensuite durant toute l'année et les saveurs sont conservées.

Par contre, j'ai eu une grosse déception, aucun champignon frais à acheter.
Ce n'est pas l'eau et la chaleur qui ont manqué, bizarre!

Je ne sais pas si vous aimez le canard. Moi j'adore, avec des olives.
Ici, les jeunes de 2kgs, vendus à 60UAH/kg, environ 2€.

Et ensuite, vous faites revenir dans le gras de canard des toutes petites patates, avec des cèpes, les petits à tête noire, et une persillade. MMMM l'odeur.

Ne salivez pas sur votre clavier, il n'aimera pas trop.

Il est certain que les produits locaux vendus dans les villages sont proposés à des prix très faibles, en rapport avec le coût de la vie locale

perso, je n'aimerais pas trop habiter dans un village (j'ai déjà expérimenté en vivant en Suisse dans un village où je me faisais c.....) car j'ai besoin d'un peu plus d'animation (cafés branchés, magasins un peu "bling-bling" et les gens qui les fréquentent,  même si c'est superficiel)

je trouve tout cela à Zaparojie, avec des prix nettement plus faibles qu'à Kiev ( prix de l'immobilier divisé par trois)

donc j'ai vraiment trouvé ce que je cherchais mais comme dit le proverbe: les goûts et les couleurs.....

Bonsoir les expates et les expats,

Mon épouse vient d'avoir son cousin de Kiev au téléphone, qui connait bien les prix car il travaille dans un grand marché de la ville.

Pour les framboises, ici, ramassées la veille au soir, 25 UAH/kg, à Kiev, 240 UAH/kg, sans savoir quand elles furent ramassées.

Les fraises, ici du jardin, savoureuses et très parfumées, aussi 10 fois moins chères qu'à Kiev où elles sont sans saveurs.

Et je ne parlerai pas des premiers abricots achetés ce matin, MMMM, de la confiture.

Et oui, tout cela est produit à Shpola, sans aucun ajout chimique pour rendre plus gros ou plus présentable.
Que du naturel 100% bio dans des sols jamais traités.

Les juifs s'étaient implantés en grand nombre ici, car la terre y est très riche et fertile.
Ils avaient créé des usines pour produire de la farine, de l'huile, du sucre.

Que cela plaise ou non, sans faire de racisme, ces gens ont toujours flairé les bonnes affaires à réaliser.

D'après les écrits d'avant la guerre de 41-45, ils représentaient 54% de la population de Shpola.
Oui ici dès 1939, ce n'était pas la guerre, simplement, l'alliance avec l'Allemagne permettait d'envahir une partie de la Pologne par exemple, comme si c'était naturel, un temps de paix.
C'est juste un parallèle avec ce qui se passe en Ukraine, avec la Crimée et le Donbass.
La Russie n'est pas en guerre en Ukraine, du moins pour ce qu'en savent ses habitants.

Mais je dois stopper, sinon, comme disait Georges Marchais:
"Cela suffit, allez, Liliane on s'en va"!

Bonsoir Cherkassylc,

Je confirme ce que tu dis.
Ici à Odessa, la majorité des fruits sont chers et sans saveur, et souvent très mal conservés.
C'est dommage !!

Dans la région de Kherson, on trouve d'excellents produits frais et beaucoup moins onéreux.

Bonne soirée,

vet33

Tu vas me donner fin Laurent....

Tu. As bon goût. Cela me manque 7

Les retraités, qu'attendent-ils?

Le calme, les services à proximité.


Comment trouver cela dans une grande ville, où il faut prendre sa voiture, aller dans les embouteillages, capter des litres d'air pollués, faire attention aux voleurs de sacs, payer les parkings ou tourner en rond pour se garer proche des commerces, et mettre des heures pour faires ses courses.

Je vais vous parler de mes courses ce matin, à Shpola, petite ville possédant les servces comme dans une grande ville.

Départ à 8h50 en voiture car nous avons prévu de faire des achats très lourds.
Retour après avoir déchargé tous les colis, 9h45.

Déjà tout l'ensemble a représenté 3 kms, parkings gratuits, zéro seconde pour trouver une place à l'entrée des endroits visités.

- hôpital, médecin

- centre de radiologie pour prise de rendez-vous

- marché pour acheter des fruits

- ATB, grande surface pour les boissons, 15 litres, plus quelques bricoles

- banque, distributeur de billets

Je l'avoue nous avons eu de la chance, aucune attente même pour le médecin et nous avions une place pour la voiture face à la porte de ATB.

Ceci est ce qu'attend un retraité quand il désire une vie calme, paisible, sans énervements ni fatigues inutiles, bref comme ils disent en Espagne, TRANQUILO.

Aujourd'hui, en Ukraine pour une vie confortable de la retraite, on peut choisir entre

1. Kharkiv
Une de plus grandes villes du pays. Kharkiv a reçu un haut niveau de confort pour des rues propres, un bon éclairage et le développement des infrastructures. C'est aussi une capitale culturelle, les citadins adorent s'y promener sur l'une des plus large avenues du monde (750 m de long, superficie - 11,9 hectares), regarder les fontaines et les cathédrales. Et sur le marché, vous pouvez toujours acheter du poulet cultivé par des agriculteurs de la région (très savoureux)
2. Vinnitsa
Les commodités de la vie en ville reposent sur deux critères principaux: une haute qualité des services municipaux et une bonne écologie. Le beau spectacle d'une fontaine lumineuse et musicale (elle prétend être la plus grande fontaine fluviale du monde dans un réservoir ouvert), des rives pittoresques du Bug du Sud et de nombreuses choses intéressantes pour les gourmets. Il semble que dans cette ville, tous les goûts et traditions, peuples et nationalités qui ont vécu, partagé, combattu et construit sur cette terre se sont mélangés. Et derrière chaque plat ou produit, traditionnel pour Podillya, il y a une délicieuse histoire. Ça vaut le coup de goûter!
3. Kiev
Kiev est appelée la capitale  verte d'Europe. Vous en serez facilement convaincu en vivant  ici et dans les environs et en découvrant de grands parcs, ainsi que des vieilles rues où se trouvent de nombreux restaurants de cuisine traditionnelle (bortsch, boulettes et bien sûr lard)
Certain, le “SALO” (trans. lard) différente cuisson bouilli, fumé, salé, vous pouvez en trouver sur n'importe quel marché alimentaire des villes ukrainiennes ;) Conseillée pour la sainte!
4. Lviv
Une forte attractivité des investissements, des infrastructures développées et le tourisme sont les atouts de la ville. Lviv est la capitale culturelle et festive de l'Ukraine. Cela vaut la peine d`y vivre pour des palais et des châteaux, des donjons mystérieux et de la délicieuse cuisine des restaurateurs du monde, oui, oui, car Lviv a abrité de nombreuses nationalités au cours de ses presque 8 siècles!
5. Odessa
Ville du sud sur la côte de la mer Noire. Il est connu pour l'humour original des habitants et la belle architecture. Bonnes liaisons de transport, proximité de la mer. Ce sont des conditions idéales pour ceux qui souhaitent passer la vie dans le sud, l'azur de la mer, les fruits «hors saison» et bien sûr,  la saveur des coutumes locales….
En fait, le meilleur endroit où vivre est celui où nous nous sentons ,,CHEZ MOI,,!
Donc le choix est toujours à toi!!!!

@Curieuse

J'ajouterai d'autres villes

- Cherkassy qui est plus agréable pour vivre que toutes les villes que vous citez.
On y trouve beaucoup plus de commerces dans le centre, tout le long du Dnipro vous avez des plages naturelles de sable fin, et c'est beaucoup plus facile de circuler en voiture que dans les autres grandes villes. De plus les prix sont ridicules, plusieurs fois moins chers que dans vos villes mentionnées.

- Ivano-Frankisk avec tout le charme Austro-Hongrois et à proximité des Carpathes.

-Mélitopol, la ville du sud, très cosmopolite, avec un climat doux en hiver, et si proche de la pure mer d'Azov. Ici, les gens sont très respectueux, même les jeunes en général, et les lois sont plus libertaires qu'ailleurs, par exemple dans le grand parc central, les gens de tous âges viennent y manger et boire sur les bancs, même avec de la vodka.

Et pour ceux qui recherchent une ville réelle URSS des années 1970, allez donc à Podisk, dans le nord de la région d'Odessa, avec aussi un climat pas trop rigoureux et probablement les prix les plus bas de toutes les villes en Ukraine. Le train vous portera à Odessa et dans tout le pays.

Mais ce ne sont que des villes, avec leur bruit, leur pollution souvent incontrôlée et bien d'autres nuisances comme les embouteillages, les prix souvent monstrueux.

Par exemple, les framboises ici à Shpola 10 UAH/kg et 280 UAH au marché à Kiev et c'est identique pour bien d'autres produits frais.

Allez trouver des patates à 7 UAH, les carottes à 5 UAH, les betteraves à 6 UAH, l'ail rose à 37 UAH, tout cela par kg pour les produits frais.

Et je ne parle pas des fruits gratuits ici, que vous trouvez dans les rues, pommes, noix, poires, prunes, cerises, abricots et aussi framboises.

Par exemple, les noix j'en mange toute l'année, elles remplacent les huiles à la qualité médiocre du commerce et sont excellentes pour la santé.

Petite recette, vous les brisez et faites passer au micro-ondes durant 5mn. C'est un délice, onctueux.
Votre corps recevra les bons OMEGA, au contraire du salo qui est dangereux pour votre santé.

Bonjour !

Etant moi-même expat depuis des lustres et (petite) retraitée de 2 pays, j'aimerais bien aller ailleurs... Quand je lis par ex beaucoup de ces fora, il y a toutefois des questions qui me viennent à l'esprit bien avant l'architecture de la ville ou le prix des concombres. 

Quant à l'Ukraine (puisque "forum Ukraine), il faudrait tout de même regarder :

1. le visa : d'après ce que je crois avoir lu, il n'y aurait pas de visa de retraité. D'après ce que je constate sur ce forum, tous les "expats" dont retraités sont des conjoints d'Ukrainiennes.  Il y a aussi bien sûr la question des impôts (dans quel pays ?, 1 seul, les 2 et combien ?)

2. la langue :  quelqu'un, à l'âge de la retraite, par ex de langue française (ou autre) ne va pas se lancer dans l'apprentissage d'une autre langue, surtout complètement éloignée de la sienne. Quand on a un conjoint local, on a un traducteur mais quand on est seul, on fait comment ?

3.  l'accès facile et pas cher aux soins médicaux.  Evidemment plus on avance en âge, plus on consomme en soins  et le côté budget est vraiment à considérer.  S'il faut prendre des assurances privées, il faut savoir que plus on vieillit, plus elles sont chères et souvent elles ne couvrent pas toutes les dépenses (mon expérience perso). Parfois je lis des gens qui écrivent que s'ils sont malades, ils rentreront chez eux mais bon, il faut être capable de faire le voyage (santé et aussi argent).  Ces dernières années, j'ai été opérée 2 fois et si on m'avait dit de me rendre en France pour me faire opérer, je n'aurais même pas été capable de me rendre à l'aéroport...

4. l'accès facile et pas trop cher pour retourner de temps en temps au pays voir sa famille.  S'il faut se coltiner des millers km et dépenser pas mal de fric et en plus il faut se rendre compte que lorsqu'on a 70 ans, 80 ans, ou plus, le moindre voyage est une épreuve. Et quand on a du mal à marcher, on fait comment pour prendre l'avion ?

A mon avis, une retraite dans un pays qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, dans lequel on n'a aucune attache, dont on ne parle pas la langue, qui est loin de chez soi n'a aucun sens.... et c'est bien la raison pour laquelle la plupart des retraités, qui partent, s'établissent dans pays où ils peuvent trouver des compatriotes (Maroc, Espagne, Portugal ... pour les Français). 

Pardon pour ma franchise, mais un retraité (par ex) français, qui n'a aucun lien avec l'Ukraine, ne va pas s'exiler à l'autre bout du continent dans un monde complètement inconnu tout simplement en raison du prix des tomates ou de l'architecture de la place du marché. 

Quand on est jeune, on peut partir à l'aventure mais pas quand on est "vieux"...

Vous avez raison!
La nourriture saine encore existe en Ukraine:)
On dirait que vous êtes un vrai gourmet!
Peut-être connaissez-vous l'ancienne recette de la boisson alcoolisée Pastis?

Bonjour
je suis entièrement OK avec toi j'entame ma deuxième année a VINNYTSIA et cette ville est fidèle a ta description ! on revient  plus de 50 ans en arriere quand on va au  marché pour ramener du lait de ferme les œufs pareils et comme tu dis des poulets avec des os au moins qui ne s'écrase pas a la cuisson !
moi je me regale de voir tous ces produits !
et la gentillesse des gents c'est formidable  ! je suis le seul français dans le quartier et je suis très apprécié meme si je ne parles pas du tout la langue c'est les commerçants qui apprennent le français !! lol
comme ils disent dans un an tout le quartier parleras francais !
amicalement
Patrice

Expatd30yrs+ a écrit:

Bonjour !

Etant moi-même expat depuis des lustres et (petite) retraitée de 2 pays, j'aimerais bien aller ailleurs... Quand je lis par ex beaucoup de ces fora, il y a toutefois des questions qui me viennent à l'esprit bien avant l'architecture de la ville ou le prix des concombres. 

Quant à l'Ukraine (puisque "forum Ukraine), il faudrait tout de même regarder :

1. le visa : d'après ce que je crois avoir lu, il n'y aurait pas de visa de retraité. D'après ce que je constate sur ce forum, tous les "expats" dont retraités sont des conjoints d'Ukrainiennes.  Il y a aussi bien sûr la question des impôts (dans quel pays ?, 1 seul, les 2 et combien ?)

2. la langue :  quelqu'un, à l'âge de la retraite, par ex de langue française (ou autre) ne va pas se lancer dans l'apprentissage d'une autre langue, surtout complètement éloignée de la sienne. Quand on a un conjoint local, on a un traducteur mais quand on est seul, on fait comment ?

3.  l'accès facile et pas cher aux soins médicaux.  Evidemment plus on avance en âge, plus on consomme en soins  et le côté budget est vraiment à considérer.  S'il faut prendre des assurances privées, il faut savoir que plus on vieillit, plus elles sont chères et souvent elles ne couvrent pas toutes les dépenses (mon expérience perso). Parfois je lis des gens qui écrivent que s'ils sont malades, ils rentreront chez eux mais bon, il faut être capable de faire le voyage (santé et aussi argent).  Ces dernières années, j'ai été opérée 2 fois et si on m'avait dit de me rendre en France pour me faire opérer, je n'aurais même pas été capable de me rendre à l'aéroport...

4. l'accès facile et pas trop cher pour retourner de temps en temps au pays voir sa famille.  S'il faut se coltiner des millers km et dépenser pas mal de fric et en plus il faut se rendre compte que lorsqu'on a 70 ans, 80 ans, ou plus, le moindre voyage est une épreuve. Et quand on a du mal à marcher, on fait comment pour prendre l'avion ?

A mon avis, une retraite dans un pays qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, dans lequel on n'a aucune attache, dont on ne parle pas la langue, qui est loin de chez soi n'a aucun sens.... et c'est bien la raison pour laquelle la plupart des retraités, qui partent, s'établissent dans pays où ils peuvent trouver des compatriotes (Maroc, Espagne, Portugal ... pour les Français). 

Pardon pour ma franchise, mais un retraité (par ex) français, qui n'a aucun lien avec l'Ukraine, ne va pas s'exiler à l'autre bout du continent dans un monde complètement inconnu tout simplement en raison du prix des tomates ou de l'architecture de la place du marché. 

Quand on est jeune, on peut partir à l'aventure mais pas quand on est "vieux"...


Bonjour,

Pour répondre à quelques-unes de ces questions,

1)    Pour le visa, effectivement, c'est soit un(e) conjoint(e), soit un investissement important dans le pays (plus de 100'000$ si je ne me trompe pas).
Les impôts sont pris à la source, sous-entendus, directement sur le salaire. Si pas de salaire, pas d'impôts. A noter que seuls deux pays au monde ont semble-il une double imposition, les USA et l'Erythrée.

2)    Je suis arrivé en Ukraine seul à 44 ans, et même si j'avais déjà vécu une année ici et avais des rudiments du russe, je ne maitrisais pas du tout la langue. Aujourd'hui, je ne m'exprime qu'en russe, y compris avec ma compagne. Je ne sais même plus à quand remonte ma dernière conversation en français ou en anglais. Mon russe est loin d'être parfait, mon vocabulaire reste limité et je fais surement encore beaucoup de fautes de grammaires, mais malgré tout, je vis en parlant le russe et le russe uniquement. 

3)    C'est effectivement un problème. Je paie une assurance maladie très chère, que je n'utilise heureusement pas, mais les prix augmentent chaque année et la couverture n'est plus possible au-delà de 72 ou 74 ans. 

4)    En ce qui me concerne, ça fait 6 ans et demi que je ne suis pas retourné en Suisse, et ça ne me manque pas du tout, donc la question ne se pose même pas.

Enfin, à Kiev, je crois qu'il y des groupes de francophones, donc, possibilité pour un expat de parler sa langue maternelle.

suisse_a_kiev a écrit:
Expatd30yrs+ a écrit:

Bonjour !

Etant moi-même expat depuis des lustres et (petite) retraitée de 2 pays, j'aimerais bien aller ailleurs... Quand je lis par ex beaucoup de ces fora, il y a toutefois des questions qui me viennent à l'esprit bien avant l'architecture de la ville ou le prix des concombres. 

Quant à l'Ukraine (puisque "forum Ukraine), il faudrait tout de même regarder :

1. le visa : d'après ce que je crois avoir lu, il n'y aurait pas de visa de retraité. D'après ce que je constate sur ce forum, tous les "expats" dont retraités sont des conjoints d'Ukrainiennes.  Il y a aussi bien sûr la question des impôts (dans quel pays ?, 1 seul, les 2 et combien ?)

2. la langue :  quelqu'un, à l'âge de la retraite, par ex de langue française (ou autre) ne va pas se lancer dans l'apprentissage d'une autre langue, surtout complètement éloignée de la sienne. Quand on a un conjoint local, on a un traducteur mais quand on est seul, on fait comment ?

3.  l'accès facile et pas cher aux soins médicaux.  Evidemment plus on avance en âge, plus on consomme en soins  et le côté budget est vraiment à considérer.  S'il faut prendre des assurances privées, il faut savoir que plus on vieillit, plus elles sont chères et souvent elles ne couvrent pas toutes les dépenses (mon expérience perso). Parfois je lis des gens qui écrivent que s'ils sont malades, ils rentreront chez eux mais bon, il faut être capable de faire le voyage (santé et aussi argent).  Ces dernières années, j'ai été opérée 2 fois et si on m'avait dit de me rendre en France pour me faire opérer, je n'aurais même pas été capable de me rendre à l'aéroport...

4. l'accès facile et pas trop cher pour retourner de temps en temps au pays voir sa famille.  S'il faut se coltiner des millers km et dépenser pas mal de fric et en plus il faut se rendre compte que lorsqu'on a 70 ans, 80 ans, ou plus, le moindre voyage est une épreuve. Et quand on a du mal à marcher, on fait comment pour prendre l'avion ?

A mon avis, une retraite dans un pays qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, dans lequel on n'a aucune attache, dont on ne parle pas la langue, qui est loin de chez soi n'a aucun sens.... et c'est bien la raison pour laquelle la plupart des retraités, qui partent, s'établissent dans pays où ils peuvent trouver des compatriotes (Maroc, Espagne, Portugal ... pour les Français). 

Pardon pour ma franchise, mais un retraité (par ex) français, qui n'a aucun lien avec l'Ukraine, ne va pas s'exiler à l'autre bout du continent dans un monde complètement inconnu tout simplement en raison du prix des tomates ou de l'architecture de la place du marché. 

Quand on est jeune, on peut partir à l'aventure mais pas quand on est "vieux"...


Bonjour,

Pour répondre à quelques-unes de ces questions,

1)    Pour le visa, effectivement, c'est soit un(e) conjoint(e), soit un investissement important dans le pays (plus de 100'000$ si je ne me trompe pas).
Les impôts sont pris à la source, sous-entendus, directement sur le salaire. Si pas de salaire, pas d'impôts. A noter que seuls deux pays au monde ont semble-il une double imposition, les USA et l'Erythrée.

2)    Je suis arrivé en Ukraine seul à 44 ans, et même si j'avais déjà vécu une année ici et avais des rudiments du russe, je ne maitrisais pas du tout la langue. Aujourd'hui, je ne m'exprime qu'en russe, y compris avec ma compagne. Je ne sais même plus à quand remonte ma dernière conversation en français ou en anglais. Mon russe est loin d'être parfait, mon vocabulaire reste limité et je fais surement encore beaucoup de fautes de grammaires, mais malgré tout, je vis en parlant le russe et le russe uniquement. 

3)    C'est effectivement un problème. Je paie une assurance maladie très chère, que je n'utilise heureusement pas, mais les prix augmentent chaque année et la couverture n'est plus possible au-delà de 72 ou 74 ans. 

4)    En ce qui me concerne, ça fait 6 ans et demi que je ne suis pas retourné en Suisse, et ça ne me manque pas du tout, donc la question ne se pose même pas.

Enfin, à Kiev, je crois qu'il y des groupes de francophones, donc, possibilité pour un expat de parler sa langue maternelle.


Bonjour,

Vous confirmez mes dires ;).

Vous êtes en Ukraine car avez compagne ukrainienne et vous "n" " avez "que" 44 ans et donc, vous n'êtes pas venu seul et pour passer retraite en Ukraine ;).

Quant aux problèmes de santé, à malheureusement anticiper quand on prend de l'âge, vous écrivez qu'à partir de 72 ou 74 ans, les assurances privées ne prennent plus en charge (j'ai vu ça aussi en Pologne et c'était à .. 65 ans mais c'était il y a quelques années et la plupart des assurances privées ont bougé de façon positive) et donc dans ce cas de figure, on fait quoi ? On se fait "soigner" dans système public (ici, en Pologne, attentes de plusieurs années pour voir spécialistes ou se faire opérer et j'imagine qu'en Ukraine, ce n'est pas mieux) ou alors on repart au pays (il faut avoir la santé pour supporter le voyage et aussi le fric, non seulement pour le voyage mais aussi pour cotiser à la CFE (pour les Français) pour bénéficier d'une couverture santé.

Vous ne ressentez pas le besoin de vous rendre en Suisse car vous n'avez que 44 ans mais quand on avance en âge, on tient à retrouver ses racines (de temps en temps), voir la famille, qui vieillit, qui meurt...  Attendez d'avoir 60, 70, 80 ans, voire plus et vous verrez... ;)

Pour résumer, personne  - NON en couple avec Ukrainienne - ne semble venir s'installer en Ukraine pour y passer sa retraite et cela confirme ce que j'ai toujours pensé...

Bonsoir,

il me semble avoir lu que Suisse-à-Kiev est arrivé seul en Ukraine et a rencontré sa compagne après être arrivé

ensuite, le choix de venir vivre en Ukraine à 44 ans me semble très judicieux, d'une part  parce que l'on peut disposer d'un certain capital et d'autre part parce que l'on est encore assez jeune

cela m'amène à dire que l'Ukraine pourrait être une très belle destination pour prendre une pré-retraite avant 50 ans, âge où l'on est considéré comme persona non grata au sein des entreprises

asdecoeur007 a écrit:

Bonsoir,

il me semble avoir lu que Suisse-à-Kiev est arrivé seul en Ukraine et a rencontré sa compagne après être arrivé

ensuite, le choix de venir vivre en Ukraine à 44 ans me semble très judicieux, d'une part  parce que l'on peut disposer d'un certain capital et d'autre part parce que l'on est encore assez jeune

cela m'amène à dire que l'Ukraine pourrait être une très belle destination pour prendre une pré-retraite avant 50 ans, âge où l'on est considéré comme persona non grata au sein des entreprises


Bonjour !

Y venir avec un contrat de cadre détaché, cela en vaut sans doute la peine. Ceci faisant, on reste dans un "ghetto" d'expats si on a du mal à se faire à la mentalité de "ces pays".  Moi, pardon, en tant que "démocrate libérale occidentale", je ne le peux pas...

Expatd30yrs+ a écrit:
suisse_a_kiev a écrit:
Expatd30yrs+ a écrit:

Bonjour !

Etant moi-même expat depuis des lustres et (petite) retraitée de 2 pays, j'aimerais bien aller ailleurs... Quand je lis par ex beaucoup de ces fora, il y a toutefois des questions qui me viennent à l'esprit bien avant l'architecture de la ville ou le prix des concombres. 

Quant à l'Ukraine (puisque "forum Ukraine), il faudrait tout de même regarder :

1. le visa : d'après ce que je crois avoir lu, il n'y aurait pas de visa de retraité. D'après ce que je constate sur ce forum, tous les "expats" dont retraités sont des conjoints d'Ukrainiennes.  Il y a aussi bien sûr la question des impôts (dans quel pays ?, 1 seul, les 2 et combien ?)

2. la langue :  quelqu'un, à l'âge de la retraite, par ex de langue française (ou autre) ne va pas se lancer dans l'apprentissage d'une autre langue, surtout complètement éloignée de la sienne. Quand on a un conjoint local, on a un traducteur mais quand on est seul, on fait comment ?

3.  l'accès facile et pas cher aux soins médicaux.  Evidemment plus on avance en âge, plus on consomme en soins  et le côté budget est vraiment à considérer.  S'il faut prendre des assurances privées, il faut savoir que plus on vieillit, plus elles sont chères et souvent elles ne couvrent pas toutes les dépenses (mon expérience perso). Parfois je lis des gens qui écrivent que s'ils sont malades, ils rentreront chez eux mais bon, il faut être capable de faire le voyage (santé et aussi argent).  Ces dernières années, j'ai été opérée 2 fois et si on m'avait dit de me rendre en France pour me faire opérer, je n'aurais même pas été capable de me rendre à l'aéroport...

4. l'accès facile et pas trop cher pour retourner de temps en temps au pays voir sa famille.  S'il faut se coltiner des millers km et dépenser pas mal de fric et en plus il faut se rendre compte que lorsqu'on a 70 ans, 80 ans, ou plus, le moindre voyage est une épreuve. Et quand on a du mal à marcher, on fait comment pour prendre l'avion ?

A mon avis, une retraite dans un pays qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam, dans lequel on n'a aucune attache, dont on ne parle pas la langue, qui est loin de chez soi n'a aucun sens.... et c'est bien la raison pour laquelle la plupart des retraités, qui partent, s'établissent dans pays où ils peuvent trouver des compatriotes (Maroc, Espagne, Portugal ... pour les Français). 

Pardon pour ma franchise, mais un retraité (par ex) français, qui n'a aucun lien avec l'Ukraine, ne va pas s'exiler à l'autre bout du continent dans un monde complètement inconnu tout simplement en raison du prix des tomates ou de l'architecture de la place du marché. 

Quand on est jeune, on peut partir à l'aventure mais pas quand on est "vieux"...


Bonjour,

Pour répondre à quelques-unes de ces questions,

1)    Pour le visa, effectivement, c'est soit un(e) conjoint(e), soit un investissement important dans le pays (plus de 100'000$ si je ne me trompe pas).
Les impôts sont pris à la source, sous-entendus, directement sur le salaire. Si pas de salaire, pas d'impôts. A noter que seuls deux pays au monde ont semble-il une double imposition, les USA et l'Erythrée.

2)    Je suis arrivé en Ukraine seul à 44 ans, et même si j'avais déjà vécu une année ici et avais des rudiments du russe, je ne maitrisais pas du tout la langue. Aujourd'hui, je ne m'exprime qu'en russe, y compris avec ma compagne. Je ne sais même plus à quand remonte ma dernière conversation en français ou en anglais. Mon russe est loin d'être parfait, mon vocabulaire reste limité et je fais surement encore beaucoup de fautes de grammaires, mais malgré tout, je vis en parlant le russe et le russe uniquement. 

3)    C'est effectivement un problème. Je paie une assurance maladie très chère, que je n'utilise heureusement pas, mais les prix augmentent chaque année et la couverture n'est plus possible au-delà de 72 ou 74 ans. 

4)    En ce qui me concerne, ça fait 6 ans et demi que je ne suis pas retourné en Suisse, et ça ne me manque pas du tout, donc la question ne se pose même pas.

Enfin, à Kiev, je crois qu'il y des groupes de francophones, donc, possibilité pour un expat de parler sa langue maternelle.


Bonjour,

Vous confirmez mes dires ;).

Vous êtes en Ukraine car avez compagne ukrainienne et vous "n" " avez "que" 44 ans et donc, vous n'êtes pas venu seul et pour passer retraite en Ukraine ;).

Quant aux problèmes de santé, à malheureusement anticiper quand on prend de l'âge, vous écrivez qu'à partir de 72 ou 74 ans, les assurances privées ne prennent plus en charge (j'ai vu ça aussi en Pologne et c'était à .. 65 ans mais c'était il y a quelques années et la plupart des assurances privées ont bougé de façon positive) et donc dans ce cas de figure, on fait quoi ? On se fait "soigner" dans système public (ici, en Pologne, attentes de plusieurs années pour voir spécialistes ou se faire opérer et j'imagine qu'en Ukraine, ce n'est pas mieux) ou alors on repart au pays (il faut avoir la santé pour supporter le voyage et aussi le fric, non seulement pour le voyage mais aussi pour cotiser à la CFE (pour les Français) pour bénéficier d'une couverture santé.

Vous ne ressentez pas le besoin de vous rendre en Suisse car vous n'avez que 44 ans mais quand on avance en âge, on tient à retrouver ses racines (de temps en temps), voir la famille, qui vieillit, qui meurt...  Attendez d'avoir 60, 70, 80 ans, voire plus et vous verrez... ;)

Pour résumer, personne  - NON en couple avec Ukrainienne - ne semble venir s'installer en Ukraine pour y passer sa retraite et cela confirme ce que j'ai toujours pensé...


Je suis venu seul. Je venais de divorcer, d'une Ukrainienne également. J'avais quelques connaissances, que je connaissais d'il y a 12 ans en arrière, mais je ne les ai côtoyées que quelques fois et ne les ai plus revues ensuite. 

La première chose que j'ai faite en arrivant, c'est de prendre des cours de russe. Et mes seuls contacts au début, étaient des expats qui suivaient également des cours de russe et n'étaient ici, contrairement à moi, que pour un laps de temps très court. 

Je conçois que 44 ans, ce n'est pas 65 ou 70, mais ce n'est pas non plus 15 ou 20 ans. Il est déjà plus difficile d'apprendre une langue. Certaines personnes se mettent à apprendre une langue à 70 ou 80 ans, même si je reconnais que ce n'est pas donné à tout le monde.

Inutile de souligner le nombre de personnes qui m'ont déconseillées de partir refaire ma vie en Ukraine ou qui riaient de mon projet, que ce soit des proches, des amis ou tout simplement des personnes qui prenaient des cours de russe avec moi à Kiev. Et pourtant, je l'ai fait.   

Quant à revenir à Genève revoir ma famille d'ici quelques décennies, aucun risque, il ne restera que mon frère qui est également mon pire ennemi. Et si vraiment un jour, j'éprouve la nostalgie de retourner voir Genève, je suppose que ce que je vais économiser sur le coût de la vie en Ukraine, ainsi que sur le fait de ne pas payer ni d'impôts ni de logement, me permettra de m'offrir un billet d'avion et une chambre d'hôtel. 

Si c'est mon état de santé qui ne me permet pas de voyager, peu importe ensuite que je sois expat en Ukraine, en Italie ou en Espagne, je ne pourrai de toute façon pas revenir en Suisse pour satisfaire mon éventuel mal du pays et ma nostalgie.

En ce qui concerne les RDV chez un médecin, à Kiev, dans une clinique privée, le délai est de quelques heures à deux jours maximums. Un an et demi après être arrivé ici, j'ai fait un check-up complet. J'ai vu tous les médecins possibles après avoir pris RDV en deux jours. Le check-up complet m'a coûté entre 200 et 250 EUR. 

Pareil pour ma compagne lorsque nous avons voulu un deuxième avis médical. RDV dans les deux jours, 35 ou 40 EUR pour la consultation avec examens complets.

Expatd30yrs+ a écrit:
asdecoeur007 a écrit:

Bonsoir,

il me semble avoir lu que Suisse-à-Kiev est arrivé seul en Ukraine et a rencontré sa compagne après être arrivé

ensuite, le choix de venir vivre en Ukraine à 44 ans me semble très judicieux, d'une part  parce que l'on peut disposer d'un certain capital et d'autre part parce que l'on est encore assez jeune

cela m'amène à dire que l'Ukraine pourrait être une très belle destination pour prendre une pré-retraite avant 50 ans, âge où l'on est considéré comme persona non grata au sein des entreprises


Bonjour !

Y venir avec un contrat de cadre détaché, cela en vaut sans doute la peine. Ceci faisant, on reste dans un "ghetto" d'expats si on a du mal à se faire à la mentalité de "ces pays".  Moi, pardon, en tant que "démocrate libérale occidentale", je ne le peux pas...


Je ne fréquente aucun expat. Je l'ai fait au début, j'ai côtoyé quelques Français qui généralement ne sont que de passage à Kiev pour de courtes périodes, mais actuellement, je n'ai de contact qu'avec des Ukrainiens. A noter que je reçois les emails de l'ambassade suisse pour des réunions chaque mois entre Suisses dans un pub, je ne m'y suis jamais rendu en six ans et demi. Ensuite, c'est effectivement une question d'adaptabilité et de flexibilité.

J'avais déjà vécu une année en Ukraine, donc je savais à quoi m'attendre. Et je conçois que ce n'est pas pour tout le monde. J'ai rencontré nombres d'expats d'Europe de l'Ouest, qui ne rêvaient que d'une chose, repartir, et ce, après trois mois, trois semaines ou trois jours.

suisse_a_kiev a écrit:
Expatd30yrs+ a écrit:
asdecoeur007 a écrit:

Bonsoir,

il me semble avoir lu que Suisse-à-Kiev est arrivé seul en Ukraine et a rencontré sa compagne après être arrivé

ensuite, le choix de venir vivre en Ukraine à 44 ans me semble très judicieux, d'une part  parce que l'on peut disposer d'un certain capital et d'autre part parce que l'on est encore assez jeune

cela m'amène à dire que l'Ukraine pourrait être une très belle destination pour prendre une pré-retraite avant 50 ans, âge où l'on est considéré comme persona non grata au sein des entreprises


Bonjour !

Y venir avec un contrat de cadre détaché, cela en vaut sans doute la peine. Ceci faisant, on reste dans un "ghetto" d'expats si on a du mal à se faire à la mentalité de "ces pays".  Moi, pardon, en tant que "démocrate libérale occidentale", je ne le peux pas...


Je ne fréquente aucun expat. Je l'ai fait au début, j'ai côtoyé quelques Français qui généralement ne sont que de passage à Kiev pour de courtes périodes, mais actuellement, je n'ai de contact qu'avec des Ukrainiens. A noter que je reçois les emails de l'ambassade suisse pour des réunions chaque mois entre Suisses dans un pub, je ne m'y suis jamais rendu en six ans et demi. Ensuite, c'est effectivement une question d'adaptabilité et de flexibilité.

J'avais déjà vécu une année en Ukraine, donc je savais à quoi m'attendre. Et je conçois que ce n'est pas pour tout le monde. J'ai rencontré nombres d'expats d'Europe de l'Ouest, qui ne rêvaient que d'une chose, repartir, et ce, après trois mois, trois semaines ou trois jours.


Bonjour !

Je vous suis ...  Toutefois en ce qui concerne la santé, comme vous (ou un autre ?) le dites (dit), les assurances privées ne couvrent pas à partir d'un certain âge et aussi pas tout (je le constate personnellement et je dois donc payer pas mal de mes soins, qui sont parfois même plus chers qu'en France (bon, je ne suis pas en Ukraine) et donc, il faut y penser.  Perso, en l'espace de 8 ans, j'ai été opérée 2 fois dont pour cancer et depuis, les problèmes de santé divers et variés s'accumulent alors qu'avant ça, j'étais forte comme un cheval... 

Quant à mentalité, oui, dans ces pays "post communistes", c'est complètement différent de ce qu'on connait à l'Ouest et j'avoue que je n'ai jamais pu m'y adapter. Le nationalisme, l'intégrisme religieux, la xénophobie, le racisme, l'homophobie et autres joyeusetés, souvent même institutionnalisés (...) qu'on trouve dans ces contrées, ce n'est pas pour moi ni pour tout le monde et donc mes relations quand locales sont très limitées. Quand on est habitué à l'ouverture d'esprit de l'ouest, il faut savoir où on va mettre les pieds... 

Quand on s'installe ailleurs, surtout comme vous le dites, on n'a pas 20 ans, la question "mentalité" est à prendre en compte et ne pas se limiter au prix de la vie (des produits locaux puisque les produits importés coûtent aussi cher qu'ailleurs).  Sans parler du "camembert" pour les Français, je pense par ex aux vêtements, aux produits d'hygiène et informatiques,  qui coûtent la même chose partout.

après 5 ans en Ukraine, je m'y sens bien comme un poisson dans l'eau.
c'est une sensation qui ne s'émousse pas avec le temps
non seulement au niveau financier, mais aussi à cause  d'un sentiment de liberté et de vie facile (facilité pour garer la voiture, pas ou peu de radars sur les routes, climat avec presque 6 mois d'été, très jolies filles un peu partout, plus de réveil qui sonne le matin pour aller gagner le ticket alimentaire, etc)
aucune nostalgie de revoir la France et les trains de banlieue, ni la Suisse et la vie très chère
réciproquement, je comprends que d'autres personnes puissent avoir d'autres priorité que les miennes, ont des attaches fortes dans leur pays d'origine et ne veulent pas devenir expat en Ukraine
à chacun sa voie, l'essentiel étant de la trouver

Bonjour

Je partage totalement l'avis d'Expatd30yrs+ quant à l'idée de venir passer sa retraite en Ukraine quand on n'y a aucune attache.

Le premier problème est le visa, il n'y a pas de visa retraité.

Le deuxième, la santé. Quoiqu'on en dise, le niveau de la médecine locale n'est pas au top !!

Le troisième est la qualité de la nourriture, hormis ce que l'on peut trouver chez des petits producteurs locaux pour les fruits et les légumes. Je ne parle pas de la viande...Je suis d'ailleurs quasiment végétarien en Ukraine.

Le quatrième est l'instabilité politique et économique.

J'ajouterais une vie culturelle assez pauvre. Même en étant bilingue.

Après, chacun vit comme bon lui semble.

Je vis en Ukraine à Odessa depuis 10 ans, ma compagne est ukrainienne ( nous vivions avant en France) et ma société me fait vivre à Odessa.
Mais je ne passerai pas ma retraite ici, pour les raisons que j'ai décrites précédemment. J'ajouterai que je me sens très bien ici, je vis au centre-ville, mais jai besoin de partir tous les 2-3 mois à l'extérieur pour "recharger les batteries".

vet33

asdecoeur007 a écrit:

après 5 ans en Ukraine, je m'y sens bien comme un poisson dans l'eau.
c'est une sensation qui ne s'émousse pas avec le temps
non seulement au niveau financier, mais aussi à cause  d'un sentiment de liberté et de vie facile (facilité pour garer la voiture, pas ou peu de radars sur les routes, climat avec presque 6 mois d'été, très jolies filles un peu partout, plus de réveil qui sonne le matin pour aller gagner le ticket alimentaire, etc)
aucune nostalgie de revoir la France et les trains de banlieue, ni la Suisse et la vie très chère
réciproquement, je comprends que d'autres personnes puissent avoir d'autres priorité que les miennes, ont des attaches fortes dans leur pays d'origine et ne veulent pas devenir expat en Ukraine
à chacun sa voie, l'essentiel étant de la trouver


On a en effet un goût de liberté qu'on a perdu en France.
Horaires de travail plus lâches.

vet33

Que pensez vous de sumy ? Pour ceux qui connaissance.