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Un peu de culture

Nouvelle discussion

Frantugais

Bonjour.

Nouveau roman de Mia Couto : Les sables de l'empereur.

As areias do imperador
.............

Bonne plume je trouve.
Je vais lire.

Moetai

J'ai commencé '''' conte de la montagne ''de Miguel Torga
Très  réaliste mais pas gai ,on comprend la raison du fado.

Afonso Albuquerque

Bonsoir,
Je suis vraiment pas fan de Miguel Torga...
Je trouve cela trop monotone.
En revanche Mia Couto (Mozambicain) cela peut être sympa.

Après il y à une pléthore de choix et mon dernier étant "Até Que as Pedras Se Tornem Mais Leves Que a Água" de Lobo Antunes.

Bien à vous,
Afonso Albuquerque

amiroro

Bonsoir,

Intéressant ...
Merci les amis pour ces infos ...
Ça ferait plaisir à Nominoe de voir ré-ouverte la rubrique littéraire ...

A l'époque il avait démarré avec O livro do desassossego ...
(Le livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa). Il nous avait communiqué son goût pour ce superbe auteur.

Les  contes de la montagne ''de Miguel Torga, c'est vrai que c'est pas gai du tout mais ça respire le vrai terroir de la montagne portugaise ... C'est magnifique. Ce livre fait partie des incontournables de la littérature portugaise.

Toutes mes amitiés  :cheers:

roro

PS. Perso, pour l'instant, je suis dans l'Angleterre de Jane Austen (Ema) ...

POLIC

Bonsoir,

"Quand j'entends le mot culture, je sors mon transistor"Jean Yanne sur RTL dans les années 60, ça n'a rien à voir avec ce que je veux dire, mais chaque fois que j'entends le mot culture je pense à ce grand bonhomme qui nous a donné tant de bonheur . Voilà, c'est fait !!!!!

Depuis quelques mois, certainement par nostalgie, je relis tous les auteurs du XIX siècle que nous lisions dans les années 50 au cours de Portugais dans les Lycées et collèges.

Je conseil vivement à tous ceux qui dominent bien le portugais de le faire, de préférence à mi voix pour entendre la symphonie du phrasé de l'époque.

N'ayant pas pratiqué le portugais pendant des décennies, on dirait que j'apprends de nouveau la langue tellement le vocabulaire est riche en mots très expressifs qui ont été abandonnés depuis des années. Camilo Castelo Branco étant un des meilleurs dans ce domaine.

Afonso Albuquerque

Bonjour Polic,
Oui Camilo Castelo Branco est un de mes préférés pour le XIX siècle!

Pour le romantisme et à la même époque j'affectionne Almeida Garret et Alexandre Herculano.

Pour le XX il y à en à beaucoup trop à souligner mais une petite préférence va pour  Aquilino Ribeiro...

Bien à vous et bonne lecture.
Afonso Albuquerque

POLIC

Bonjour,

Pour nos amis francophones qui aiment la littérature du XIXème je ne peux que leurs conseiller :

-"Os Mais" e "O primo Basilio" de Eça de Queiroz
"As pupilas do Sr.Reitor" de Jùlio Dinis



Tous les 3 sont traduits en Français et il y a même eu des films

Pranolles

Billet d’Humour de Jean D’Ormesson : Le Français? Une Langue animale…
«Myope comme une Taupe», «rusé comme un Renard», «serrés comme des Sardines»…

Les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les Fables de La Fontaine, ils sont partout. La preuve: que vous soyez fier comme un Coq, fort comme un Boeuf, têtu comme un Âne, malin comme un Singe ou simplement un chaud Lapin, vous êtes tous, un jour ou l’autre, devenu Chèvre pour une Caille aux yeux de Biche.
Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un Paon et frais comme un Gardon et là, … pas un Chat! Vous faites le pied de Grue, vous demandant si cette Bécasse vous a réellement posé un Lapin.
Il y a Anguille sous roche et pourtant le Bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de Linotte avec qui vous êtes copain comme Cochon, vous l’a certifié: cette Poule a du Chien, une vraie Panthère! C’est sûr, vous serez un Crapaud mort d’amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un Chien.
Vous êtes prêt à gueuler comme un Putois quand finalement la fine Mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un Canard. Sauf que la fameuse Souris, malgré son cou de Cygne et sa crinière de Lion est en fait aussi plate qu’une Limande, myope comme une Taupe, elle souffle comme un Phoque et rit comme une Baleine. Une vraie peau de Vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un Rat.
Vous roulez des yeux de Merlan frit, vous êtes rouge comme une Ecrevisse, mais vous restez muet comme une Carpe. Elle essaie bien de vous tirer les Vers du nez, mais vous sautez du Coq à l’Âne et finissez par noyer le Poisson. Vous avez le Cafard, l’envie vous prend de pleurer comme un Veau (ou de verser des larmes de Crocodile, c’est selon). Vous finissez par prendre le Taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de Cheval qui vous permet de filer comme un Lièvre.
Ce n’est pas que vous êtes une Poule mouillée, vous ne voulez pas être le Dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un Agneau sous vos airs d’Ours mal léché, il ne faut pas vous prendre pour un Pigeon car vous pourriez devenir le Loup dans la bergerie.
Et puis, ça aurait servi à quoi de se regarder comme des Chiens de faïence. Après tout, revenons à nos Moutons: vous avez maintenant une faim de Loup, l’envie de dormir comme un Loir et surtout vous avez d’autres Chats à fouetter.
Texte de Jean d’Ormesson

Miradouro

Hello,
Super .....et aucun lézard sous roche....!!!!!    :lol:

Pranolles

J'ai trouvé chez un bouquiniste un livre tout simple, un de ces livres dits régionalistes (passéistes diront certains) qui, dans un français hors du commun tellement il est précis, imagé, juste… en un mot poétique…, conte, décrit par un passionné des "scènes de la vie en Limousin et en Périgord vert". Ce passionné, ancien instituteur puis Député du Val de Marne, c'est Fernand Dupuy, enfant du Pays.

Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :

"Tu le sais, bien sûr depuis longtemps,  que le coq chante, cocorico, la poule caquète, le chien aboie, quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage. Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse. La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait. Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille. La biche brame, quand le loup hurle. Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu, sais-tu que le canard nasille – les canards nasillardent ? Que le bouc ou la chèvre chevrote ; Que le hibou hulule, mais que la chouette, elle, chuinte ; Que le paon braille, que l'aigle trompète. Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule que la perdrix cacabe, que la cigogne craquète et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? Que l'alouette grisole, Tu ne le savais pas.

Et peut-être ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommèle, que le chameau blatère et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue.

Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule ! Et encore sais-tu ? Sais-tu que la souris, la petite souris grise, devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir que le geai, que le geai cajole ! Sais-tu que la mésange zinzinule! Comme la fauvette d'ailleurs."

"L'Albine" de Fernand Dupuy chez Fayard

Faire suivre, sinon nous oublierons cette belle langue dont nous ne savons plus grand chose

amiroro

Bonjour Pranolles,

... Et on a bien remarqué que "Pranoles" tout comme "Puits*" ou "Temps*" prend un "S" à la fin ...

*Ce sont des exemple, ce n'est pas limitatif ... Et ce n'est pas un courS

Toutes mes amitiés  :cheers:

roro

Altair_sd

Pranolles a écrit:

J'ai trouvé chez un bouquiniste un livre tout simple, un de ces livres dits régionalistes (passéistes diront certains) qui, dans un français hors du commun tellement il est précis, imagé, juste… en un mot poétique…, conte, décrit par un passionné des "scènes de la vie en Limousin et en Périgord vert". Ce passionné, ancien instituteur puis Député du Val de Marne, c'est Fernand Dupuy, enfant du Pays.

Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :

"Tu le sais, bien sûr depuis longtemps,  que le coq chante, cocorico,...

"L'Albine" de Fernand Dupuy chez Fayard

Faire suivre, sinon nous oublierons cette belle langue dont nous ne savons plus grand chose


Et savez vous quel bruit font les fourmis?

Elles cro-ondes, les fours micro-ondes! ;)

Frantugais

Oui mais, Pranolles,

L'alouette tirelire aussi et parfois -enfin souvent si "je puis me permettre"- elle turlutte le plus souvent.  :D. Mot qui est aussi employé dans la pêche aux céphalopodes. Je ne sais d'où ça vient.

C'est un peu bizarre tout ça.

Bises.

Pranolles

Bonsoir Frantugais,
On dit aussi que l’alouette tirelire... dont le chant ressemble au son de la flûte et non du récipient dans lequel nous rangions enfants les pièces et billets que nous recevions 😜
Bises

Turquoise71

Histoire de cons...


       Autrefois, les gens qui restaient chez eux sans parler à personne étaient qualifiés de cons finis.
       Aujourd'hui ils sont simplement des cons finés.
Le con finement nous est parvenu par les chefs des gouvernements s'adressant à leurs cons citoyens.

Tout cela est con sternant. Cela commence à nous mettre la con pression et nous entendons de nombreux potes se con plaire dans la con plainte médiatique.

Faute de mieux nous nous tournons vers l'église, ce lieu con sacré pour demander à Dieu de con jurer ce fléau.
On nous dit alors que, pour ne pas être cons damnés, nous devrions pour pénitence nous con fessés.

À la maison, pas toujours facile de con tinuer à bien s'entendre avec nos cons pagnes ou nos cons joints. Il faut faire des cons promis et prendre quelques cons primés pour faire passer la pilule.

Nous en sommes cons vaincus, il faut rester à la maison dans le con fort, nous limiter à manger des plats cons gelés et penser avec con passion à ceux moins bien lotis.

Bientôt tout ira mieux et le virus aura été con battu avec succès.

Mais restera la facture à payer.  Et là, soyez sûrs, nous serons alors tous cons cernés…

lebaxsque

C'est vraiment une histoire a  la con votre histoire

Moetai

Consternant  :lol:

JP62210

Pranolles a écrit:

J'ai trouvé chez un bouquiniste un livre tout simple, un de ces livres dits régionalistes (passéistes diront certains) qui, dans un français hors du commun tellement il est précis, imagé, juste… en un mot poétique…, conte, décrit par un passionné des "scènes de la vie en Limousin et en Périgord vert". Ce passionné, ancien instituteur puis Député du Val de Marne, c'est Fernand Dupuy, enfant du Pays.

Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :

"Tu le sais, bien sûr depuis longtemps,  que le coq chante, cocorico, la poule caquète, le chien aboie, quand le cheval hennit et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille, la colombe roucoule et le pinson ramage. Les moineaux piaillent, le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse. La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse. Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait. Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille. La biche brame, quand le loup hurle. Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu, sais-tu que le canard nasille – les canards nasillardent ? Que le bouc ou la chèvre chevrote ; Que le hibou hulule, mais que la chouette, elle, chuinte ; Que le paon braille, que l'aigle trompète. Sais-tu ? Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule que la perdrix cacabe, que la cigogne craquète et que si le corbeau croasse, la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? Que l'alouette grisole, Tu ne le savais pas.

Et peut-être ne sais-tu pas davantage que le pivert picasse. C'est excusable ! Ou que le sanglier grommèle, que le chameau blatère et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être que la huppe pupule Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue.

Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule ! Et encore sais-tu ? Sais-tu que la souris, la petite souris grise, devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir que le geai, que le geai cajole ! Sais-tu que la mésange zinzinule! Comme la fauvette d'ailleurs."

"L'Albine" de Fernand Dupuy chez Fayard

Faire suivre, sinon nous oublierons cette belle langue dont nous ne savons plus grand chose


Bonjour,
Fernand Dupuy ne dit pas s'il bandait comme un ours ?
Bonne journée.
JP

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