Analyse objective....!!!!
Abonnez-vous a cette discussion
Nouvelle discussion
Bonjour a tous et bonne lecture...
Ce qui arrive à la France, arrive avant tout dans le monde entier. Et, d'après la plupart des observateurs, il s'agira de la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Bien plus grave que la crise de 2008, que le 11 septembre 2001, ou que d'autres événements de ces dernières décennies.
Aujourd'hui, je ne cesse de lire des critiques, selon lesquelles il aurait fallu faire ceci, ne pas faire cela, à propos de masques, de dépistage, de confinement, de traitements, de chloroquine, d'hôpitaux, de mondialisation, que sais-je... Tout le monde y va de son avis, et, pour beaucoup, se mettent à croire à des complots plus ou moins débiles, ou partagent des posts dont on se demande si les auteurs sont plus attristés ou, au contraire, ravis de souffler sur des braises et attiser un incendie dont ils espèrent un bénéfice.
Il est tellement aisé de critiquer les décisions de ceux qui agissent. Surtout quand les décisions :
- sont prises dans l'urgence et sous une pression maximale,
- concernent des dizaines de millions de personnes, des millions d'entreprises, des milliers de secteurs d'activité dépendants tous les uns des autres,
- intègrent des milliers d'inconnues évoluant en permanence,
- et surtout, bouleversent les organisations, les mentalités et les priorités encore en vigueur il y a seulement 4 semaines, et les bouleversent à un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la dernière guerre mondiale.
Un exemple français : qui aurait accepté une décision de confinement prise début mars, entraînant, de fait, interdiction de manifester, report des municipales... ? Tout le monde aurait dénoncé une manipulation politique, l’instauration d’une dictature. Je crois que j’en aurais fait partie. A peine une dizaine de jours plus tard, on a assisté à un déchaînement de reproches dénonçant une décision de confinement trop tardive, à coup de #ilssavaient aux relents complotistes.
Comme il est facile de critiquer : "où sont les masques, les tests, le PQ et les pâtes ?". Mais il est impossible de parfaitement anticiper toutes les calamités aléatoires qui se produisent une fois par siècle. Cela aurait pu être une nouvelle version plus meurtrière du HIV, un astéroïde frappant la Terre, une espèce de sauterelles mutantes détruisant les céréales dans le monde entier, une algue empoisonnant les ressources en eau potable, que sais-je? Cela aura été un virus se transmettant par éternuement. Qu'aurait-on fait de stocks de milliards de masques ou de respirateurs artificiels face à une nouvelle épidémie non respiratoire, d'une météorite ou d'une sauterelle mutante? On aurait crié à l’incurie et au gaspillage d’argent public...
Les masques n'auraient été d'aucune utilité face à la majorité des problèmes sanitaires des 40 dernières années (Sida, Ebola, Chikungunya, "vache folle"...). Et face au SRAS, je me rappelle encore des moqueries autour des milliers de vaccins commandés, au cas où...
Oui, il était certain qu'une pandémie majeure arriverait tôt ou tard. De la même façon qu'il est certain qu'un astéroïde frappera un jour la Terre, qu'une centrale nucléaire finira par exploser, qu'une catastrophe climatique est en cours, que les ressources naturelles s'épuisent, et que le Soleil s'éteindra un jour.
Mais il y a 6 mois, qui pouvait prédire comment cette maladie frapperait : avec quel mode de transmission, nécessitant quel type de traitement d'urgence ? Quels moyens raisonnables de prévention pouvaient être anticipés, face à quelle probabilité de survenance dans un délai donné ? Grossissons le trait : qui aujourd'hui est prêt à dépenser des milliards pour anticiper la chute d'un astéroïde, pourtant certaine sur le long terme ? Qui soutiendrait, aujourd'hui, un gouvernement prenant réellement les mesures qui s'imposeraient contre le réchauffement climatique, dont l'impact sur le long terme sera pourtant bien pire que le Covid-19 ?
Anticiper, c'est toujours facile, après coup.
Ce qui est dramatique c'est que les décisions actuelles ne peuvent que consister à choisir parmi des "mauvais choix", en tentant de deviner le moins mauvais, sur la base de données incertaines. Il y aura toujours, après coup, quelqu'un pour dire "on aurait pu faire mieux, c'était pourtant évident".
Aucun gouvernement, aucun pays, ne pourra affirmer avoir été parfait dans la gestion de cette crise. La France ne l'a pas été, pas plus le gouvernement que les français eux-mêmes : en février, quelle majorité de français aurait soutenu un ministre de la santé appelant à l'interdiction de tout rassemblement, de toute manifestation, à l'arrêt des matchs de foot, ou même à la dépense de centaines de millions d'euros pour acheter des masques... au cas où ?
Il n'en demeure pas moins que parmi les pires réactions, les pires gestions, les pires mensonges, on relèvera sans surprise les leaders populistes, arrivés récemment au pouvoir, et portés par cette vague de remise en cause des "élites" que la France connait également depuis quelques temps. Alors, oui, pour ne citer que les principaux, j'ai bien plus confiance aujourd'hui en la France qu'en Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, ou Boris Johnson en Grande-Bretagne...
Et, au final, j'ai bien plus confiance en la parole des institutions, que ce soit celle des médias sérieux, celle des autorités, médicales, gouvernementales ou économiques, que celle des youtubeurs, instagrameurs, des médias "alternatifs" remplies de vérités "alternatives", de mon voisin gilet jaune ou qu'un ami de mon oncle qui connait un mec dont la sœur travaille dans un hôpital.
Dans une crise comme celle-ci, il est irresponsable de profiter de la confusion pour ajouter encore plus de confusion.
Profiter de la situation pour se complaire et se vautrer dans la critique facile, crier à l'assassin, au complot, mener ses petits combats politiciens franco-français habituels en se servant de ce virus, relayer les théories fumeuses de profiteurs ou d'illuminés opportunistes, c'est pathétique, déplorable, irresponsable.
Il ne s'agit surtout pas de renoncer à améliorer le monde, à toute critique constructive, ou de ne pas tirer de leçons de ce que l'avenir révélera avoir été des erreurs. Il s'agit, face à une crise historique et planétaire. de ne pas se laisser emporter par la panique, les raisonnements simplistes, le fatalisme, les aboiements de circonstance, les divisions délétères... de ne pas mettre de bâtons dans les roues d'une charrette en se plaignant qu'elle n'avance pas.
Il s'agit de reconnaître que blâmer nos dirigeants face à cette crise c'est un raccourci commode, qui permet de s'affranchir de notre propre responsabilité, individuelle et collective, de croire qu'il suffirait de limoger des incompétents pour tout améliorer.
Des leçons à tirer, il y en aura, c'est certain. Par exemple celle-ci : nous avons bien trop souvent besoin d'attendre qu'un événement devienne dramatique pour réagir, et se lamenter après coup. Ce n'est pas (seulement) la responsabilité des gouvernements. La plupart des gouvernements sont élus, et ils ne peuvent rien faire s'il n'y a pas une majorité pour soutenir leurs décisions.
Au lieu de se plaindre après coup du manque d'anticipation contre une maladie aléatoire qui vient de nous frapper (et dont il ne fait aucun doute que nous en viendrons à bout comme de toutes les pandémies précédentes), ne serait-il pas temps d'agir dès aujourd'hui, avec bien plus de détermination, contre les menaces, parfaitement identifiées, et aux effets bien plus dévastateurs à long terme qu'un simple virus ?
Cela nous évitera peut-être dans 20 ans de nous lamenter sur les effets meurtriers d'un climat devenu incontrôlable, de ressources naturelles épuisées, d'une surpopulation ingérable, d'un écosystème à l'agonie.
Et s'il fallait un message politique, je me permets celui-ci : espérons que cette crise ne nourrira pas la gangrène des nationalismes et populismes égoïstes. Tachons d’œuvrer afin que l'humanité sorte de cette crise plus sage, plus solidaire, valorise davantage la coopération plutôt que la division, en réalisant que, désormais, l'avenir de l'homme est plus que jamais une question planétaire, et non une affaire de défense individuelle des nations.
Enfin, une véritable analyse. Je me demandais quand j'allais en voir une...
Vous avez raison Miradouro, le sport national des français est la critique, les portugais sans conteste c'est le foot à tout va. Imaginez alors des français qui vont arrêter de critiquer la France, qui vont parler de foot du matin au soir et tout cela en portugais !!!!! Non je plaisantais bien sur sur ...
Pascal
Bonjour Miradouro,
Votre analyse est très bonne en effet. J'espère que cela remettra en place les français devenus anti Français.
Vous devriez poster votre post sur le topic "COVID-19 et expatriation au Portugal ".
Il y a parfois de quoi rire ou pleurer en lisant certains posts.
Encore mes félicitations.
JP
Bonjour,
@Jesuispascal
Les portugais s'autocritiquent bien souvent et je dirais même plus qu'en France. L'autocritique est d'ailleurs un exercice salutaire. La différence c'est que les portugais ne vont pas faire dans le raccourci, généralités et tout particulièrement évitent de se prononcer sur ses voisins car ils estiment que ce n'est pas de leur ressort même si ils connaissent bien souvent la situation ou tout du moins du point de vue global.
Voilà les principales différences même si il existe toujours des exceptions à cela.
Bien cordialement,
Afonso Albuquerque
Merci Monsieur Miradouro
Un recadrage indispensable et plein de bon sens.
A bientôt de vous relire
Opatrick
MERCI. Quel immense plaisir de vous lire !
Avais tapé une longue tirade, mais je pense que cela n’en vaut pas la peine, en effet il n’est pas nécessaire d’envenimer la polémique.
Pas du tout d’ accord avec vous, je pense que la crise a été traitée par des amateurs.
Pour exemple, le Portugal qui lui aura pris une decision bien plus rapide après sans doute avoir observé ce qu’il se passait chez nous et en italie et Espagne. Nous aurions pu en faire autant avec le drame’ italien.
Alors, le match de foot Turin vs je n’en sais plu qui autorise avec l’arrivee Des supporters? Allez voter mais restez à la’ maison, je n’en parlerai pas des masques ni de madame’ Buzin et j’oublierai la décision de Castaner de faire annuler les arrêtés des maires.
Et d’en feliciter tous les jours les soignants qui en effet méritent notre admiration, après les avoir ignorés pendant plus d’un an durant leurs grèves qui n’en Portent que le nom.
Aux prédécesseurs d’avoir fermés des hôpitaux, fais disparaitre 15000 lits d’hopitaux. Bref, nos politiques auraient tendance à m’agacer.
Restons unis, solidaires et il y aura de toute manière règlement de compte.
Je crains un climat social explosif après cette crise.
En attendant soyons prudents.
Bonjour,
"la crise a été traitée par des amateurs."
S'il n'y avait pas Macron et son équipe, élus en 2017, c'est qui qui aurait géré cette pandémie ?
Il bien été élu avec 66% des voix, non?
Alors, oui, il y a à redire, mais qui aurait fait mieux?
Le temps des comptes et responsabilité n'est pas encore venu, restons chez soit et protégeons nous, c'est le plus important.
Bonsoir,
Nos politiques depuis des années sont des technocrates à la solde de la finance et de leur finance.
Vous dites Macron a été elu avec 66 % des voix , peut etre mais combien de votant..Les gens sont dégoutés depuis des années des politiques qui promettent tant de choses et qui ne font rien. Les Français ne demandent qu'à s'exprimer, mettons des personnes medecin chercheur comme ministre de la sante, des magistrats ou avocat à la justice, un economiste (nous avons eu un prix nobel qui est parti au Japon, trop fort) à Bercy et ainsi de suite et vous verrez que les Français se reconnaitrons. Nous avons des amateurs à la solde des finances et d'une Europe ou personne ne se reconnait...
Vous dites Macron traite la crise, et bien nous verrons en sortie de crise la VRAI vérite celle qu'il a caché et n'oubliez pas qu'aujourd'hui son discours est à l'inverse de ce sur quoi il a été élu ? La crise lui a peut etre ouvert les yeux....Il n'est pas le seul responsable, ces prédecesseurs n'ont pas fait mieux....
Notre voisin l"Allemagne a des budgets sensiblement comme les notres, sauf que eux ont encore des industries, un hopital qui tient debout (je ne parle pas de nos soignants qui sont admirables), une economie forte, une administration qui tient la route..on voit le resultat.
Pour sortir de la crise la France met 100 milliards ; les allemands 10 fois plus..qui sortira le plus vite de la crise et qui aura de gros moyens, certainement pas nous
Alors oui, la situation sanitaire et economique est grave et il va falloir se serrer les coudes en France et ailleurs, il faut une critique positive mais surtout une autre vision économique et sociale, et sincèrement avec nos dirigeants actuels pour sortir du tunnel ce n'est pas gagne.
Et pour finir que dites vous de nos personnes agées en maison de retraite, en soins à domicile qui eux n'ont pas eu le droit à l'hopital, aux protections necessaires...on les a laisse mourir par faute de place ainsi que les soignants proches d'eux qui n'avaient aucune protection...Le bilan s'alourdit chaque jour, bientot le nombre de deces va depasser celui des hopitaux, avez vous entendu un politique sur ce sujet??
On ne peut pas se satisfaire de cela et ne pas tirer des conclusions, les professionnels de santé tirent la sonnette d'alarme depuis plus de 3 ans, pas d'argent disait il et aujourd'hui on trouve 10 milliards.....
Protegeons nous et soyons prudents, il n' y arien d'autres à faire que d'attendre mais le chemin va etre long avant de reprendre une vie normale ou plutot comme avant
Bonne soirée à tous
Bonjour,
J'approuve en tout points vos propos Mr Miradouro
Cdt
Gerphin,
Tu as probablement raison sur certains points, en revanche et pour mettre un peu d'humour dans nos échanges, Chavez est passe avec 80%, son successeur Maduro avec autant, sans trop remonter dans le passé ou bien d'autres sont passes très haut la main, ce qui veut dire que ce n'est pas forcement le % qui fait la qualité de l'homme. Il est aussi vrai qu'il n'y avait rien en face en 17.
Je continue quand meme de penser que ca n'a pas été vraiment bien organisé. Et qu’après tout, on a bien le droit de s'exprimer.
Bon courage a tous, sans être anti français, je préfère quand meme le confinement ici.
Union et solidarité seront les maitres mots.
Juste une suggestion pour oublier la France ( sinon pourquoi être venu ici !! ), ne pas regarder la télé française ou si peu. Moi je ne suis absolument pas pollué par le président Macron ou autre car il y a très longtemps que je ne suis plus les infos françaises ... je ne regarde que la télé portugaise non pas que c'est mieux ou parceque je suis different des autres mais parceque j'ai du changé sinon on est toujours entre "2 chaises" . La France, je ne l'oublierai jamais car j'y suis né sauf que je n'y suis plus (je l'ai laissé) donc la page est tournée !!!!
Cela n'engage que moi bien sur.
Pascal
Miradouro a écrit:Bonjour a tous et bonne lecture...
Ce qui arrive à la France, arrive avant tout dans le monde entier. Et, d'après la plupart des observateurs, il s'agira de la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Bien plus grave que la crise de 2008, que le 11 septembre 2001, ou que d'autres événements de ces dernières décennies.
Aujourd'hui, je ne cesse de lire des critiques, selon lesquelles il aurait fallu faire ceci, ne pas faire cela, à propos de masques, de dépistage, de confinement, de traitements, de chloroquine, d'hôpitaux, de mondialisation, que sais-je... Tout le monde y va de son avis, et, pour beaucoup, se mettent à croire à des complots plus ou moins débiles, ou partagent des posts dont on se demande si les auteurs sont plus attristés ou, au contraire, ravis de souffler sur des braises et attiser un incendie dont ils espèrent un bénéfice.
Il est tellement aisé de critiquer les décisions de ceux qui agissent. Surtout quand les décisions :
- sont prises dans l'urgence et sous une pression maximale,
- concernent des dizaines de millions de personnes, des millions d'entreprises, des milliers de secteurs d'activité dépendants tous les uns des autres,
- intègrent des milliers d'inconnues évoluant en permanence,
- et surtout, bouleversent les organisations, les mentalités et les priorités encore en vigueur il y a seulement 4 semaines, et les bouleversent à un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la dernière guerre mondiale.
Un exemple français : qui aurait accepté une décision de confinement prise début mars, entraînant, de fait, interdiction de manifester, report des municipales... ? Tout le monde aurait dénoncé une manipulation politique, l’instauration d’une dictature. Je crois que j’en aurais fait partie. A peine une dizaine de jours plus tard, on a assisté à un déchaînement de reproches dénonçant une décision de confinement trop tardive, à coup de #ilssavaient aux relents complotistes.
Comme il est facile de critiquer : "où sont les masques, les tests, le PQ et les pâtes ?". Mais il est impossible de parfaitement anticiper toutes les calamités aléatoires qui se produisent une fois par siècle. Cela aurait pu être une nouvelle version plus meurtrière du HIV, un astéroïde frappant la Terre, une espèce de sauterelles mutantes détruisant les céréales dans le monde entier, une algue empoisonnant les ressources en eau potable, que sais-je? Cela aura été un virus se transmettant par éternuement. Qu'aurait-on fait de stocks de milliards de masques ou de respirateurs artificiels face à une nouvelle épidémie non respiratoire, d'une météorite ou d'une sauterelle mutante? On aurait crié à l’incurie et au gaspillage d’argent public...
Les masques n'auraient été d'aucune utilité face à la majorité des problèmes sanitaires des 40 dernières années (Sida, Ebola, Chikungunya, "vache folle"...). Et face au SRAS, je me rappelle encore des moqueries autour des milliers de vaccins commandés, au cas où...
Oui, il était certain qu'une pandémie majeure arriverait tôt ou tard. De la même façon qu'il est certain qu'un astéroïde frappera un jour la Terre, qu'une centrale nucléaire finira par exploser, qu'une catastrophe climatique est en cours, que les ressources naturelles s'épuisent, et que le Soleil s'éteindra un jour.
Mais il y a 6 mois, qui pouvait prédire comment cette maladie frapperait : avec quel mode de transmission, nécessitant quel type de traitement d'urgence ? Quels moyens raisonnables de prévention pouvaient être anticipés, face à quelle probabilité de survenance dans un délai donné ? Grossissons le trait : qui aujourd'hui est prêt à dépenser des milliards pour anticiper la chute d'un astéroïde, pourtant certaine sur le long terme ? Qui soutiendrait, aujourd'hui, un gouvernement prenant réellement les mesures qui s'imposeraient contre le réchauffement climatique, dont l'impact sur le long terme sera pourtant bien pire que le Covid-19 ?
Anticiper, c'est toujours facile, après coup.
Ce qui est dramatique c'est que les décisions actuelles ne peuvent que consister à choisir parmi des "mauvais choix", en tentant de deviner le moins mauvais, sur la base de données incertaines. Il y aura toujours, après coup, quelqu'un pour dire "on aurait pu faire mieux, c'était pourtant évident".
Aucun gouvernement, aucun pays, ne pourra affirmer avoir été parfait dans la gestion de cette crise. La France ne l'a pas été, pas plus le gouvernement que les français eux-mêmes : en février, quelle majorité de français aurait soutenu un ministre de la santé appelant à l'interdiction de tout rassemblement, de toute manifestation, à l'arrêt des matchs de foot, ou même à la dépense de centaines de millions d'euros pour acheter des masques... au cas où ?
Il n'en demeure pas moins que parmi les pires réactions, les pires gestions, les pires mensonges, on relèvera sans surprise les leaders populistes, arrivés récemment au pouvoir, et portés par cette vague de remise en cause des "élites" que la France connait également depuis quelques temps. Alors, oui, pour ne citer que les principaux, j'ai bien plus confiance aujourd'hui en la France qu'en Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, ou Boris Johnson en Grande-Bretagne...
Et, au final, j'ai bien plus confiance en la parole des institutions, que ce soit celle des médias sérieux, celle des autorités, médicales, gouvernementales ou économiques, que celle des youtubeurs, instagrameurs, des médias "alternatifs" remplies de vérités "alternatives", de mon voisin gilet jaune ou qu'un ami de mon oncle qui connait un mec dont la sœur travaille dans un hôpital.
Dans une crise comme celle-ci, il est irresponsable de profiter de la confusion pour ajouter encore plus de confusion.
Profiter de la situation pour se complaire et se vautrer dans la critique facile, crier à l'assassin, au complot, mener ses petits combats politiciens franco-français habituels en se servant de ce virus, relayer les théories fumeuses de profiteurs ou d'illuminés opportunistes, c'est pathétique, déplorable, irresponsable.
Il ne s'agit surtout pas de renoncer à améliorer le monde, à toute critique constructive, ou de ne pas tirer de leçons de ce que l'avenir révélera avoir été des erreurs. Il s'agit, face à une crise historique et planétaire. de ne pas se laisser emporter par la panique, les raisonnements simplistes, le fatalisme, les aboiements de circonstance, les divisions délétères... de ne pas mettre de bâtons dans les roues d'une charrette en se plaignant qu'elle n'avance pas.
Il s'agit de reconnaître que blâmer nos dirigeants face à cette crise c'est un raccourci commode, qui permet de s'affranchir de notre propre responsabilité, individuelle et collective, de croire qu'il suffirait de limoger des incompétents pour tout améliorer.
Des leçons à tirer, il y en aura, c'est certain. Par exemple celle-ci : nous avons bien trop souvent besoin d'attendre qu'un événement devienne dramatique pour réagir, et se lamenter après coup. Ce n'est pas (seulement) la responsabilité des gouvernements. La plupart des gouvernements sont élus, et ils ne peuvent rien faire s'il n'y a pas une majorité pour soutenir leurs décisions.
Au lieu de se plaindre après coup du manque d'anticipation contre une maladie aléatoire qui vient de nous frapper (et dont il ne fait aucun doute que nous en viendrons à bout comme de toutes les pandémies précédentes), ne serait-il pas temps d'agir dès aujourd'hui, avec bien plus de détermination, contre les menaces, parfaitement identifiées, et aux effets bien plus dévastateurs à long terme qu'un simple virus ?
Cela nous évitera peut-être dans 20 ans de nous lamenter sur les effets meurtriers d'un climat devenu incontrôlable, de ressources naturelles épuisées, d'une surpopulation ingérable, d'un écosystème à l'agonie.
Et s'il fallait un message politique, je me permets celui-ci : espérons que cette crise ne nourrira pas la gangrène des nationalismes et populismes égoïstes. Tachons d’œuvrer afin que l'humanité sorte de cette crise plus sage, plus solidaire, valorise davantage la coopération plutôt que la division, en réalisant que, désormais, l'avenir de l'homme est plus que jamais une question planétaire, et non une affaire de défense individuelle des nations.
Bonsoir,
Il me semble que la question qui se pose, suite à la "gestion de cette pandémie" par la France est la suivante:
- L'Allemagne, qui compte environ 16 millions d'habitants de plus que la France, et dont la population est plus âgée en moyenne que ne le sont nos compatriotes ...
... Bref, l'Allemagne compte à ce jour moins de 3 000 décès du COVID19.
- Alors que la France en compte plus de 15 000 ... ... (décès du COID19)
C'est bien la question qu'il est légitime et nécessaire de se poser, et sur laquelle interpeler nos politiques ... Il me semble ...
Rien d'autre.
Toutes mes amitiés
roro
@papa Thierry
Tout à fait d’accord avec votre analyse !
Bon confinement à vous tous
Pranolles
Bonsoir,
Dans l'émission "Fantástico" diffusée ce week-end sur Rede Globo (principal réseau de télévision au Brésil), l'un des volets était consacré au Portugal. Le présentateur et journaliste Tadeu Schmidt a fait l'éloge du Portugal et des mesures prises pour lutter contre la propagation de COVID-19.
"Le Portugal est aujourd'hui considéré comme un bon exemple de lutte contre le coronavirus", a souligné le rapporteur, en montrant une vidéo consacrée au Portugal.
https://mag.sapo.pt/tv/atualidade-tv/ar … cG1VrqXoas
Cordialement,
Mars60.
amiroro a écrit:Miradouro a écrit:Bonjour a tous et bonne lecture...
Ce qui arrive à la France, arrive avant tout dans le monde entier. Et, d'après la plupart des observateurs, il s'agira de la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Bien plus grave que la crise de 2008, que le 11 septembre 2001, ou que d'autres événements de ces dernières décennies.
Aujourd'hui, je ne cesse de lire des critiques, selon lesquelles il aurait fallu faire ceci, ne pas faire cela, à propos de masques, de dépistage, de confinement, de traitements, de chloroquine, d'hôpitaux, de mondialisation, que sais-je... Tout le monde y va de son avis, et, pour beaucoup, se mettent à croire à des complots plus ou moins débiles, ou partagent des posts dont on se demande si les auteurs sont plus attristés ou, au contraire, ravis de souffler sur des braises et attiser un incendie dont ils espèrent un bénéfice.
Il est tellement aisé de critiquer les décisions de ceux qui agissent. Surtout quand les décisions :
- sont prises dans l'urgence et sous une pression maximale,
- concernent des dizaines de millions de personnes, des millions d'entreprises, des milliers de secteurs d'activité dépendants tous les uns des autres,
- intègrent des milliers d'inconnues évoluant en permanence,
- et surtout, bouleversent les organisations, les mentalités et les priorités encore en vigueur il y a seulement 4 semaines, et les bouleversent à un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la dernière guerre mondiale.
Un exemple français : qui aurait accepté une décision de confinement prise début mars, entraînant, de fait, interdiction de manifester, report des municipales... ? Tout le monde aurait dénoncé une manipulation politique, l’instauration d’une dictature. Je crois que j’en aurais fait partie. A peine une dizaine de jours plus tard, on a assisté à un déchaînement de reproches dénonçant une décision de confinement trop tardive, à coup de #ilssavaient aux relents complotistes.
Comme il est facile de critiquer : "où sont les masques, les tests, le PQ et les pâtes ?". Mais il est impossible de parfaitement anticiper toutes les calamités aléatoires qui se produisent une fois par siècle. Cela aurait pu être une nouvelle version plus meurtrière du HIV, un astéroïde frappant la Terre, une espèce de sauterelles mutantes détruisant les céréales dans le monde entier, une algue empoisonnant les ressources en eau potable, que sais-je? Cela aura été un virus se transmettant par éternuement. Qu'aurait-on fait de stocks de milliards de masques ou de respirateurs artificiels face à une nouvelle épidémie non respiratoire, d'une météorite ou d'une sauterelle mutante? On aurait crié à l’incurie et au gaspillage d’argent public...
Les masques n'auraient été d'aucune utilité face à la majorité des problèmes sanitaires des 40 dernières années (Sida, Ebola, Chikungunya, "vache folle"...). Et face au SRAS, je me rappelle encore des moqueries autour des milliers de vaccins commandés, au cas où...
Oui, il était certain qu'une pandémie majeure arriverait tôt ou tard. De la même façon qu'il est certain qu'un astéroïde frappera un jour la Terre, qu'une centrale nucléaire finira par exploser, qu'une catastrophe climatique est en cours, que les ressources naturelles s'épuisent, et que le Soleil s'éteindra un jour.
Mais il y a 6 mois, qui pouvait prédire comment cette maladie frapperait : avec quel mode de transmission, nécessitant quel type de traitement d'urgence ? Quels moyens raisonnables de prévention pouvaient être anticipés, face à quelle probabilité de survenance dans un délai donné ? Grossissons le trait : qui aujourd'hui est prêt à dépenser des milliards pour anticiper la chute d'un astéroïde, pourtant certaine sur le long terme ? Qui soutiendrait, aujourd'hui, un gouvernement prenant réellement les mesures qui s'imposeraient contre le réchauffement climatique, dont l'impact sur le long terme sera pourtant bien pire que le Covid-19 ?
Anticiper, c'est toujours facile, après coup.
Ce qui est dramatique c'est que les décisions actuelles ne peuvent que consister à choisir parmi des "mauvais choix", en tentant de deviner le moins mauvais, sur la base de données incertaines. Il y aura toujours, après coup, quelqu'un pour dire "on aurait pu faire mieux, c'était pourtant évident".
Aucun gouvernement, aucun pays, ne pourra affirmer avoir été parfait dans la gestion de cette crise. La France ne l'a pas été, pas plus le gouvernement que les français eux-mêmes : en février, quelle majorité de français aurait soutenu un ministre de la santé appelant à l'interdiction de tout rassemblement, de toute manifestation, à l'arrêt des matchs de foot, ou même à la dépense de centaines de millions d'euros pour acheter des masques... au cas où ?
Il n'en demeure pas moins que parmi les pires réactions, les pires gestions, les pires mensonges, on relèvera sans surprise les leaders populistes, arrivés récemment au pouvoir, et portés par cette vague de remise en cause des "élites" que la France connait également depuis quelques temps. Alors, oui, pour ne citer que les principaux, j'ai bien plus confiance aujourd'hui en la France qu'en Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, ou Boris Johnson en Grande-Bretagne...
Et, au final, j'ai bien plus confiance en la parole des institutions, que ce soit celle des médias sérieux, celle des autorités, médicales, gouvernementales ou économiques, que celle des youtubeurs, instagrameurs, des médias "alternatifs" remplies de vérités "alternatives", de mon voisin gilet jaune ou qu'un ami de mon oncle qui connait un mec dont la sœur travaille dans un hôpital.
Dans une crise comme celle-ci, il est irresponsable de profiter de la confusion pour ajouter encore plus de confusion.
Profiter de la situation pour se complaire et se vautrer dans la critique facile, crier à l'assassin, au complot, mener ses petits combats politiciens franco-français habituels en se servant de ce virus, relayer les théories fumeuses de profiteurs ou d'illuminés opportunistes, c'est pathétique, déplorable, irresponsable.
Il ne s'agit surtout pas de renoncer à améliorer le monde, à toute critique constructive, ou de ne pas tirer de leçons de ce que l'avenir révélera avoir été des erreurs. Il s'agit, face à une crise historique et planétaire. de ne pas se laisser emporter par la panique, les raisonnements simplistes, le fatalisme, les aboiements de circonstance, les divisions délétères... de ne pas mettre de bâtons dans les roues d'une charrette en se plaignant qu'elle n'avance pas.
Il s'agit de reconnaître que blâmer nos dirigeants face à cette crise c'est un raccourci commode, qui permet de s'affranchir de notre propre responsabilité, individuelle et collective, de croire qu'il suffirait de limoger des incompétents pour tout améliorer.
Des leçons à tirer, il y en aura, c'est certain. Par exemple celle-ci : nous avons bien trop souvent besoin d'attendre qu'un événement devienne dramatique pour réagir, et se lamenter après coup. Ce n'est pas (seulement) la responsabilité des gouvernements. La plupart des gouvernements sont élus, et ils ne peuvent rien faire s'il n'y a pas une majorité pour soutenir leurs décisions.
Au lieu de se plaindre après coup du manque d'anticipation contre une maladie aléatoire qui vient de nous frapper (et dont il ne fait aucun doute que nous en viendrons à bout comme de toutes les pandémies précédentes), ne serait-il pas temps d'agir dès aujourd'hui, avec bien plus de détermination, contre les menaces, parfaitement identifiées, et aux effets bien plus dévastateurs à long terme qu'un simple virus ?
Cela nous évitera peut-être dans 20 ans de nous lamenter sur les effets meurtriers d'un climat devenu incontrôlable, de ressources naturelles épuisées, d'une surpopulation ingérable, d'un écosystème à l'agonie.
Et s'il fallait un message politique, je me permets celui-ci : espérons que cette crise ne nourrira pas la gangrène des nationalismes et populismes égoïstes. Tachons d’œuvrer afin que l'humanité sorte de cette crise plus sage, plus solidaire, valorise davantage la coopération plutôt que la division, en réalisant que, désormais, l'avenir de l'homme est plus que jamais une question planétaire, et non une affaire de défense individuelle des nations.
Bonsoir,
Il me semble que la question qui se pose, suite à la "gestion de cette pandémie" par la France est la suivante:
- L'Allemagne, qui compte environ 16 millions d'habitants de plus que la France, et dont la population est plus âgée en moyenne que ne le sont nos compatriotes ...
... Bref, l'Allemagne compte à ce jour moins de 3 000 décès du COVID19.
- Alors que la France en compte plus de 15 000 ... ... (décès du COID19)
C'est bien la question qu'il est légitime et nécessaire de se poser, et sur laquelle interpeler nos politiques ... Il me semble ...
Rien d'autre.
Toutes mes amitiés
roro
Bonjour Roro,
Si vous comparez le nombre d'habitants et le nombre de morts en Allemagne et au Portugal, on peut se poser la même question sur le gouvernement Portugais :
ALLEMAGNE : 83 020 000 d'habitants pour 3495 morts.
PORTUGAL : 10 380 000 d'habitants pour 567 morts.
Si je suis votre raisonnement, dans les mêmes proportions, il y aurait dû avoir au Portugal 436 morts soit 5,67% en moins.
En parlant chiffres, le calcul en France pour les gens décédés en EHPAD du COVID 19 est fait comme ceci : S'il y a 20 morts dans un établissement dont 1 du COVID, les 20 sont déclarés morts du CORONAVIRUS. En Allemagne, si 20 personnes sont mortes dont 1 du COVID 19, une seule est comptabilisée.
Alors comme le dit si bien MIRADOURO, soyons solidaires face à ce fleau, il sera bien temps de faire des comptes (dans tous les pays).
C'est comme je vois certaines ou certains qui annoncent que le Portugal a fermer ses frontières bien avant la France. Je me permets de leur rappeler que le Portugal n'a qu'une seule frontière alors que la France en a un peu moins de 10.
Enfin, je ne comprend pas que l'on puisse se foutre ou dire des ignominies de son pays natal une fois expatrié. Que l'on ne soit pas d'accord avec la politique c'est une chose mais le manque de courtoisie envers ses compatriotes c'est autre chose. Des expatriés Allemands, Belges ou suisses,
aucun ne dit autant de vulgarité sur son pays comme le font les expatriés Français.
Pour finir, par un petit peu d'humour, l'allemagne a toujours bien commencé les guerres, mais les a toujours mal finit.
Bien cordialement.
JP
Bonjour,
Je crois que cette crise est surtout une crise de notre Démocratie que permet de mettre au pouvoir des individus dont le principal objectif est de se faire élire tout au long de leurs vie, utilisant les même techniques publicitaires que les fabricants de poudre à lessiver, de visionnaire ils n'ont rien, que du court terme............
C'est quand même incroyable, les milliards que tous les pays consacrent à la Défense dans l'achat de matériel de guerre et le maintient de milliers de personnes en état d'alerte en attendant l'invasion de l’ennemi, telle une fameuse Ligne Maginot alors que des vrais visionnaires comme Bill Gates et tant d'autres prédisent que la prochaine grande guerre sera bactériologique et que la Ligne Maginot des temps modernes, à l'instar de la petite sœur de 1940, ne servira a rien !!!!!!!!!!!!!!!
Aucun pays n'a sacrifié une infime partie du budget de la Défense pour s'équiper de matériel suffisant pour luter contre une possible (devenu certaine......) guerre bactériologique. La valeur d'un seul avion de combat, serait suffisante pour avoir des masques, ventilateurs et tant d'autres produits pour protéger toute la population et éviter la situation que nous connaissons actuellement.
Merci Mars60 pour cette très bonne information sans prise de tête.
Parabéns Portugal 🇵🇹 👍
Cordialmente
Pranolles
JP62210 a écrit:amiroro a écrit:Miradouro a écrit:Bonjour a tous et bonne lecture...
Ce qui arrive à la France, arrive avant tout dans le monde entier. Et, d'après la plupart des observateurs, il s'agira de la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Bien plus grave que la crise de 2008, que le 11 septembre 2001, ou que d'autres événements de ces dernières décennies.
Aujourd'hui, je ne cesse de lire des critiques, selon lesquelles il aurait fallu faire ceci, ne pas faire cela, à propos de masques, de dépistage, de confinement, de traitements, de chloroquine, d'hôpitaux, de mondialisation, que sais-je... Tout le monde y va de son avis, et, pour beaucoup, se mettent à croire à des complots plus ou moins débiles, ou partagent des posts dont on se demande si les auteurs sont plus attristés ou, au contraire, ravis de souffler sur des braises et attiser un incendie dont ils espèrent un bénéfice.
Il est tellement aisé de critiquer les décisions de ceux qui agissent. Surtout quand les décisions :
- sont prises dans l'urgence et sous une pression maximale,
- concernent des dizaines de millions de personnes, des millions d'entreprises, des milliers de secteurs d'activité dépendants tous les uns des autres,
- intègrent des milliers d'inconnues évoluant en permanence,
- et surtout, bouleversent les organisations, les mentalités et les priorités encore en vigueur il y a seulement 4 semaines, et les bouleversent à un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la dernière guerre mondiale.
Un exemple français : qui aurait accepté une décision de confinement prise début mars, entraînant, de fait, interdiction de manifester, report des municipales... ? Tout le monde aurait dénoncé une manipulation politique, l’instauration d’une dictature. Je crois que j’en aurais fait partie. A peine une dizaine de jours plus tard, on a assisté à un déchaînement de reproches dénonçant une décision de confinement trop tardive, à coup de #ilssavaient aux relents complotistes.
Comme il est facile de critiquer : "où sont les masques, les tests, le PQ et les pâtes ?". Mais il est impossible de parfaitement anticiper toutes les calamités aléatoires qui se produisent une fois par siècle. Cela aurait pu être une nouvelle version plus meurtrière du HIV, un astéroïde frappant la Terre, une espèce de sauterelles mutantes détruisant les céréales dans le monde entier, une algue empoisonnant les ressources en eau potable, que sais-je? Cela aura été un virus se transmettant par éternuement. Qu'aurait-on fait de stocks de milliards de masques ou de respirateurs artificiels face à une nouvelle épidémie non respiratoire, d'une météorite ou d'une sauterelle mutante? On aurait crié à l’incurie et au gaspillage d’argent public...
Les masques n'auraient été d'aucune utilité face à la majorité des problèmes sanitaires des 40 dernières années (Sida, Ebola, Chikungunya, "vache folle"...). Et face au SRAS, je me rappelle encore des moqueries autour des milliers de vaccins commandés, au cas où...
Oui, il était certain qu'une pandémie majeure arriverait tôt ou tard. De la même façon qu'il est certain qu'un astéroïde frappera un jour la Terre, qu'une centrale nucléaire finira par exploser, qu'une catastrophe climatique est en cours, que les ressources naturelles s'épuisent, et que le Soleil s'éteindra un jour.
Mais il y a 6 mois, qui pouvait prédire comment cette maladie frapperait : avec quel mode de transmission, nécessitant quel type de traitement d'urgence ? Quels moyens raisonnables de prévention pouvaient être anticipés, face à quelle probabilité de survenance dans un délai donné ? Grossissons le trait : qui aujourd'hui est prêt à dépenser des milliards pour anticiper la chute d'un astéroïde, pourtant certaine sur le long terme ? Qui soutiendrait, aujourd'hui, un gouvernement prenant réellement les mesures qui s'imposeraient contre le réchauffement climatique, dont l'impact sur le long terme sera pourtant bien pire que le Covid-19 ?
Anticiper, c'est toujours facile, après coup.
Ce qui est dramatique c'est que les décisions actuelles ne peuvent que consister à choisir parmi des "mauvais choix", en tentant de deviner le moins mauvais, sur la base de données incertaines. Il y aura toujours, après coup, quelqu'un pour dire "on aurait pu faire mieux, c'était pourtant évident".
Aucun gouvernement, aucun pays, ne pourra affirmer avoir été parfait dans la gestion de cette crise. La France ne l'a pas été, pas plus le gouvernement que les français eux-mêmes : en février, quelle majorité de français aurait soutenu un ministre de la santé appelant à l'interdiction de tout rassemblement, de toute manifestation, à l'arrêt des matchs de foot, ou même à la dépense de centaines de millions d'euros pour acheter des masques... au cas où ?
Il n'en demeure pas moins que parmi les pires réactions, les pires gestions, les pires mensonges, on relèvera sans surprise les leaders populistes, arrivés récemment au pouvoir, et portés par cette vague de remise en cause des "élites" que la France connait également depuis quelques temps. Alors, oui, pour ne citer que les principaux, j'ai bien plus confiance aujourd'hui en la France qu'en Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, ou Boris Johnson en Grande-Bretagne...
Et, au final, j'ai bien plus confiance en la parole des institutions, que ce soit celle des médias sérieux, celle des autorités, médicales, gouvernementales ou économiques, que celle des youtubeurs, instagrameurs, des médias "alternatifs" remplies de vérités "alternatives", de mon voisin gilet jaune ou qu'un ami de mon oncle qui connait un mec dont la sœur travaille dans un hôpital.
Dans une crise comme celle-ci, il est irresponsable de profiter de la confusion pour ajouter encore plus de confusion.
Profiter de la situation pour se complaire et se vautrer dans la critique facile, crier à l'assassin, au complot, mener ses petits combats politiciens franco-français habituels en se servant de ce virus, relayer les théories fumeuses de profiteurs ou d'illuminés opportunistes, c'est pathétique, déplorable, irresponsable.
Il ne s'agit surtout pas de renoncer à améliorer le monde, à toute critique constructive, ou de ne pas tirer de leçons de ce que l'avenir révélera avoir été des erreurs. Il s'agit, face à une crise historique et planétaire. de ne pas se laisser emporter par la panique, les raisonnements simplistes, le fatalisme, les aboiements de circonstance, les divisions délétères... de ne pas mettre de bâtons dans les roues d'une charrette en se plaignant qu'elle n'avance pas.
Il s'agit de reconnaître que blâmer nos dirigeants face à cette crise c'est un raccourci commode, qui permet de s'affranchir de notre propre responsabilité, individuelle et collective, de croire qu'il suffirait de limoger des incompétents pour tout améliorer.
Des leçons à tirer, il y en aura, c'est certain. Par exemple celle-ci : nous avons bien trop souvent besoin d'attendre qu'un événement devienne dramatique pour réagir, et se lamenter après coup. Ce n'est pas (seulement) la responsabilité des gouvernements. La plupart des gouvernements sont élus, et ils ne peuvent rien faire s'il n'y a pas une majorité pour soutenir leurs décisions.
Au lieu de se plaindre après coup du manque d'anticipation contre une maladie aléatoire qui vient de nous frapper (et dont il ne fait aucun doute que nous en viendrons à bout comme de toutes les pandémies précédentes), ne serait-il pas temps d'agir dès aujourd'hui, avec bien plus de détermination, contre les menaces, parfaitement identifiées, et aux effets bien plus dévastateurs à long terme qu'un simple virus ?
Cela nous évitera peut-être dans 20 ans de nous lamenter sur les effets meurtriers d'un climat devenu incontrôlable, de ressources naturelles épuisées, d'une surpopulation ingérable, d'un écosystème à l'agonie.
Et s'il fallait un message politique, je me permets celui-ci : espérons que cette crise ne nourrira pas la gangrène des nationalismes et populismes égoïstes. Tachons d’œuvrer afin que l'humanité sorte de cette crise plus sage, plus solidaire, valorise davantage la coopération plutôt que la division, en réalisant que, désormais, l'avenir de l'homme est plus que jamais une question planétaire, et non une affaire de défense individuelle des nations.
Bonsoir,
Il me semble que la question qui se pose, suite à la "gestion de cette pandémie" par la France est la suivante:
- L'Allemagne, qui compte environ 16 millions d'habitants de plus que la France, et dont la population est plus âgée en moyenne que ne le sont nos compatriotes ...
... Bref, l'Allemagne compte à ce jour moins de 3 000 décès du COVID19.
- Alors que la France en compte plus de 15 000 ... ... (décès du COID19)
C'est bien la question qu'il est légitime et nécessaire de se poser, et sur laquelle interpeler nos politiques ... Il me semble ...
Rien d'autre.
Toutes mes amitiés
roro
Bonjour Roro,
Si vous comparez le nombre d'habitants et le nombre de morts en Allemagne et au Portugal, on peut se poser la même question sur le gouvernement Portugais :
ALLEMAGNE : 83 020 000 d'habitants pour 3495 morts.
PORTUGAL : 10 380 000 d'habitants pour 567 morts.
Si je suis votre raisonnement, dans les mêmes proportions, il y aurait dû avoir au Portugal 436 morts soit 5,67% en moins.
En parlant chiffres, le calcul en France pour les gens décédés en EHPAD du COVID 19 est fait comme ceci : S'il y a 20 morts dans un établissement dont 1 du COVID, les 20 sont déclarés morts du CORONAVIRUS. En Allemagne, si 20 personnes sont mortes dont 1 du COVID 19, une seule est comptabilisée.
Alors comme le dit si bien MIRADOURO, soyons solidaires face à ce fleau, il sera bien temps de faire des comptes (dans tous les pays).
C'est comme je vois certaines ou certains qui annoncent que le Portugal a fermer ses frontières bien avant la France. Je me permets de leur rappeler que le Portugal n'a qu'une seule frontière alors que la France en a un peu moins de 10.
Enfin, je ne comprend pas que l'on puisse se foutre ou dire des ignominies de son pays natal une fois expatrié. Que l'on ne soit pas d'accord avec la politique c'est une chose mais le manque de courtoisie envers ses compatriotes c'est autre chose. Des expatriés Allemands, Belges ou suisses,
aucun ne dit autant de vulgarité sur son pays comme le font les expatriés Français.
Pour finir, par un petit peu d'humour, l'allemagne a toujours bien commencé les guerres, mais les a toujours mal finit.
Bien cordialement.
JP
Bonjour JP,
Si tu avais quelque chose à dire, JP, tu aurais pu t'y prendre autrement ...
Et si tu avais la capacité à lire "généreusement" (c'est à dire avec l'envie positive de comprendre) ce que j'ai écrit, ta réaction eut été tout autre ...
Enfin, si tu te relis, tu verras que tout ce que tu reproches "aux expatriés français", tu te vautres
dedans ...
Dit en passant : Tu devrais relire la Constitution (de la République Française) et la Charte de l'Environnement de 2004 qui y est annexée ...
Je ne sais même pas pourquoi je te réponds.
roro
JP62210 a écrit:amiroro a écrit:Miradouro a écrit:Bonjour a tous et bonne lecture...
Ce qui arrive à la France, arrive avant tout dans le monde entier. Et, d'après la plupart des observateurs, il s'agira de la plus grave crise depuis la seconde guerre mondiale. Bien plus grave que la crise de 2008, que le 11 septembre 2001, ou que d'autres événements de ces dernières décennies.
Aujourd'hui, je ne cesse de lire des critiques, selon lesquelles il aurait fallu faire ceci, ne pas faire cela, à propos de masques, de dépistage, de confinement, de traitements, de chloroquine, d'hôpitaux, de mondialisation, que sais-je... Tout le monde y va de son avis, et, pour beaucoup, se mettent à croire à des complots plus ou moins débiles, ou partagent des posts dont on se demande si les auteurs sont plus attristés ou, au contraire, ravis de souffler sur des braises et attiser un incendie dont ils espèrent un bénéfice.
Il est tellement aisé de critiquer les décisions de ceux qui agissent. Surtout quand les décisions :
- sont prises dans l'urgence et sous une pression maximale,
- concernent des dizaines de millions de personnes, des millions d'entreprises, des milliers de secteurs d'activité dépendants tous les uns des autres,
- intègrent des milliers d'inconnues évoluant en permanence,
- et surtout, bouleversent les organisations, les mentalités et les priorités encore en vigueur il y a seulement 4 semaines, et les bouleversent à un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la dernière guerre mondiale.
Un exemple français : qui aurait accepté une décision de confinement prise début mars, entraînant, de fait, interdiction de manifester, report des municipales... ? Tout le monde aurait dénoncé une manipulation politique, l’instauration d’une dictature. Je crois que j’en aurais fait partie. A peine une dizaine de jours plus tard, on a assisté à un déchaînement de reproches dénonçant une décision de confinement trop tardive, à coup de #ilssavaient aux relents complotistes.
Comme il est facile de critiquer : "où sont les masques, les tests, le PQ et les pâtes ?". Mais il est impossible de parfaitement anticiper toutes les calamités aléatoires qui se produisent une fois par siècle. Cela aurait pu être une nouvelle version plus meurtrière du HIV, un astéroïde frappant la Terre, une espèce de sauterelles mutantes détruisant les céréales dans le monde entier, une algue empoisonnant les ressources en eau potable, que sais-je? Cela aura été un virus se transmettant par éternuement. Qu'aurait-on fait de stocks de milliards de masques ou de respirateurs artificiels face à une nouvelle épidémie non respiratoire, d'une météorite ou d'une sauterelle mutante? On aurait crié à l’incurie et au gaspillage d’argent public...
Les masques n'auraient été d'aucune utilité face à la majorité des problèmes sanitaires des 40 dernières années (Sida, Ebola, Chikungunya, "vache folle"...). Et face au SRAS, je me rappelle encore des moqueries autour des milliers de vaccins commandés, au cas où...
Oui, il était certain qu'une pandémie majeure arriverait tôt ou tard. De la même façon qu'il est certain qu'un astéroïde frappera un jour la Terre, qu'une centrale nucléaire finira par exploser, qu'une catastrophe climatique est en cours, que les ressources naturelles s'épuisent, et que le Soleil s'éteindra un jour.
Mais il y a 6 mois, qui pouvait prédire comment cette maladie frapperait : avec quel mode de transmission, nécessitant quel type de traitement d'urgence ? Quels moyens raisonnables de prévention pouvaient être anticipés, face à quelle probabilité de survenance dans un délai donné ? Grossissons le trait : qui aujourd'hui est prêt à dépenser des milliards pour anticiper la chute d'un astéroïde, pourtant certaine sur le long terme ? Qui soutiendrait, aujourd'hui, un gouvernement prenant réellement les mesures qui s'imposeraient contre le réchauffement climatique, dont l'impact sur le long terme sera pourtant bien pire que le Covid-19 ?
Anticiper, c'est toujours facile, après coup.
Ce qui est dramatique c'est que les décisions actuelles ne peuvent que consister à choisir parmi des "mauvais choix", en tentant de deviner le moins mauvais, sur la base de données incertaines. Il y aura toujours, après coup, quelqu'un pour dire "on aurait pu faire mieux, c'était pourtant évident".
Aucun gouvernement, aucun pays, ne pourra affirmer avoir été parfait dans la gestion de cette crise. La France ne l'a pas été, pas plus le gouvernement que les français eux-mêmes : en février, quelle majorité de français aurait soutenu un ministre de la santé appelant à l'interdiction de tout rassemblement, de toute manifestation, à l'arrêt des matchs de foot, ou même à la dépense de centaines de millions d'euros pour acheter des masques... au cas où ?
Il n'en demeure pas moins que parmi les pires réactions, les pires gestions, les pires mensonges, on relèvera sans surprise les leaders populistes, arrivés récemment au pouvoir, et portés par cette vague de remise en cause des "élites" que la France connait également depuis quelques temps. Alors, oui, pour ne citer que les principaux, j'ai bien plus confiance aujourd'hui en la France qu'en Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, ou Boris Johnson en Grande-Bretagne...
Et, au final, j'ai bien plus confiance en la parole des institutions, que ce soit celle des médias sérieux, celle des autorités, médicales, gouvernementales ou économiques, que celle des youtubeurs, instagrameurs, des médias "alternatifs" remplies de vérités "alternatives", de mon voisin gilet jaune ou qu'un ami de mon oncle qui connait un mec dont la sœur travaille dans un hôpital.
Dans une crise comme celle-ci, il est irresponsable de profiter de la confusion pour ajouter encore plus de confusion.
Profiter de la situation pour se complaire et se vautrer dans la critique facile, crier à l'assassin, au complot, mener ses petits combats politiciens franco-français habituels en se servant de ce virus, relayer les théories fumeuses de profiteurs ou d'illuminés opportunistes, c'est pathétique, déplorable, irresponsable.
Il ne s'agit surtout pas de renoncer à améliorer le monde, à toute critique constructive, ou de ne pas tirer de leçons de ce que l'avenir révélera avoir été des erreurs. Il s'agit, face à une crise historique et planétaire. de ne pas se laisser emporter par la panique, les raisonnements simplistes, le fatalisme, les aboiements de circonstance, les divisions délétères... de ne pas mettre de bâtons dans les roues d'une charrette en se plaignant qu'elle n'avance pas.
Il s'agit de reconnaître que blâmer nos dirigeants face à cette crise c'est un raccourci commode, qui permet de s'affranchir de notre propre responsabilité, individuelle et collective, de croire qu'il suffirait de limoger des incompétents pour tout améliorer.
Des leçons à tirer, il y en aura, c'est certain. Par exemple celle-ci : nous avons bien trop souvent besoin d'attendre qu'un événement devienne dramatique pour réagir, et se lamenter après coup. Ce n'est pas (seulement) la responsabilité des gouvernements. La plupart des gouvernements sont élus, et ils ne peuvent rien faire s'il n'y a pas une majorité pour soutenir leurs décisions.
Au lieu de se plaindre après coup du manque d'anticipation contre une maladie aléatoire qui vient de nous frapper (et dont il ne fait aucun doute que nous en viendrons à bout comme de toutes les pandémies précédentes), ne serait-il pas temps d'agir dès aujourd'hui, avec bien plus de détermination, contre les menaces, parfaitement identifiées, et aux effets bien plus dévastateurs à long terme qu'un simple virus ?
Cela nous évitera peut-être dans 20 ans de nous lamenter sur les effets meurtriers d'un climat devenu incontrôlable, de ressources naturelles épuisées, d'une surpopulation ingérable, d'un écosystème à l'agonie.
Et s'il fallait un message politique, je me permets celui-ci : espérons que cette crise ne nourrira pas la gangrène des nationalismes et populismes égoïstes. Tachons d’œuvrer afin que l'humanité sorte de cette crise plus sage, plus solidaire, valorise davantage la coopération plutôt que la division, en réalisant que, désormais, l'avenir de l'homme est plus que jamais une question planétaire, et non une affaire de défense individuelle des nations.
Bonsoir,
Il me semble que la question qui se pose, suite à la "gestion de cette pandémie" par la France est la suivante:
- L'Allemagne, qui compte environ 16 millions d'habitants de plus que la France, et dont la population est plus âgée en moyenne que ne le sont nos compatriotes ...
... Bref, l'Allemagne compte à ce jour moins de 3 000 décès du COVID19.
- Alors que la France en compte plus de 15 000 ... ... (décès du COID19)
C'est bien la question qu'il est légitime et nécessaire de se poser, et sur laquelle interpeler nos politiques ... Il me semble ...
Rien d'autre.
Toutes mes amitiés
roro
Bonjour Roro,
Si vous comparez le nombre d'habitants et le nombre de morts en Allemagne et au Portugal, on peut se poser la même question sur le gouvernement Portugais :
ALLEMAGNE : 83 020 000 d'habitants pour 3495 morts.
PORTUGAL : 10 380 000 d'habitants pour 567 morts.
Si je suis votre raisonnement, dans les mêmes proportions, il y aurait dû avoir au Portugal 436 morts soit 5,67% en moins.
En parlant chiffres, le calcul en France pour les gens décédés en EHPAD du COVID 19 est fait comme ceci : S'il y a 20 morts dans un établissement dont 1 du COVID, les 20 sont déclarés morts du CORONAVIRUS. En Allemagne, si 20 personnes sont mortes dont 1 du COVID 19, une seule est comptabilisée.
Alors comme le dit si bien MIRADOURO, soyons solidaires face à ce fleau, il sera bien temps de faire des comptes (dans tous les pays).
C'est comme je vois certaines ou certains qui annoncent que le Portugal a fermer ses frontières bien avant la France. Je me permets de leur rappeler que le Portugal n'a qu'une seule frontière alors que la France en a un peu moins de 10.
Enfin, je ne comprend pas que l'on puisse se foutre ou dire des ignominies de son pays natal une fois expatrié. Que l'on ne soit pas d'accord avec la politique c'est une chose mais le manque de courtoisie envers ses compatriotes c'est autre chose. Des expatriés Allemands, Belges ou suisses,
aucun ne dit autant de vulgarité sur son pays comme le font les expatriés Français.
Pour finir, par un petit peu d'humour, l'allemagne a toujours bien commencé les guerres, mais les a toujours mal finit.
Bien cordialement.
JP
Puis je me permettre de citer votre source sur le mode de déclaration des morts dans les EPHAD , comparatif entre la France et l'Allemagne ??? Je sais bien que nous avons été partisans de la méthode globale pour l'apprentissage de la lecture à l'école en France mais là...je m'interroge. Une référence fiable, svp.
Merci. Bien à vous
Un petit entracte vous dirait ?
https://www.youtube.com/watch?reload=9& … EjvRktXeis
Faites passer le lien sans modération ...
Toutes mes amitiés
roro
En attendant, et pour info, on trouve des masques dans pas mal de pharmacie, Vilamoura, Faro au centre commercial.
Bonjour Papa Thierry,
Oui, exact, on trouve des masques dans les pharmacies ... Le 3 avril dernier, le masque (chirurgical) valait 1,60€ et hier il était à 1,90€ (L'augmentation ne vient peut être pas de la pharmacie) ...
C'est bien ici ...
Toutes mes amitiés
roro
C’est connu, la musique adoucit les mœurs !
Merci Roro.
Boa noite a todos.
Pranolles
Bonsoir Pranolles et Papa Thierry,
J'adore toutes ces créations solidaires, pendant ce confinement ...
On se rend compte comme on aime les gens (et comme on est aimé) ...
Une belle lueur dans ce sombre univers ...
Bonne santé, gaffe, amitiés
roro
les masques a Faro, vendus a l'unite a 1.49. En avais acheté a Vilamoura a 2.40.
PRENEZ SOIN DE VOUS.
Pranolles a écrit:C’est connu, la musique adoucit les mœurs !
Merci Roro.
Boa noite a todos.
Pranolles
« Ce n'est pas tout à fait exact que la musique adoucit les mœurs. Je crois même que l'harmonie, un peu en excès, amène l'homme le mieux constitué à un état d'hébétude et de gâtisme tout à fait folâtre. » (Alphonse Allais).
Bonjour,
Reçu de France ce matin sur le téléphone (pas le mien car je n'en ai pas). C'est dans le sujet, il me semble (Si toutefois l'objectivité est concevable dans un tel contexte, mais admettons), et c'est pris un peu comme un jeu. Il vous est demandé de trouver un mot (qui par les temps qui courent est presque un gros mot) :
Devinette :
- Je tue les manifs,
- Je préserve le climat en empêchant les déplacements,
- Je rapporte à l’État, 135€ d’abord, et 1500€ ensuite,
- Je cache le krach boursier,
- Je fais un audimat de dingue pour les chaines d’informations,
- Je fixe la population devant la télé,
- Je permets au Gouvernement d’installer la Dictature et la Société de Contrôle,
- Je vous terrorise au point de vous empêcher de réfléchir,
- Le Président est haï, mais aucun Président n’avait autant été regardé avant Moi,
- Je vous divise entre « bons zélés » et « mauvais citoyens » qui se permettent de prendre l’air,
- J’ai transformé vos libertés en une semi-liberté conditionnelle,
- Je permets une 3ème révision de Code du Travail en 5 ans,
- J’abats l’École Démocratique où vos enfants s’éduquaient,
- Je vous apprends à vous passer de l’hôpital et de soins hormis au seuil de la Mort. Vous n’allez pas vous faire soigner par des gens déguisés en sacs poubelles. Si ?
- Je neutralise les Parlements sous « état d’urgence »,
- Je rapporte beaucoup d’argent aux laboratoires,
- Je fais tourner la planche à billets pour les Banques,
- Je creuse la dette que vous devrez rembourser,
- Je fais mourir les plus anciens, ceux qui ne sont plus productifs,
- Je ne suis pas gérée du tout parce que je suis la plus belle aubaine politique qu’on ait connu depuis plus d’un siècle,
- Il y a un traitement contre moi depuis début mars, mais il a été d’abord confisqué, puis ridiculisé, puis interdit à la prescription (hormis pour les riches et la jet set qui ne s’en privent pas).
Qui suis-je ?
Moi, j'ai trouvé ...
Toutes mes amitiés
roro
Le virus ?
Amitiés
Pranolles
Ben oui ... Bravo Pranolles ...
papa thierry a écrit:Pour ne plus citer le virus, je dirais " LE CHINOIS"
Etonnifié et ravi par la qualité des interventions. L'air pur du Portugal, ça rajoute des neurones
Bonjour, on peut aussi chercher du sens ou de l'air pur à travers la poésie.
Alors je vous propose ce poème magnifique d'un grand poète Portugais Mr Fernando Pessoa
Il peut aussi nous aider pour demain.
Il s'intitule:
DEPOIS DE TUDO
"De tudo ficaram três coisas:
A certeza de que estamos sempre a começar...
A certeza de que é preciso continua...
A certeza de que seremos interrompidos antes de terminar...
Portanto devemos:
Fazer da interrupção um caminho novo...
Da queda, um passo de dança...
Do medo, uma escada...
Do sonho, uma ponte...
Da procura, um encontro."
Amicales salutations d'un confiné Français bientôt, je l'espère, résident Portugais amoureux de la langue et de la culture Portugaise et Française;
Flordejasmim a écrit:Etonnifié et ravi par la qualité des interventions. L'air pur du Portugal, ça rajoute des neurones
Bonjour Flor ...
C'est toi le "client mystère aujourd'hui" ?
Toutes mes amitiés
roro
Articles pour préparer votre expatriation au Portugal
- Téléphone et Internet au Portugal
Que vous soyez ou non adepte de la technologie, elle reste un élément essentiel de la vie ...
- La fiscalité au Portugal
Le Portugal offre un cadre de vie agréable grâce à son climat favorable, ses magnifiques ...
- Se loger au Portugal
Lors de la planification de votre expatriation au Portugal, l'une des questions essentielles est de ...
- Créer une entreprise au Portugal
Avec ses magnifiques plages bordant la côte atlantique, son climat méditerranéen doux, sa ...
- Visas de travail au Portugal
Le Portugal est un pays où il fait bon vivre, réputé pour son climat clément, ses ...
- Conduire au Portugal
Si vous vous établissez au Portugal en tant qu'expatrié et prévoyez de conduire, il est ...
- Se loger à Lisbonne
Avec une communauté d'expatriés en plein essor, un coût de la vie en augmentation, mais ...
- Les universités de Lisbonne
Vous envisagez de vous expatrier au Portugal pour poursuivre vos études supérieures ? Lisbonne ...