choix de couple, qui a motivé l'expatriation?
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Hello,
Je me demande si, pour les couples, le choix de l'expatriation s'est fait à deux, tout de suite, ou si l'un ou l'une, a motivé l'autre pour partir.
L'amour du Canada (ou autre pays) est-il venu immédiatement, ou a-t'il murit, doucement, comme un bon vin!!
Et si le désir d'expatriation pour l'un a effrayé l'autre, le temps et le questionnement ont-ils enchainées ou stoppées les démarches?
Notez vos expériences de couples, les doutes que vous avez rencontré, les heurts, ou alors les idées fusionnelles...
Merci pour vos témoignages,
à bientôt.
Personnellement, c'est un peu autre chose.
Pour faire court : j'ai monté mon studio de création graphique (Entreprise Individuelle) début 2000. J'ai aussi découvert à cette époque les chats MSN (qui n'existent plus depuis octobre 2001, je crois). J'y allais pour me détendre/distraire, après le travail ou à la pause de midi. J'y ai rencontré, un peu par hasard, une jeune française, récemment divorcée, qui vivait aux USA depuis 8 ans. Nous sommes rapidement passés du chat aux PV (conversations privées), puis à MSN Messenger, et enfin en conversation vocale.
Le temps aidant, nous nous sommes rendus compte qu'on allait au-devant de bien plus qu'une simple amitié. Comme elle devait venir en France pendant 2 mois avec ses filles (voyage prévu de longue date, rien à voir), on a décidé de se rencontrer, et pourquoi pas, de concrétiser notre relation.
Ca s'est merveilleusement bien passé, au point que, quand elless ont reparties aux USA, ca a été très dur pour tout le monde (ses filles comprises).
Alors, comme rien ne me retenait vraiment en France, que j'avais depuis longtemps envie de connaître la Californie (suis musicien aussi, ça aide), j'ai fermé ma boîte et je suis parti les rejoindre. On s'est mariés 3 mois plus tard (10 décembre 2001), et nous sommes les heureux parents d'un petit Valérian, qui a maintenant 3 ans 1/2
Désolé, mon histoire est un peu HS, mais j'ai pensé que ça pouvait être intéressant.
Ton histoire Manu est superbe en tout cas!
Pour ma part on vivait et travaillaient en famille, mes parents et nous, deux entreprises, une "envie" de continuer en famille, un regard sur l'Irlande et ils sont tombes amoureux de ce pays, de sa qualite de vie, de ses taxes , de ses paysages et du tigre celtique. S'en est suivi un long processus pour me faire avaler la pillule, je n'avais pas vraiment envie de bouger, mes enfants de 8 et 10 ans, ma maison, mon entreprise, ma provence, mon soleil, et puis voila, ils ont fini par reussir leur tour de magie, il leur a fallu pres de 2 ans pour me convaincre... Nous sommes partis en premier, nous avons remonter notre boite, ma mere est tombee malade, elle s'est eteinte tres vite, ils n'ont pas eu le temps de venir et j'ai assez mal vecu mon eloignement durant ces 6 mois. Depuis pas mal de choses ont change et je me retrouve a finalement "bien l'aimer ce pays" meme si mes debuts ont ete cahotiques.
Dans notre couple; des tas de discussions tres houleuses avant et surtout apres notre depart, une envie farouche de repartir et puis le temps a fait son oeuvre, comme pour tout.
Manu, on aime tous les belles histoires d'amour! :-)
Alors pour moi: je suis arrivé à Montréal en octobre 2002. Trois mois d'installation, de démarches en tout genre. Retour en France pour les fêtes et PAF, je tombe sur un grand brun charmant, qui revenait de vacances à Montréal (ah, ben moi j'y vis! Ah? etc...). Coup de foudre. Je suis rentré avec lui dans mes bagages (merci à son patron qui l'a laissé partir sur le champ).
Jean-Marc a amorcé ses démarches pour immigrer à son tour. Il m'a rejoint en février 2004. Voilà.
Disons que j'ai été le déclencheur.
Des couples ne marchent plus comme avant à l'étranger. J'ai connu un couple de Français au Québec. Lui avait été le moteur pour émigrer. Elle l'avait suivi. Il ne s'est pas plu, elle a adoré. Il est rentré, elle est restée.
Décider de quitter son pays pour vivre ailleurs, c'est un choix qui se prend à deux. Sinon, au moindre bobo, le suiveur accusera le meneur de l'avoir entrainé dans une folle aventure...
Ce topic est très interessant et bien des expatriés doivent se sentir concernés.
La distance n'aide pas les couples. Comment convaincre celle ou celui que l'on aime de nous suivre? (je n'ai pas la solution)
Lorsque je suis parti quelques temps en Angleterre, ma belle n'a pas voulu me rejoindre, car elle n'était pas culturellement attirée ni je pense prête à quitter son environnement. Par contre lorsqu'elle a voulu partir en Espagne, j'ai illico fait mes bagages et je l'ai suivi. Puis nous sommes rentrés en France. Je suis, quelques mois plus tard, reparti m'installer en Angleterre, en pensant qu'elle serait plus ouverte au changement maintenant. Je ne crois pas qu'elle serait venu.
Ca ne finit pas tres bien, nous sommes maintenant séparés. Est ce à cause de la distance? Aurais-je du penser plus tôt qu'elle n'etait pas la bonne étant donné qu'elle n'a jamais voulu me suivre? Je n'en sais rien. Même en étant loin, je l'ai toujours aimé (et je ne "digère" vraiment pas notre séparation). Je crois que la distance ne change en rien les sentiments que l'on peut avoir pour une autre personne, mais il est bien mieux de vivre ensemble tout le temps.
Un autre couple d'amis que je connais depuis 4 ans se pose des questions, en ce moment. Lui veut rentrer, il a le sentiment d'avoir fait le tour de ce qu'il voulait vivre au Québec, il a envie de rentrer en Europe. Elle, elle aimerait bien rester encore un peu.
Ils ont négocié un petit délai (je pense qu'elle va en profiter pour se faire naturaliser, puisqu'elle est maintenant éligible), avant un retour en Europe... mais pas au même endroit. Ils venaient de Bruxelles, ils aimeraient bien aller en Provence.
Pour JM et moi, pas de "retour" au minimum avant que nous ayons tous les deux notre nationalité canadienne.
Hello,
A propos de la nationalité canadienne, quelles conditions remplir, et quel délai pour en faire la demande?
Sinon, un grand merci à toutes et tous pour vos mots, vos histoires, différentes, émouvantes, uniques, mais liées au même désir, celui de connaitre "autre chose"; et là, apprivoiser l'inconnu, les différences... vraiment chapeau, pour votre courage et votre détermination!!
A+.
Cielbleu, il te faut entre autres avoir un minimum 1095 jours de présence au Canada consécutifs ou non en tant que résident(e) sur les 4 ans qui précédent ta demande. Il y a une méthode particulière de comptabilisation des jours de présence selon tes visas de résidences éventuels, mais bien sûr toute sortie de plus d'une journée hors du territoire sera comptée dans tes temps d'absence. Inutile de préciser que si tu es sous le coup de condamnations qui relèvent des lois sur la citoyenneté ca peut compromettre ta demande.
Si tu remplis les conditions de Citoyenneté et Immigration Canada il te faudra remplir un formulaire, fournir les justificatifs adéquats, payer 200$ de frais et attendre 15 mois environ que ta demande soit traitée par CIC. Si tu as moins de 54 ans tu devras passer un petit test (les questions éliminatoires sont bien sûr celles portant sur les droits et devoirs du citoyen canadien, le régime parlementaire au Canada et naturellement les processus électoraux). Si tu es admis(e) c'est tout bon te voila citoyen(ne) a part entière ! :-)
Tu as tout ici :
http://www.cic.gc.ca/francais/citoyen/index.html
Btw (oauis je sais que c'est mon côté rabat-joie !! ;-)), ne jamais partir pour quelqu'un un sans être assuré d'avoir soit même un avenir et un minimum de motivation a être dans ton pays d'adoption. Si l'idylle finit en queue de poisson.... Mon expérience personnelle des choses aidant, je ne te conseille que trop d'avoir un point de chute pour te virer de bord si ca foire.
Pour parler de la mienne brievement, venir au Canada c'est un peu mon rêve de toujours et les circonstances de la vie ont fait que j'ai connu une canadienne et que nous avons et un brin de famille ensemble mais les distances, les trop nombreux voyages France-Canada, les longues périodes d'absence, l'incompréhension de mon employeur de l'époque vs ma situation à me laisser partir régulièrement bien que je voulais travailler à distance (parfaitement faisable techniquement parlant mais ca lui otait son pouvoir de flicage et d'esclavagisme moderne, il n'a pas apprécié autant le dire... enfin tant mieux pour moi dans le fond !) et X autres raisons personnelles on fait que nos chemins se sont séparés. C'est une belle lecon de vie que voila ! En plus j'ai pu découvrir des coins en région où je ne serais probablement jamais allé, j'ai connu des gens charmants, etc. Et surtout j'ai appris une chose : notre vie est ce que nous en faisons, pas ce dont nous rêvons d'en faire. Donc on apprend à se dém*rder tout seul et a prendre sa vie en main comme un grand pour tenter d'en faire quelque chose, le fameux self made man ce n'est pas un mythe même si le prix à payer peut être très gros. A refaire je referais sans hésiter. Une fois que on s'est ouvert bien grand les yeux sur sa vie et bien... c'est un peu comme mettre la tête sous l'eau la première fois ! On s'etonne même de tout ce que on a pu faire et du niveau de motivation mis.
Julien à mon recul des choses il ya un point majeur dont on prend conscience avec les années qui passent c'est d'apprendre a vivre pour soi et pas forcément en fonction des autres parce que eux ne t'attendront pas ou te laisseront sur le bord du chemin dès que tu seras moins dans leur intérêts ou que tu serviras moins leurs objectifs. Suivre son petit bout de chemin et malheureusement si concillliant soit t'on on peut arriver à la fin à faire de plus en plus difficilement les compromis nécessaires des deux côtés et dès que c'est rendu complètement incompatible hélas les chemins se séparent. C'est un mode de vie très spécial l'expatriation, pas tout le monde est tolérant au 'beat' que ca engendre ! Mais il ne faut rien regretter, c'est une expérience enrichissante que bin du monde veut connaitre mais.... il faut pour cela laisser son confort et ses acquis de côté et sauter dans un grand vide en se prenant soit même en main et se reconstruire de rien en ne comptant que sur soi et en prenant les choses un jour à la fois. Même si tu as la bougeotte je suis convaincu que ton âme soeur t'attend quelque part parce que t'es un sacré bon gars ! :-)
Coucou,
éh bien c'est plutot moi qui ait motivé l'expatriation...
Tout a commencé lorsque j'ai terminé mes études 6 mois avant elle... donc j'étais le premier à chercher. La règle était la suivante: le premier qui trouve indique où l'autre doit chercher (en espérant que les 2 ne trouvent pas en meme temps...).
De plus, l'idée de partir à l'étranger était sous-jacente depuis longtemps et on n'était pas contre du tout... Mais on visait plus l'Europe du Nord ou la grande bretagne voir l'Australie ou le Canada.
Mais un jour je suis tombé sur l'annonce du siècle en Italie du sud... c'est tentant et je lui demande si elle est d'accord que je postule en lui disant que si je suis pris on y va... autrement dit si ce n'est pour pas y aller, je prefère ne pas postuler du tout. Elle me répond finalement de postuler.
J'ai été embauché et nous avons débarqué en Italie avec un petit coup de flip de sa peur puisque l'Italie du Sud c'est pas la partie la plus active de l'Europe et donc pas la plus propice à trouver un emploi qui plus est sans parler un mot d'italien. Quelques discussions plus tard, ça allait mieux et on est depuis plus d'un an en Italie maintenant.
C'est bien on s'y plait mais, moi, je reve depuis longtemps d'aller en Australie... notre prochaine destination ?? elle est attirée aussi par l'Australie mais repartir tout de suite vers une seconde expatriation sans repasser par la France pour un temps, ce n'est pas dit... De toute façon ce n'est pas avant 2 ans alors on a le temps
L'Australie, on y a pensé aussi pour plus tard (i.e. : après être revenu en France), maisma chère & tendre a la phobie des serpents, et c'est l'un des pays où on en trouve le plus. Et puis, si on veut rentrer en France, c'est aussi pour se rapprocher de nos familles et ami(e)s... C'est donc pas pour repartir après à l'autre bout du monde
pour nous, c'était une envie qui nous taraudait, même avant qu'on se rencontre. Ca a donc été plus facile ! Dès qu'on a pu (fini les études, un peu d'expérience pro...), on a tout mis en oeuvre pour partir. Mon mari a un boulot qui lui permet de bouger (traitement de l'eau, il travaille à la mission) donc on a pu y arriver, même si ca n'a pas été sans quelques passages à vide au moment de prendre la vraie décision de partir : il y a une différence entre le souhait et la concrétisation....Mais bon, on a sauté le pas et on ne regrette pas...
Le seul bémol de cette première expérience c'est que comme on ne reste que quelques petits mois, je ne peux pas travailler (d'autant que je ne parle pas le russe....), mais bon, on a pensé à ca aussi avant de partir et j'ai repris mes études, en attendant d'aller dans un pays pour une durée plus longue, ce qui me permettrait de travailler. Perso, il me faut un but et une occupation et passer mes journées à me ballader ou à attendre que mon mari rentre du boulot n'est pas suffisant. Je pense que c'est un aspect important de l'expat à 2....que va faire de ses journées celui qui suit ?
L'essentiel est quand même que la décision de partir soit prise à 2 en plein accord. D'après ce que j'ai pu voir, les couples dont l'un suit à contre-coeur ou reste en France ne durent pas ou en ressortent plein d'amertume... bien sûr il y a toujours des exceptions...
Ma petite histoire est toute simple :
Quand j´ai fait mon SVE en Autriche, j´ai rencontré mon copain. J´étais trés bien avec lui mais je ne me sentais pas assez amoureuse pour rester et j´avais des défils professionnels à réaliser en France. Je suis donc rentrée, mais à la minute où nous nous sommes quittés, je me suis rendue compte que j´étais bien plus accrochée que je ne le croyais.
En France, comme je le voulais, j´ai trouvé du travail "sérieux". J´ai beaucoup appris, mais j´ai surtout déperri dans la bureaucratie française. Je voyais mon copain toutes les trois semaines, ce qui est extrémement peu quand on s´aime.
Nous n´avons pas eu le temps de réfléchir à qui rejoindrait le pays de l´autre, car la mère de mon copain a fait un terrible AVC (plus aucune capacité aprés l´accident, récupération trés lente). Conclusion, c´est moi qui devait aller en Autriche.
J´ai beaucoup réfléchi, il était hors de question pour moi de faire tapisserie dans ce pays, même si j´adore la ville de Vienne. J´ai donc trouvé une voie professionnelle qui m´intéressait : monter un projet européen dans le social dans une autre langue que ma langue maternelle.
La réalité de ma nouvelle vie est merveilleuse, je me sens vraiment bien. Je suis même décidée à passer le permis de conduire et j´enseigne en plus le français à de petits enfants.
La seule ombre au tableau, c´est que j´ai toujours un désir viscéral de voyager, même pour de simples vacances. Et avec la maladie de la mére de mon copain, cela ne nous est pas encore possible.
CalamityJane (super pseudo, en passant!), rien ne vous empêche de faire des petits weekends autour de Vienne, non? Bratislava est juste à côté, la Slovénie et la Hongrie aussi... Venise n'est pas si loin.
En Amérique du Nord, pour partir à l'étranger, il faut prendre l'avion.
Olivier, mon copain est tuteur de sa mère et l´état de santé de celle-ci ne nous permet pas de la laisser une journée. Donc pour les petits we en amoureux, nous devons également patienter.
Mais c´est vrai que Vienne est trés pratique pour voyager. Pendant mon SVE nous avons visité Bratislava, Budapest, Venise, Cracovie, Varsovie.
J´ai maintenant envie de Graz (grande ville d´Autriche que je ne connais pas) Berlin, Rome, Lubliana, de Roumanie et de Russie.
je vous livre matoute jeune expérience : je ne suis même pas encore partie !
Un soir au resto en amoureux chouchou d'amour me lance entre deux spaghettis :
Y a quelqu'un qui à mis mon nom sur une liste d'experts pour implanter des trucs informatiques ( il m'a dit le bon terme mais je l'ai oublié ) à l'étranger.
Ha, lui répondis-je, et ça t'interesse ? (drinnnnnnnnnnnnnngs faisait la sonette d'alarme dans ma tête)
Ouais mais faut qu'on en discute et puis ya d'autres choses qui se profilent...
Alors là j'ai esquivé la suite de la conversation en disant : faut que je réfléchisse... Un super job, deux enfants, des amis très chers, une jolie maison bref ai-je envie de tout laisser (bon les enfants on les emmène) pour tout recommencer ailleurs ?
Après quelques nuits blanche je dis banco à deux conditions : je peux travailler (je ne suis pas trop desperate housewife, voir pas du tout !) et lorsque je dis stop (si je le dis) on rentre en France tous ensemble.
J e crois que l'on est clair sur nos motivations respectives (je bosse dans le social et l'humanitaire donc pas trop dur de trouver une structure et un public), et que nous savons que nous ne résoudrons rien en partant mais en parlant.
Alors on est prêt, et puis au bout de presque 20 ans on sait que dès l'instant que nous sommes ensemble rien n'a d'importance on trouvera le bonheur n'importe où...
par contre moi je l'ai rencontré sur un site et depuis je ne pense plus qu'à aller la rejoindre en Afrrique vu que c'était déjà prévu que je quitte la france puisque ca ne l'interressanit pas d'y rester et puis j'ai veçu au sénégal pdt mon enfance avant de revenir en france puis repartie à maurice et maintenant que je rencontre cette jolie fille cultivée mon seul désir est d'allerr vivre chez elle avec elle
c'est un peu l'amour qui me fait vouloir m'expatrier, et elle est tout à fait d'accord pour ca et s'implique bcp dans la recherche d'un contrat expat pour moi , ce que je trouve super.
On est très amoureux et on veut faire cette expérience et pourquoi pas d'autres expériences encore.
C'est beau la découverte et surtout lorqu'on est deux.
de mon côté, dès que nous nous sommes rencontrés, il m'a dit qu'il repartirait un jour en Argentine, son pays d'origine. Soit. L'histoire commence alors gentiment, avec toujours dans un coin de sa tête son objectif de retour au pays. Après avoir tous les deux trouvé un très bon job, on s'est installés dans une vie tranquille faites de voyages, de moments entre amis, bref, aucun souci.
On s'est alors aperçus (en fait surtout lui) que si on ne choisissait pas une date, on ne partirait jamais, toute confortable qu'était notre vie ici. Donc c'est décidé, janvier 2009. Plusieurs facteurs ont fait que la date a changé pour finalement s'arrêter à octobre 2008.
A quelques jours du départ, notre avenir professionnel se profile gentiment et tout se met en place. C'est donc moi qui le suis chez lui, pour que ça devienne chez nous.
Nous avons décidé ensemble.
C'est mon mari qui a reçu une proposition de mutation intéressante mais avant de dire oui il voulait être sûr que je sois partante à 100% ! ce qui fut le cas...
Je rajouterai que des obstacles, il y en a toujours, mais il faut arriver à voir au delà de ça (sinon on ne fait plus rien!).
Si on commence à se dire on laisse la famille/les amis/la maison/le boulot qu'on a ici/notre supermarché favori, ben on ne franchira jamais le cap...
Ce n'est pas facile de partir, mais une fois la décision prise ce ne peut être qu'une belle aventure - en tous cas c'est comme ça qu'il faut envisager les choses! On apprendra toujours de cette expérience... c'est cette conviction qui nous a aidés à nous décider! (plus la perspective de voir du pays, cerise sur le gateau!)
Toute jeune expérience, on part dans 2mois pour shanghai.
Ici choix de couple il y a deja 5ans mais il fallait que ça murise doucement a son rythme ... puis mon mari a une fille de son premier mariage, alors forcement ça ce reflechit.
Puis en decembre 2008 le sujet et revenut est cette fois l'envie était là, vraiment là, prêt a passer le cap de on laisse, maison, ami, famille et le train train.
Beaucoup de question mais je trouve ça bien, saint même ... ne pas s'en poser ce n'est pas être conscient de ce qui nous attend (avis perso bien sur). N'importe qu'elle pays d'expatriation reste une aventure, avec ces questions, ces doutes, ces peurs.
Pour ma par mes plus grandes peurs concernent nos enfants et pour mon mari c'est moi ça grande peur "va t elle s'adapter".
Comme je lui explique, je suis prête, je n'ai pas peur et est très envie de vivre tout ça. Nouvelle culture, nouveaux, rythme, nouvelle vie.
En ce moment je goutte donc au gande coix d epaperasse, vaccin et tris de la maison et du vrai tris ça a du bon l'expatriation
Super intéressant vos expériences et avis...
Après avoir fait un stage en entreprise de 6 semaines (il y a déjà plus de 10 ans!)en Irlande, j'ai toujours dit que je retournerais dans ce pays merveilleux mais pour mon p'tit mari chéri, c'est trop loin des proches. Cela reste un rêve pour moi.
Quand mon mari a lancé l'idée il y a environ 1 mois de partir vivre "ailleurs", il m'a étonnée, j'avoue (lui qui n'aime pas d'être déstabilisé).
Nous souhaiterions quitter la Belgique pour aller au Luxembourg... nous avons l'impression d'étouffer ici en Belgique. D'un autre côté, nous avons la sécurité des proches, une maison parfaitement aménagée à notre goût, un enfant qui a des amis et des amies et qui est scolarisé (tout se passe bien pour elle, rien à redire) bref...
Lorsqu'il doute de ce projet, je le rassure en lui disant que le Luxembourg, par rapport à l'endroit où l'on vit pour l'instant, ce n'est vraiment pas le bout du monde (2 heures de route en voiture pour descendre au plus bas de ce pays). Je pense que c'est cette idée qui l'encourage... on pourra toujours revenir certains w-e chez nos parents pour faire coucou ou les inviter à passer quelques jours à la maison...
Je suis du genre "fonceuse", quand une idée me botte, j'en rêve et je m'y vois déjà.
Ce serait vraiment pour nous 3 un nouveau départ... comme quand on a acheté notre maison alors que nous commencions à bosser et puis qu'on s'est mis en ménage... un nouveau départ quoi, un défi à vivre en famille (ça met du peps non ?)
Je suis en train de me documenter pour voir pour quels genres de jobs nous pourrions postuler là-bas et s'il nous faudrait déjà prévoir de prendre des cours de langues, pour être armés !
Notre fille... 8 ans : Lors de notre conversation, nous pensions attendre qu'elle doive changer d'école (passage dans le secondaire) pour profiter de cette occasion sans que cela ne lui tombe trop dur mais j'ai l'impression que je ne pourrais plus attendre 4 ans pour mettre ce projet commun en oeuvre.
Dans quel ordre faut-il procéder : d'abord chercher un nouveau boulot puis une maison ou l'inverse ? quand faut-il en parler aux enfants ?
Merci de vos avis,
Bonne journée
Salut tchouny.
Chercher l'emploi me semble le mieux, car tu verras pleins de choses découle de ça. Pour peux que toi ou ton mari travaillé pour un groupe le soucis du logement ce pose moins, vu que la société le prend a sa charge.
Dans notre cas on en a parlé qu'une fois le projet vraiment lancé, c'est ta dire contrat signé et date de départ fixé. La fille de mon mari a 9ans.
On part jeudi de la semaine prochaine la grande aventure est tres proche, pour l'instant on est dans les cartons.
Pour nous, l'expatriation est un peu un passage obligé. Elle a fait le premier pas (Hollande), moi le second (USA) et le troisième (Italie), et elle a fait le quatrième/cinquième (USA puis Suisse bientôt).
AnnC-Cyril a écrit:Chercher l'emploi me semble le mieux, car tu verras pleins de choses découle de ça. Pour peux que toi ou ton mari travaillé pour un groupe le soucis du logement ce pose moins, vu que la société le prend a sa charge.
C'est vrai que nous n'avons pas pensé à cette solution, nous pensions vendre notre maison (quasiment payée) et acheter là-bas... Mais acheter, cela signifie s'ancrer à un endroit et devoir travailler dans un rayon de x km. D'un autre côté, avoir un logement de fonction, cela signifie que le jour où l'on quitte son employeur, on perd également son toit !
AnnC-Cyril a écrit:Dans notre cas on en a parlé qu'une fois le projet vraiment lancé, c'est ta dire contrat signé et date de départ fixé. La fille de mon mari a 9ans.
Quel délai faut-il compter entre le moment des contacts avec les employeurs, le choix et puis l'embauche... j'imagine que cela peut aller très vite. En Belgique, si je donne mon préavis, je suis libre déjà 1 mois et demi plus tard !!!
Les patrons luxembourgeois sont-ils du genre "pressés" ou ont-ils le tempérament de pouvoir attendre la personne qui leur convient ?
AnnC-Cyril a écrit:On part jeudi de la semaine prochaine la grande aventure est tres proche, pour l'instant on est dans les cartons.
Bon courage pour l'empaquetage...
Je vous souhaite plein de bonnes choses dans votre nouvelle vie.
tchouny comme tu dis si tu quitte ton employeur plus de toit, dans notre cas quitté l'employeur veux dire rentrer en france et nous n'avons plus de toit en france de toute façon. Nous n'etions pas propriètaire, on avait moins le challenge de "on vend tout".
Pour la vitesse ça dépend des boites, pour nous : dècission de partir mi décembre 2008 début des recherches dans la foulé, fin décembre proposition pour shanghai. Il souhaitait que mon mari arrive en avril. On a recullé en juin car il avait 3mois de préavis a effectué et il a posé sa demission une fois que l'autre contra signé ce qui n'a été fait que début mars. Mais tu voie ils l'ont attendu et pourtant tres pressé, comme tu le dis quand ils ont trouvé la personne qu'il souhaite ils sont capable d'attendre ..... je ne veux pas faire une généralité je suis sur que d'autres expat du forum peuvent t'emmener l'experience inverse.
Empaquetage terminé )
Merci pour tes mots, je vous souhaite a vous aussi de vite trouver ce que vous souhaitez.
Pour nous ce fut un choix du couple: nous sommes en italie depuis 3 ans.
On avait tous les 2 des expériences à l'étranger (lui les US et moi l'angleterre), nos enfants étaient en école bilingue allemand-français. Bref ce projet de vivre ailleurs on l'avait en nous depuis le début.
Ce n'est pas facile pour autant de s'adapter à la vie à l'étranger. Cela a été plus facile pour mon mari qui avait son boulot et mes enfants qui ont retrouvé un rythme et des copains rapidement.
Le couple doit être solide au départ pour tenir face à la petite tempête des premiers mois, la période d'ajustement de toute la famille. Il y a des hauts et des bas avant que la vie de famille ne redevienne "normale".
Aujourd'hui, je constate que cette expérience est vraiment positive pour notre famille et pour notre couple.
Ce qui m'a aidé dans cette aventure, c'est de recommencer à travailler. J'ai crée un site, pour aider les femmes expats comme moi à concilier vie expatriée, vie de famille et projet de carrière.
Je propose des conférences téléphoniques gratuites pour aider les femmes expats qui ont suivi leurs conjoints (que ce soit leur choix au départ ou non!) à s'ajuster plus rapidement à la vie expatriée.
Bonne expatriation
Françoise Clechet
spécialiste carrière des femmes expatriées
Bonjour !
Dans mon cas les choses sont assez simples, grâce à mon jeune âge je présume : pas de bambins et pas (encore) de carrière..
En quelques lignes, ma petite histoire :
En janvier 2009, j'ai 21 ans et je débarque en Suède, à Stockholm, pour effectuer un semestre à l'université, dans le cadre d'Erasmus. Je me plais beaucoup là-bas, Stockholm est une ville magnifique et très dynamique. A l'époque, j'ai un copain, resté en France. Assez vite, je me rapproche d'un jeune suédois de ma classe, et après quelques semaines, je quitte mon français au profit du nordiste. Tout se passe bien, d'autant plus dans le contexte d'Erasmus, où la vie est très douce : voyages, soirées, nouveaux amis, etc. Puis l'heure de partir se rapproche, inexorablement. N'étant pas spécialement partisane ni fan des relations à distances, je dis (la mort dans l'âme, car vraiment amoureuse) à mon petit Krisproll que je préfère qu'on s'oublie, une fois que je serai partie... Ni une ni deux, il me sort que dans ce cas, il viendra en France pour être près de moi. Et il l'a fait, le bougre! Il a débarqué en juillet 2009 et il est toujours là Il parle très bien français maintenant, et j'apprends toujours le suédois. Il faudrait, cela dit, qu'il termine ses études, qu'il a mises en stand-by pour venir vivre avec moi en France.
Aujourd'hui, un an après, je suis en stage de fin d'études, j'ai eu une proposition d'embauche plus qu'alléchante, mais c'est décidé : on met les voiles vers Stockholm fin août ! Et j'espère bien que ce n'est que le début de la saga !
Dans mon cas donc, la 1ère expatriation s'est faite de manière "volontaire", de sa part (mais pour me suivre, quand même..même si je ne lui avais pas vraiment proposé ) et la 2ème, faite par moi, l'est également.
Evidemment, cela ne va pas sans discussions houleuses (au départ, aucun de nous deux ne parlait la langue maternelle de l'autre, ce qui est un peu problématique pour s'installer dans un pays..Même si heureusement, on est tous les deux anglophones!)et périodes de doutes intenses, mais au fond, cette "remise en question" est bénéfique : on éprouve son couple, et si l'on réussit l'épreuve, c'est que c'est du solide !!
Quand au fait de laisser ses amis, sa famille, de débarquer en terre inconnue, c'est vrai que c'est très dur. Cela dit, c'est aussi un challenge, et une opportunité de commencer quelque chose de nouveau, ce qui est positif, à mon sens.
Et puis, comme le disait très justement l'un d'entre vous : les contraintes humaines ou matérielles sont dépassables, car tout ce qui importe, au fond, c'est d'être avec celui ou celle qu'on aime
voilà, bonne continuation à tous !
Cindy
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