Originaire du Sud de la France, Barbara a vécu de nombreuses années à Paris. En août 2016, elle met le cap sur Hong Kong après y avoir décroché un emploi. Quelques mois plus tard, son époux la rejoint pour le début d'une toute nouvelle aventure. Après près d'une année de vie dans la Perle de l'Orient, elle revient sur son parcours et se confie à Expat.com.
Bonjour Barbara, peux-tu te présenter brièvement et nous parler de ton parcours ?
Avant d'arriver à Hong Kong, je vivais à Paris (mais je suis originaire du Sud de la France). Je travaillais alors pour une marque de cosmétiques française, et c'est justement au sein de cette entreprise que l'occasion de travailler à Hong Kong s'est présentée. Je rêvais de vivre un jour à l'étranger et Hong Kong fut une opportunité que je ne pouvais pas rater ! J'ai eu de la chance, d'ailleurs, que mon conjoint soit partant pour me suivre : ça aurait été le seul frein à cette expatriation.
Depuis combien de temps vis-tu à Hong Kong ?
Je suis arrivée à Hong Kong le 1er août 2016 exactement, cela fait donc près d'un an, ce qui n'est pas si long finalement, mais j'ai l'impression que les derniers mois sont passés à une vitesse folle.
Quelles étaient les formalités à remplir pour que tu puisses t'installer à Hong Kong ?
C'est mon entreprise qui a sponsorisé et obtenu mon visa de travail. Il a fallu que je leur transmette les éléments requis (CV en anglais, diplômes, lettres de recommandation, photos d'identité). Ils se sont ensuite chargés de faire traduire les documents français et de convaincre l'immigration qu'il serait plus avantageux pour eux de me faire venir plutôt que de recruter une personne locale. Pour le reste, il s'agissait surtout d'organisation et de paperasse. Il fallait trier, vendre et stocker des affaires, faire les courriers de résiliation, prévenir les services publics… Et puis, mon conjoint et moi nous sommes mariés rapidement, juste avant mon arrivée à Hong Kong. De cette façon, il a pu obtenir un visa dépendant et me rejoindre deux mois plus tard.
Parles-nous de ce que tu aimes le plus et le moins à Hong Kong.
Ce que j'aime à Hong Kong, c'est de pouvoir profiter d'une ville occidentalisée ultra moderne, mais aussi d'espaces plus traditionnels et d'une nature très riche, le tout facilement accessible. J'aime le fait que tout soit pratique, bien pensé, que les transports soient aussi propres (surtout le MTR), faciles à utiliser et abordables, que tout soit ouvert 7j/7 presque 24h/24. J'aime aussi ce sentiment de sécurité que l'on a ici, surtout en tant que femme : je ne me sens jamais en danger ou mal à l'aise lorsque je sors. Et puis, j'adore qu'il ne fasse jamais vraiment froid ici.
J'aime moins la pollution, qui certains jours est vraiment difficile à vivre. Et puis le coût de la vie et, surtout, les loyers incroyablement chers. Quand je vois dans quelles conditions certains locaux sont obligés de vivre, cela me choque. J'ai aussi beaucoup de mal avec les odeurs très fortes que l'on peut sentir dans certaines rues commerçantes (poisson séché, tofu fermenté).
En quelques mots, comment décrirais-tu Hong Kong ?
Hong Kong, c'est une passerelle entre deux mondes, un mélange de cultures, d'histoires et d'environnements qui fait d'elle une région unique en son genre.
Qu'est-ce qui t'a le plus surpris à ton arrivée à Hong Kong ?
Ce sont les locaux qui rotent souvent sans aucune gêne. Ici, ce n'est pas considéré comme impoli (c'est une habitude chinoise apparemment), et du coup, il est très fréquent d'entendre son chauffeur de taxi roter ou encore une personne à côté de soi dans un magasin. Il arrive aussi qu'ils crachent dans la rue en faisant beaucoup de bruit, et ils parlent toujours très fort. On finit par plus ou moins s'y habituer, mais on peut donc dire que les manières de certains Hongkongais ou Chinois sont « surprenantes ».
Est-il difficile de trouver un logement à Hong Kong ? Quels sont les types de logement disponibles pour les expatriés ?
C'est très facile de trouver un logement à Hong Kong : il y a énormément d'offres et les gens déménagent souvent. De plus, il n'y a pas autant de paperasse et d'attente qu'en France. Une fois sur place, par exemple, on peut se rendre dans une agence, visiter 5 appartements ou plus le jour-même, signer un bail le lendemain et avoir les clés le jour d'après ! Cela dit, comme j'en ai déjà parlé précédemment, les montants des loyers sont très élevés. Il faut généralement verser une caution équivalente à deux mois de loyer et ça c'est la partie moins facile. Il y a quand même toujours des solutions pour tous les profils : beaucoup de jeunes sont en colocation, il y a des appartements de toutes les tailles et dans toutes sortes d'immeubles, et puis on peut aussi trouver beaucoup d'appart'hôtels ou utiliser Airbnb si besoin. Il existe aussi de belles propriétés indépendantes mais là, cela concerne une certaine élite.
Qu'est-ce qui caractérise le marché du travail hongkongais ? Est-il facile pour un expatrié d'y être embauché ?
Ici, le réseautage est beaucoup plus important qu'en France. Il n'est, bien sûr, pas impossible de trouver un job en répondant à des annonces ou en envoyant des candidatures spontanées, mais il faut vraiment aussi se faire des relations une fois sur place. Au début, c'est assez étonnant, d'ailleurs, de voir comme tout le monde s'échange ses cartes de visite à la moindre occasion.
Tout dépend aussi du poste que l'on recherche et de ses exigences : si on cherche un petit boulot (dans la restauration, la vente ou autre) on va trouver très vite, mais si on cherche un emploi spécifique ou une opportunité de carrière, cela prendra plus de temps. Par exemple, mon mari a trouvé un poste après 4 mois de recherche.
Quels sont les festivals les plus populaires et les principaux codes culturels à Hong Kong ?
Le Mid-Autumn Festival qui a lieu au mois de septembre ou octobre (cela dépend du cycle lunaire) est une fête familiale importante. À cette période, on accroche des lanternes, on offre et mange les traditionnels mooncakes (petits gâteaux contenant un jaune d'œuf salé, qui sont bien meilleurs en version sucrée) et plusieurs animations (dont la danse du dragon de feu à Victoria Park) ont lieu dans la ville.
En janvier ou février, il y a le Nouvel An chinois et les semaines qui précèdent, on peut voir toutes sortes de décorations aux couleurs rouge et or dans les rues, les marchés, les magasins… C'est la fête la plus importante de l'année, célébrée avec des feux d'artifices, des défilés, des kermesses dans les temples. C'est surtout une fête familiale, avec donc un bon repas à préparer dans les foyers.
Et sinon, il y aussi le Dragon Boat Festival en mai ou juin, avec une course de bateaux-dragons à laquelle je m'étais d'ailleurs inscrite. Je me suis entraînée tous les dimanches depuis mars avec mon équipe !
Concernant les codes à connaître à Hong Kong, j'ai surtout retenu qu'on ne faisait jamais la bise (au mieux, on serre la main), qu'il vaut mieux porter un masque lorsqu'on est malade afin d'éviter de contaminer les autres, et qu'il faut faire attention à ne pas doubler et à respecter l'ordre des files d'attente lorsqu'il y en a. Cependant, rien n'est vraiment choquant ou irrespectueux ici. Hong Kong est une ville très cosmopolite et les gens y sont tolérants ou alors indifférents.
Que penses-tu du mode de vie à Hong Kong ?
La vie à Hong Kong est très axée sur le travail et le business. Ici, l'équilibre travail-vie n'est sûrement pas le meilleur, sauf pour les plus chanceux, bien sûr. Il n'empêche que la vie peut y être très agréable si l'on a les moyens. Les appartements sont souvent petits, mais comme je le disais précédemment, il est facile de s'évader dans la nature ou des petits villages aux alentours pendant le week-end. Il y a aussi des tonnes d'endroits où sortir et faire la fête et il y a toujours plein d'animations et de festivités en tous genres pour rencontrer du monde et profiter de son temps libre.
Hong Kong est une ville où ça grouille et ça bouscule en permanence, et cela peut être fatiguant, mais j'aime quand même beaucoup ce dynamisme et toutes les facilités qu'elle offre.
Quels sont les moyens de transport disponibles à Hong Kong ? Comment te déplaces-tu ?
Hong Kong a le système de transports le plus génial que j'ai connu : on peut aller vraiment partout, de différentes façons et pour pas cher. On peut donc utiliser le réseau du MTR (métro), mais aussi des bus, des trams et des ferrys, et les taxis ne coûtent vraiment pas cher non plus.
Personnellement, c'est le tramway que j'utilise le plus, qui n'est pas forcément aussi rapide que le MTR, mais bien plus agréable et encore moins cher.
As-tu eu des difficultés à t'adapter à ton nouvel environnement et à la société hongkongaise ?
Il y a eu un temps d'adaptation, c'est certain. Il a fallu apprendre à consommer différemment (en faisant en permanence la conversion HKD-EUR dans sa tête), à se repérer petit à petit dans la ville... Ce n'est pas très difficile ici, puisque tout ou presque est en anglais, mais ça prend quelques semaines avant de se sentir à l'aise.
Concernant les Hongkongais, ils ont l'habitude de voir des expatriés, alors l'intégration parmi eux n'est pas un problème, mais il y a quand même un fossé entre les locaux et nous. On se mélange très peu. Pour remédier à cela, je compte apprendre le cantonais, ou du moins les bases, car c'est une langue particulièrement compliquée. Je suis sûre que cela sera appréciée, ne serait-ce que par mes collègues hongkongais.
À quoi ressemble ton quotidien d'expatriée à Hong Kong ?
Spontanément je dirais boulot-tram-dodo. Mais il n'y a pas que ça, bien sûr. La semaine, je vais aussi dans une salle de sport, parfois le midi ou le soir, selon mon planning. De temps en temps, je prends un apéro avec mes collègues dans notre quartier de Sheung Wan, plein d'adresses françaises, ou avec des amis à Central. Et le week-end, cela dépend (de la météo, de l'humeur…) : plage, randonnées, shopping, barbecue, restaurant... Ce ne sont pas les possibilités qui manquent.
Je regarde aussi des séries TV et j'écoute de la musique. Je lis moins qu'avant, mais je compte m'y remettre et avec des livres en anglais maintenant. J'écris aussi sur mon blog MilkTeaTime.com, pour partager cette expatriation et mes voyages. Voyager est d'ailleurs la façon d'occuper mon temps libre que je préfère, j'essaie donc le faire régulièrement avec mon mari. Les prochaines destinations planifiées sont Pékin et Hanoï.
Y a-t-il à Hong Kong des activités nocturnes pour les fêtards ?
Hong Kong vit de jour comme de nuit et il y a de sacrés fêtards ici. Le soir, si on veut boire un verre ou manger quelque chose, on peut aller dans le quartier de Wan Chai (là où je vis) où il y a plein de bonnes adresses. On peut aussi aller jouer aux courses de chevaux de Happy Valley le mercredi soir (à faire au moins une fois). Et pour ceux qui veulent sortir jusqu'au bout de la nuit et passer le cran au-dessus, c'est à Lan Kwai Fong que ça se passe : c'est l'endroit favori des expatriés mais aussi de beaucoup de Hongkongais, pour faire la fête dans de nombreux bars et boîtes de nuit.
Quelles nouvelles habitudes as-tu adoptées à Hong Kong ? Quelles vieilles habitudes as-tu abandonnées ?
Une habitude que j'avais perdue mais que j'ai retrouvée, c'est celle de prendre un petit déjeuner. J'ai la sensation d'avoir besoin de plus d'énergie ici, et le fait qu'il fasse toujours jour quand je me lève m'aide aussi. Ici, il n'y a pas de changements d'heure et de journées qui rallongent durant l'été et raccourcissent pendant l'hiver. De plus, j'ai constaté que c'était un repas incontournable pour les Hongkongais.
Je fais aussi beaucoup plus attention à ma peau et des masques purifiants plus souvent (la pollution et l'humidité ne sont pas favorables à une belle peau !). Et puis, je fais beaucoup plus de photos (de Hong Kong et de mes voyages). J'ai d'ailleurs acheté un nouvel appareil ici (à noter que les prix de l'électronique sont moins élevés à Hong Kong qu'en Europe).
Concernant ce que j'ai laissé tomber, c'est de prendre le métro plutôt qu'un autre moyen de transport. Ici, je privilégie donc le tramway, ou encore, le bus. Je ne vais quasiment plus au cinéma alors qu'en France j'y allais presque toutes les semaines. Il faut dire que la programmation n'est pas la même et que tous les films sont en anglais sous-titrés en chinois. Donc, s'il s'agit d'un film avec un vocabulaire trop complexe, je ne vais probablement pas tout comprendre (je ne suis pas encore parfaitement bilingue).
Quel est ton avis sur le coût de la vie à Hong Kong ? Combien coûtent un trajet en bus, une bière, ou encore, un bon pain ?
Je pense que c'est l'avis de tous : Hong Kong est une ville chère, et c'est surtout le loyer qui représente un gouffre. Pour le reste, tout dépend de ses habitudes, si l'on consomme comme des locaux ou des expatriés.
Les trajets en métro ou en bus n'ont pas les mêmes prix selon le trajet mais ne coûtent que quelques dollars. Le tram coûte 2.30 HKD (0.30 EUR) peu importe où l'on va. Les transports sont vraiment abordables.
Une bière revient à 30 ou 60 HKD en moyenne (3.65 à 7.30 EUR) et un vrai bon pain, ça c'est dur à trouver. Si l'on va dans une vraie boulangerie, l'on va payer 60 HKD le quart de miche, par exemple, ce qui est cher (et je ne trouve pas le pain exceptionnel non plus). Mon mari et moi, on préfère en prendre un qui est tout à fait correct dans un supermarché et qui nous revient à 30 HKD.
Y a-t-il quelque chose que tu voudrais faire à Hong Kong mais dont tu n'as pas encore eu l'occasion ?
Une fête sur une jonque ! On appelle ça une Junk Party ici. Cela se fait beaucoup durant les beaux jours : l'on loue alors un bateau traditionnel en journée ou soirée et l'on commande buffet et boissons. Et hop, c'est parti pour une virée ultra festive ! Ce sera pour bientôt.
Quel est ton meilleur souvenir de Hong Kong ?
J'ai beaucoup d'images en tête, mais la meilleure est peut-être celle que j'ai de mon mari et moi fêtant notre nouvelle vie dans un petit bar taïwanais de Wan Chai, le soir de son arrivée à Hong Kong.
Si tu pouvais repartir à zéro à Hong Kong, que ferais-tu différemment ?
Avec ce que je sais aujourd'hui, je prendrais un peu plus de temps pour chercher un autre appartement (je pense que j'aurais pu trouver mieux). J'aurais aussi mieux préparé l'ouverture de mon compte en banque (le système est plus complexe qu'en France).
Que penses-tu de la cuisine locale ? Quelles sont tes spécialités préférées ?
Les cuisines chinoise ou hongkongaise ne sont pas mes préférées : elles sont souvent très grasses (beaucoup d'huile, de friture, de sauces). Mais dans leurs spécialités, il y a tout de même d'excellents dim sum (bouchées vapeur ou frites) qui valent le coup d'être goûtés. J'aime aussi beaucoup les egg puffs ou eggettes (sortes de gaufres fourrées) que l'on trouve dans la rue. J'aime également le milk tea (d'où le nom de mon blog).
Qu'est-ce qui te manque le plus par rapport à ton pays d'origine ?
Le cinéma, les musées et galeries de Paris, la bonne charcuterie (c'est dur de trouver un bon saucisson), des légumes variés et à mon goût. Et puis, bien sûr, ma famille et mes amis !
Es-tu déjà arrivée à un point de vouloir quitter Hong Kong ? Comment as-tu surmonté cette épreuve ? Qu'est-ce qui te retient à Hong Kong ?
Cela fait presqu'une année que je suis à Hong Kong alors je n'ai pas encore pensé à la quitter. Mais, bien sûr, Paris me manque parfois, mes proches aussi. C'est mon mari qui m'a aidé, en partie, à m'installer psychologiquement, et aujourd'hui je suis sûre que cette expérience va beaucoup nous apporter à lui comme à moi. Ce qui me retient ici, ce sont les perspectives que j'entrevoie, et le fait de savoir que j'ai encore tellement de choses à vivre ici. Je suis loin d'avoir fini d'en profiter !
Qu'est-ce qui t'a motivée à écrire ton blog « Milk Tea Time » ?
Au moment de m'expatrier, j'ai cherché le plus d'informations utiles disponibles sur Internet, et j'en ai obtenu évidemment, mais je n'avais quand même pas toutes les réponses souhaitées. Une fois arrivée sur le sol hongkongais, j'ai constaté que j'aurais pu mieux me débrouiller si j'avais eu plus de détails, si certaines choses m'avaient été expliquées plus clairement. J'ai donc eu envie de créer un blog pour partager mon expérience et compléter les trous, parce que l'expatriation peut être vraiment stressante parfois, et que je sais aussi que cela rassure de pouvoir lire que quelqu'un est passé par les mêmes étapes avant soi.
C'est aussi un moyen de montrer tout ce que Hong Kong peut offrir. Je trouve que l'on a une fausse idée de cette île au départ. L'on ne se rend absolument pas compte de sa richesse. J'ai aussi eu envie de la mettre plus en avant auprès des francophones.
Enfin, j'y partage mes voyages, pour donner des bons plans pas seulement sur Hong Kong mais aussi sur d'autres destinations qui m'ont marquées et qui en sont plus ou moins proches géographiquement.
Quels conseils donnerais-tu aux futurs expatriés à Hong Kong ?
Lisez mon blog, mais pas que, bien sûr ! Prenez le temps de faire plein de recherches pour vous sentir préparé et confiant. N'hésitez pas à contacter les expatriés : l'on répond toujours à vos questions, il y a une véritable solidarité entre Français ici. Inscrivez-vous sur les forums, groupes et sites d'expatriés pour commencer à créer votre réseau. Révisez aussi votre anglais si votre niveau n'est pas très bon. Et puis, ne faites pas tout ça à la dernière minute comme il y a beaucoup de démarches qui prennent du temps.
Quelles seraient, selon toi, les 5 choses à emmener dans sa valise à Hong Kong ?
Si on parle donc de la valise d'un futur expatrié :
- ses produits cosmétiques et de soin préférés en grosse quantité (les marques européennes coûtent beaucoup plus cher ici, donc il vaut mieux faire un stock),
- des médicaments d'avance, notamment si on suit un traitement régulier (on a tous les équivalents ici, mais au moins ça laisse un peu de temps pour les retrouver en arrivant),
- que des vêtements assez légers (pas besoin d'emporter le gros manteau d'hiver),
- du bon fromage et de la charcuterie sous vide, pour les moments de nostalgie,
- un bon parapluie assez petit (pour être transporté facilement) et qui ne se retourne pas au moindre coup de vent (on en vend partout à Hong Kong comme nous avons des périodes de pluie importantes, mais ils sont bien souvent de mauvaise qualité).
Tes projets d'avenir ?
Continuer à vivre à Hong Kong, faire de beaux voyages et voir justement ce que l'avenir me réserve. Je ne fais pas vraiment de plans à long terme. On verra, mon mari et moi, comment nos carrières et nos envies évoluent.
Y a-t-il une chose que tu souhaiterais ramener avec toi en quittant Hong Kong ?
Une amulette de jade personnalisée qui, comme le veut la tradition, me protégera du malheur et sera un souvenir représentatif de la culture hongkongaise. Les Hongkongais comme les Chinois, sont très superstitieux.