Le secteur public de Dubaï en manque de main-d'œuvre qualifiée
Bonne nouvelle pour les candidats à l'expatriation aux Émirats arabes unis (EAU). Le secteur public des Émirats manque de main-d'œuvre qualifiée et se lance dans une vaste campagne de recrutement. La ville de Dubaï est particulièrement demandeuse ; plusieurs de ses entreprises gouvernementales ont publié des offres d'emploi ouvertes aux expatriés. La quasi-majorité d'entre eux vise la main-d'œuvre très qualifiée.
Ainsi, l'hôpital de Dubaï recherche des consultants généraux en chirurgie hépatobiliaire et des radiologues. Le ministère des Finances recherche un spécialiste en chef de la continuité des services et un directeur des systèmes. L'École de gouvernement Mohammed bin Rashid manque de spécialistes multimédias et de concepteurs pédagogiques. L'Autorité d'audit financier a plutôt besoin d'auditeurs financiers et d'auditeurs informatiques seniors. L'Autorité des Routes et des Transports est l'institution qui recrute le plus. Plusieurs postes d'ingénieurs sont à pouvoir, de l'ingénieur en chef en passant par l'ingénieur senior. L'Autorité cherche également des chefs de projets, des auditeurs et des spécialistes (dont des spécialistes seniors).
Profil hautement qualifié oblige, ces postes offrent une rémunération confortable, allant d'environ 10 000 à 50 000 dirhams émiratis (environ 2700 et 13 600 dollars). Il convient cependant de respecter les conditions requises. Ces postes exigent d'avoir eu une longue expérience professionnelle dans le domaine, et les diplômes adéquats. Certains postes demandent moins d'expérience à mesure que le diplôme est élevé. C'est le cas du poste de spécialiste en chef de la continuité des services. Peuvent postuler les candidats étrangers titulaires du baccalauréat (ou son équivalent), d'un Master ou d'un Doctorat. Les titulaires du bac doivent justifier d'au moins 16 ans d'expérience. Expérience réduite à 8 ans pour les titulaires d'un Master, et à 6 ans pour les titulaires d'un Doctorat.
Dubaï, future géante économique mondiale ?
L'année a commencé fort pour Dubaï. Le 4 janvier, Mohammed bin Rashid al Maktoum, émir de Dubaï et Premier ministre des Émirats arabes unis, annonce que Dubaï compte doubler la taille de son économie dans les 10 ans à venir. Objectif : devenir l'une des « 3 premières villes économiques du monde ». Pour ce faire, Dubaï met au point un plan chiffré à 8700 milliards de dollars. D'importants moyens pour un plan tout aussi ambitieux, qui attirera, selon l'émir, les plus grands financiers mondiaux. Les autorités dubaïotes rappellent que plus de 300 000 investisseurs contribuent déjà à la croissance de Dubaï. Le recrutement de nouveaux talents étrangers dans les entreprises gouvernementales fait partie intégrante de ce rayonnement.
Les autorités dubaïotes ont de quoi être optimistes. Les EAU ne cessent de gagner des points auprès des talents étrangers ; ils se sont particulièrement illustrés en 2020. Alors qu'éclatait la crise sanitaire, les Émirats se sont érigés en place forte du business. Dubaï a renforcé son image de cité internationale. Selon une récente étude menée sur plus de 50 000 expatriés de 79 pays différents, Dubaï et Abu Dhabi font partie des 10 destinations les plus prisées des expatriés. Les deux villes marquent des points grâce à leur environnement propice aux affaires, leur cadre facilitant l'implantation d'entreprises, ou encore, les investissements possibles dans de nombreux secteurs (industrie, tourisme, immobilier, transport, finance…). Dubaï se donne les moyens de ses ambitions. Les récentes annonces des autorités dubaïotes tendent vers toujours plus d'internationalisation, pour attirer toujours plus de talents étrangers.
Liens utiles (en anglais) :
Émirats arabes unis : chercher un emploi