Ils sont jeunes, 86% d’entre eux ayant moins de 35 ans. Leur bagage éducatif est faible, même si supérieur à la moyenne rurale. On les appelle les Mingong, ce qui signifie littéralement « ouvrier–paysans » mais que l’on traduit plus volontiers par « population flottante ». Ils acceptent le travail précaire et les tâches que les urbains rejettent car trop pénibles, trop sales, trop dangereuses. Ils ne possèdent pas de résidence fixe et vivent sur les chantiers, dans des tentes, entassés dans des dortoirs provisoires ou sur des bancs publics.
On les croise parfois en ville, ils sont reconnaissables par leurs vêtements usés, salis par la terre ou la peinture. Ils ont l'air fatigués, pommés, indifférents du monde social qui les entoure. Tous ont laissé une femme, un enfant, des parents dans leur village d'origine qu'ils ne visitent qu'une fois par an.
Ils sont mal payés (quand ils le sont) et leurs maigres revenus sont intégralement envoyés à leurs familles ou épargnés en vue d'un retour au village.
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