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Lützerath, les défenseurs du climat s'opposent la mine de charbon

Nouvelle discussion

jean luc1

En Allemagne, un tout petit village est devenu un énorme symbole pour les défenseurs du climat. Alors que la COP 27 se poursuit en Égypte, des militants occupent Lützerath, près de Cologne. Ils protestent contre la disparition programmée du village pour permettre l’extension d’une mine de charbon.


Les slogans sur les pancartes et les affiches sont souvent les mêmes : "Lützerath doit vivre", "Ici se décide l’avenir de la planète" ou encore "Pas de charbon pour RWE". RWE est l’exploitant de la mine. "Elle est assez impressionnante. Elle fait environ 300 mètres de profondeur, à ciel ouvert" détaille Alma, une jeune militante venue de France. La mine forme un cratère dans lequel le groupe puise chaque année plusieurs millions de tonnes de lignite. "On est ici, on occupe le village, pour empêcher que la mine continue plus loin que Lützerath".

Alma, la militante française (à gauche) et Julia, l'Allemande. Toutes les deux déterminées à sauver Lützerath.860_20221015-133419.webpAlma occupe le site à mi-temps, comme elle dit, quelques jours par semaine, aux côtés d’une centaine de militants. Ils sont installés dans les maisons abandonnées au milieu de la forêt ou dorment dans les tentes ou les cabanes de bois et de tôle construites dans les arbres, à six mètres du sol, pour empêcher la police de les déloger.

"Trahison" des Verts


Grâce aux panneaux solaires qu’ils ont installés, les militants sont autonomes en énergie. Tous, comme Julia, critiquent "la trahison" des Verts qui ont autorisé l’exploitation de la mine jusqu’en 2030, synonyme de disparition du village. "Ce que les Verts ont accordé à RWE, c’est d’exploiter 280 millions de tonnes. Et les Verts tentent de faire passer ça pour une victoire. Ils disent : on a avancé la sortie du charbon de 2038 à 2030 mais en réalité, ça veut dire qu’il va y avoir plus d’extractions de charbon chaque année le temps de la crise énergétique. On a beaucoup vu les Verts pendant la campagne électorale, ils sont venus ici et ont affiché leur solidarité avec notre mouvement. Maintenant qu’ils sont élus, ils veulent raser Lützerath. Évidemment que ça me rend furieuse !"Le compromis validé par les Verts prévoit de sauver cinq villages des environs. Mais pour alimenter les centrales, le charbon contenu dans le sol de Lützerath est nécessaire car d’autres mines de la région doivent prochainement fermer. Achim a déménagé il y a déjà plusieurs années. Avec son épouse, il a fait construire un pavillon à quelques kilomètres. Évidemment, Achim a quitté son ancienne maison à contrecœur mais il dit qu’il comprend la situation. "Nous vivons une crise énergétique. La situation est particulière et on a besoin d’un endroit d’où extraire le charbon pour devenir indépendant, énergétiquement. Il faudrait que chacun mette du sien pour ne pas aggraver encore la crise énergétique que l’on traverse. Si on boycotte toujours tout, les éoliennes etc… On ne sortira jamais de la dépendance. Et on devra toujours faire appel aux autres pays pour acheter de l’énergie".

"J'aimerais bien rester si c'était encore possible"


Le dernier habitant de Lützerath a quitté sa ferme début octobre. Pendant des semaines, Eckhard Heukamp, 58 ans, s’est opposé à l’extension de la mine. La justice a fini par l’expulser alors que les pelleteuses étaient à 50 mètres de sa ferme. "Je suis à Lützerath depuis plus de cinquante ans, j’y avais mon entreprise. Il y avait le calme, la nature et puis aussi les souvenirs de famille. Je représente la 4e génération. Je ne voulais pas partir et j’aimerais bien rester si c’était encore possible. RWE m’a donné d’autres terres mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de nappes phréatiques". Sur le site, les excavatrices continuent à faire entendre le grondement de leur moteur jour et nuit.Le compromis validé par les Verts prévoit de sauver cinq villages des environs. Mais pour alimenter les centrales, le charbon contenu dans le sol de Lützerath est nécessaire car d’autres mines de la région doivent prochainement fermer. Achim a déménagé il y a déjà plusieurs années. Avec son épouse, il a fait construire un pavillon à quelques kilomètres. Évidemment, Achim a quitté son ancienne maison à contrecœur mais il dit qu’il comprend la situation. "Nous vivons une crise énergétique. La situation est particulière et on a besoin d’un endroit d’où extraire le charbon pour devenir indépendant, énergétiquement. Il faudrait que chacun mette du sien pour ne pas aggraver encore la crise énergétique que l’on traverse. Si on boycotte toujours tout, les éoliennes etc… On ne sortira jamais de la dépendance. Et on devra toujours faire appel aux autres pays pour acheter de l’énergie".

"J'aimerais bien rester si c'était encore possible"


Le dernier habitant de Lützerath a quitté sa ferme début octobre. Pendant des semaines, Eckhard Heukamp, 58 ans, s’est opposé à l’extension de la mine. La justice a fini par l’expulser alors que les pelleteuses étaient à 50 mètres de sa ferme. "Je suis à Lützerath depuis plus de cinquante ans, j’y avais mon entreprise. Il y avait le calme, la nature et puis aussi les souvenirs de famille. Je représente la 4e génération. Je ne voulais pas partir et j’aimerais bien rester si c’était encore possible. RWE m’a donné d’autres terres mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de nappes phréatiques". Sur le site, les excavatrices continuent à faire entendre le grondement de leur moteur jour et nuit.Le compromis validé par les Verts prévoit de sauver cinq villages des environs. Mais pour alimenter les centrales, le charbon contenu dans le sol de Lützerath est nécessaire car d’autres mines de la région doivent prochainement fermer. Achim a déménagé il y a déjà plusieurs années. Avec son épouse, il a fait construire un pavillon à quelques kilomètres. Évidemment, Achim a quitté son ancienne maison à contrecœur mais il dit qu’il comprend la situation. "Nous vivons une crise énergétique. La situation est particulière et on a besoin d’un endroit d’où extraire le charbon pour devenir indépendant, énergétiquement. Il faudrait que chacun mette du sien pour ne pas aggraver encore la crise énergétique que l’on traverse. Si on boycotte toujours tout, les éoliennes etc… On ne sortira jamais de la dépendance. Et on devra toujours faire appel aux autres pays pour acheter de l’énergie".

"J'aimerais bien rester si c'était encore possible"


Le dernier habitant de Lützerath a quitté sa ferme début octobre. Pendant des semaines, Eckhard Heukamp, 58 ans, s’est opposé à l’extension de la mine. La justice a fini par l’expulser alors que les pelleteuses étaient à 50 mètres de sa ferme. "Je suis à Lützerath depuis plus de cinquante ans, j’y avais mon entreprise. Il y avait le calme, la nature et puis aussi les souvenirs de famille. Je représente la 4e génération. Je ne voulais pas partir et j’aimerais bien rester si c’était encore possible. RWE m’a donné d’autres terres mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de nappes phréatiques". Sur le site, les excavatrices continuent à faire entendre le grondement de leur moteur jour et nuit.Le compromis validé par les Verts prévoit de sauver cinq villages des environs. Mais pour alimenter les centrales, le charbon contenu dans le sol de Lützerath est nécessaire car d’autres mines de la région doivent prochainement fermer. Achim a déménagé il y a déjà plusieurs années. Avec son épouse, il a fait construire un pavillon à quelques kilomètres. Évidemment, Achim a quitté son ancienne maison à contrecœur mais il dit qu’il comprend la situation. "Nous vivons une crise énergétique. La situation est particulière et on a besoin d’un endroit d’où extraire le charbon pour devenir indépendant, énergétiquement. Il faudrait que chacun mette du sien pour ne pas aggraver encore la crise énergétique que l’on traverse. Si on boycotte toujours tout, les éoliennes etc… On ne sortira jamais de la dépendance. Et on devra toujours faire appel aux autres pays pour acheter de l’énergie".

"J'aimerais bien rester si c'était encore possible"


Le dernier habitant de Lützerath a quitté sa ferme début octobre. Pendant des semaines, Eckhard Heukamp, 58 ans, s’est opposé à l’extension de la mine. La justice a fini par l’expulser alors que les pelleteuses étaient à 50 mètres de sa ferme. "Je suis à Lützerath depuis plus de cinquante ans, j’y avais mon entreprise. Il y avait le calme, la nature et puis aussi les souvenirs de famille. Je représente la 4e génération. Je ne voulais pas partir et j’aimerais bien rester si c’était encore possible. RWE m’a donné d’autres terres mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de nappes phréatiques". Sur le site, les excavatrices continuent à faire entendre le grondement de leur moteur jour et nuit. Amaka, qui a rejoint il y a deux semaines le groupe de militants dans les bois de Lützerath, estime que l’Allemagne ne respecte pas les accords de Paris sur le climat. "Pour respecter la limite d’un degré et demi, on n’a plus le droit de brûler de charbon et donc on n’a plus besoin de Lützerath. Mais si RWE continue à creuser, alors une grande quantité de charbon sera encore consommée et on ne pourra plus contenir la crise climatique. Et ça, nous ne l’acceptons pas et nous allons continuer à nous battre aussi longtemps qu’il le faudra".


Les militants s’attendent à être évacués dans les prochaines semaines. Ils s’y sont préparés et ont simulé l’intervention de la police. Le jour venu, 10 000 personnes ont promis de venir leur prêter main forte.   https://www.radiofrance.fr/francecultur … on-7219600  .jean luc1f609.svg

STEFFIFI

Fallait pas fermer les centrales nucléaires...

jean luc1

les centrales nucléaire , c'est pas la bonne solution n'ont plus , on fait quoi des déchets . on as plus de gaz , la France a la moitié de ses réacteur arrêter ,on as prolonger 3 centrales nucléaires pour aider la France . Sur le fond ils ont raison , mais vu la situation actuelle ,on peut pas faire autrement .jean luc 1f609.svg


PS: framatom utilise de l’uranium russe

jean luc1

Allemagne: Greta Thunberg vient soutenir le camp anti-charbon de Lützerath, presque démantelé


Francfort (Allemagne) - Les derniers irréductibles du camp de Lützerath, qui tentent d'empêcher l'extension d'une mine de charbon dans l'ouest de l'Allemagne, vont recevoir samedi le soutien de l'activiste suédoise Greta Thunberg. Après l'opération d'évacuation du hameau lancée cette semaine par des centaines de policiers assistés de machines, entre 20 et 40 militants occupaient encore vendredi soir le hameau, selon une porte-parole de leur mouvement à l'AFP.


Les policiers disaient être en passe d'évacuer les derniers militants perchés dans les arbres.


En quelques jours, l'essentiel du site qui avait été transformé en camp retranché a donc été démantelé et les plupart des occupants évacués.


L'ancien village, situé dans le bassin rhénan, entre Düsseldorf et Cologne, doit disparaître pour permettre l'extension d'une immense mine de lignite à ciel ouvert, l'une des plus grandes d'Europe, exploitée par l'énergéticien allemand RWE.


Sur ce lieu devenu le point de ralliement des opposants aux énergies fossiles de toute l'Europe, plusieurs milliers de manifestants sont attendus samedi, menés par l'activiste suédoise Greta Thunberg qui s'est déjà rendue sur place ces deux dernières années.


Mot d'ordre des manifestants : Empêcher l'évacuation ! Pour la justice climatique.


Les heures du camp de Lüzterath semblent cependant comptées. Son périmètre a été grillagé par la police qui s'emploie à en faire sortir les militants dont certains s'étaient encordés à plusieurs mètres de hauteur, tandis que d'autres s'étaient attachés à des blocs de béton ou collés les mains.


Les manifestants, attendus samedi à partir de 12h00 (11h00 GMT), seront cantonnés dans un hameau voisin.


- Tunnel -


L'opération d'évacuation a mobilisé des renforts de police venus de toute l'Allemagne, a constaté l'AFP sur place, et s'est à ce stade déroulée sans incident notable. Onze policiers ont été blessés, dont deux avec des interruptions de travail. Quelques poursuites pénales ont été engagées pour avoir résisté aux forces de l'ordre et endommagé des biens.


Deux militants se sont retranchés dans un tunnel sous terre, prêts à s'enchaîner dans des blocs de béton pour retarder l'évacuation, d'après un communiqué du mouvement.


Notre tunnel est sûr, seule une action policière négligente peut nous mettre en danger ici, témoigne l'une des activistes présentes à l'intérieur.


Diverses opérations de désobéissance civile en soutien au mouvement ont été rapportées dans toute l'Allemagne au cours des derniers jours


Vendredi à Berlin, des activistes encagoulés ont mis le feu à des poubelles et peint des slogans sur la façade de bureaux des Verts.


Le parti politique fait partie de la coalition du gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, accusé par les militants de les avoir trahis en signant un compromis avec RWE, permettant la destruction de Lützerath, dont les habitants ont été expropriés il y a plusieurs années.


Le gouvernement juge nécessaire l'extension de la mine pour la sécurité énergétique de l'Allemagne qui doit compenser l'interruption des livraisons de gaz russe, un motif impérieux que contestent les opposants selon lesquels les réserves de lignite sont suffisantes.

https://www.lexpress.fr/monde/allemagne … OMKK6HLGE/ jean luc 1f609.svg


commentaire : L’Allemagne as du aidé la France en exportant de l' électricité a la hauteur de 11% de la consommation française certain jours. donc on as maintenus 3 centrale nucléaire , mais aussi les centrales á charbon , car on reçoit plus de gaz de Russie pour le grand bonheurs des américains qui nous vend leur GNL de schiste á prix d'or . alors les leçons  de la Greta thunberg.........  le tournent énergétique ne se fait pas en 1 jours les dernière mine de lignite fermerons en 2030 au lieu de 2038      jean Luc

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