L'économie allemande va « dramatiquement mal »,
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’économie allemande va « dramatiquement mal », selon Robert Habeck, ministre de l’Économie
15. Feb. 2024
L’économie allemande va « dramatiquement mal », a déclaré le ministre de l’Économie du pays, Robert Habeck (Verts), lors d’une foire commerciale à Leipzig mercredi (14 février). Le gouvernement ne s’attend plus qu’à un taux de croissance de 0,2 % pour 2024.
L’année dernière, l’Allemagne a enregistré la pire performance de toutes les grandes économies mondiales, avec une contraction du PIB de 0,3 %, exacerbant les inquiétudes quant à la détérioration de la plus grande économie d’Europe.
Alors que les responsables politiques et les chefs d’entreprise espéraient que 2024 offrirait des perspectives plus encourageantes — le gouvernement allemand prévoyant jusqu’à récemment un taux de croissance de 1,3 % pour cette année — les remarques de M. Habeck, rapportées par le quotidien la FAZ plus tôt dans la journée de mercredi, laissent entrevoir un scénario beaucoup plus sombre.
Le gouvernement est maintenant prêt à réduire ses prévisions à 0,2 %, a déclaré M. Habeck, faisant état d’une économie qui va « dramatiquement mal ».
Cette révision de l’estimation de croissance du pilier industriel et exportateur de l’Europe jette une ombre sombre sur les prévisions économiques de la Commission européenne pour l’ensemble de l’Union, attendues jeudi (15 février), car l’économie globale de l’UE a traditionnellement tendance à suivre la trajectoire de l’Allemagne en raison des liens commerciaux étroits que la plupart des pays européens entretiennent avec la puissance industrielle allemande. L’économie allemande va « dramatiquement mal », a déclaré le ministre de l’Économie du pays, Robert Habeck (Verts), lors d’une foire commerciale à Leipzig mercredi (14 février). Le gouvernement ne s’attend plus qu’à un taux de croissance de 0,2 % pour 2024.
L’année dernière, l’Allemagne a enregistré la pire performance de toutes les grandes économies mondiales, avec une contraction du PIB de 0,3 %, exacerbant les inquiétudes quant à la détérioration de la plus grande économie d’Europe.
Alors que les responsables politiques et les chefs d’entreprise espéraient que 2024 offrirait des perspectives plus encourageantes — le gouvernement allemand prévoyant jusqu’à récemment un taux de croissance de 1,3 % pour cette année — les remarques de M. Habeck, rapportées par le quotidien la FAZ plus tôt dans la journée de mercredi, laissent entrevoir un scénario beaucoup plus sombre.
Le gouvernement est maintenant prêt à réduire ses prévisions à 0,2 %, a déclaré M. Habeck, faisant état d’une économie qui va « dramatiquement mal ».
Cette révision de l’estimation de croissance du pilier industriel et exportateur de l’Europe jette une ombre sombre sur les prévisions économiques de la Commission européenne pour l’ensemble de l’Union, attendues jeudi (15 février), car l’économie globale de l’UE a traditionnellement tendance à suivre la trajectoire de l’Allemagne en raison des liens commerciaux étroits que la plupart des pays européens entretiennent avec la puissance industrielle allemande. L’économie allemande va « dramatiquement mal », a déclaré le ministre de l’Économie du pays, Robert Habeck (Verts), lors d’une foire commerciale à Leipzig mercredi (14 février). Le gouvernement ne s’attend plus qu’à un taux de croissance de 0,2 % pour 2024.
Cette révision de l’estimation de croissance du pilier industriel et exportateur de l’Europe jette une ombre sombre sur les prévisions économiques de la Commission européenne pour l’ensemble de l’Union, attendues jeudi (15 février), car l’économie globale de l’UE a traditionnellement tendance à suivre la trajectoire de l’Allemagne en raison des liens commerciaux étroits que la plupart des pays européens entretiennent avec la puissance industrielle allemande. Le ralentissement économique de l’Allemagne a récemment été analysé comme étant structurel plutôt que temporaire par plusieurs experts, car le pays est aux prises avec des prix de l’énergie et des impôts sur les sociétés plus élevés que ceux de ses concurrents mondiaux, tandis que les entreprises se plaignent d’un fardeau réglementaire et bureaucratique de plus en plus lourd.
Bien que la dette publique du pays soit nettement inférieure à celle des autres économies du G7, le gouvernement est divisé sur la question de savoir s’il est nécessaire d’augmenter la dette publique pour sortir de la récession actuelle.
M. Habeck a récemment lancé l’idée d’un nouveau fonds de 30 milliards d’euros par an, financé par la dette, pour des subventions industrielles sous forme de crédits d’impôt, à l’instar de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act, IRA). Le ministre des Finances, Christian Lindner (Parti libéral-démocrate/FDP, Renew Europe), a toutefois exprimé sa préférence pour une baisse de l’impôt sur les sociétés, financée par une réduction des dépenses. voire graphique et source https://www.euractiv.fr/section/economi … leconomie/ jean Luc
L'Allemagne, locomotive économique de l'Europe, dans une situation «dramatique»
Publié le : 22/02/2024 - 11:17
La situation de l'Allemagne est « dramatique ». Ces mots ont été prononcés il y a quelques jours par le ministre allemand de l'Économie. Les nouvelles prévisions du gouvernement présentées ce 21 février viennent confirmer un enlisement de la première économie européenne. Berlin a baissé son estimation de croissance du PIB à 0,2% pour l'année en cours contre 1,3% prévu auparavant. Une baisse de la croissance qui a débuté l'an passé. Il y a eu un premier signe avant-coureur avec une baisse du PIB de 0,3% en 2023. En fin d'année, Le gouvernement allemand espérait encore un retour de la croissance en 2024 : espoir douché par ces nouvelles prévisions. C'est un énorme coup dur, d'autant que les perspectives ne sont pas plus optimistes pour les années à venir, au cours desquels la croissance devrait stagner en moyenne à 0,5% si aucune mesure drastique n'est prise pour redresser la barre.
Le pays n'a jamais retrouvé son niveau de croissance d'avant Covid. Et si l'on compare la performance de l'Allemagne par rapport aux autres grandes puissances ces dernières années, elle est nettement inférieure. Depuis cinq ans, sa croissance stagne et atteint 0,7% cumulé alors que pour l'ensemble des pays européens, elle a pu grimper de 4% depuis 2019, selon le bureau allemand des statistiques.
Perte de vitesse
Pour expliquer cette situation, il y a la question de l'industrie allemande qui souffre depuis deux ans en raison de factures énergétiques trop élevées. Depuis le début de la guerre en Ukraine, et la fin des livraisons de gaz russe, l'industrie allemande voit ses charges exploser. L'industrie qui assure environ un quart de la création de richesse outre-Rhin est aujourd'hui en grave perte de vitesse : hors construction, la production de produits manufacturés s’est repliée de 2% en 2023. La chimie et la sidérurgie sont très touchées : leur production reste inférieure de presque 20% par rapport à leur niveau de 2021, laissant augurer des pertes d’emplois durables sur ces secteurs traditionnels du « made in Germany ». Des groupes comme BASF, Bayer et Covestro ont d'ailleurs signé une tribune cette semaine avec une soixantaine de groupes industriels pour demander des mesures de soutien aux dirigeants de l'Union européenne.
À cela s’ajoute la dégradation des conditions de financement liée à des taux d’intérêt élevés, qui freine l'investissement. Le recul de la consommation des ménages en raison de l'inflation a fait le reste. Malgré un chômage faible, le manque de confiance en l'avenir est flagrant. Seule lueur d'espoir : les exportations, autre pilier de l'économie allemande, qui repartent légèrement à la hausse.
Investir
Les experts s'accordent à dire que l'Allemagne a besoin d'investir pour relancer son économie. Il existe une règle qui l'empêche de le faire, c'est le dispositif de « frein à la dette » qui permet au pays de limiter ses dépenses, car le déficit budgétaire annuel de l’État ne doit pas dépasser 0,35% du produit intérieur brut. Ce qui n'est pas forcément de bon augure : l’Allemagne a en effet besoin de procéder à des investissements supplémentaires pour moderniser son économie. Et le pays a accumulé d’inquiétants retards en matière d’infrastructures routières et ferroviaires, mais aussi dans d'autres domaines tels que la transition numérique.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/aujourd- … dramatique jean Luc
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