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GOIANIA

Nouvelle discussion

Mika-lusitano

Bonsoir a tous, j'aimerais avoir un petit renseignementsvp , je vais a brasilia ainsi qu'a goiania en janvier..et je voudrais savoir si ce sont des villes dangereuses car avec tous ce que je lis je commence a etre en panique...merci d'avance

benj77

Mika-lusitano a écrit:

Bonsoir a tous, j'aimerais avoir un petit renseignement svp , je vais a brasilia ainsi qu'a goiania en janvier..et je voudrais savoir si ce sont des villes dangereuses car avec tous ce que je lis je commence a etre en panique...merci d'avance


Plus que des villes dangereuses, ce sont des quartiers qui le sont plus que d'autres.

Les deux villes que tu as citées ne m'ont pas fait l'effet d'être dangereuses à l'aune du Brésil (tu n'es nulle part en Suisse encore qu'à Genève il y a aussi des agressions). Pour Brasilia, gare aux attentes parfois longues de bus, la nuit tombée.

En gros: éviter les favelas, les quartiers très populaires quand tu y es inconnu et/ou pas accompagné par quelqu'un du coin.
Certains centre-ville la nuit tombée sont dangereux: par exemple le "centro" de Rio grouille d'activité le jour mais à la fermeture des bureaux c'est le désert... et ça craint. Idem à Belém. La ville la plus dangereuse est Recife... mais la violence est très concentrée dans certains quartiers où en principe nous n'avons rien à faire.

Si tu es agressé, ne résiste pas, jamais! Donne tout ce qui est apparent, qu'on te demande. 99 fois sur cent c'est un camé qui se satisfera de 50 R$ plus de ta montre, parce que dès qu'il voit ça il flashe sur le caillou qu'il se paiera dans 'heure qui suit. Ne porte pas un truc qui a  unev aleur sentimentale: inconsciemment tu risques de te débattre pour le garder.
N'aie pas l'air de trop scruter ton agresseur, baisse le regard, qu'il n'ait pas l'impression que tu cherches à pouvoir le décrire en détail.

26 ans de Brésil, 6 agressions dont 4 "sérieuses", je n'ai été (légèrement) blessé qu'une fois, et perdu pas mal de trucs qu'une autre fois. Parce que j'ai respecté cette ligne de conduite, parce que je prends un taxi quand je dois traverser un quartier "qui craint" de nuit, etc.

Mika-lusitano

je n'aurais aucun bijoux, ni objet de valeur sur moi..comment fontionne tu pour choisir les hotels..j'atteris a brasilia et ensuite je vais a goiania, c'est mon oncle qui m'enméne par le biais de la famille a sa femme..(bresilienne) sauf que lui rentre avant moi en france...je suis en contact avec une bresilienne qui pourra m'enmener au retour mais bon si je m'entends pas avec elle je vais devoir me demerder tt seul...puis je prendre un taxi de goiania a brasilia ? ou dois je acheter un billet goiania brasilia ? le plus sur c'est quoi ? parceque vu les dangers..enfin donne moi quelques conseils si tu veux bien...je pars 3 semaines..quel budget dois je prevoir d'aprés toi ?

benj77

Un taxi de Brasilia à Goiana??? ;)

Va à la gare routière depuis l'aéroport et achète un billet de bus, c'est pas cher, confortable et sûr (tu retires des réais dans un des DAB qui sont dans l'aéroport: HSBC par exemple)

Si tu veux passer qq jours avant à Brasilia... l'hôtellerie y est chère sauf pendant les week ends, et le taxi est quais obligé tant la ville est immense et conçue pour la voiture

EmilienPaulista

La première chose à faire, c'est justement ne pas être en panique.

Beaucoup de Brésiliens ont déjà été victimes d'attaques à main armée (et moi aussi !), et ils n'ont pas subis d'autres dommages que le seul préjudice matériel.

Il faut simplement s'y préparer sereinement, se prévenir, et, en cas où on en est victime, garder son calme.

Quand on vit au brésil depuis de nombreuses années, tout cela est simple et presque routinier: on connait plus ou moins les endroits et les heures de plus grand risque,....c'est presque dur à avouer, mais on s'habitue à tout, même au risque.

Mes trucs:
- toujours marcher vite comme si on était pressé.
- vérifier si on est pas suivi.Dans ce cas, traverser la rue, entrer dans un immeuble ou une banque.
- ne pas répondre à quelqu'un qui vous demande quelque chose en rue, soit en simulant ne rien avoir entendu, soit en s'excusant en disant qu'on est pressé.
- avoir de l'argent (une centaine de reais au maximum) dans sa poche, hors du portefeuille que l'on peut retirer facilement et présenter aux bandits.
- garder une vingtaine de reais cachés dans sa chaussette pour pouvoir prendre un bus pour retourner chez soi si on s'est fait détroussé.
- n'emporter que des copies authentifiées des documents.
- essayer de calmer les bandits en leur parlant ; la connaissance de l'argot (girias) est bénéfique.
- ne pas retirer de l'argent de distributeurs la nuit où en des endroits isolés.
- attention en sortant d'une banque où on a changé ou retiré de l'argent.
NE JAMAIS FAIRE LE MOINDRE MOUVEMENT SANS AVOIR INFORME LES BANDITS AUPARAVANT.
Garder son calme, souvent les bandits sont plus nerveux (et même plus effrayés) que vous.
Quand on est en voiture, c'est plus délicat car il peut s'agir d'un enlèvement "éclair".

En ce qui concerne les taxis, il y a évidement de très bons traximen, honnêtes et compétents, qui feront tout pour vous aider.
Malheureusement, principalement dans les aéroports et dans les terminaux rodoviarios, il y a aussi souvent des "écumeurs" de voyageurs. Leur tactique varie de la simple augmentation de la course en vous faisant faire deux ou trois fois le tour de la ville, à l'attaque à main armée vous laissant en pleine campagne, sans un rond en poche et sans bagages.

Dans les principaux aéroports, il y a un service de bus très sécurisé qui vous mène vers le centre-ville pour un prix raisonnable (une trentaine de reais): je vous recommande cette option de transport plutôt qu'un taxi.

En pleine ville, les risques de prendre un taxi sont beaucoup moindres, mais les aéroports étant en pleine campagne, c'est plus risqué.
Ne pas prendre de taxi pour se rendre d'une ville à une autre: outre le tarif exorbitant, ce n'est pas sûr....prenez l'autobus.

Il y a toujours un terminal rodoviario dans les villes, vous pouvez y acheter votre billet d'autobus.
Voyager en autobus, c'est pas risqué.

En ce qui concerne les frais de voyage, cela dépend beaucoup de l'hébergement car il faut compter des frais d'hôtel entre 65 et plus de 300 reais par nuit suivant la ville et le degré de confort.

Donc, pas de panique, seulement être prudent et garder son calme.
Bon voyage.

Mika-lusitano

merci beaucoup pour vos conseils..a bientot

chicobrasil

Emilien ta description de la violence c'est pour le Brésil ou pour la France ?  car cela est la même chose en France :)

EmilienPaulista

Je ne connais pas bien la situation en France, mais en Belgique, c'est quand même rare qu'on se fasse braquer en rue, comme c'est courant au brésil, par plusieurs bandits armés de revolvers et de se faire tuer sans raison par ces bandits.

Alors, c'est d'un tout autre niveau, rien de comparable.
En France, peut-être une panne de Karcher? :D

chicobrasil

Ta description est un peu exagérée mais il ne faut pas perdre de vue que le Brésil est un pays ou il existe une misère forte et ou le niveau intellectuel  de la population dans certain endroit est très limité ce qui crée des situations à risque ou l'on tue pour pas grand chose. Mais il ne faut pas noircir le tableau, au quotidien on vit très bien et le sentiment de peur est inexistant jusqu'au jour ou on peut effectivement rencontrer ce genre d'agressivité et le fait d'anticiper ce type d'événement permet dans minimiser l'ampleur.

Toujours avoir un minimum d'argent sur soi (entre 10 et 50 R$) , éviter de porter des choses attirantes (lunette de soleil et vêtement de marque, montre de luxe, collier en or etc..), n'être pas démonstratif dans une fête populaire (ne pas sortir de liasse de billets pour se payer une bière), avoir une voiture passe partout, enfin bref rester simple et se fondre dans le paysage sont des gages de tranquillité.. N'oubliez pas non plus, qu'en France c'est pareil, on assiste depuis quelques mois à une montée  importante d'agressions entre les arrachages de collier en or, de car-jacking, de séquestration de personnes âgées, d'attaques de bureau de tabac ....

EmilienPaulista

Je veux bien croire que dans une ville touristique comme Campos do Jordão, c'est assez tranquille avec un niveau de délinquance plus ou moins équivalent à une banlieue française.

Moi je me réfère à ce que je connais, Rio et surtout São Paulo et région de Campinas.

J'ai plusieurs de mes amis brésiliens qui ont été tués par des bandits et les assassins n'ont jamais été retrouvés.

Parce qu'au Brésil, en dehors de quelques cas évidents, c'est presque l'impunité totale.

J'ai des amis policiers à São Paulo et Campinas qui me mettent au courant de ce qui se passe en réalité.

Tout cela, tu n'auras jamais l'occasion d'en être informé par les moyens de communication car ce n'est même pas divulgué.

Justement ce qu'il ne faut pas faire, c'est se fonder sur une fausse impression de sécurité qui n'existe pas en vérité

Il vaut mieux être préparé au pire que d'être surpris.

benj77

Quand il s'agit d'un Français, on le sait en France! Et on n'en entend quand même pas parler tous les jours... Le dernier cas qui a eu des échos, c'est un couillon très jeune (20a)qui a voulu jouer les affranchis dans un bar interlope d'un quartier interlope de bahia et qui a ramassé une balle dans la tête.

EmilienPaulista

benj77 a écrit:

Quand il s'agit d'un Français, on le sait en France! Et on n'en entend quand même pas parler tous les jours... Le dernier cas qui a eu des échos, c'est un couillon très jeune (20a)qui a voulu jouer les affranchis dans un bar interlope d'un quartier interlope de bahia et qui a ramassé une balle dans la tête.


Ce qui est surtout différent, c'est l'extrême violence des bandits: en contrepartie, les 3 villes que j'ai citées ont les polices parmi les plus violentes du monde.
Rio de Janeiro: BOPE
São Paulo: ROTA
Campinas ROTAC

chicobrasil

Je savais pas qu'à SP c'était dangereux !  une amie Paulista de 46 ans, habitant SP n'a jamais été agressé de sa vie dans sa ville, elle prends tous les jours le bus, le métro, se ballade en ville etc....elle arrive à Paris, 1er fois de sa vie qu'elle sort du Brésil....vol de son portefeuille dans le métro (heureusement elle perds que 30 euros dans l'affaire et c'est tout) ....ensuite prend une voiture de location, descend dans le Sud, arrive à Avignon, pose sa voiture au Parking devant son hôtel, la laisse 30 mn, le temps de faire les papiers à la réception .....retourne à la voiture, vitre arrière cassée, vol de sa veste et quelques babioles (la série continue).....Quelques jours plus tard mange dans un restaurant du côté de Nice, se fait voler son téléphone portable pendant le repas (une main baladeuse dans son sac)...

En conclusion quelle image de la France a t'elle  au retour dans son pays ? et bien, une image d'un pays accueillant mais qui cumule les mêmes risques que dans son pays en moins violent ....

EmilienPaulista

chicobrasil a écrit:

Je savais pas qu'à SP c'était dangereux !  une amie Paulista de 46 ans, habitant SP n'a jamais été agressé de sa vie dans sa ville, elle prends tous les jours le bus, le métro, se ballade en ville etc....elle arrive à Paris, 1er fois de sa vie qu'elle sort du Brésil....vol de son portefeuille dans le métro (heureusement elle perds que 30 euros dans l'affaire et c'est tout) ....ensuite prend une voiture de location, descend dans le Sud, arrive à Avignon, pose sa voiture au Parking devant son hôtel, la laisse 30 mn, le temps de faire les papiers à la réception .....retourne à la voiture, vitre arrière cassée, vol de sa veste et quelques babioles (la série continue).....Quelques jours plus tard mange dans un restaurant du côté de Nice, se fait voler son téléphone portable pendant le repas (une main baladeuse dans son sac)...

En conclusion quelle image de la France a t'elle  au retour dans son pays ? et bien, une image d'un pays accueillant mais qui cumule les mêmes risques que dans son pays en moins violent ....


Excuses moi, chicobrasil, là sincèrement tu me déçois.
Ce raisonnement est idiot : j'ai une amie qui habite São Paulo et qui ne s'est jamais fait agressé, mais qui s'est fait agressée à Paris...c'est pas digne de toi.
Moi j'ai des amis qui habitent à São Paulo et qui se sont faits agressés plusieurs fois...Moi-même j'ai déjà été agressé aussi plusieurs fois.
Tu sais que c'est une question de chance (ou de malchance).
Moi, je parle de probabilité, de risque...
Tu ne peux pas te baser sur un unique exemple pour en tirer des généralités.

chicobrasil

et pourtant c'est la vérité.......elle habite à Sao Paulo et à ce jour elle retiendra de son séjour en France, uniquement des ces deux méfaits :)  mais elle est philosophe

d'ailleurs ils sont en augmentation , il suffit de lire ce que la presse divulgue tous les jours en France: attaque d'une bijouterie = 1 mort, attaque d'un magasin de surgelé = 1 mort et 1 policier entre la vie et la mort, attaque d'un bureau de tabac = 1 blessé grave, attaque d'un couple de retraité = 2 morts  et cela c'est sur les dernières  48h en France !!etc...

tu risque autant à Bruxelles, qu'à Paris, qu'à SP....

EmilienPaulista

tu risque autant à Bruxelles, qu'à Paris, qu'à SP....


Ok, on va résoudre cela ...je fais 5 km à pieds seul à 2 heures du matin en suivant l'itinéraire que tu veux dans Bruxelles, même dans la périphérie si tu le veux....et toi, tu fais 5 km à pieds aussi à 2 heures du matin et seul à São Paulo, suivant l'itinéraire que je t'indique...et ce ne sera pas dans la périphérie, mais au centre ville...tu es d'accord? Pour moi, c'est quand tu veux.
Suivant tes affirmations, les risques sont les mêmes...

benj77

Si vous me permettez... Je donne mon avis.

Le nombre de morts par balle est suffisamment élevé pour qu'on déduise sans doute possible que statistiquement, le risque est plus important au Brésil qu'en France ou en Belgique. En France, nous avons environ 1500 morts par an de cette manière, ramené à la population brésilienne, ça ferait environ 4500 or il y en a 50.000.

Comme en France on est neuf fois sur dix plus vite et bien mieux soigné qu'au Brésil, au doigt mouillé ça fait six à huit fois plus de "chance" d'être dans un mauvais coup, et dix fois plus d'y laisser sa peau.

Ramené à la population, idem pour les accidents de la route: environ huit fois plus au Brésil.

J'ajoute que les taux d'élucidation de crimes sont proches de zéro au Brésil, et très convenables en Europe (ou la police est plus sophistiquée et... moins compromise: pas mal d'agressions sont le fait de policiers, en dehors de leurs heures de service et à Belém il est assez courant que certains d'entre eux louent leur arme de service à des malfrats pour une nuit: oui, vous avez bien lu)
Ce qui a permis à VEJA de se demander dans un article, il y a quelques années, s'il ne fallait pas supprimer les polices brésiliennes en se fondant sur des statistiques: les policiers sont à l'origine du tiers des crimes, ils n'en élucident que 3% (vous aurez pigé de c'était ironique)

Ca, ce sont les chiffres bruts. Mais huit fois plus que pas grand chose, ça fait toujours peu quand on ne multiplie pas les risques. 0,027% de la population meurt par balles au Brésil chaque année! Pas 10%!!


Bon OK, dix fois plus qu'en France

Mais d'abord la très grande majorité des homicides ou agressions graves ont lieu dans des quartiers ou le touriste tout comme le résident intégré n'a en principe rien à faire.

La lecture du Diario do Para, chaque matin, fait frémir... pour la seule Belém, chaque nuit, facilement 10 faits divers sanglants voire particulièrement gores (en plus la presse brésilienne ne s’embarrasse pas de circonvolutions: on a droit aux flaques de sang, aux projections de cervelle, etc. sur les photos voire les vidéos)

Donc n'allez pas traîner où vous n'avez rien à faire... vous diminuez nettement les risques... évidemment si vous voulez jouer les affranchis et vous payer le grand frisson en fréquentant des truands, draguer une jolie fille dans un bar louche sans savoir que c'est une des maîtresses du chef de gang local (ou simplement d'un de ses obligés), si vous allez acheter un caillou ou de la poudre dans une zone de non droit et qu'avec votre tronche de gringo on vous prend pour un infiltré (grosse parano dans les favelas sur la DEA ou la CIA qui seraient partout), vous prenez un énorme risque.

Idem si vous VIVEZ dans un quartier canaille! Exemple Lapa à Rio où on va pour se distraire mais où on ne vit pas - sauf à être inconscient. Est ce que le touriste moyen se pose à Pigalle avec toutes ses valeurs, quand il visite Paris?

Aux homosexuels, je dirai de se méfier: la sexualité brésilienne est très exubérante et vous êtes repéré immédiatement quand bien même vous n'êtes pas spécialement efféminé ("bicha"), les lois ont officiellement retiré toute discrimination, l'homophobie est en principe très sanctionnée. Il n'empêche: la société est très machiste et on casse énormément de PD pour les dépouiller ou pour le plaisir (phénomène de bande: des jeunes gens de très bonne famille, un peu alcoolisés, ont joué à en bruler vif à Belém: trois morts atroces)

On vous laisse draguer, on vous emmène dans un coin isolé pour consommer (même dans un motel où en principe il y a une relative protection) et ensuite c'est le dépouillage intégral sous la menace, suivi d'un passage à tabac terrifiant... et parfois d'un meurtre si on pense que vous irez porter plainte (ce que peu de locaux font, parce que la police est aussi très homophobe et a plutôt tendance à rigoler de ces agressions sauf quand elles ont touché quelqu'un de connu). C'est une des spécialités de Rio, ça. Ou à Belém, de la "Praça da Republica", la nuit.

******************

Toutes ces situations, plus d'autres, sont incontestablement vraies, de même que leur relativisation. Vous allez passer huit jours aux sports d'hiver, vous risquez le gros pépin. Mais si vous ne skiez pas hors pistes avec un risque maximal d'avalanche, le risque est diminué considérablement, non?

Alors on cesse de flipper par excès. On va au Brésil, sans se prendre la tête, en respectant les conseils de bon sens: être passe partout (surtout pas de look touriste), ne pas exhiber de signes de richesse ostensibles, ne pas aller où on n'a rien à faire, ne pas fréquenter des gens pas fréquentables ou suspects (la personne que vous ne connaissez pas une minute avant et qui est subitement extrêmement chaleureuse), ne faire monter personne dans votre chambre d'hôtel ou dans votre appartement (si vous avez une bonne fortune, il y a les motels pour ça... j'en parlerai dans une note spécifique)...

... et les risques sont considérablement diminués. Mêmes s'ils sont plus élevés qu'en Europe, dix fois plus que presque rien ça fait toujours peu de choses: on risque toujours davantage une rupture d'anévrisme, in infarctus, un cancer, une mauvaise chute qu'une balle dans la peau ou uma facada.

Emilien, il y a plus de vingt ans que je prends des taxis depuis les aéroports sans qu'il me soit jamais rien arrivé! Je vais aux "ccoperativos" quand je ne connais pas la ville, et là je paye d'avance au guichet où on m'a vu, selon mon adresse de destination - ou je sollicite le bureau de l'office du tourisme: dès que j'ai "parlé" à quelqu'un d'autre, ce n'est pas à moi qu'on fera une arnaque... il y a tant d'autres gogos! Pour le reste tes conseils sont très valables (retirer les étiquettes des bagages, etc).
A Bahia, l'office m'a trouvé taxi et hôtel, m'a donné le prix du taxi et quand ce dernier a voulu faire tourner le compteur, je lui ai dit que je ne marchais pas dans la combine... en souriant, en plaisantant (toujours laisser une porte de sortie, pas la jouer menaçant-agressif mais en montrant calme et fermeté)

En revanche à chaque fois que je suis abordé par des types même très sympas, très avenants, même avec un badge dans l'aérogare, qui me proposaient un plan pas cher, je les envoie doucement paitre sans pour autant faire la police (notez que les faux taxis pullulent aussi à Roissy et arnaquent pas mal de clients, surtout les Asiatiques)

c'est à Manaus que cette engeance prolifère... vous débarquez à l'aéroport et on vous propose de suite pour pas cher une course de taxi, un hôtel sympa et un séjour en jungle dès le lendemain. A déconseiller formellement au gringo qui ne connaît pas les usages...

Bien sûr que ça arrive, le taxi qui va vous dépouiller totalement.
Mais d'une part ce n'est pas la norme, d'autre part ce que 99 arnaqueurs sur 100 recherchent, c'est une course sur-majorée. Un truc que je vous recommande dans les villes inconnues, même si vous parlez portugais (avec un accent comme moi): dites ou vous allez et confirmez le en écrivant sur un papier. Ca évite le "défaut de compréhension" qui permet de vous emmener à l'autre bout de la ville. Et les courses majorées, c'est dans le monde entier que ça se passe.

Au moins cent fois dans ma vie, j'ai fait des "passeios fluviais" seul avec des gars que j'ai "analysés" avant depuis Belém, Santarem, Manaus), j'ai embarqué avec des pêcheurs et il ne m'est jamais rien arrivé alors que j'aurais pu en théorie être flingué et nourrir les caïmans ou les requins: personne n'en aurait rien su. Idem pour des randonnées pédestres partout dans le Brésil avec un gars recruté comme accompagnateur. Cela dit ça, je le décommande formellement au gars qui vient d'arriver.

Il y a évidemment l'accident statistique: le gars qui n'a pas un profil de victime, qui ne va pas où il ne devrait pas aller, qui ne se met pas dans des embrouilles et à qui il arrive pourtant un sale coup. Mais si on veut éliminer tout risque on reste chez soi... à supposer qu'il n'y en ait aucun chez soi.

Selon mon analyse, les gens qui risquent vraiment quelque chose sont ceux qui n'ont peur de rien, ou au contraire ont peur de tout. 

Peur de rien...

Les petits cons immatures qui flirtent avec le risque qu'ils croient "maîtriser", se donnent le grand frisson dans des quartiers glauques et jouent les affranchis auprès de voyous (en France, on les appelle des caves). 
A ma connaissance, le dernier Français assassiné au Brésil était de cette catégorie. 20 ans, copinage avec des truands, sexe, drogue, fréquentation de milieux interlopes, etc. Un jour, sous l'effet de substances et de l'alcool, il a "mal parlé" à un méchant. (vraisemblablement sans s'en rendre compte ou si ça se trouve, c'est juste que le gars d'en face a mal interprété) Il y a gagné trois balles dans la tête après une séance de tortures.

Ceux qui se laissent totalement mener par le sexe et ça ne concerne pas que des hommes: j'en sais quelque chose, pour avoir récupéré tant bien que mal une pauvre fille rendue folle par un expert en coups de b..., qui était prête à faire n'importe quoi... en l’occurrence à faire la mule, transporter de la drogue pour son mec qui lui promettait le mariage "après". Plus souvent victimes que les autres: les gays, mais ce n'est pas exclusif

Ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas

Des années durant, le plus proche voisin de la famille de mon fils était un gros dealer avec qui je me suis toujours montré poli et amical: vu qu'il bossait sans se cacher, il était clair qu'il était couvert en haut lieu.
Je lui ai carrément dit quand il m'a proposé de la cocaïne que non, je n'en consommais pas mais que que je ne me mêlerais jamais de "ses affaires", et je m'en suis tenu là. Nous avions donc des relations "cordiales"
De ce fait il m'a fichu une paix royale des années durant et paradoxalement c'est quand il a fini par être arrêté que ça a craint pour moi dans le coin. Je ne peux plus y passer la  nuit: le risque que la maison tout entière soit envahie pour qu'on dépouille le gringo est trop fort. Avant, il ne voulait "pas d'embrouilles" dans son coin et aucun malfrat ne se serait risqué à le contrarier. Là on est revenu dans une zone non contrôlée... (NB: c'est au centre d'un des quartiers les plus dangereux de Belém, pas dans un endroit touristique).
En conclusion, ne jouez pas les Robin des bois, jamais! Il y a neuf chances sur dix pour que si vous déposez, un flic avise le dealer ou le truand avant même que vous ne soyez sorti de la delagacia. Les rares Brésiliens qui le font, en général sans succès, agissent de manière anonyme en prenant un maximum de précautions.

Les naïfs.

Si on vous propose un plan de change, d'achat, etc. avec une faible réduction de 5 à 10% par rapport à la norme, étudiez le coup avec un maximum de précautions. Si le truc est miraculeux, trop beau pour être vrai, rompez: arnaque.

Ceux qui ont peur de tout.

Crispés, tétanisés, leur angoisse est visible. A la limite, ils dégagent des phéromones :lol: et comme le miel attire les mouches, ils attirent les truands.

Comme en plus la panique est mauvaise conseillère, en cas de situation à risque, ils agissent de manière inappropriée (geste brusque qui n'est qu'une parade mais qui est considéré comme une agression, qui leur vaut une balle ou un coup de couteau)

EmilienPaulista

Malheureusement, je n'ai pas besoin de fouiller les faits divers pour étayer mon point de vue.

En moins d'une dizaine d'année, parmi mes amis brésiliens (et j'en ai pas des centaines) vivant à São Paulo et intérieur de São Paulo, voici le bilan:
Nilton: mort assassiné à balles par des bandits.(auteurs pas retrouvés)
Joaquim: mort assassiné à balles par des bandits.(auteurs pas retrouvés)
Rogério: mort assassiné à balles par des bandits.(auteurs pas retrouvés)
Ninho: mort assassiné par son beau-frère.
José Carlos: mort victime d'un accident de la route.
Benedito: mort à l'hôpital (SUS) dans des circonstances suspectes. (cause de la mort non élucidée)
Marcos: mort de leucémie. (traitement inadéquat ?)

Je passe sous silence tous les autres problèmes qui ne se sont pas terminés de manière aussi tragique. (home jacking, attaques à main armée, cambriolages et même torture par brûlures avec un fer à repasser pour faire dire où était caché le coffre et sa combinaison)

Moi-même, j'ai été juré de mort (et diverses tentatives contre ma vie) par vengeance pour le simple fait d'avoir dénoncé à la police les auteurs d'un des cambriolages dont j'ai été victime.

Évidement, j'ai aussi des amis fortunés qui vivent dans des lotissements privés, avec beaucoup de mesures de sécurité, et qui n'ont jamais eu le moindre problème.

C'est pas pour rien que ces lotissements (condominios fechados) existent, ni qu'on vend autant de voitures blindées, ni que TOUTES les maisons ont des grilles aux fenêtres, des molosses, des alarmes, etc...

Vous constaterez que dans la liste, il n'y a pas d'expats: il y a une raison pour cela.
De tous les expats que j'ai connus (j'ai travaillé dans des firmes françaises et italiennes), il n'en reste plus que deux au Brésil: tous les autres sont retournés dans leur pays d'origine (plus d'une vingtaine).

Et ces deux expats qui sont toujours au Brésil ont et ont eu des problèmes extrêmement graves touchant à la vie privée que je ne peux pas raconter ici.

En ce qui concerne les autres, tant qu'ils vivaient dans la facilité, couvés par la firme française ou italienne qui les avaient engagés, ils vivaient dans le confort et prenaient toutes les précautions de sécurité nécessaires.

Mais le jour où cela s'est terminé, qu'ils ont dû chercher un emploi sans "piston", en pieds d'égalité avec les brésiliens, ils "se sont cassés la figure" et ils ont dû renoncer à leur expatriation.

@benj77:

Emilien, il y a plus de vingt ans que je prends des taxis depuis les aéroports sans qu'il me soit jamais rien arrivé! Je vais aux "ccoperativos" quand je ne connais pas la ville, et là je paye d'avance au guichet où on m'a vu, selon mon adresse de destination


Tout à fait d'accord, ces taxis faisant partie des "coopératives" et dont la course est payée d'avance sont tout à fait sûrs.
Par contre, les "taxis communs" qui vous racolent à la sortie de l'aéroport ou du terminal rodoviario, c'est très risqué.

benj77

Je parlerai aussi des conditions de logement dans une note à part.

Pour ma part en 26 ans de Brésil je n'ai eu connaissance que de 4 morts... sauf chez les garimpeiros que j'ai fréquentés et là c'est effectivement démentiel.

Il ets clair qu'il vaut mieux éviter d'être soigné au SUS

EmilienPaulista

Le problème du manque de sécurité a une seule et unique origine: l'impunité
Cela commence dans l'adolescence puisque la majorité pénale est de 18 ans.
Jusqu'à cet âge, les adolescents ne sont pas pénalement punissables quelle que soit la gravité des crimes commis.
Ensuite, l'impunité continue mais pour d'autres motifs, en résumé, l'état de presque calamité publique dans lequel la police, la justice et le système carcéral se trouvent.

Mika-lusitano

pas mal vos discussions les gars, ca rassure ! ;) en gros vaut mieux rester en france c'est plus sure..mais dites moi, le bresil a part ca ? parceque le fait de savoir que j'ai 95% de chance qu'il m'arrive quelque chose durant ces 3 semaines..ca donne plus trop envie d'y aller!

benj77

Mika-lusitano a écrit:

pas mal vos discussions les gars, ca rassure ! ;) en gros vaut mieux rester en france c'est plus sure..mais dites moi, le bresil a part ca ? parceque le fait de savoir que j'ai 95% de chance qu'il m'arrive quelque chose durant ces 3 semaines..ca donne plus trop envie d'y aller!


Si nous y vivons, si nous y avons vécu, si nous rêvons d'y revivre... c'est que c'est quand même pas mal, non?
Seulement on parle toujours des trains qui déraillent, pas des milliers qui arrivent à l'heure :)

Bon séjour! Tu as quand même la tête sur les épaules, toi, apparemment...

Mika-lusitano

je sais pas si j'ai la tete sur les épaules, mais je suis pas le genre de mec a me la raconter, ou bien faire le malin surtout dans un pays que je ne connais pas, je suis trés méfiant..mais dans la vie faut savoir prendre des risques..j'ai deja été agréssé en france, de maniére assez violente..le risque est partout qu'il soit plus élever a certains endroits que d'autres..j'ai autant peur de passer 13h dans l'avion..si ca se passe mal, je prends un billet de retour helico, et je rentre en france..en esperant que tous ce passera bien..meme le plus prudent des hommes n'est pas a l'abri de se faire tuer..

EmilienPaulista

Rassures-toi, il n'y a pas que des inconvénients.
Au Brésil, on vit à 1000 à l'heure, avec beaucoup de fêtes.
C'est peut-être un peu pour compenser les difficultés de la vie.
Et puis, comme tu parles portugais, si tu pars en célibataire, tu vas découvrir la beauté et le charme des femmes brésiliennes.
Tu ne te poseras plus la question de savoir pourquoi ceux qui y ont vécu veulent y retourner...:)
Bon voyage.

benj77

Jusqu'à cet âge, les adolescents ne sont pas pénalement punissables quelle que soit la gravité des crimes commis.
Ensuite, l'impunité continue mais pour d'autres motifs, en résumé, l'état de presque calamité publique dans lequel la police, la justice et le système carcéral se trouvent.


Je ne sais pas ce qu'il en est à São Paulo, mais dans le nord les passages de mineurs délinquants dans un "centro de recuperação" génèrent une très forte angoisse tant la discipline est dure, de même que la violence omniprésente et l'arbitraire total.
J'ai vu des mômes à leur sortie... et ce n'était pas jojo (cela dit, deux fois sur trois cela achevait la désocialisation)
Pas pour rien que quand un sale gosse issu de la jeunesse dorée a commis plus qu'une peccadille, les parents mettent le paquet en se payant un très bon avocat pour tenter d'éviter cela.

EmilienPaulista

Le Brésil essaye de résoudre ce problème de haut niveau de délinquance, d'insécurité et d'impunité en augmentant les peines.

Beaucoup de citoyens sont même en faveur du rétablissement de la peine de mort.

Il est prouvé que tout cela est sans effet notable sur la réduction du niveau de délinquance.

Ce qui a un effet dissuasif sur un criminel potentiel, c'est le risque qu'il a de se faire prendre et d'être condamné, et non la lourdeur de la peine.

Il faudrait que plus de 90% des crimes soient élucidés, et non moins de 10% comme c'est le cas au Brésil.

Pour qu'il y ait discipline, il faut qu'il y ait autorité.
Avec des mineurs délinquants, qui ont un ou plusieurs homicides sur la conscience, un "éducateur" (qui n'a aucun moyen de sanctionner sérieusement le mineur car les châtiments corporels sont strictement interdits...) n'a strictement aucun moyen de faire appliquer quelconque discipline.

Si tu ne me crois pas, essaye de frapper un mineur devant témoins au Brésil: c'est le chemin le plus court pour terminer en taule.
Les parents ne peuvent même plus mettre une gifle à leur enfant !!!

Oui, quand de tels mineurs tombent entre les mains d'un commando de la ROTA (Ronde Ostensive Tobias Aguiar), alors là, ils ne jouent plus au caïd.

Mais le système entier est pourri:
- moins de 10% des homicides résolus.
- plus de places dans les prisons
- corruption
Tout cela aboutit à l'impunité, et l'impunité encourage le crime.

J'ai eu récemment l'occasion de parler de ce problèmes avec 3 commissaires de polices de São Paulo.
Ils arrivent aux mêmes conclusions: "on fait ce qu'on peut pour empêcher le bateau de couler, mais il prend l'eau, il y a avant tout un manque de volonté politique à résoudre le problème."

benj77

Je ne sais pas pour tes trois commissaires, mais le fait est que la grande majorité de la police ne fait pas "ce qu'elle peut", euphémisme: elle participe grandement à la délinquance!

D'accord avec toi pour le faible taux d'élucidation. En France, s'il demeure faible voire nul pour les délits, il est assez impressionnant en ce qui concerne les crimes, ce qui dissuade relativement de franchir certaines barrières.

Le fait aussi que les prisons brésiliennes sont épouvantables est un des facteurs de violence: l'idée d'y passer 3 ou 4 ans pour vol avec violence amène "logiquement" à flinguer le type qu'on vient de dépouiller pour éviter qu'il ne témoigne afin de passer entre les mailles du filet. Car pour qui n'est pas très costaux physiquement ou mentalement, ou protégé par un gang donc définitivement perdu pour la société (car on n'en sort pas et il y a des contreparties), c'est insupportable. Et y entrer comm assassin garantit une relative impunité, bien plus que comme petite frappe.
Il y a une autre forme d'impunité, liée aux innombrables ressources qu'offre le système judiciaire, avec ses appels, recours, etc. Bida, le commanditaire de l'assassinat de la religieuse américano-brésilienne Dorothy, dans le Para, a été condamné à trente ans de prison... il y a plus de dix ans et est toujours en liberté, ne cherchant même pas à s'enfuir. On a bien dû le rejuger cinq fois... toujours un recours.
Cela c'est pour les gros criminels, avec des moyens conséquents pour se payer de fortes pointures dans les barreaux.

EmilienPaulista

Si, elle fait ce qu'elle peut, ne fût-ce que pour sauver les apparences.
Au Brésil, tout est comédie...Ton chef te fait la plus chaleureuse accolade, même en sachant que demain, tu es à la porte!

Quant à la police participer à la délinquance, c'est un autre type de délinquance: on voit rarement un inspecteur ou un commissaire de police faire des car jackings, home jackings et attaques à main armée.

benj77

Quant à la police participer à la délinquance, c'est un autre type de délinquance: on voit rarement un inspecteur ou un commissaire de police faire des car jackings, home jackings et attaques à main armée.


A Belém des flics de la PM louent leur arme de service pendant leur temps de repos et si, il est arrivé qu'on en prenne en flag en train de commettre des holdups (pas en service évidemment)
Il y a aussi ceux qui sont payés pour "ne pas voir"
La "delegada" responsable de la lutte contre la drogue a été chopée par les fédéraux dans sa voiture de service: elle transportait 50kg de coke...

A Oiapoque, les flics comme l'agent de la receita federal (je les connais) ferment les yeux sur l'énorme trafic d'or. Ils ont le choix: palper leur comm' ou... se faire assassiner dans les huit jours s'ils perturbent les affaires (un delegado intègre a tenu un mois avant de se faire abattre)
J'avoue que je les comprends... Là bas il n'y a guère que les fédéraux qui restent cleans. Mais le poste est tellement galère que le taux de rotation est énorme. Certains dorment même dans les cellules, pour économiser un maximum en trois mois avant de repartir :lol:

EmilienPaulista

Je crois que tu confonds un peu les choses: trafic de drogues, jeu de hasard et proxénétisme sont des activités hautement lucratives qui "intéressent" (financièrement parlant) les flics.

Par contre, un malfaiteur de bas niveau "pé de chinelo" qui rentre dans une maison et viole la fille devant son père, tu peux me croire, la police va faire son possible.

Mais il y a les limitations: par exemple, lors d'un des cambriolages de ma maison, j'avais fait l'enquête moi-même et j'avais découvert que les "suspects" venaient d'une commune avoisinante; la police ne pouvait pas y aller car ils n'avaient pas de combustible pour leur véhicule.

J'ai été avec eux jusqu'au poste d'essence le plus proche et j'ai fait remplir le réservoir de leur véhicule à mes frais. Et le problème a été résolu.

Outre les limitations matérielles, il y a aussi la surcharge de travail et le découragement quand ils rencontrent une semaine plus tard en rue le bandit qu'ils ont capturé et qui a été relâché par la justice parce qu'il n'y a plus de place dans les prisons.

Ensuite, le législateur n'arrête pas de créer de nouvelles lois, alors que les bases fondamentales comme ne pas tuer, ne pas voler, ne pas violer, ce n'est même pas respecté.

Par exemple, ils viennent d'inventer une loi suivant laquelle le propriétaire d'un restaurant (ou d'un bar) est responsable si un père ou un tuteur légal laisse son enfant de moins de 18 ans boire un verre de bière dans son établissement.
C'est de la folie furieuse: un propriétaire de restaurant doit se substituer à l'autorité parentale...!

Résultats de telles lois irréalistes: encombrement des prisons, surcharge de la police, des tribunaux...

A la limite, le citoyen s'en fiche de la drogue, des jeux de hasard, de la prostitution et du trafic d'or: pour lui, la sécurité, c'est celle de lui-même, de sa famille et de ses biens.

Mika-lusitano

qui connait des hotels bien et pas chéres sur goiania ?

EmilienPaulista

hotelinsite.com.br

Mika-lusitano

je sais meme pas si je fais bien de partir au bresil..avec tout ce que vous metez..

benj77

Il y a quand même des dizaines de milliers de touristes venus d'Europe (peut être même des centaines de milliers) qui vont au Brésil chaque année, et je crois savoir que quelques rares chanceux en reviennent vivants.
Il y en a même une poignée à qui il n'est rien arrivé! :lol:

Pour les hôtels... téléphone ou mieux, envoie un courriel et vois s'ils ne font pas un prix "long séjour" si tu restes au moins un mois.
J'obtiens souvent des conditions très favorables en faisant ainsi. la dernière fois,  1500 R$ / un mois au lieu de 75 R$ par jour.

Ah! encore un "danger". ;)Il y a un très beau parc dans le centre ville, avec des "ravissants" petits singes. Ne les nourris pas et évite de les laisser s'approcher de toi. Ces sales bêtes attirées par les friandises que des couillons leur balancent sont mécontentes si elles ne s'estiment pas assez bien servies, et elles vont jusqu'à mordre

BBBRUNES

Olala c'est grave vous parlez tellement mal du Brésil que les gens voudrons vraiment pas venir ici! Tout dabord on vient pas chez les autres pour avoir les mêmes conditions de vie que notre pays d'origine ce serai idiot de pensez comme cela! C'est dangereux ? Oui mais c'est pas non plus super super dangereux puis ça dépend beaucoup des villes et des endroits que tu prétend fréquenter. Franchement c'est un chouette Pays faut juste faire un peu attention puis les gens vous accueille beaucoup mieu qu'en France . Pensez bien avant de changer d'avis juste parce que quelques personnes on eu de mauvaises expériênces .

BBBRUNES

Pour Goiânia j'habite ici a 9 mois et quand j'suis arrivé j'étais à L'hôtel BISS IN c'est dans le SETOR LESTE UNIVERSITARIO j'ai plus le numero mais c'est propre et sympa pour 75 real la nuit avec petit déjeuner inclus pas de restaurant dans l'hôtel mais y a des restaurants pas très loin et aussi un super marché a côter .

benj77

et aussi un super marché a côter .


Si tu parles du marché couvert... c'est en effet un endroit merveilleux

EmilienPaulista

L'opinion sur le risque que l'on courre est évidement fort différente suivant qu'on a ou non été victime de violences.

La nature humaine pousse plutôt vers ce qui est agréable; on préfère donc naturellement penser que l'on est en sécurité.

En 20 ans de vie au Brésil, on a plus de probabilité d'être victime de malfrats qu'en 9 mois.

Je lis sur un site belge qu'en Belgique, 2 policiers se sont rendus sur place pour vérifier le déclenchement d'une alarme et il y avait effectivement un cambriolage en cours.
Les cambrioleurs ont tiré à l'arme automatique en direction des policiers qui n'ont pas été touchés.

Résultat: les 2 policiers hospitalisés, un parce qu'il a tellement paniqué qu'il a trébuché et s'est blessé au visage dans sa chute, l'autre parce qu'il est "en état de choc"...!

Allez raconter cela à un policier brésilien de la ROTA (Ronde Ostensive Tobias Aguiar), il va se tordre de rire...pour eux, se faire tirer dessus, c'est la routine.
(on m'a aussi tiré dessus sans m'atteindre, je ne suis pas tombé en état de choc à cause de cela)

On est dans un autre monde, on ne peut pas le nier.

benj77

50.000 morts par balle au Brésil ce sont des faits, pas une vue de l'esprit.
Cela dit persiste et signe, le risque est des plus acceptables pour qui ne va pas par bêtise ou parce qu'il y est contraint dans des endroits où il n'a rien à faire

chicobrasil

50 000 morts et alors !!!  le Brésil n'est pas plus dangereux que les USA et personne vient dire que les USA pour les vacances c'est dangereux et qu'il faut pas y aller... D'ailleurs le pays le plus armé du monde est la Suisse ou plus de 240 000 pistolets de poing sont introuvables, chaque Suisse détient chez lui son arme de service!!

le sujet a dérapé comme d'habitude, chacun sa vision du pays et pas la peine de transmettre ses peurs personnelles et en 20 ans au Brésil on risque pas plus que 12 mois dans une cité à Marseille ou dans le 93 ou dans l'Est Lyonnais.....Le Brésil n'est pas en état de guerre et le sentiment d'insécurité n'est pas un sentiment partagé par tous à ce moment là, faite attention la fin du monde est pour 2012, faite des provisions, creuser un trou et vous aurez peu être une chance d'être vivant en 2013 :)

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