Une parisienne qui sollicite vos conseils, chers Melb Expat'
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Bonjour à vous, français de Melbourne.
Je suis dun parcours littéraire, et comme je souhaiterais partir pour lAustralie en automne c'est-à-dire, (ici en Europe) vers le mois dOctobre et tenter de my installer pour investir à Melbourne, mais que ce saut vers linconnu minquiète un peu, je vous contacte tous dans lespoir dobtenir des conseils sur ce qui vous semblerait le plus judicieux.
Je vous remercie davance.
Et je souhaite que vous ayez tous du Bonheur à Melbourne, (ainsi que d'ici je rêve d'en avoir).
Bien à vous, Y.---
Bonjour et bienvenue sur Expat.com Yasmina!
N'hésitez pas à parcourir le forum Melbourne où vous trouverez des infos / témoignages d'autres membres.
Vous pouvez également télécharger le guide Australie. Il pourrait être utile
Bonne chance
Armand
Merci, Armand, pour tous ces précieux renseignements.
En réponse au message du staff de blog expat' par Christine me demandant plus de détails sur ma personne, j'avais hier expliqué longuement, en 3 posts *rédigés en anglais*, qui je suis, pourquoi Melbourne m'intéresse et concrètement ce que je projette d'y créer ---si possible--- ; mais hélas ces divers posts furent purement et simplement *détruits* comme si l'on m'avait considérée comme un odieux "faker" ou un fâcheux spam : j'aurais aimé comprendre pourquoi.
Malentendu qu'évidemment je le déplore.
C'est bien la 1ère fois de ma vie qu'on me prend pour un robot !
Je suis quelqu'un, ---et même quelqu'un de bien---.
Alors, un peu lasse et froissée, je le dis ici haut et fort "JE NE SUIS PAS UN NUMÉRO, JE SUIS UN ÊTRE HUMAIN" (en citant sciemment la fameuse série britannique "Le Prisonnier" : en espérant qu'aucune maudite machine n'ait été inventée apte à faire cela).
De toute façon, là je suis trop fatiguée par la semaine pour expliquer à nouveau.
Aussi, tenterai-je peut-être d'expliquer encore, s'il le faut, mais pour l'instant je me contente de vous adresser, Armand, un grand remerciement pour votre gentil mot.
Bien à vous, Y.---
Bonjour Yasmina, et bienvenue sur Expat.com,
bon, là, c 'est le week end, mais je vais essayer de comprendre ce qui s'est passé avec l'équipe dès lundi. Ce qui me surprend un peu c'est que d'habitude nous n'effaçons pas les messages, nous les deplaçons dans un forum privé (mais là, en effet, je ne les trouve pas)
Je vous tiens au courant ... quoiqu'il en soit, désolé pour le hors sujet, je vous souhaite beaucoup de bonnes choses à Melbourne
MERCI, Julien ;
et pardon davoir piqué la mouche hier à remarquer mes posts disparus (parce que venant des livres je suis très attachée à la mémoire, à la trace écrite, et quécrire en anglais mest évidemment moins facile quen français).
Je crois en tout cas avoir compris le malentendu que jai dû produire parce que jai mentionné un célèbre site de chat ---que je nose à présent plus nommer, mais dont je peux dire sous forme de rébus que le nom finit par « PE » , et commence par le terme « CIEL » en anglais---.
Bon, peut-être aussi que jai une écriture un peu froide qui peut sembler dune courtoisie robotique, particulièrement en anglais.
Sinon, dans les grandes lignes, (comme je nappartiens pas du tout au monde du commerce et ne saurais par où commencer la moindre étude de marché), ce qui me motivait cétait de connaître par avance le climat des goûts australiens :
Ainsi, de la part des expatriés ici ce sont les idées qui mintéressent : tout simplement par exemple si les australiens préféreraient un pain-aux-raisins plutôt quun pain-au-chocolat ; ou bien un vin tanique (fort/profond/ corsé) plutôt quun vin primeur (jeune/acide/aigre), etc pour ainsi dire en ne citant aucune marque.
Voilà le genre didées sur le goût des australiens pour les arts culinaires européens qui mintéresse au plus haut point *et plus précisément sur louverture des Melbourniens, (que je sais déjà être si belle), vers la gastronomie française*.
Et jespère, Julien, quil ny a là rien de blâmable.
En tout cas, merci beaucoup pour votre attention.
Bien à vous, Y.---
étant moi aussi une littéraire dans l'âme je comprend ton état d'âme!
Je suis dans le même cas de figure que toi et j'ai les choucottes de partir aussi loin à l'aventure... As tu une date fixe pour ton départ ou tu es toujours en train de planifier tout ça?
Bon courage
Date incertaine. Rien nest décidé. (Je veux dire, pas de date très précise, pour le moment ; mais, si ça ne tenait quà moi, je serais déjà là-bas.
Or, il faut que je sois raisonnable surtout à mon âge en donnant le temps nécessaire à laspect médical (par un bilan-santé complet) ; et à attendre (concernant les moyens financiers) lissue en septembre dune affaire notariale, pour pouvoir partir sereine avec le maximum de sécurité.
Bien sûr concrètement mon type de visa nest, lui-même, même pas encore arrêté dans ma tête tant que, (mon affaire notariale nétant pas réglée), je ne sais pas encore à quel statut correspondra mon type de tourisme voulant investir à Melbourne ;
ou quen tout cas, à lheure actuelle, je ne pourrais en fournir toutes les garanties par des preuves matérielles (tel quun relevé bancaire élevé) ce qui me paralyse dimpuissance face à lardeur du désir dêtre là-bas.
Alors, pour le moment, tout ce que je puis faire dassez divertissant ,quand je bous trop dimpatience pour me rapprocher du rêve (outre lire de langlais et autour de lAustralie, ou encore écrire ici), cest tenter de faire le deuil des milliers de livres que je ne voudrais emporter, en préparant des bagages hyper-légers avec lessentiel, JUSTE LE VITAL façon commando-paras : et cest même quelquefois assez amusant
Et ces petits entraînements ont du bon pour commencer à caresser le rêve de lailleurs ---pour être plus libre--- ; car ils permettent de progresser dans la connaissance de ce qui, (déterminé par le goût français, ou autre), en nos habitudes quotidiennes de vie, nous est absolument INDISPENSABLE de la France :
de lensemble de ses produits ---de nos dépendances à certains produits, et jai conscience que ces choses matérielles sont bien superficielles--- : aux cosmétiques français, aux parfums, au pain (quabusivement on lierait soi-même à sa propre identité) ;
ou même à quelque dentifrice unique (dont on se croirait si intrinsèquement liés) quon ne pourrait vivre SANS. . .
Bon, en tout cas, pour moi, (cest puéril), mais cest bien un certain dentifrice, pour lhygiène, la santé, et lesthétique, qui me tient encore dépendante de la France, (dépendance, que pour lidée de LIBERTÉ, intellectuellement je réprouve) ;
et tant et tant et tant dautres produits et choses encore, bien plus fondamentales, plus fortes, qui assurément me manqueront, me tourmentent, que la pudeur minterdit de nommer ici ;
---et que je minterdis de nommer aussi parce que je préfèrerais tant plutôt quécrire sur les éventuels manques nécrire ici que sur le nécessaire, sur le sûr, sur les préparatifs nécessaires, et surtout sur le désir : sur ce rêve dAustralie, sur ce quil a de profond, ce besoin de Melbourne sur ce quil a de si bon
---.
Oh pardon davoir été si bavarde ou peu réaliste tant que rien de fixe au niveau des dates ne peut voir le jour ;
mais, (comme vous laurez compris), écrire sur ce voyage est déjà un petit voyage ou écrire sur Melbourne mest doux, je crois : cest déjà le caresser, sen approcher
Bon MERCI, Supersansan, et BON COURAGE à toi, aussi !
Y.---
Je suis parfaitement d'accord!
On ne peut pas partir et se trouver un chez soi en claquant des doigts. Beaucoup de choses me font douter de mon choix..
Mon poisson rouge va t-il survivre sans ma présence? Est ce que je vais réussir à trouver ce déodorant que j'affectionne tant? Y a t-il des Bubbaloo en Australie ou à Bali?
Toutes ces questions (futiles je le conçois) me ramène a réfléchir sur des interrogations plus profondes comme : à 21 ans pourrais-je me passer de ma famille? Suis-je assez mature? D'autres questions me retournent la tête mais comme toi Yasmina, je suis pudique à ce niveau là, même si ce forum m'est très sympathique ^^
Toujours est-il que ce qui fait mon identité est içi en France. La peur de ne pas être authentique et tout simplement de changer m'obsède... Oui je vais assez loin là...
Dans tous les cas, je continue de pense que l'Australie et notament Bali sont fait pour que je les découvre. J'ai une passion immense pour ces lieux! le surf (j'adorerai savoir en faire, c'est trop la classe quand même!), découvrir les rizières, l'ascension de l'Agung et tout pleins de choses tellement magique encore!!... Rien que d'y penser ça me donne envie de me mettre au volant de ma magnifique Opel Corsa de 1985 et de me déposer devant l'aéroport direction Bali (escale à Moscow ou Qatar je crois...)
Bref, je commence à m'étendre un peu. Ce fut un plaisir Yasmina de partager tout ça avec toi.
J'espère que tes projets se réaliseront et ne t'inquiète pas je ferai attention...
Merci de l'attention que vous avez porté à ce message.
A bientôt
Au passage Yasmina, je me suis baladée sur le forum et j'ai trouvé ça:
https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=35120
Les avis divergent mais c'est syper intéressant à lire...
bises
Oui, tu as raison, Sandra, cest très intéressant.
Et jai particulièrement apprécié là dans ce débat la sagesse des arguments de Rabat : à savoir quà immigrer lindividu est souvent voué à perdre sa langue dorigine ; et cest assez triste, pour ne pas dire tragique.
Mais, ---même si cela peut sembler un idéalisme de linguiste--- je ne voudrais absolument pas vivre dans langoisse de la langue française qui se désagrège avec le temps ; mais bien plutôt dans lespérance de nouvelles langues à maîtriser plus profondément, qui nourriront et éclaireront aussi davantage la langue dorigine, (enfin je pense).
Pour la famille et les amis, je préfère être optimiste en pensant à quel point nous disposons à présent de moyens de communications qui faisaient cruellement défaut aux générations précédentes pour lesquelles partir équivalait à rompre radicalement et ne pouvoir avoir qu1 coup de téléphone par an à une seule personne censée transmettre aux autres (et encore, juste un appel de quelques courtes minutes de rien du tout, plus frustrant et douloureux quautre chose).
Maintenant la voix, et même l'image, ne sont pas totalement perdues.
Car, nous, par bonheur, nous pourrons contacter nos proches autant que nous le voudrons (tant que lon tient compte du temps de part et dautre de la terre).
Précisément, Sandra, en ce qui concerne le temps, ce temps interminable, épais, pénible DES PRÉPARATIFS DE VOYAGE, moi qui tant de fois ai, comme toi, voulu partir à la hâte, presque sur un coup de folie ; mon idée la plus sage ici est que ce temps est une épreuve : une épreuve pour éprouver notre véritable volonté, ce quelle a de sensé, et ce qua de rationnel et viable sur le long terme notre projet.
Pour le dire autrement avec un simple exemple :
Avant je voulais partir parce que jétais amoureuse (et la passion aurait été une fort mauvaise raison). Maintenant je voudrais partir pour être heureuse ---rationnellement--- (ce qui motive, jen suis convaincue, à trouver les meilleures solutions).
Et je veux alors travailler à ce bonheur rationnellement pour le rendre effectif ; ce qui signifie en amont accepter le temps --long, si long!-- , le temps de construction : accepter le temps qui sépare de ce bonheur.
Mais cela permet davoir une meilleure connaissance des pays qui nous attirent, et surtout cela donne intellectuellement à mieux réfléchir ce qui permettra sur place de trouver plus aisément dans bien des situations problématiques les bonnes solutions contre ce qui pourrait nous être nuisible.
De surcroît, cest sûr que cette attente forcée est désagréable, mais elle donne également plus dénergie, et plus de désir ---pour vivre ce que lon veut vivre/doit vivre pour se sentir vivre---. (je crois).
Et je voudrais revenir et conclure sur les proches parents et amis qui sont évidemment le sujet le plus important ici.
Je pense que de toute façon ceux qui nous aiment nous aimeront autant ou mieux en nous sachant libres, et auront même davantage destime : étant fiers de nous, du projet accompli comme un certain exploit.
Et je crois alors, quen plus dun meilleur respect de nous-mêmes, en osant partir nous gagnerons vraiment leur estime (tout à fait méritée).
Jaurais aimé avoir cette audace à ton âge :
Moi, je ne doute pas de ta maturité, Sandra !
IL FAUT JUSTE SORGANISER PRUDEMMENT ---énormément--- avec des contacts fiables (en attendant "le Grand Soir"...).
Y.---
J'ai littéralement bu tes paroles.. enfin tes mots!
Je pense que les langues (maternelle et celle du pays où l'on voyage) ne sont pas des obstacles, bien au contraire!
Il me semble difficile d'oublier sa langue maternelle... Si on reste sur le fait qu'aujourd'hui nous pouvons communiquer avec notre famille sans trop de dificultés(comme tu le disais). Elle est logiquement toujours pratiquée donc je ne pense pas que celle-ci puisse disparaître.
Quand j'étais plus jeune , je disais à mes parents que je voulais devenir bilingues de toutes les langues ^^ (c'est mignooon!) Et je réalise qu'aujourd'hui ce sentiment n'a pas changé, il m'habite toujours. Je reste réaliste néanmoins quant au travail à fournir pour l'apprentissage d'une langue. A Bali, de nombreux dialectes sont pratiqués et je pense que je finirais un peu déçue en parlant anglais.
Je réalise en te lisant que nous avons plus ou moins le même fil conducteur. (enfin je pense)
Je m'explique : quand tu dis qu'avant tu voulais partir par amour et passion, mais que ces raisons n'étaient pas les bonnes, c'est d'abord ce sentiment que je ressens. Mais en réalisant cela je me rends compte que je suis passionnée et que je veux que cette passion me conduise à mon rêve : être épanouie et heureuse ailleurs.
Oui c'est vrai que parfois c'est un peu le désordre dans ma tête... et je t'avouerai que parfois je pense que nous sommes plusieurs là haut ^^ mais j'aime cette passion de découvrir, d'apprendre et de tout simplement vivre.
Je pense que je suis très pressée (trop même) à vouloir concrétiser tout ça. Comme je te le disais plus haut j'aime découvrir et j'ai bien peur de m'ennuyer et de perdre mon temps. On n'a qu'une vie (c'est bien dommages...) et cette vie il faut en profiter...
Toujours est-il que de se préparer n'est jamais mauvais et ça a le mérite de nous exciter encore plus et de nous motiver à "subir" l'attente de notre envole vers un nouvel horizon...
Je voulais te dire également ma chère Yasmina que j'admire ton côté phylosophique, très posé et réfléchit. J'espère qu'avec le temps mon esprit sera aussi libre et sensé que le tien!
Oh sage, jai lair, jai lair
mais je nen suis pas convaincue, Sandra.
Par exemple, pour le côté philosophique je voulais te répondre profondément sur le sujet Identité/ AUTHENTICITÉ, à propos de tes mots disant : « Toujours est-il que ce qui fait mon identité est içi en France. La peur de ne pas être authentique et tout simplement de changer m'obsède... » ; mais je me suis vite aperçue que ce sujet serait trop long et surtout trop intime pour le dire en public.
Alors jai manqué de courage pour le traiter autrement.
Tout ce que je peux en dire cest que dans ma tête une triade simpose et quil me faut alors ajouter aux des deux idées sus-citées un 3ème élément nécessaire, (qui mest fondamental), LALTTÉRITÉ :
soit, IDENTITÉ / AUTHENTICITÉ / ALTTÉRITÉ me semblent pouvoir mieux sarticuler --- tant objectivement que subjectivement--- et faire même davantage sens en évitant les conflits ainsi que les crises identitaires.
Donc, pour ton questionnement, ramené ici à ces 3 concepts (que je sais intrinsèquement liés, et ne nécessitant que dêtre équilibrés) tu naurais ainsi plus de soucis à te faire, Sandra.
Bon, je vais mieux mexpliquer. Il faudrait que je passe par un petit exemple qui est une évidence assez flagrante :
Ainsi, jai souvent pris conscience que lautre est bien meilleur et de toute façon plus ouvert quon ne le croit, ---et je pense ici aux Américains--- ; notamment lorsque lon voudrait leur faire plaisir en ne citant que leur propre environnement culturel (Blues, Jazz, Rock et vieux films hollywoodiens
), la plupart du temps mes interlocuteurs (quelle que soit leur classe sociale) préféraient avec joie et manifestaient un franc plaisir que je leur parle plutôt déléments propre à la culture française, à ses arts, sa gastronomie, etc, ou que je ne cite que films, livres, chansons
appartenant à lunivers européen, --et non au leur--.
Et je crois que cest pur bon sens, (et là pour le coup, universel).
Jaime mieux moi aussi quun étranger me parle de choses que je ne connais pas, plutôt que de ce qui appartient déjà à mon environnement culturel de connaissance immédiat.
Aussi, compte tenu que les Australiens me semblent encore plus curieux que les Américains, tout particulièrement dans une ville aussi cosmopolite que Melbourne, je nourris lespoir que, ---venant AVEC RESPECT vers ce qui nous est différent---, nous pourrons tout à fait pratiquer librement notre triade IDENTITÉ / AUTHENTICITÉ / ALTTÉRITÉ sans nous trahir, sans être donc ni en conflit avec les autres, ni avec nous-mêmes.
***Quelle belle liberté !***
*****Quelle gentille liberté ils nous offrent-là !*****
*---Encore une raison, je crois, pour aimer profondément lesprit Anglo-Saxon---.*
Bon, jarrête-là mon enthousiasme, Sandra, avant de perdre tout mon vernis de sagesse et paraître tout à fait illuminée.
Et jaurais aussi beaucoup de joie à lire tout ce que tu penses de tout cela.
Merci.
Y.---
P.S. : Je reviens juste pour résumer en une formule cette idée daltérité, ---ce qua précisément de magnifique en français la réversibilité du terme « hôte »---, et dire à ta manière, Sandra :
moi aussi jaimerais être bilingue de la langue des autres.
Y.---
Bonjour Yasmina!
Je suis désolé de répondre avec quelques jours de retard mais je n'ai pas pu faire autrement...
Encore une raison de partir loin de ces tracas de la vie quotidienne.. encore que, je pense qu'ils nous suiveront où que nous allions.
Pour en revenir à notre conversation, je pense que tu as raison et que ces trois notions sont bel et bien liés. J'aime à penser que les personnes d'une culture différente à la notre puissent s'en intéresser. Je suis persuadée que tout le monde est curieux et la meilleur façon d'entretenir cette curiosité est de s'intéresser à autrui.
Et je pense aussi que notre personnalité et notre manière de percevoir le monde ne peut pas changer dans le sens premier du terme, c'est à dire que forcément nous allons évoluer car chaque expérience fait murir et c'est justement la chute de mon argument. EVOLUER ET PAS CHANGER
Je ne sais pas si tu comprends un peu, ou pas du tout d'ailleurs...
On dit par exemple qu'"on peut changer par amour". Içi la notion de changer est brut. On peut s'accorder à dire que quelque chose nous fait changer.
Pour moi, le fait d'évoluer (dans le sens CROISSANCE/PROGRESSION) ne nous fait absolument pas perdre notre identité car on s'enrichit de nos expérience à défaut de changer pour plaire.
Oui je sais c'est un peu flou mais il y a quand même une subtilité que j'espère, Yasmina, tu as pu saisir...
Je reprend donc le fil de ton message et je voulais ajouter que j'ai lu beaucoup d'article et de blog d'expat qui parlaient de l'esprit très ouvert des australiens et plus particulièrement des Melbournians.
Belle représentation de l'esprit Anglo-Saxon tout simplement par son ouverture.
J'espère ne pas t'avoir trop troublée.
Il est vrai que la triade IDENTITÉ / AUTHENTICITÉ / ALTTÉRITÉ est assez compliquée à aborder...
Pas vraiment troublée, Sandra, juste ennuyée par ma propre façon décrire.
***Et si lon est conscient de lHISTOIRE, ---des époques, des Mentalités et des générations comme je le suis, profondément--- : cela fait un CHOC brutal dêtre (possiblement) COMPRISE par plus jeune que soi !***
Intellectuellement, cest violent. ---Et on a peine à y croire---.
Jai donc certes démarré au quart de tour quand jai lu le terme « philosophique » sous ta plume, Sandra, (bien sûr, parce que la Philosophie compte infiniment et que je lai aussi beaucoup étudiée avec bonheur et tant de joie) ; mais je men veux à présent pour tout ce qui pourrait ressembler dans mon discours à une THÉORIE pédantesque ou trop abstraite, (voire incompréhensible), sur le sujet fondamental quest la rencontre avec lautre.
---Car comment connaître, ou ne serait-ce que « croire » ?---
Je dois dire que pour quelquun comme moi de lAnalyse si exigeante intellectuellement, ---oui, si difficile !---, être comprise est presque trop beau pour être vrai.
Or, nous semblions, toi et moi, Sandra, entièrement nous comprendre ici sur lessentiel ---et conséquemment, cela produisant la stupeur en moi, ma laissée perplexe---.
Alors, jai sans doute eu besoin de mettre à distance ma passion pour le Vrai ou mon propre intérêt par un discours abscons ou inintelligible, ou extrêmement froid.
Car cette conversation ici commence à être si belle ; et jai toujours rêvé à dactuels Dialogues platoniciens avec des personnes de toutes sortes, de toutes générations...
Aussi, à être tant sur la même longueur donde sur internet avec un être "réel", (surtout sil est plus jeune que moi) ---INTELLECTUELLEMENT--- me paralyse deffroi.
Cest en cela que tu nas pas tort, Sandra, jai lesprit « troublé » parce que jexige de cet esprit quil soit constamment dominé ---par la Morale--- , par la Raison, *par la Logique*.
Ma pauvre défense ici naura probablement été alors que duser dun peu trop dabstraction pour ne pas dire à quel point je goûtais nos modernes Dialogues platoniciens voyageant « dans ce grand livre quest le monde » (cf. Descartes) par les mots, des mots si beaux, avant de le faire physiquement par les airs ---pour rejoindre de nouvelles terres : des terres si belles !---.
Au sujet du changement POSITIF (*étant une ASCENSION*, et non une corruption ni une altération) : oui, Sandra, je suis sûre que lon saméliore par lAutre ;
et que ***CE SONT LES AUTRES QUI, (---plus ils sont DIFFÉRENTS de nous---, en offrant des réponses et des solutions différentes aux nôtres, à celles que nous connaissons déjà), ASSURÉMENT NOUS RENDENT PLUS INTELLIGENTS*** ;
et donc plus aptes à nous adapter à toutes les situations et à affronter le réel dans toute sa diversité, quels que soient les problèmes qui se posent.
Je dois dire que jexècre un certain pessimisme parisien qui se veut être un cynisme, et prétentieusement intelligent ; alors quil ne lest pas, nétant quun fatalisme couard !
Bien sûr ici, comme tu le dis, Sandra, dans le quotidien nos « TRACAS » nous envahissent et nous avons du mal tant notre jugement est troublé :
En effet, toujours les mêmes solutions soffrent à nous . . . Car lAUTRE ici ***malgré toute sa Bienveillance et toute sa Bonne-Volonté*** est toujours pétri de la même culture que la nôtre, ---et nous donne donc, malgré tous ses efforts, TOUJOURS LES MÊMES vaines SOLUTIONS, qui échouent, et nous rendent toujours plus désespérées---.
Voilà comment, quand nous avons fait le tour des possibles réponses positives face à nos tracas ou notre de mal de vivre ici, je conçois quil est RATIONEL face à tout cela, et même NÉCESSAIRE DE PARTIR RESPIRER UN NOUVEL AIR, ---TEL UN SOUFFLE VITAL--- OU COMME UN FRAIS OXYGÈNE ÉCLAIRANT LE CERVEAU,
AFIN DE COMPRENDRE SUR TERRE, en y voyageant, DAUTRES POINTS DE VUE que les nôtres, et qui pourraient vraiment donner des pistes, ou de bien meilleurs résultats ;
OU tout simplement POUR OBTENIR DAUTRES SOLUTIONS QUE CELLES QUE NOUS CONNAISSONS DÉJÀ.
Bon, je comprends profondément le DOUTE et de vouloir donner un SENS à sa vie.
Mais face à un tel débat, je ne suis peut-être pas un excellent modèle quand il faut considérer que toute la réflexion ci-dessus nest sans doute que subjective ;
et que je dois bien avouer que face à mes « tracas-dici », ---ceux de Paris---, les gens autour de moi (si cyniquement négatifs !) ne me donnent pour solution que des RÉPONSES BIEN PLUS MAUVAISES QUE LES MIENNES (déjà elles-mêmes tant éprouvées par mon propre Discernement moqueur et le Désespoir incessant des doutes qui rongent !).
Alors, face à ce pessimisme qui paralyse et dans ce Paris au sinistre rictus si-fataliste, il faut passer à loptimisme Anglo-Saxon (notamment celui du « Yes, We Can ! » :
IL EST MÊME IMPÉRATIF, (je pense, pour sauver le meilleur de la France) DE PASSER À CET OPTIMISME, À CETTE VAILLANCE SUBLIME qui engage dans laction à prendre le risque de recevoir les différentes solutions de lAltérité de par le Monde, et de sen enrichir, et également doser (sans doute ni honte) répandre le meilleur de nous-mêmes pour enrichir les autres nations, ---TOUTES CIVILISATIONS---.
***Sexpatrier signifie pour moi une lourde charge de DEVOIR en regard de tous nos frères humains : ceux que lon va quitter ; ceux que lon va trouver sans en trahir AUCUN.***
Ce SUBLIME est donc pour moi un HUMANISME qui serait à tenter semblable au « Pari de Pascal » où chaque individu engagerait sa RESPONSABILITÉ ---EN UN DEVOIR CONSCIENT DU RESTE DE LHUMANITÉ--- :
Ou pour le dire autrement, Sandra, telle que je conçois lEXPATRIATION, ce serait comme un Humanisme à actualiser porteur des plus courageuses valeurs de lHomme, ---où chaque personne doit : faire de son mieux pour ne jamais faire honte à son pays dorigine, et toujours faire du bien au pays qui le reçoit--- .
(Vaste programme
!).
Mais tout cela nest que théorie, Sandra ; et par tous ces mots visant la joie, je nourrissais juste lespoir de te faire oublier pour un instant tous tes parisiens « tracas »
Ces TRACAS sont des MURS que lon dresse devant nous : parce que nous les lisons SOUS NOS SEULES FRANCO-FRANÇAISES CONNAISSANCES.
Aussi, a contrario, par notre conception parisienne (toutefois POSITIVE quand nous le voulons) de lEXPATRIATION je ne puis que rêver à maintes suites ---en nos délicieux Dialogues platoniciens, ici--- brisant nos vieux murs liberticides et ouvrant davantage nos horizons par des réflexions toujours plus profondes
toujours plus vives, ---et rendant le RÉEL toujours plus sûr---.
Alors, à très-bientôt jeune esprit si-mûr !
Ou, prends bien soin de toi, Sandra, pour tout mettre en uvre pour vivre tout cela, intelligemment soit, dans les meilleures conditions.
Yasmina.---
P.S. : Oh mince, PARDON, quel drôle de voyage ou quel idéalisme ici, quand je suis certes une fichue Kantienne, --et de cette pensée presque malade--, car amoureuse des solutions pragmatiques quoffrent lesprit Anglo-Saxon face à tous nos humains tracas ; (et certains penseront donc « Vivement quelle se soigne
! »).
Je partage ton état d'esprit actuel!
Cette discussion commence à devenir un peu trop intéressante
J'ai l'impression qu'après t'avoir lue, tout a été dit et même très "bien dit".
L'autre nous est indispensable : Hegel disait que "nous dépendons de l'autre dans notre être" C'est à dire que je ne suis une conscience de soi que si je me forge et me forme à travers la négation d'autrui.
Entre autre, sans cette lutte, nous ne pouvons pas nous faire reconnaître. C'est le monde de l'INTERSUBJECTIVITE!
Je rejoinds donc ta pensée en ajoutant seulement que sans cet autre, nous ne sommes pas complet et l'ascension de notre conscience est limitée...
Même si autrui ne nous apporte pas toujours des réflexions très pertinentes (et crois moi Yasmina je sais de quoi je parle...) il est aussi un autre nous comme le disait si bien Descartes que nous devons chérir.
--- Autrui, pièce maîtresse de mon univers ---
Michel Tournier
C'est pour moi un excellent résumé de ma pensée...
Une nouvelle fois je te suis sur ton si bel optimisme et m'exclame avec une joie incontrôlée -- YES WE CAN !!! --
Je pense que le fait de partir dans un pays qui n'est pas le notre et qui possède une culture différente que la notre, nous missionne pour représenter notre pays d'origine, la France. Cet aspet me pose un problème car même si je suis fière de notre pays, certaines moeurs ne me semble pas digne d'être "exportées". Je conçois toutefois le fait que la France est un pays magnifique et de devoir l'honorer en le représentant. (Ce n'est pas vraiment un devoir dans le sens d'OBLIGATION mais plutôt dans le sens de TRANSMISSION de valeurs)... *Je n'aime pas du tout cette phrase mais je n'arrive plus à trouver mes mots...
Yasmina, je voulais te parler d'une chose à laquelle j'ai pensé en relisant notre conversation:
Nous sommes d'accord sur le fait que l'expatriation dépend de la capacité de s'adapter à la culture d'un nouveau pays mais nous nous devons de penser à l'envers!
Effectivement il y a l'ALLER mais le RETOUR??? Est-il aussi facil de rentrer chez soi comme si nous n'avions jamais quitté notre maison? Reprendre notre train-train quotidien?
L'ALLER me fascine mais le RETOUR m'obsède. Notre environnement, jadis familier, aura forcement changé. La nécessité de se réadapter peut aussi nous donner le sentiment d'être des étranger dans notre pays d'origine. Je pense que retourner régulièrement dans son pays d'origine peut être un bon moyen d'éviter le choc culturel inversé.
Je suis peut être partie un peu trop loin sur ma dernière analyse mais je pense qu'il était nécessaire pour moi de t'en faire part et te demander ton point de vue car depuis le début je suis fidèle à ta parole
-.-LE RETOUR ?
.-.- Déjà !?! -.-.-.-
.-.-.-.-.Oh my God ! (Ça va vite, avec toi, Sandra !)-.-.-.-.--.-.-.-.-
***
/// Bon, alors permettez que jenvisage ce Retour sous diverses hypothèses : avec sérieux ; ou avec humour (gréco-romain) ; ---ou même vaguement sauvé par LA THÉÂTRALITÉ (un peu Marseillaise)---.
On peut certes rigoureusement se le figurer façon voyage dethnographes tel Levy-Strauss et revenir avec les échos des voix des peuples que lon porte à tout jamais avec soi en tentant avec justesse de les transmettre à dautres au plus près ;
Ou partir, façon Énée, --- définitive--- bâtir notre Rome ailleurs, ce qui signifie sans retour possible.
Ou encore, lon peut imaginer un retour, mais façon Odyssée, tel Ulysse qui est surtout reconnu par son vieux chien
, ce qui voudrait dire dans ton cas, Sandra, que ton poisson rouge te reconnaîtra avec joie !
***
Oh, pardon, pour ces plaisanteries ; mais aujourdhui étant dhumeur gaie, je crois que toutes mes réponses dans ce présent post seront de cet ordre un peu fofolles.
(Et pardon aussi pour la dernière fois, jai été méchante ---très parisienne!--- : les parisiens ne sont pas si odieux !).
Or, maintenant, je ne peux plus être dune exagération médisante, puisque je suis ravie de te lire, Sandra, et que nous avons en commun PARIS.
***
Quitter Paris . . . : cela peut-il être anodin ;
ou, est-ce possible sans effets secondaires ?
Là est la question !
---Ou, durant tout le séjour, ne penserons-nous quau retour ?---
Toutefois, se faire ces réflexions est inévitable comme inéluctable la conscience du temps.
Or, inscrits dans le temps comme nous le sommes nous ne pouvons faire autrement que de nous projeter dans lavenir.
Et alors, la conscience du temps fait que bien souvent *avant même de partir* on conçoit déjà la fin : ce moment déchirant où il nous faudra revenir.
/// Aussi, oui, tu as tout à fait raison, Sandra, LENTHOUSIASME, ---du « YES, WE CAN ! »--- VA (en théorie et surtout avant même de partir) ASSURÉMENT PLUS VERS LALLER QUE VERS LE RETOUR , ---retour, quon imagine souvent piteux---.
Pourtant, on peut dire (sans mauvais jeux de mots) que LE RETOUR À LA BAGUETTE ne signifie pas pour autant LE RETOUR DES COUPS DE BÂTONS !...
Moi qui suis si exigeante, même un peu sévère pour les parisiens, en tout cas très critique à légard de Paris, je voudrais surtout par dautres pays, et ce, *avant le retour* pouvoir sentir le regret de la distance, le Désir de Paris, LE MANQUE DE LA SEINE, pour mieux laimer.
(Et jadmets que cette dernière pensée puisse sembler un peu masochiste : vouloir éprouver le manque de ce qui nous est "familier" pour sentir ce qui existe dans son exacte qualité).
***
HYPOTHÈSES DE THÉÂTRALITÉ
Bon, dans le pire des cas, (celui dun retour calamiteux), si tel « lEnfant Prodigue » de la célèbre parabole biblique nous revenons après avoir dilapidé le patrimoine familial et lamentablement échoué, nous pourrons toujours penser en notre for intérieur « I did it ! ».
Car, là, à coup sûr, il faut savoir user au retour de théâtralité bien française ou Latine pour faire passer avec humour la pilule autour de nous :
Oui, là pour le coup, si lon nous attaque (plus que la rigueur Anglo-Saxonne ou le Non-Sense à langlaise) il nous faudra garder lesprit Latin un peu fanfaron teinté demphase :
De sorte que, face à ceux qui nous attendent, (et il faut absolument que mes proches ne lisent jamais ça), on pourra toujours, par exemple, faire une grande risette et sexclamer avec Grandiloquence ---très-classe, façon Fanny Ardent--- au retour : « YES, I COULD ! » (version light du « Yes, We Can ! » du départ).
Donc, aux possibles critiques qui vilipenderaient la vacuité du voyage effectué, je préconise de préparer des parades ou des réponses dhistrions totalement décalées telles que :
« Oui, mais moi, jai mangé une « Pèche Melba » à Melbourne ! (hey, ça se fête !) » ;
ou, « Moi, voyez-vous, (ça nest pas rien) jai chanté « Bali-Balo » à Bali ! »
;
et autres plaisanteries du même goût.
***
Nous venons de voir le pire scenario de Retour, mais plus sérieusement, (si nous restons ailleurs, suffisamment longtemps, et selon notre porosité au monde), nous pourrions aussi imaginer le meilleur qui serait une transformation de fond avec un changement tout à fait positif de notre être :
Soit, retourner à Paris avec la voix patinée ---patinée par le temps, les expériences, et bien sûr par les langues---, en sachant *convenablement* une autre langue, et par «convenablement» serait là une litote ; car par «convenablement» je veux dire avec confiance ou le plus exactement près du sens, ---à indubitablement le comprendre--- : ce qui, Sandra, jen suis, sûre, serait assurément un excellent atout dans le monde du travail si nous navons plus à douter , par exemple de notre ANGLAIS.
Ou même, rêvons ! Nous pourrions revenir avec un tel accent (terrific !) qui donnerait à notre voix tant de châaaaaaaaarme (exactement comme pour Jane Birkin) ; tant que, les ans passant, nous serions à tout jamais obligées de trouver des stratégies pour le cultiver activement encore et encore ("on & on" !) !
Évidemment je plaisante, nous ne sommes pas Jane B. hélas ; mais nous pouvons toujours tenter de lui emprunter son humour.
En attendant, nous pouvons également nous régaler ou nous rassurer en pensant quà létranger notre accent français nest pas dénué de grâce
***
De toute façon, quel que soit le retour, LA VIE ÉTANT MOUVEMENT, lutter contre linertie morbide du répétitif et du statique (ou du « rester-sur-soi » comme le sont en politique le protectionnisme et lisolationnisme qui rapetissent lêtre, et les nations qui les pratiquent) ; lutter donc par le déplacement réel, physique ---par lexpatriation ou ne serait-ce que par le voyage--- demande tout de même du courage :
En cela on naura pas tort davoir une meilleure estime en pensant, malgré tout au retour, « I did it ! ».
Et ce MOUVEMENT DE VIE est alors une autre raison pour laquelle il vaut mieux que lon parte, ---bref, que lêtre bouge--- plutôt que lon ne reste inerte, sans vie, loin de ce qui existe, à vivre, ou si loin de ce qui nous ferait vivre, un peu plus libre.
***
Enfin, je voudrais être plus facile à suivre ou un peu moins prout-prout-intello en finissant par une référence grand-public.
Aussi pour conclure, comme les MURS qui limitent notre liberté (que jévoquais dans lautre post plus haut) se sont télescopés avec ton sujet sur le RETOUR, le souvenir des paroles dune vieille chanson de Francis Cabrel sest imposé à moi.
Il sagit du titre de 1977 « LES MURS DE POUSSIÈRE » dont jinvite à goûter la sagesse, (et jespère que nous avons droit de mettre un lien musical comme cela) :
youtube.com/watch?v=rY8mfpdu304&feature=related
Bon, ceci dit, rassurons-nous, Sandra, dans la chanson le brave voyageur a tout de même « fait tout le tour de la terre », ce qui nest pas forcément notre cas !
Alors il y a de la marge . . .
Y.---
Bonjour Yasmina!
Quel bonheur de te répondre!
Sache que je ne t'ai pas oublié, non ne t'inquiète pas!
J'ai eu beaucoup de choses à préparer ces derniers jours..
Je souhaiterai t'annoncer que je prépare mon voyage à MELBOURNE pour le mois de décembre!!!!
Je suis tellement excitée!!!! J'ai eu une merveilleuse nouvelle il y a quelques semaines et grâce à cela je m'envole vers mon destin!
Ne t'inquiète pas Yasmina, il s'agit d'un voyage plutôt familiale de l'ordre de quelques semaines ( 2 ou 3 tout au plus). Mais tout de même
--------> It's AWESOME !!!!
Je vais rejoindre ma cousine (qui elle est déjà là bas depuis près d'un an) et profiter pour partir en expédition à BALI... (un peu moins sûr...) mais bon on y croit!
Il s'agit pour l'instant d'une visite "amicale" dirons-nous mais qui sait, c'est peut être pour moi un magnifique tremplin.
***
Je reviens sur mes propos et non Yasmina, le retour ne me hante plus. ^^
Je suis un esprit libre. La prise de conscience a eu l'effet d'un éléctrochoc! La liberté de pensée (oui mon cher Florent Pagny tu avait raison!!!) est magique.
Ma soeur m'a prété un livre de Marc Levy (Où es-tu?) dans lequel il y avait une magnifique citation que je suis dans l'obligation de partagée avec toi :
« J'ai pris conscience que les rêves rejoingnent parfois la réalité et qu'il faut avec l'audace d'imaginer et de les vivre.
On rêve dun idéal, on le prie, on lappelle, on le guette, et puis le jour où il se dessine, on découvre la peur de le vivre, celle de ne pas être à la hauteur de ses propres rêves, celle encore de les marier à une réalité dont on devient responsable. »
Quand j'ai lu ce passage j'ai eu un petit frisson, c'est un ressenti tellement vrai. Une adéquation parfaite de la "chose" et de l'esprit.
***
Bref pour en revenir à tout "ça"
Hier j'ai passé une journée épouvantable (je te passe les détails...) mais j'ai pensé à mon expédition et tout à coup je me suis dit que je devais positiver car le meilleur était devant moi.
Et j'avais raison! "L'espoir fait vivre" comme on dit!
D'une manière assee brute : Je survis pour vivre ou d'une manière que tu comprendras peut être mieux :
"Je meurs à la survie pour naître à la vie"
"Je meurs à la pression pour naître à la passion"
"Je meurs à la douleur pour naître à la douceur"
***
Je m'étale un peu, pardonne moi...
Pour en revenir à notre discussion, j'ai remarqué que tu avait écrit : LA VIE ETANT MOUVEMENT.
Je me questionne sur le sens de cette phrase. As-tu orthographié cette phrase intentionnellement ? Parce que si c'était le cas, tu m'étonneras toujours!! Oui j'ai remarqué cela car la vie EST mouvement. Si je devais définir la vie je rejoindrai Aristote :
"Parmi les corps naturels, certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même".
La vie définit comme animation : l'âme-vie
*********
Si toutefois tu ne désirais pas t'exprimer ainsi, ton avis compte beaucoup.
Merci de me lire avec autant de patience
Sandra
***
Bonjour Sandra, et bonjour à tous, chers Expat.
Et tout dabord, pardon, je maperçois que jai beaucoup trop écrit et que je vais devoir de suite couper tout cela en 2 :
A. par une partie « light » et normal (dans le registre du Net) ;
et
B. par une autre partie très ardue (dodue) pour les plus gourmands,
ou les plus curieux
(bon, pour ceux qui seraient désireux de réflexions plus consistantes).
Bon, je commence :
*** A.
Jai été très contente de te lire, Sandra, surtout dentendre que tu peux compter sur de LA FAMILLE : ***cest extrêmement rassurant***.
Pardon pour la parenthèse qui va suivre, mais en faisant léloge de la famille, jai peur dêtre mal-comprise ici ou de passer pour conservatrice ou réactionnaire si je ne donne pas une petite explication :
[ Or, *dans le cadre dun voyage à lautre bout du monde où rien ne doit être laissé au hasard*, et dans le cas particulier dune personne jeune comme tu les, Sandra, où les amis sérieux, mûrs, de longue date, bref fiables, et sur lesquels on pourrait véritablement compter en toutes circonstances, peuvent hélas faire défaut ou ne pas être assez forts ou simplement ne pas être présents au moment opportun, je pense donc quà ton âge sappuyer sur la famille est alors une garantie bien plus sûre et plus stable.
Car bien sûr les amis sont très importants dans la vie.
Mais en matière de vie ailleurs pendant un certain temps, et ce au quotidien, lon sait par des personnes autour de soi aux expériences cuisantes à quel point même les meilleurs amis du monde (voire depuis lenfance) peuvent hélas durant des vacances en faisant face à ladversité se fâcher et sentredéchirer bêtement ***sans tenter par la suite le moindre éclaircissement***, ou même quelquefois se quitter pour toujours après un simple voyage.
Et pour les relations humaines, rompre sans explication aucune comme certains le font ---quel affreux non-sens !--- je pense vraiment quil ny a pas plus absurde et violent que cela au monde. ]
Voilà pourquoi, je crois ---ou jai lespoir--- quil en soit toujours différemment avec des membres de la famille ou avec des amis de bon sens avec lesquels on ne va pas se fâcher sans raison valable, (je veux dire, un très motif très grave).
Aussi, je pense et je suis même sûre que ta situation de voyage, Sandra, ---te menant à te rendre chez une personne qui est déjà sur place et est également ta cousine--- est absolument la meilleure possible, (en loccurrence la plus rassurante).
***
En tout cas je suis ravie dapprendre toutes ces bonnes nouvelles que tu donnes, Sandra.
***CEST EXCELLENT !***
Et même DOUBLEMENT EXCELLENT :
Puisque, dune part,
1) par ton anticipation à préparer par avance ton voyage de Décembre tu prouves à quel point tu fais preuve de maturité (dont tu doutais au commencement) ;
et que, dautre part,
2) grâce à ta prévoyance dotée de contacts fiables tu prépares véritablement dans meilleures conditions le dit-voyage
---et je me sens un peu bête maintenant pour toutes les préventions réitérées dappel à la prudence que je tai tant de fois adressées, pour ne pas dire fastidieusement assénées ! Et ce faisant, jespère navoir pas été trop moraliste.---.
***
Oh, Melbourne, que cela semble loin
---tant dans lespace comme dans le temps--- !
***
MOUVEMENT. Oui, la vie est mouvement.
Et pour soutenir cette idée ton choix dAristote, Sandra, est excellent.
Mais jaurais trop à dire sur Aristote qui est pour moi un Dieu vivant dIntelligence.
Alors il me faut contourner cette difficulté, et mon propre désir de vouloir répondre à partir de son uvre (si vaste et si profonde !) : sinon je sais que je risquerais la démesure dans la forme comme dans le fond en écrivant trop de pages pour cette seule et simple réponse dans ce site Expat (je suis si maladroite avec les lois décriture dinternet !).
Car pour répondre méthodiquement je sais que je dois demblée articuler 3 énormes concepts qui structureront mon vague plan :
LE LOGOS ; LÊTRE ; et LE DEVENIR.
***
Tout cela mamènerait en effet à éclaircir cette expression un peu péremptoire que jai un peu trop vite laissée comme une évidence de « Vie étant Mouvement » ; idée que je voudrais maintenant traiter rigoureusement, sans la trahir et sans couardise.
Bon, je ne vais pas me défiler, mais jespère seulement ne pas faire trop académique ici sur le sujet pertinent autour de la Vie-Mouvement.
Et comme jaime rechercher avec rigueur, Sandra, et que jadore lHistoire ---notamment celle des mentalités---, je vais suivre ce sujet ***en traquant dans le temps lorigine des idées***.
***
Oui, certes, tu as raison, Sandra, abandonnons pour linstant la triste idée du Retour. Toutefois pour nous aider avec ce nouveau sujet de « Vie-Mouvement », jaimerais que nous puissions par-là même initier un autre petit voyage dans lHistoire en faisant un détour par le père de la conception occidentale de LÉTERNEL RETOUR quest le grec Héraclite.
***
Aussi, pour répondre méthodiquement, je sais que je dois demblée articuler 3 énormes concepts qui structureront mon vague plan :
LE LOGOS ; LÊTRE ; et LE DEVENIR.
***
Jen appelle alors à lindulgence du lecteur et à son attention bienveillante, car je sais que cela demande un énorme effort que de se confronter à une autre époque.
Par conséquent jinvite ici les plus courageux lecteurs à faire un saut dans le temps.
Nous allons donc nous expatrier pour le moment
dans le Théâtre des Idées
dans un autre Temps,
une autre civilisation
la grecque :
particulièrement apte à nous éclairer
encore et encore
À nous donc, Sandra, de nous montrer aptes à en goûter
---encore---
les sublimes Délices
qui nous viennent des AUTRES
. . .
***B.
. . . Berceau de la Démocratie, nous sommes donc en Grèce au VIème siècle avant notre ère (soit, plus de 500 ans avant Jésus Christ!) à ce moment où naît la philosophie.
Car en commençant à user systématiquement de LA RAISON dans les discours, largumentation devient plus logique,
---et apparaît alors une réflexion fondamentale sur LÊTRE et LE NON-ÊTRE---,
notamment avec 2 penseurs quil nous faudra observer ici : Parménide et Héraclite.
1) ***LE LOGOS ***
Bien sûr, contre le relativisme des vaines opinions et les discours creux ou insensés qui ne mènent nulle part (si ce nest plus tard à certains sophismes),
dans sa belle recherche de la vérité la philosophie se caractérise dabord,
---historiquement et essentiellement---,
dès ce VIème siècle,
par lavènement de lusage précis de LINTELLIGENCE :
*surtout de la RAISON* ;
***et cet usage de la Raison
se réalise par le discours rationnel quon nomme LOGOS***.
***
Ce discours rationnel passera ensuite
par la structure plus élaborée
que sera (avec Platon et surtout avec Aristote)
la DÉMONSTRATION
sur le modèle des Mathématiques.
***
Bien sûr, (comme nous le verrons ci-dessous)
le Logos est toujours lié à une réflexion sur LÊTRE,
---sur ce qui est---,
sur LE RÉEL ;
et évidemment sur le nécessaire (comme le sont les choses mathématiques).
***
LE DÉVELOPPEMENT DU LOGOS MARQUE DONC LE DÉBUT DU RAISONNEMENT SCIENTIFIQUE QUI A TANT FAIT ÉVOLUER LHUMANITÉ.
******************************
Cest ainsi que grâce à cet outil intellectuel grec quest le Logos lintelligence humaine et la pensée scientifique ont pu avancer à pas de géant.
******************************
Ce qui fait pour moi du Logos le plus puissant instrument pour lesprit (de création humaine infinie : car régénérée par chaque individu de chaque génération), sublime instrument apte à penser le vivant dans son ensemble et pour mieux penser la vie :
soit, pour bien réfléchir sur le Réel, (analyser ce que nous sommes, et ce qui est autour de nous, pour bien penser le monde) ; et surtout, pour penser droit avec justesse, exactitude et juste mesure :
---Ou comme le dira plus tard Aristote duser de « LORTHOS LOGOS » : soit de « LA DROITE PENSÉE » (« Orthos » signifiant « droit » au sens de « juste/exact »)---.
******************************
Or, malgré leur différences de pensée, nous verrons que le point essentiel que Parménide et Héraclite ont en commun (faisant précisément deux des philosophes, et même en cela les premiers) est principalement le Logos.
******************************
Cest ainsi que, par exemple, traversant les temps,
---et même dépassant les temps et souvent lentendement même---,
Héraclite sait sexprimer sur le Logos avec tant de finesse
(et à la lire comme la plus profonde Poésie)
par des propos qui encore actuellement nous bouleversent :
« Le Logos,
---ce qui est---
toujours
les hommes sont incapables de le comprendre,
aussi bien avant de lentendre quaprès lavoir entendu (
) »
(Fragment dHéraclite par Sextus Empiricus dans « Les Présocratiques », éd. Pléiade, p.145)
******************************
***Or, de tout temps, LA RÉFLEXION SUR LÊTRE EST ESSENTIELLE,
PUISQUELLE PERMET DE DÉTERMINER LE DEGRÉ DE VÉRITÉ DU RÉEL ;
et donc, par là-même, rend possible la pensée scientifique qui est le meilleur en ce monde.***
******************************
2) *** LÊTRE***
Ah, oui, Sandra, cela peut sembler une évidence de considérer le vivant comme mouvant et Aristote le dit parfaitement (notamment avec sa théorie des âmes), mais les conséquences dune telle réflexion (qui est encore si profonde pour, nous, Modernes) portent beaucoup plus de fruits quil ny paraît.
Et là où, nous « Modernes », parlons volontiers du « vivant » ou disons actuellement la « vie », je crois quil faut entendre chez des penseurs anciens, ou bien évidemment sattendre à trouver dans les textes, des termes comme lÂME ou lÊTRE.
Or, si lon réduit cette pensée sur lÊTRE à la portée de nos conceptions modernes, peut-être obtiendrions-nous une réflexion utile pour notre présent sujet ?
******************************
Pour faire court sur notre sujet, je dirais que jai souvent hésité entre deux très-anciennes pensées :
Oui, il y a en effet à lorigine de la philosophie une profonde réflexion sur lÊTRE.
Et bien sûr chez les Grecs, (et Aristote descendant des 2 qui vont suivre) on peut remonter aux présocratiques où les premiers et plus célèbres penseurs à sêtre pencher (et copieusement opposés) sur cette question sont Parménide et Héraclite.
******************************
Parménide pour qui lÊTRE est Un, éternel, un état immuable, infini ; et Héraclite pour lequel lÊTRE est, au contraire, mouvement, un état de changement perpétuel, et fini (pour faire court et simplifier).
Aussi, longtemps par besoin de conservation et surtout par un certain idéalisme ---issu de Platon qui a fait triompher telle conception de lÊTRE aux dépends de celle dHéraclite--- la préférence nous pousserait assurément vers Parménide.
******************************
Ainsi, selon Parménide, et tel que cela est bien résumer ici http://www.cosmovisions.com/Parmenide.htm ) :
« Il faut choisir entre deux partis :
ou bien admettre que l'être est et que le non-être n'est pas, ou bien prétendre que l'être n'est pas et que le non-être est.
Cette dernière position est intenable; elle ne se laisse même pas concevoir, puisqu'on ne peut penser que ce qui est.
Il faut donc croire et affirmer que l'être est et que le non-être n'est rien.
C'est pour ne pas assez reconnaître cette vérité que les humains, aveugles et stupides, sont plongés dans lerreur et dans lincertitude.
Tenons-nous en donc à cette proposition que l'être est et qu'il n'y a pas autre chose que l'être. »
Après une telle argumentation,
*nous pensons alors fermement que Parménide a raison* :
PUISQUON NE PEUT PENSER QUE CE QUI EST.
******************************
3) ***LE DEVENIR***
Puis, nous revenons de temps à autres vers ces grands auteurs
et dans le cours de la vie notre pensée évolue
en fonction d'expèriences produisant une véritable MATURITÉ ;
alors, nous comprenons AUSSI que la pensée dHéraclite
souvent qualifiée de MOBILISME
est loin dêtre absolument fausse ou sotte.
******************************
Ainsi, pratiquant la dialectique de ce MOBILISME,
certains fragments rapportés dHéraclite
(qui, à tort, pourraient sembler au prime abord
nêtre que paradoxes)
nous reviennent cependant de loin en loin ;
car en ces fragments sexposent une autre conception de LÊTRE,
---conception des plus modernes !---.
***
De sorte que même Platon le cite dans son important dialogue sur le langage, le Cratyle :
« Héraclite dit quelque part que tout passe et que rien ne demeure ;
et, comparant les existants au flux dun fleuve, il dit que
LON NE SAURAIT ENTRER DEUX FOIS DANS LE MÊME FLEUVE. »
(Cratyle, 402, a).
******************************
***
. . . En fait ce paradoxe dHéraclite est souvent plus connu par la formule :
« Nous descendons et ne descendons pas dans le même fleuve.
NOUS SOMMES ET NE SOMMES PAS » :
******************************
Or, là il nous faut entendre exactement la même modernité
et la même profondeur de pensée
que celle que Shakespeare prête à Hamlet dans le fameux
« To be, or not to be, --that is the question :-- ». (III.1).
******************************
Je voudrais donc faire comprendre combien cette dernière réflexion et lensemble du présent raisonnement ne sont pas une vaine théorie abstraite qui serait obsolète ou inutile en pratique.
Car, si lon prend la mesure du génie de lintelligence humaine,
(de lanalyse des différents arguments avancés ici)
de sa SAGESSE à travers les âges, (les temps),
et que lon comprend profondément
jusquà intégrer dans notre propre existence cette sagesse,
je suis persuadée que la philosophie est alors douce et sûre
---toujours bienveillante---,
et parfaitement apte à nous aider à tout moment de notre vie.
******************************
Ou plus simplement, Sandra, voilà pourquoi,
---après lévocation de Shakespeare (que jaime tant)---
je pense que de nos jours,
PARTIR peut être :
BEAU COMME UN RÊVE
ou/ et, mieux encore,
BON COMME UN RÉEL !
***
Mais seulement si lon sy prend avec Prudence,
---une prudence SAGE, *toute-Philosophique*--- ;
soit,
1) avec lintelligence du Raisonnement héritier du Logos (que nous avons vu plus haut) ;
2) et avec la conscience de limportance du vivant, ---issue de la réflexion sur LÊTRE précédemment observée---
de notre vie, de celle des autres, et de tous les étants (même ceux de la Nature) ;
3) et enfin avec LA VAILLANCE DÂME,
ou TOUTE LA FERMETÉ MORALE dont est capable notre être,
ou encore tout le COURAGE daccepter *LE DEVENIR*
(qui était en effet notre dernier argument dHéraclite ici).
***
Alors, (nen déplaise à mon cher, Parménide),
dans la présente analyse,
CEST BIEN LE DEVENIR POSITIF QUI LEMPORTE ! ! !
***
Cest ainsi que forte de tous ces arguments, Sandra,
je peux conclure LOGIQUEMENT
(et je le pense même intimement) en déclarant, que :
********** LE CHANGEMENT DE LÊTRE ---PAR LE VOYAGE---
ne peut être qu'*ÉVOLUTION*,
------------------------------ et même, AMÉLIORATION.**********
******************************
Et en espèrant que toutes ces pensées seront comprises ---car alors elles sauront, pour sûr, se montrer très-utiles au vivant / aux étants---, je vous salue tous entre-temps et tout particulièrement toi, Sandra, très chaleureusement.
Yasmina.---
P.S. : Et si ce texte (bien qu'abstrait) est à peu-près réussi
et qu'il parvient à propager quelques bonnes idées,
je le dédie entièrement de tout cur à nos frères grecs
pour la triste crise quils traversent/ endurent
(surtout de la part des media Européens
qui les réduisent à tort, à cela);
*MAIS* dont les soucis économiques actuels
ne devraient absolument jamais nous faire oublier
de quelle grandeur de pensée
due à la complexité de leur LANGUE,
et de quels génies ils sont indubitablement issus
---à éclairer pour toujours par les bases de la Démocratie
et tant didées civilisatrices lensemble de lEUROPE,
lensemble du monde, et le meilleur de lHomme---.
Merci. ***MERCI pour eux!***.
Y.---
(fière ici davoir une initiale qui fait sens puisquon la nomme « i grec » en français)
Bonjour.
Je reviens à vous, chers Expat, parce que je remarque que jai dû être trop compliquée la dernière fois dans mon explication avec la philosophie grecque :
car je suis désolée si jai exagéré par mon hommage nécessaire à la Grèce, mais il est vrai que, ces derniers temps, concernant léconomie européenne, il me faudrait rendre un hommage similaire à la plupart des grands pays européens dont je suis imbibée par lHistoire, la « culture » (ou ce quon nomme telle),
bref lessentiel de lêtre.
Bon, tout ça me fait aussi réaliser à quel point je dois être Européenne ---et même certainement plus que je ne le voudrais, si cela implique de me laisser moins libre de recevoir et comprendre le reste du monde---.
*****************************************************************
Or je voudrais que lon puisse suivre ; mais si je continue sur cette voie je crains dêtre encore trop abstraite, alors quil me faut revenir ici à :
1. des choses plus terre-à-terre ; ---et 2. peut-être à dautres concernant le ciel---.
****************************************************************
1. Pour les choses concrètes de la vie, je dois dire que, contrairement à toi, Sandra, pour moi lexpatriation rencontre actuellement maintes difficultés matérielles que je ne voulais pas soulever ; et bien des choses négatives desquelles je ne voudrais pas parler :
pour mener à bien mon projet pour Melbourne en effet certaines choses avancent entre tracasseries administratives de dossiers à la Chambre du Commerce ; mais surtout, pour gagner en assurance face à un tel projet, je me dois de dépendre de laffreuse attente de largent à percevoir du notaire, (somme due depuis 2002 !), du fisc le dévorant à 33%, et de tous ses possibles nouveaux atermoiements ---insupportables!--- qui risquent de me mener bien au-delà de septembre tout éventuel départ.
Quel cauchemar ! Jaimerais alors être sage, Sandra, mais je manque cruellement de patience, (surtout depuis 2002).
*****
Or, tout cela nest rien, car il y a pire, ---ou du moins lessentiel--- :
Ainsi, la difficulté la plus grande, la plus aliénante (et sans doute la plus « méchante ») tient tout simplement à laffectif : aux gens autour de moi qui me culpabilisent par les moyens les plus subtils et les plus dissuasifs pour que je reste, parce quils ne veulent pas me laisser partir.
Ils appuient alors sur les peurs (celles de lavion, des violences, et de certains insectes
).
Mais, je serai très-sincère ici en disant combien je ne veux plus vivre gouvernée par les peurs ; ---mais par des envies : ou plutôt par un vrai désir---.
Aussi, leur calcul pour me retenir est erroné (en plus de douloureux), puisque je pense qu***il arrive un moment dans la vie où lon a encore plus peur de nos peurs que des peurs en soi.***
La plus grande peur étant évidemment de vivre
(ceux que beaucoup ignorent) !
*****
****************************************************************
2. De sorte que, je me refuse à avoir la moindre peur de lavion : PAR LA FORCE DE LA VOLONTÉ.
Jaimerais alors partager avec vous, chers Expat, quelques informations utiles concernant les compagnies aériennes que jai trouvées par un court lien à un article de Yahoo, dont une LISTE BLANCHE a été établie de la façon suivante :
fr.finance.yahoo.com/actualites/d%C3%A9couvrez-dix-compagnies-a%C3%A9riennes-s%C3%BBres-085343915.html
Et au cas où le lien serait rompu je précise entre 3 astérisques que cet article révèle :
***
«Liste blanche»
Dans cette «liste blanche», figurent donc dix noms. On retrouve ainsi, par ordre alphabétique, Air Canada, Air France-KLM, AMR Corporation (American Airlines et American Eagles), Delta Airlines, International Airlines Group (British Airways, Iberia), Lufthansa, Qantas, Southwest Airlines, United Airlines et US Airways.
Des compagnies qui sont donc les plus sûres, selon les différents critères fixés par ATRA. Ainsi, le nombre d'employés, le nombre de kilomètre parcourus, l'âge moyen de la flotte, son homogénéité, ou encore le nombre d'avions considérés à risque entrent en compte.
***
****************************************************************
3. VERS LA LOGIQUE DE L'URGENCE
De toute façon, mon confort de Paris me paralyse ; et jai limpression de ne pas vivre, ou de ne pas vraiment VIVRE LIBRE.
Et je crois que ce nest pas un égoïsme que de vouloir se sentir vivre libre et en prendre les risque si cest bien là la condition sine qua non de devenir meilleur : dêtre mieux avec les autres (ainsi quen soi).
Alors, quelles que soient la culpabilité et les peurs (inoculées ici et là, tels des virus pour paralyser lindividu) il me faudra partir ;
---Et précisément à cause de cela : parce que moralement je ne supporte pas lidée dêtre veule ou de manquer de courage---.
****************************************************************
En fait, cest LA LOGIQUE DE LURGENCE.
---position qui au quotidien est indéfendable telle quelle semble à mes proches---.
Car une Logique de lUrgence est intense, mais nest pas celle de la vie ordinaire.
Pour les autres, il semble quelle manque alors de maturité, et de sagesse.
Alors, oui, jadmets que tout cela mest propre : ou que tout ce raisonnement est uniquement acceptable en tant que LOGIQUE DE LURGENCE.
***
Cependant, jai dernièrement trouvé une nouvelle qui me conforte dans mon analyse sur lessentiel de la vie, concernant une infirmière Australienne, Bonnie Ware.
Cette admirable infirmière a en effet décrit les derniers instants de ses patients par un « Top 5 Regrets of the Dying » dont je laisse ici pour faciliter la compréhension de chacun 2 liens simples darticles tant a) en anglais que b) en français :
a)
huffingtonpost.com/bronnie-ware/top-5-regrets-of-the-dyin_b_1220965.html
b)
fr.news.yahoo.com/le-top-5-des-regrets-des-mourants-bronnie-ware.html
***Bon, je crois donc que Bonnie Ware me donne encore ici une autre bonne raison pour laquelle je veux vivre Melbourne avant la fin de mes jours.***
Bien à vous, Y.---
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