L'envers de la carte postale brésilienne
Dernière activité 30 Mars 2014 par benj77
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benj77, merci pour votre témoignage très intéressant concernant le comportement des brésiliens face au travail.
Je vais bientôt m'expatrier et j'essaye de récupérer un maximum d'informations avant mon départ à Sao Paulo.
Puisque votre fils est franco-brésilien, j'aurais une autre question à vous poser, voilà, j'aimerais passer quinze jours à Sao Paulo, avant de prendre la décision d'y rester plus longtemps.
Étant donné ma situation (franco-brésilien), on m'a dit qu'il fallait présenter les deux passeport pour pouvoir quitter le territoire brésilien (j'aimerais renouveler mon passeport brésilien après les 15 jours passés à Sao Paulo), est-ce vrai?
Fabien1 a écrit:benj77, merci pour votre témoignage très intéressant concernant le comportement des brésiliens face au travail.
Je vais bientôt m'expatrier et j'essaye de récupérer un maximum d'informations avant mon départ à Sao Paulo.
Puisque votre fils est franco-brésilien, j'aurais une autre question à vous poser, voilà, j'aimerais passer quinze jours à Sao Paulo, avant de prendre la décision d'y rester plus longtemps.
Étant donné ma situation (franco-brésilien), on m'a dit qu'il fallait présenter les deux passeport pour pouvoir quitter le territoire brésilien (j'aimerais renouveler mon passeport brésilien après les 15 jours passés à Sao Paulo), est-ce vrai?
Note que S. Paulo, c'est le "Brésil qui marche", pas grand chose à voir avec Belém par exemple. La loi dit que normalement, les Brésiliens ne considèrent les double nationaux que comme des Brésiliens** c'est à dire qu'en théorie tu ne devrais présenter que ton passeport brésilien, à l'entrée comme à la sortie (et étant brésilien tu n'es pas soumis à condition de durée de séjour) Dans la pratique des franco-brésiliens s'identifient comme français, mais dans ce cas (et si l'ordi de la PF ne tique pas) ils doivent évidemment sortir avec le passeport français.
** On peut te refuser l'assistance consulaire, si tu as des ennuis, du moins dans un premier temps. De toute façon pour ce qu'elle vaut...
Avis personnel qui n'engage que moi: si tu peux rester un peu plus longtemps tu auras une meilleure idée de SP, dont le gigantisme présuppose du temps pour bien appréhender le mode de vie
Merci benj77 pour ces informations, je vérifierai ma valise avec attention avant de quitter le territoire brésilien!
allspice a écrit:Vous etes hyper agressif envers nous, et vous ne connaissez pas les intervenants ici, ni leur vie privée qu ils n étalent pas... ..vous donnez l impression d être le seul a en avoir chier au Bresil durant vos quelques petits mois d expérience touristique alors que vous avez cotoye l envers de la carte postale proposée par Julien au meme titre que nous, sinon bien moins dans le temps...mais vous faites une fixation sur votre accueil en particulier en tant qu étranger.
Nous aussi avons fait nos expériences de santé, de bénévolat, l assalto etc mais au meme titre que les locaux..je n ai pas eu de traitement spécial étranger, parfois ça s est mal passe aussi défaut de patience peut être...
Si vous ne vous sentez pas le bienvenu au Bresil avec tous ces défauts que nous connaissons par ailleurs mais largement compenses d un autre, alors qu est ce qui vous attire finalement ?
Car il ne s agit pas de ternir l image du Bresil et les locaux dans l ensemble, mais de dire qu en dehors des belles plages, des fetes et cie, on s attendrait a une vie douce et sympa sous les cocotiers, mais qu a y regarder de plus près, on s aperçois que ce n est pas aussi lisse et simple au quotidien, que ce soit pour les démarches ou comment s organiser, s adapter, le choc culturel dans le vif, quand on vient s installer durablement ici.
Perso je suis d abord passée par une phase d observation, avant de me lancer pour m intégrer je n ai pas plonge tete baisser dans le tas, a vouloir faire comme ci comme ça sans tenir compte de mon entourage local, ni sans savoir si je faisais bien ou pas ou m imposer. j ai d abord appréhende les choses telles qu elles se font localement, je les ai assimilées et j ai mis pas mal de mes pré concepts dans ma poche et j ai intègre la mentalité locale, les habitudes, les rouages .pas toujours facilement, mais dans l ensemble j estime être devenue brésilienne a part entière.
Bonsoir, je vous suggère de vous relire ainsi que de me relire... Je n'ai pas passé des petits mois mais presque 3 ans sur place. J'ai juste répondu au sujet initial. Rien de plus.
Ce qui m'attire ce sont certaines mentalités locales genre celles des Mineiros, Paulistas et Cariocas qui sont super accueillants comparer à d'autres.
J'aime le climat tropical et le littoral sud-est. J'aime l'organisation qu'ont les Paulistas, la vie nocturne sur place me plait énormément, l'ambiance festive aussi. Point de vue économique, le Brésil est nettement plus stable que l'UE même si certaines taxes y sont beaucoup plus élevées. Un investisseur peut largement de quoi trouver son bonheur au Brésil quand il en a les moyens et l'intelligence.
J'aime aussi le côté culinaire brésilien, on n'y mange vraiment très bien, enfin tout dépend de l'endroit et de l'hygiène mais en règle générale, il n'y a pas à se plaindre.
Ma future épouse est Brésilienne, d'où le fait qu'elle a aussi envie de faire sa vie là-bas avec moi plutôt qu'ici.
[modéré: cette partie là est inutile]
Salut !
Bonjour,
[modéré: cette partie là est inutile] j aurais bien aime pourtant avoir eu le temps de lire cette partie la
Pour le reste, comme je l ai dit ça concerne les affinités de chacun, nos réactions et notre capacité d adaptation, des gouts et de la culture personnelle.
Oui Sao est une ville "d affaires" certainement celle ou vous y trouvez le plus de mixité culturelle, meme locale et une certaine organisation.
Nombreux sont ceux des autres états qui viennent "ameliorer leur vie" et y trouver des opportunités, très souvent sur le carreaux d ailleurs et sans moyens pour retourner
Vous y trouverez donc les mêmes qui vous ont casses les pieds ailleurs
Je vous ferais remarquer que les mentalités entre Etats sont différentes, le Paulista est plus affairé qu un carioca. Ne parle pas de la meme façon, ne réagit pas pareil
.. ON retrouve ces memes caractères d ailleurs en France par exemple, entre les régions, et partout dans le monde
Les gens du littoral Paulista sont aussi différents que ceux de la capitale...
Vous imaginez bien alors qu il faut ménager toutes les susceptibilités, surtout quand on doit travailler avec tous les Etats, qui ont de plus leurs lois propres, pas forcement fédérales.
J ai toujours garde a l esprit, en voyageant a travers le Bresil, qu il est si facile de penser qu on change de "pays" de paysage et de mentalité sur quelques kilometres seulement
.Ca aussi c est impressionnant au Bresil..c est résolument ce qui attire aussi
..
Alors je pourrais dire qu il y a plusieurs versos de la carte postale, selon où l on se pose au Bresil
..
Oui je sais que la mentalité change entre les 3 états ainsi que dans lintérieur de l'état par rapport à la capitale mais néanmoins tous les habitants de São Paulo ne sont pas des immigrants venant d'autres états et comme les vrais Paulistas représentent la majorité de la population étatique, la mentalité y est plus accueillante et on n'y rencontre moins de casses-pieds !!!
Ah bon? ben si vous le dites logiquement je vous dirais qu ils y en a justement plus
.mais bon, c est une autre vision des choses
On reste courtois d accord?
l insecurite y est a son comble a SAO
meme votre meilleur pote paulistano peut vous faire un petit dans le dos si c est dans son intérêt, tout accueillant soit il
et meme entre eux je dirais très souvent
.c est la loi de la jungle, meme a SAO
.
Si vous les interrogez sur leurs "origines au Bresil" très peu vous répondrons être de SAO même
.
Les brésiliens sont accueillants partout sur le territoire, c est dans leur nature, mais ce n est jamais aussi innocent que cela parait..
ah on est bien accueilli, sans conteste, mais la convoitise est leur vilain défaut assume ou pas
au travail, au quotidien, étranger ou pas
sauf qu apres un certain temps de pratique, a force de se faire "avoir" et a longueur de temps, il arrive que nous connaissons nous aussi les ficelles a force, (tout étranger que nous sommes) et lorsque on le fait savoir dans la langue locale, croyez moi, meme a SAO on est "un ou une filho da puta"!!!
et c est la qu on devient "brésilien", étranger certes, mais avec un petit plus local qui sert a l occasion
.
on acquiert la mentalité, on se formate, c est une question de survie, car a priori, ce n est pas écrit sur notre front que nous sommes étranger, juste quand on ouvre la bouche
et les signes de distinction de richesse qui sont paradoxaux suivant l état d esprit des gens
si vous dites j habite a Moema ou Morumbi, pour certains c est que forcement vous etes riches
ce qui n est pas vrai, mais la aussi les degrés ont leur importance.
La seule facilite a Sao, c est qu on se fond plus dans la masse
.quand ça devient plus intime, on doit toujours rester sur ses gardes, par principe. Moins a RIO car c est touristique
ne jamais être "trop intime" et surtout sur les confidences...
J ai aussi pour exemple a Salvador, les paulistanos ou autres cariocas, sont considères comme touristes (d ailleurs ils payent une taxe de séjours)
.
Meme a Guaruja, SP
Touristes la bas veut dire, pas du coin tout simplement et aussi carrément considères comme étrangers tous brésiliens soient ils..
.remarquez, dans le sud de la France, les parisiens sont considères aussi comme touristes et la panoplie de noms d oiseaux qui vont avec, cause comportements et cie..., ce n est donc pas juste les étrangers, ce sont des degrés a considérer
les cibles au Bresil, ce sont ceux qui ne se fondent pas, locaux ou autres
lors d un assalto sur mon fils, et poursuite de mon mari jusque dans la favela, ayant coince les voleurs (a ne pas faire) la réponse : mais monsieur, j ai des besoins! pas plus de 14 ans
mon fils parle le brésilien couramment sans accent, juste il n était pas dans le bon quartier avec sa raquette qui suppose cours, donc argent, donc riche et donc une cible...
et alors avec un cutter en poche, ou plutôt sur la gorge, , pret a tuer pour une paire de tennis et une raquette au milieu de la rue
!!
les employés de maison se faisant agresses les fins de mois dans les bus métro et cie, la paye
.ceux qui sortent des bureaux avec pc et cie
.casser la gueule a l un pour lui prendre son job
la bonne affaire entre 'amis" qui fini en pugilat
on est tous amis
mais les quadrillas veillent et a SAO c est le fléau
.
des exemples tellement absurdes j en ai des caisses et d autres aussi, comme BENJ
A Rio, a Belem
partout partout
Au Bresil, étrangers ou locaux la parano est indispensable
.pour son bien propre
.
Mais oui, vous avez raison, la mentalité selon les Etats est différente sur le fond, et sur la forme
Une fois assimile ces points, on vit très bien sur place
.ca c est aussi le verso du verso!!!
je vous recommande de lire aussi le post VIVRE AU BRESIL, avec des témoignages récents et non dépourvus de grandes réalités exposées telles quelles
.j ai adore, c est exactement ça!!!!!
.mais je suis pudique, je ne souhaitais pas être trop négative sur certaines facettes trop réalistes, on doit aussi laisser place a la découverte personnelle des faits, puisque souvent on nous qualifie d empêcheurs de tourner en rond, de négatifs etc...
Je peux aussi être très très crue sur certains aspects, mais venant d une dame
... malgré tout j arrive encore a adorer ce pays, justement pour tous les différents VERSOS qu il offre
.
.et croyez moi, venant de ma part c est surprenant
.
LE PLUS, ici il y en a pour tous les gouts, bourses, etnies, religions, statuts, etc... sans aucunes distinctions
juste avoir les bonnes fréquentations
.c est pourquoi ce pays est si attractif, mais sans préparation MINIMUM (une sacrée liste quand meme) c est impossible
..
voir et je recommande le post de CHICOBRASIL https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=343818
ainsi que les diverses recommandations de Benj77 https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=271505
et les diverses conversations sur le forum
.
Bonne expatriation a tous...
Je crois que l'insécurité dans les grandes villes "ça se vaut" et SP n'échappe pas à la règle (j'y ajouterai l'insécurité extrême du piéton). Le pompon c'est Recife mais une analyse fine des données montre que c'est surtout les crimes liés à la drogue dans les quartiers de vente plus une très grosse part de crimes familiaux qui font monter les statistiques du Pernambuco. Pour ma part ce n'est pas dans la ville que j'ai été braqué l'an dernier, mais à la sortie de l'aéroport, grâce au grand binz dû au chantier.
Ajoutons à la violence habituelle à SP celle de la police: en cas de manifestation, ça vaut pour tout le Brésil mais encore plus là, on dégage avant les charges des PM!
Cette violence est la plaie au Brésil, surtout qu'il faut être singulièrement inconscient pour résister, a fortiori quand elle est le fait de mineurs à peu près inaccessibles à toute sanction pénale (de plus en plus, à cause de cela on leur délègue les tâches violentes et même, à Belém, contre un petit capital, on en pousse certains à se dénoncer pour des crimes commis par des majeurs)
Pour le reste et toutes proportions gardées (parce que Paris est grande comme un gros quartier de SP), cette ville est le poumon économique du Brésil et de ce fait elle a capté toute une flopée d'immigrants venant d'abord du reste du pays, en plus de l'étranger qui y ont davantage implanté leurs sièges sociaux qu'à Rio considérée comme "pas sérieuse" (ce que répercutent volontiers les Paulistas).
Je pense que comme à Paris, si on faisait le compte des Paulistas qui ont leurs quatre grands-parents paulistas, on serait surpris de la faible proportion. Ce qui ne veut pas dire que SP "n'absorbe pas" et n'intègre pas.
Ce qui m'a fortement déplu à SP: la pollution (je ne peux pas y vivre sans ma ventoline plus des antihistaminiques oraux, autant dire que désormais je limite mes voyages là-bas au maximum)
Le gigantisme et le temps perdu en transports
Ce que j'ai aimé:
- une vie culturelle foisonnante, à la fois très paulista et très cosmopolite (autres régions du pays et cultures du monde: il y a un coin, j'ai oublié où exactement, qu'on appelle "la petite Italie" et effectivement on se croirait à Naples.
- dans les rapports professionnels, une relation plus "carrée", un peu moins approximative qu'ailleurs (quand par exemple je téléphonais là-bas et qu'on me disait que "le camion était parti hier" j'avais tendance à imaginer qu'il y avait une probabilité pour que ce soit vrai alors que depuis d'autres villes, après quelques déboires, je prenais l'information pour tout, sauf une information)
Bonjour,
Je vis depuis 10 ans dans la Bahia superbe endroit, peuple super acceuillant.
bien que la violence est bien + présente qu'il y a 5 ans env.
j'aime ce pays....
le truc qui demande le + de zen c'est le côté administratif, alors lá les choses se compliquent
pour le reste croiser les doigts pour avoir une bonne santé....
Salut,
La réalité n´intéresse pas les touristes. Ils visitent pour rêver. Ils n´ont pas de fibre d´ éthnologue, d´ anthropologue, sociologue etc. Leur truc c´est de faire semblant. Négationnistes. Faire semblant, Beaucoup de photos avec prises de vue toujours du même angle, pas le caca à côté. C´est si bon de rêver et de faire croire aux autres!
Se balader avec un guide en évitant les bidon-villes dangereux, c´est si drôle! Bwana rend visite à balouba! En passant, il lui jette quelques pièces.
Quand un touriste est kidnappé, je dis qu´il faut laisser faire. Ça côute trop cher. Laisse béton.
Vous voulez partir. C´est bien. Commencez par un tour de 3 mois. Seul. Sans aide. Prenez un plan de la ville choisie. Système immigration, paperasses. Activités économiques et comment vous allez vous insérez dans ce mic mac. Vous allez voir. Ça va vous refroidir un brin..
À votre place, je fonderais une ONG et, à ce titre,, en la représentant, je ferais des contacts dans le coin visé. Ça permet le contacty et le séjour
.
Exemple. Vous aimeriez aller dans le Nord -Est du Brésil. Grosses sécheresses.
Oh: ONG pour faire des puits. Point sur la carte. Une ville paumée dans la caatinga. 3000 habitants qui crèvent.
Avec les fonds, vous créez un petit poste avancé avec l´accord du préfet.
Vous y passez un mois; chez l´l´habitant (moustiquaires, philtre, hamac obligatoire + réserve d´eau + moto pour se tirer en cas de problème.
Ensuite, stratégie avec une fac de géologie de la capitale de l´état.
Puis stratégie pour creuser un puits (c´est à la portée du premier ingénieur rencontré et des fabricants français de pompes... et brésiliens, bien sûr)
Ainsi de suite eh dite, je vais tout de même pas faire votre job de logistique, hein, faudrait pas pousser, retroussez vos manches et si vous choisissez l´Amazonie, bien, vous n´avez qu à m´appeler, j´arrive avec une stratégie de diffusion de combat contre les maladies,, constructions de maison, alphabétisation, transport etc
Salut et bon courage. Le reste c´est du blablabla d´amateur qui vont repartir reconduits à la frontière et fin du film.
re-salut
je lis l´ensemble des messages.
chacun y va de sa petite guerre, de sa petite expérience. sa ressemble aux vétérans de guerre. Vivent de leur passé. bon, assez blagué.
je ne parle pas pour ceux qui se marient et engrossent une brésilienne. c´est le chemin le plus court. Je connais pas mal de gens qui font ça, des brésiliens qui fuient vers les USA et revendiquent leur green card comme ça, bon, c´est une méthode comme une autre mais, à mon avis, c´est payer assez cher et le gosse, le malheureux, il n´a peut-être pas demandé ça.
je parlais à l´intention des gars francs du collier (je vois d´ici la levée de bouclier de la nomenklatura des engrosseurs de service), qui arrivent les mains vides. Ceux-là risquent d´être refoulés à la frontIère. Sauf: s´ils résistent assez et prennent une aministie en vol (c´est assez risqué, d´être clandestin, on dort mal, on travaille mal etc.). S´ils développent une activité professionnelle en manque au Brésil ou bien s´ils investissent dans une affaire. En gros c´est ça. Je prends un raccourci, vous comprenez, n´est-ce pas. Vous pouvez être expat dans une grosse boîte qui opère au Brésil etc.
Les intervenants que je lis ici ne sont pas très sérieux s´ils vous cachent cela. Un peu folklo les gars.
Vous allez vous faire jeter. Proprement.
À quoi ça sert de se jeter les années d´expérience à la tête.... si vous voulez parler d´expérience vous allez capoter, il y a des gars qui ont plus de 40 ans dans tous les pays d´Amérique latine, qui connaissent presque tout de long en large, en ajoutant l´Afrique, qui ont creusé des puits de pétrole partout et qui se marrent en vous lisant.
Ils se sont tapé de la jungle avant que vous ne naissiez mes chers. Bon, je lis vos sarcasmes et insultes une prochaine fois.
Brésil.
Problème qui font dégueuler n´importe qui:
Transport: en ville. 3 heures + trois aller-retour boulot, en moyenne. Rio etc. itou. je connais (35 ans sur place).
Santé: tu raques 250 euros par mois pour plan privé de santé. Ça marche pas.. Santé publique. Préfère Bamako.
Enseignement: nul, sauf si tes gosses passenrt le concours des facs publiques, assez raides d´ailleurs. Secondaire: durailles, écoles privée chères quand elles sont bonnes.
Boustifaille: pas chère.
Loyers: exorbitants. Équivalants à ceux pratiqués en France et en moyenne (Toulouse, par exemple.
SMIC: de quoi rigoler. environ 250 euros.
Salaires moyens: 2500 reais donc 800 euros, au pif.
Justice: rien ne marche (je suis avocat au barreau de Rio)
Bidon villes: nette progression. Plus ça va et moins ça va. à Rio, mieux que l´Irak et la Jordanie ensemble, par mois (et c´est pas moi qui le dit), On attend que ça nous pète au nez. Il faut régulièrement l´aide de l´armée pour les contenir, ça, les gars ont oublié de te le dire, ah, ah.
Les médicaments. Les plus connus et usuels. Gratos. Les moins utilisés, débrouille-toi mais dans l´ensemble, c´est tranquille.
Police: vaut mieux pas s´en approcher mais dans l´ensemble, on peut compter sur eux.. Enfin, c´est relatif.
Eau, gaz, électricité: qund ça marche, pas trop cher.
Crue. ça noie pas mal et assez régulièrement. Régime subtropical, tropical et équtorial. Une chose explique l´autre.
Foot: c´est bon.
Bière: bonne, glacée et légère.
Plage: c´est bon
Filles: c´est bon
NIght: c´est bon.
Musique. c´est bon.
Drogues: faites gaffe! C´est le meilleur moyen de mal terminer au Brésil
Corruption: come partout: les brésiliens râlent constamment et ils ont sans doute raison. C´est leur problème, pas le nôtre..
Politique: une démocratie assez molle, à mon avis, très sujette aux décisions américaines et les brésiliens rouspètent aussi, ils disent que quand les USA toussent, le Brésil chope une pneumonie, mais, blague à part, les USA et leur politique ne sont pas très bien encaissés ici même si on aime le rock, les jeans, les hamburgers etc, comme partout
.
Emploi: si on considère qu´un job payé 250 euros est un sous emploi (et c´est ce que je pense), on peut dire les yeux fermés que le Brésil se tape allègrement un 40% de chômage (et ça grimpe dans le nord quand on sait qu´une grande partie de la population survit avec moins de un dollar par jour.
Voilà le topo, en gros, bien sûr.
Maintenant, on peut toujours remarquer que le Sud est plus riche et couvre une bande tempérée (avec des cas de neige) et le Nord dépasse l´équateur. São Paulo (Sampa) est la deuxième métropole du monde derrière Mexico City (j´y étais il y a deux mois) c´est la capitale économique du Brésil. La capitale administrative étant Brasilia, construite dans les années 50 et 60. La "capitale" culturelle est Rio mais ce n´est plus très vrai devant Sampa.
.
..
Exemple. Vous aimeriez aller dans le Nord -Est du Brésil. Grosses sécheresses.
Oh: ONG pour faire des puits. Point sur la carte. Une ville paumée dans la caatinga. 3000 habitants qui crèvent.
Avec les fonds, vous créez un petit poste avancé avec l´accord du préfet.
Vous y passez un mois; chez l´l´habitant (moustiquaires, philtre, hamac obligatoire + réserve d´eau + moto pour se tirer en cas de problème.
Ensuite, stratégie avec une fac de géologie de la capitale de l´état.
Puis stratégie pour creuser un puits (c´est à la portée du premier ingénieur rencontré et des fabricants français de pompes... et brésiliens, bien sûr)
Ainsi de suite eh dite, je vais tout de même pas faire votre job de logistique, hein, faudrait pas pousser, retroussez vos manches et si vous choisissez l´Amazonie, bien, vous n´avez qu à m´appeler, j´arrive avec une stratégie de diffusion de combat contre les maladies,, constructions de maison, alphabétisation, transport etc
A une échelle très réduite, j'ai fait ça en Amazonie, et je connais pas mal la problématique et la mentalité du Nord et du Nordeste.
Tout d'abord, plus un sur le fait de travailler avec des ingénieurs, techniciens et du matériel brésilien, ça vaut très largement ce qu'on peut importer à grands frais (et c'est mieux vécu).
Idem pour les endémies propres à l'Amazonie... s'appuyer sur les ressources locales parfois empiriques est souvent plus judicieux que fournir du scientifiquement prouvé efficace, mais qui ne sera pas utilisé du fait d'une certaine méfiance (en plus un Amérindien ou un Caboclo ne dira jamais non, et après il n'en fera qu'à sa tête)
Ensuite, marcher sur des ufs: dans certaines régions très sèches du Nordeste, celui qui détient l'eau détient la richesse et parfois voit d'un très mauvais oeil le creusement de forages qui limiteront ses revenus. Et se faire des ennemis dans des régions isolées du Brésil... il vaut mieux éviter. C'est même plus dangereux que d'aller fouiner dans un craquolandia.
Signalons que les Brésiliens en ont de plus en plus marre du Gringo parfois bien intentionné, mais qui vient surtout soigner son mal être en "faisant le bien" avant de penser "local": quand je vois des crétins payer une fortune un voyage pour construire eux même une école, un centre de santé, etc. (de moins en moins souvent au Brésil mais ça arrive) je ricanerais si ça ne m'exaspérerait pas car neuf fois sur dix ils font un travail salopé (normal, ils ne sont pas du bâtiment) que des Brésiliens embauchés sur place et payés avec le prix de leur voyage feraient infiniment mieux... faisant vivre leur famille avec le salaire gagné pendant ce temps.
Pour ma part, je ne me suis rapproché que d'ONG brésiliennes dirigées et administrées par des Brésiliens, ou bien je fais un petit "truc" à ma main. Exemple, dans le dernier bled où j'ai séjourné, l'école était envahie de moustiques et l'arrivée de la dengue était donc programmée. Il y avait bien deux employés d'entretien, mais pas de crédits pour acheter la peinture insectifuge (le moustique qui se pose dessus claque, mais il n'y a que fort peu d'émanations): j'ai payé les deux bidons de 50l de peinture, étant sur place pour voir où elle était appliquée (et elle l'a bien été dans l'école)
Pour le reste, je me marre doucement parce que des bleds qui manquent d'à peu près tout, isolés par exemple au fin fond de l'état du Para, il y en a des milliers au Brésil. Ce n'est jamais là qu'on voit les "humanitaires" décrits plus haut, ils ont bien trop peur de s'y emmerder à loisir et je les comprends (pas plus que les fonctionnaires brésiliens, malgré, parfois, des surpayes).
Infiniment plus glamour de donner des cours quelques heures (sans aucune formation pédagogique) à des gamins de favelas (en se tapant les grandes soeurs pendant la nuit) voire (je l'ai vu!) leur apprendre à jouer au futebol (c'est bien connu que dans ce domaine les Brésiliens ont tout à apprendre)
Bonjour henri barthes,
Vous avez pas un peu l impression d avoir fume un truc ou d être franchement borderline? avocat au Bresil? MDR..
j ai depuis quelques jours jamais lu autant de témoignages hors sujets local
aucun respect
.
je dis ok a pas mal de votre descriptif, qui est vrai, UNIQUEMENT DANS UN CONTEXTE PARTICULIER ET PAS GENERAL, mais c est vous qui me faites dégueuler
c est quoi ces commentaires de bourin/? vous vous adressez a plusieurs lecteurs, ne le perdez pas de vue, aussi précisez un peu
..
Ici justement si vous aviez un peu de discernement, vous verriez que nous passons notre temps a dire que cela n est pas simple, que ceci, que cela
.AVEC LA DIPLOMATIE ET PARCIMONIE, qu on se fait engrener a longueur de temps
..pour être NEGATIFS..,ce qui est archifaux.
alors vos invectives, vous pouvez vous les carrer ou je pense, et oui je pense que vous etes un vieux schnock frustre, jaloux et plein de morgue
vous faites une generalite de la vie au Bresil qui est fausse, totalement exagérée en ce qui concerne les expatries et le but initial du forum en particulier et du site en général
votre descriptif est digne d une personne en perdition et sous l emprise de la haine
d ailleurs que faites vous encore ici??
votre place et vos commentaires seraient mieux places sur un forum de routards, retraites militairse ou retour au bercail.
en meme temps, 2 témoignages de la meme trempe, je me poserais des questions quant au IP.
.avons nous ,une légion rebelle par ici?? vous me faites penser au vieux expats locaux qui font chier les nouveaux, juste pour le plaisir
Certes on le dit et le repete il y a des précautions indispensables, mis ce n est pas non plus une zone de guerre ni playstation...
si je suis bannie pour ça, ben soit, mais franchement ce genre de bonhomme hyper imbus, me débecte
.moi aussi je peux être vulgaire alors si eux ne sont pas modères, il n y a pas de raison
je ne me gênerais pas la prochaine fois
j ai un background brésilien in situ que meme des militaires n auraient pas supporte, ni vous d ailleurs, alors arrêtez, vous me faites bondir et vous m énervez. Vous avez l air d avoir une grande gueule mais pas beaucoup d expérience perso sur ces sujets, juste par intermédiaire
rien ne vaut la vraie par contre, et la vous ne me battrez pas
je suis au vietnam, et des personnes meurtries, je vous garantie que celles la, c est pas en Afrique que vous les voir...
Mes parents sont des spécialistes de l Afrique, depuis 42 ans, et j ai fait lire votre post
je vous passe les commentaires
.MOUAIS
MDR...
Attention a ce que vous allez me répondre, ici nous sommes courtois et faisons part de nos expériences, ne vous en déplaise peut être pas assez épicées a votre gout, dans ce cas, je vous demanderais de vous mettre a la place des candidats sérieux, il y en a aussi sur ce forum, pas que des fleurettes...
Allspice, l'expression qui se veut cynique et désabusée, sur un forum, est peut être une forme d'auto-thérapie
Je crois qu'il ne faut pas y attacher trop d'importance.
Un des plus beaux pays de la planète de par ces beautés naturelles, son climat et ses femmes. j'y ai vécu 5 ans j'ai monté une école avec une association pour aider les jeunes carentes, Je suis rentré déçu par la malhonnêteté du Brésilien des affaires qui ne cherche que a rouler le gringo, moi j'y suis de 96.000 et aussi la mentalité de notre communauté qui est pourrie et qui nhésite pas a être pire que les Brésiliens a l'égard de ces compatriotes.
Je suis revenu dans mon pays je profite de ma retraite de mes enfants et petits enfants.
Et souhaite: uma boa sorte para todos um grande abraço.
Armand
la malhonnêteté du Brésilien des affaires qui ne cherche que a rouler le gringo
.
Quelle que soit sa nationalité, un affairiste cherche à faire... "de bonnes affaires" et pour qu'il y ait des gagnants, il faut forcément qu'il y ait des perdants. Je ne crois pas qu'il y ait plus d'affairistes au Brésil qu'ailleurs, mais des perdants potentiels si: ceux qui se lancent avant de s'être bien imprégnés du "climat local", enchantés qu'ils ont été par une vision du Brésil des vacances et des loisirs, qui a très peu de points communs avec le Brésil du travail.
D'ailleurs c'est un peu ce que vous dites en stigmatisant "la mentalité de notre communauté qui est pourrie et qui nhésite pas a être pire que les Brésiliens a l'égard de ces compatriotes"
Ce qui est excessif: il vaudrait mieux parler d'une partie de notre communauté parce que toute généralisation est abusive.
C'est ce que je ne cesse d'écrire ici même: se méfier plus que tout des compatriotes qui ont "une affaire en or à nous proposer" parce que si elle est en or, on se demande bien pourquoi ils la larguent ou pourquoi ils n'ont pas trouvé sur place un Brésilien ou un résident connaisseur pour l'acheter, pourquoi ils doivent faire de la retape auprès d'un "passant" - voire d'un clampin ramassé sur Internet.
Au Brésil pas plus qu'ailleurs, il n'y a "d'affaire en or": le gain est proportionnel à la sueur, et/ou au risque pris
.
un blog ne doit pas être forcément un ramassis de fautes d'orthographe...
entièrement d'accord avec ben ! qui a bien résumé les deux faces du brésil, mais ce pays exerce sur moi une authentique fascination !
Montval a écrit:un blog ne doit pas être forcément un ramassis de fautes d'orthographe...
Ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gu... , en voilà la démonstration
Avec ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir une bonne éducation scolaire en langue française mais qui pourtant ont des choses à dire, avec ceux qui se débattent avec un clavier pas adapté à la langue française, avec les dysorthographiques pour des raisons pathologiques, avec ceux là et les autres qui tous peuvent avoir des impressions à partager, on a largement la matière.
Au fait: nous ne sommes pas sur un blog, mais sur un forum (quand on donne des leçons, il faut s'approcher de l'excellence). Ensuite pour la forme, des modérateurs sont là pour faire le travail, et ils le font plutôt bien
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jeanma06 a écrit:entièrement d'accord avec ben ! qui a bien résumé les deux faces du brésil, mais ce pays exerce sur moi une authentique fascination !
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Fascination très compréhensible. Un jour au Brésil passe comme une semaine dans un pays "civilisé" tant on fait le plein de sensations en peu de temps. Seulement justement, on doit secréter à la fois de l'adrénaline et des endorphines, et ça limite quelque peu le sens commun. Il est plus dur d'y garder la tête froide
en effet ! le plus dur est de garder la tête froide ! mais comment faire avec 25/35 degrés toute l'année ? on pourrais argumenter sans jamais finir ! ni trouver les solutions pour chacun de nous ! alors faisons nos choix! prenons nos risques ! sans pénaliser les gens autour de nous ni les entrainer dans nos délires ! j'aime le brésil et je vais bientôt habiter Fortaleza avec les deux faces de cette ville !
j'espère rencontrer quelques Français pour la " saudade "
amicalement !
on pourrais argumenter sans jamais finir !
Entre argumenter sans jamais finir et signer un compromis de vente avec un type rencontré huit jours avant, avec versement comptant d'une grosse provision, devant un cartorio inconnu (qui s'est révélé ne plus être cartorio, licence révoquée pour malversations), sans assistance d'un avocat attesté fiable, tout cela parce qu'on est dans la douce euphorie, séduit par le bagout du gonze, et qu'on a le bas du ventre en fusion grâce aux délicieuses minettes qu'il plaçait entre les cuisses de sa victime et alors que la dite victime n'avait même pas encore son VIPER (c'est du vécu, un pauvre type devant moi, qui s'est fait plumer jusqu'au trognon comme ça), il y a plus que des nuances.
Quant à traiter avec un type qu'on ne connaît que par Internet (ça se fait! Défense de rire...) là autant jeter mille liasses au fond de l'Amazone.
Chercher systématiquement où est le lézard, car il y en a toujours au moins un. (comme quand on achète un fonds en France, d'ailleurs).
Des fois c'est un gecko ou un margouillat, on peut le digérer en mâchant bien ; des fois c'est un iguane ; des fois c'est un varan... là ça devient plus compliqué!
Et quand vous entendez "fica tranquil" ou "não tem problema", prenez vos jambes à vos cous, fuyez, il y a de gros risques qu'il soit déjà trop tard...
Ma petite affaire qui a quand même tenu quatre ans avant que je la revende, elle m'a été présentée comme "pas géniale mais sans risque affirmé", ce que mon analyse a confirmé. Aucune chance de faire fortune, juste de quoi vivoter et du coup, j'ai vécu avec. Et c'était dans les années 90 à Belém, à l'époque zone de non droit, donc pas de papelada, de burocratia, etc. C'est quand elle n'a plus été à moi que les soucis sont venus, car elle a été utilisée sous mon nom à des fins frauduleuses...
J'aurais tendance à conseiller un truc: investir 1.000 euros dans un aller et retour. Réunir tous les éléments propices à la prise (ou non) de décision, puis rentrer au pays, peser le pour et le contre quelques jours "hors ambiance locale" et revenir conclure
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Bon, perso je fréquente le Brésil - on va dire plus exactement Rio de Janeiro- depuis une dizaine d'années et j'y vis maintenant avec mon épouse qui est Cariocas, mais qui a vécu 23 années en France. Je partage en tout point l'analyse de benj77,, concernant son analyse sur l'envers de la carte postale c'est exactement les mêmes choses que j'ai pu constater en bien comme en moins bien Le Brésil c'est un mélange de modernisme et darchaïsme, c'est un pays dans lequel il faut apprendre la patience, la débrouille bref beaucoup de choses auquel l'Européen très habitué à l'extrême rigueur du mode de fonctionnement des pays du premier monde, a du mal à intégrer. Par contre même si le Brésilien semble souvent avoir une attitude résigné face aux problèmes du quotidien (la bureaucratie extrême, les files, la corruption), cela est ,je pense , en train de changer et les événements de 2013 ont montré que les gens commencent à ne plus se laisser faire comme avant. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, mais des choses sont faites et cela va dans le bon sens. C'est sûr également que si votre conjoint est Brésilien, cela aide aussi dans la perception des choses pour vous intégrer de la meilleure façon possible,Perso, je pense que Rio reste une ville qui garde un côté on va dire "magique", on y trouve de tout dans tout les domaines et pour y vivre, c'est comme partout citez moi un endroit dans le monde où vous arrivez les doigts de pieds en éventails et où on vous déroule d'emblée le tapis rouge! a moins d'être millionnaires (tiens bizarre les stars font cela partout où elles vont, le monde leur appartient!!!! ah le pouvoir de l'argent!!)
Bon, je crois que les lecteurs l'auront compris, difficile de parler de la réalité brésilienne. En fait, il y a au moins autant de réalités différentes que d'états qui forment ce pays. Personellement, j'ai passé plus ou moins de temps dans tous les états et suis arrivée à cette conclusion. J'habite ce pays depuis 2006 et je l'aime avec ses défauts et qualités. Je voudrais simplement dire que rien ne peut être généralisé... Par exemple, la corruption de la police qui existe effectivement dans certaines régions comme Bélem ou Rio n'est pas présente dans la majeure partie du pays. Dans les états où les flics sont bien payés, mal vous en prendrait à vouloir corrompre un flic.
Quant au SUS, système de santé gratuit, tout dépend de l'endroit où vous vous trouvez : il y a plein d'endroits où il fonctionne bien et plein d'autres où il fonctionne mal. Pour ma part, j'y ai quelque-fois fait appel et ai été très bien accueillie et traitée, mais c'était dans les états de Sao Paulo et Santa Catarina.
Ne pas oublier non plus que la violence, les longues heures passées dans les transports publics et la pollution font partie de la réalités des grandes villes, spécialement Rio, SP, Salvador, Recife, etc... En dehors de ces énormes centres urbains, la vie est plutôt calme et sans dangers. Mais ceci est un fait dans le monde entier, non ?
C'est vrai que la bureaucratie est infernale, mais on s'y fait. C'est vrai qu'en général les emplois sont mal rémunérés, mais là encore ça dépend des endroits. C'est vrai que le coût de la vie augmente sans arrêt et les salaires ne suivent pas. C'est vrai qu'il faut faire preuve de débrouillardise (ce qui n'est pas un mal) pour s'en sortir dans ce pays. Mais malgré tout j'aime ce pays, j'aime ses cultures différentes d'un état à l'autre, j'aime surtout sa belle nature et je m'y sens chez-moi, autant que dans ma Suisse natale.
Ne pas oublier non plus que la violence, les longues heures passées dans les transports publics et la pollution font partie de la réalités des grandes villes, spécialement Rio, SP, Salvador, Recife, etc... En dehors de ces énormes centres urbains, la vie est plutôt calme et sans dangers. Mais ceci est un fait dans le monde entier, non ?
Énormes centres urbains qui regroupent quand même maintenant plus de 80% de la population brésilienne! Et non, désolé, nos RER français ont beau être pénibles aux heures de pointe, ça n'a aucune mesure avec ce qu'on subit dans les transports publics brésiliens, en temps, en pénibilité, en coût ramené aux revenus.
Aimer le Brésil c'est le voir tel qu'il est, sans nier les progrès gigantesques qu'il accomplit, mais on part de loin.
Quant à la corruption elle n'est évidemment pas systématique, pas cantonnée dans le seul Brésil (la France devrait pouvoir faire beaucoup mieux mais au moins on ne la subit pas "au quotidien") mais désolé de vous contredire: elle frappe à des degrés divers et sous des formes différentes sur tout le pays, et pas que la police. En plus ça se saurait si c'était le corollaire obligé de la pauvreté: des gens très pauvres sont scrupuleusement honnêtes, des richissimes hommes d'affaire en veulent toujours plus.
Je précise enfin que ce n'est pas nous qu'elle gêne le plus, mais bel et bien les éléments les plus défavorisés de la société: ça fait des services publics qui ne marchent pas, des infrastructures qui ne sont pas créées pour cause de fonds détournés, etc.
Mon cher, personnellement je suis européen, est suis bien triste de lire tes pensées. Je suis prêt à te dire retourne chez toi, car dans ton pays les problèmes que tu énumères sont inexistants.....
Je ne suis pas d'accord avec tes propos, j'ai vécu une année entre Sao-Paulo et Rio, j'ai parcouru en car et bateau 10'000 km au brésil, je suis allé également au sud Parana, et concernant tes paroles sur les SS, il me semble pour moi que les pires sont parmi les alliés (EUROPEENS) qui ont agis contre leur propre citoyen pire que les SS,(D) n'oublie pas que beaucoup d'allemand ont fui leur pays car non en harmonie avec ce qui se passait avant guerre.chez-eux.
Bref, je ne vais pas m'étendre plus, en ce qui me concerne j'ai toujours eu la nostalgie saudage do Brazil, et j'ai décidé de m'y établir d'ici quelques mois et dans le Nord - Est ou comme tout le Brésil, les gens sont très accueillant et bien moins raciste que certain européen, en bon entendeur
Gé
Pour ma part j'ai de la famille au Brésil, je n'en ai plus du tout en France mais je ne confonds pas le fait d'être envoûté par le Brésil (je le suis) et le fait de nier les problèmes innombrables qui y subsistent toujours, problèmes qui ne sont pas le fait de l'imagination des étrangers si on en juge par les manifestations de masse de l'an dernier, manifestations de Brésiliens!.
Moi aussi j'ai vécu là-bas, j'ai constitué un noyau familial, j'ai travaillé et fait travailler des gens à Belém, ville où je dois revenir tous les ans, faute de quoi ce n'est pas une vague saudade qui va m'envahir, mais la grosse déprime. Ça ne m'empêche pas d'être réaliste.
Quand on parle de l'envers de la carte postale brésilienne, on ne sous-entend pas qu'il n'y a pas un envers de la carte des pays européens ou d'ailleurs! J'aimerais bien savoir quand et où j'ai écrit que tout allait bien chez nous en Europe... Est-il possible de ne pas sombrer dans le choix binaire?
On m'aurait dit il y a vingt ans qu'o deus futebol serait critiqué un jour au Brésil, que j'aurais parié à 50 contre 1 que ça n'arriverait pas, et Cette évolution, ce peuple qui dit "basta avec les jeux du cirque, donnez nous plutôt des écoles et des centres médicaux" est la preuve s'il en est d'un peuple qui a énormément gagné en éducation et en maturité, donc qui bousculera les obstacles qui se dressent encore sur sa route.
Chaque jour ou presque, des scandales de corruption sont révélés et c'est une bonne nouvelle car malgré les obstacles, les sanctions commencent à pleuvoir. Chaque jour ou presque on démantèle des réseaux d'esclavage rural et c'est évidemment une excellente nouvelle pour ces malheureux, mais c'est la preuve aussi que l'esclavage rural existe encore. Je pourrais continuer comme ça à l'infini. Ça ne veut évidemment pas dire qu'en France aussi, il n'y a pas de grand ménage à faire!
Maintenant je suis convaincu d'une chose, c'est que c'est aux Brésiliens et à eux seuls de décider à quel rythme, comment et avec qui ils persisteront dans l'émancipation. Les dénigreurs de tout poil, tout comme les admirateurs béats ne feront jamais avancer le schmilblick
Je ne sais pas à qui tu t'adresses, mais ce pathos sur les SS et toute cette sorte de choses est hors de propos. Les plus jeunes des survivants de ces types doivent avoir au moins 90 ans, ils ne sont pas légion, loin de là, et sont arrivés au Brésil avec la complicité au moins passive des occidentaux ravis de fournir des "experts" aux diverses dictatures militaires soutenues à bout de bras par les gringos.
Seulement, le Brésil est sorti de la dictature depuis trente ans, et pour ma part je trouve qu'une ancienne colonie (donc déjà un gros handicap au départ), soumise à des militaires après son indépendance, qui a été maintenue sous une poigne de fer par les putschistes appuyés par la CIA, mais qui a fait tant de chemin à la fois sur le plan des libertés formelles et sur l'éradication partielle de la misère** en si peu de temps a prouvé qu'il n'avait aucunement besoin de notre appui paternaliste, même si c'est avec les meilleures intentions du monde. Les Brésiliens ne prétendent pas gouverner la France, Ils n'envisagent de "guerre" avec elle que sur un terrain de futebol, faisons comme eux: plions-nous à leur manière de vivre si nous y résidons,
** En vingt ans, 40 millions de miséreux sont devenus des pauvres, mais dignes avec un accès aux soins et à l'éducation garantis. Autant sont passés de la pauvreté à la classe moyenne.
Je termine en signalant que l'expression vaguement menaçante "à bon entendeur..." n'a pas sa place dans un forum d'échange d'idées qui peut et doit demeurer courtois, même en cas de désaccord (surtout quand le désaccord est sans doute dû à une mal comprenette)
Je me suis certainement un peu trop emballé dans mon écrit précédant, par contre les propos écrit en ce moment non rien à voir avec le premier, je ne vois rien de mal à bon entendeur, je suis bien loin des propos vociférés que l'on entend tous les jours aux nouvelles Françaises TV. j'ai vécu au Brésil en 1996 et 1997 période encore sous le régime militaire, mais régime cependant bien loin de celui imposé en Argentine, Chili ou autres en Amérique Latine, A ce moment là, la misère était bien plus grande que celle d'aujourd'hui, personnellement je suis surpris par ces énormes progrès, pour moi, l'Europe et la Suisse, étaient avant 2000 pour les jeunes bien meilleure qu'aujourd'hui, je parle de la misère qui grandi de + en plus et passablement d'autres choses (drogue, chômage .... ). je me permets d'accepter ta réponse qui n'a rien à voir avec les propos précédant que je ne peux comprendre.......
Le jour ou je serais installé au Brésil, si je tiens ce genre de critiques, j'estime que je n'ai plus rien à faire au Brésil. Bien que venant d'un pays qui a également de nombreux défauts mais que nous pouvons considérer pour la meilleure démocratie au monde. Connaissant déjà pour les avoir vécu dans le passé les nombreux défauts du Brésil, j'ai à l'époque travaillé dans un bureau d'ingénieurs à Rio, et je peux dire que j'ai été très surpris lors de ma dernière visite (Joào-Pessoa, Porto-Séguro, + MG, du nord-est considéré comme le plus pauvre du Brésil, l'évolution est énorme sur énormément de point, les défauts bien que nombreux, ne me feront pas renoncer et comme j'ai lu dans un message "LE BRESIL: IL FAUT LE MERITER" parole très sage et je dirai dicton à utiliser dans bien d'autres situations, Je rajouterai tout de même qu'au sud du Brésil la majorité est Italienne et non Allemande comme la majorité ou beaucoup le pense, concernant le foot, n'étant pas un passionné la pire erreur que j'ai faite à l'époque c'est d'aller voir comme unique match à Maracanã France-Brésil, c'est Flamengo-Botafogo par ex qu'il fallait voir.
Gé
j'ai vécu au Brésil en 1996 et 1997
Pardon mais les militaires ont laissé le pouvoir bien avant, en 1984, avec la présidence de Tancredo Neves qui est mort avant une prise effective de fonction, suivie de Sarney, ensuite Collor (destitué pour malversations) qui a battu de très peu Lula, puis Itamar Franco, puis dans les années que tu cites, Fernado Henrique Cardoso qu'on peut ne pas apprécier comme politique, mais qui fut élu de manière tout à fait démocratique, qui fit deux mandats avant d'être remplacé par Lula (on lui doit le plan réal qui a mis fin à la démentielle hyperinflation de 2.500% par an)
Si entre 96 et 97 il y avait encore énormément de progrès sociaux à accomplir, la démocratie formelle était déjà bien arrimée. FHC, d'ailleurs, avait été exilé en France sous la dictature, sa vie étant menacée par les paramilitaires.
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Ensuite, qui parle de faire renoncer qui que ce soit à quoi que ce soit?
Évoquer un envers de carte postale ne signifie nullement qu'il n'y a pas un "endroit", infiniment chatoyant et attirant!
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Excuses-moi les années passent bien vite, c'est en 1976 et 1977, et la monnaie était le cruzeiro, et l'inflation de 50 à 150%, peut-être plus ? dans les magasins les prix étaient modifier sans cesse
Le président à l'époque devait avoir des origines allemandes sauf erreur son nom "Ernesto Geisel"
Merci pour les détails des présidents d'après Geisel
Gé
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