Projet télé-travail + boutique "art de vivre à la française"
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Bonjour,
Après deux voyages de tourisme (automne 2011 et printemps 2013), mon épouse et moi nous interrogeons sur une possible expatriation au Japon dans les années à venir. Kyoto nous attire tout particulièrement, pour le compromis entre dynamisme, culture et nature, mais ce n'est pas un impératif.
Ce pourrait être une expatriation de "courte durée" (6 mois à 1 an) ou plus longue, à voir.
Nous n'avons pas d'enfants pour l'instant.
* * *
1) Télé-travail
Comme ingénieur, je peux envisager de faire du télé-travail pour mon entreprise en France.
Par contre, quel serait le visa correspondant ?
* * *
2) Boutique "art de vivre à la française"
Dans le même temps, je m'interroge sur sa faisabilité d'un autre projet : une petite boutique proposant des vins et spiritueux, produits d'épicerie fine, décoration, vêtements, etc... venant de France.
L'importation de boissons alcoolisées est très réglementée, le plus simple serait de s'approvisionner auprès de grossistes au Japon.
Pour les autres produits, la logistique semble un peu plus simple.
Avec les taxes et le transport, les prix sont au moins doubles de ceux pratiqués en France.
D'autre part, il faudrait un visa investisseur. La mise de départ serait relativement importante, au moins 200.000 euros en première approche...
Que pensez-vous de ce projet ?
Déjà vu ? Trop complexe ? Pas assez rentable ?
* * *
Merci pour vos retours !
A bientôt
J'ai pu glanner quelques éléments de réponse à ma question 1) sur le web (principalement sur des forums anglophones).
Plusieurs pistes possibles, à explorer :
1) Tourist Visa => le plus simple, mais durée limitée à 3 mois...
2) Intra-company Transferee Visa, en ouvrant un Bureau de représentation au Japon => plus complexe mais permettrait de séjourner de 1 an à 3 ans
3) Cultural Activities => sous certaines conditions, durée de 6 mois à 1 an
4) Student => sous certaines conditions, durée de 6 mois à 2 ans et 3 mois
D'après les infos en ligne, le télétravail pour une société étrangère semble "toléré" dans les cas 1), 3) et 4), dans la mesure où ce travail :
- n'est pas réalisé pour une entreprise japonaise ;
- n'est pas déclaré et imposé au Japon ;
- ne se subtitue pas à un emploi national.
Par contre, il faudrait que je vérifie le respect du Droit du Travail français.
La solution 2) semble un peu plus complexe à mettre en oeuvre, mais permettrait de bénéficier d'un statut légal bien défini, à la fois pour les autorités JP et FR.
Ci-dessous, voici la réponse reçue ce matin de l'Ambassade du Japon en France.
(question posée hier => rapide et efficace, ça fait plaisir !)
* * *
Bonjour,
LAmbassade nest pas compétente pour vous répondre quant à la possibilité de visa de long séjour dans le cadre dun télétravail.
Je vous invite donc à contacter, éventuellement par lintermédiaire dun avocat qui vous aiderait dans vos démarches, le bureau de limmigration au Japon afin de voir les possibilités qui soffrent à vous.
Cordialement,
Service consulaire
* * *
J'adore ne pas rentrer dans les cases
Ok, c'est parti pour contacter directement le bureau de l'immigration au Japon
Bonjour.
Je me permet de répondre à votre post, même si ma contribution ne sera pas des plus fournies. De par mon expérience, l'obtention d'un visa sans être marié à une personne japonaise et sans étudier ou sans être sponsorisé par une entreprise japonaise est très difficile, voire impossible, en raison des nombreuses restrictions en la matière. Néanmoins, une bonne source d'informations -d'ailleurs recommandée par l'ambassade de France- est celle ci : http://www.juridique.jp/profile_fr.html que je ne saurais que trop vous conseiller pour vos recherches.
Je me suis moi-même penché sur le sujet du visa "business investor", qui nécessite l'investissement de 5 millions de yens (annuel? à vérifier...) et/ou l'embauche de 2 japonais à temps complet. Il y a un réel intérêt de la part des japonais pour tout ce qui touche à la France, et certainement de nombreuses opportunités à condition de trouver d'une part le bon créneau, mais aussi la bonne politique de marketing (pub) et une localisation idéale (ce qui coûte cher en termes de loyer et frais annexes, mais demeure essentiel si l'on veut percer). Toutes ces conditions étant réunies, le potentiel est réellement existant, en particulier sur Tokyo (Kyoto malgré sa beauté reste un peu élitiste et fermée, et si elle reste ma ville préférée du Japon, mon expérience me montre que ses habitants demeurent très conservateurs, même vis-à-vis de leur compatriotes de l'Est). Ceci dit, il n'est pas impossible de réussir à obtenir le succès sur Kyoto, mais j'estime qu'il y a un plus grand potentiel de clientèle et d'opportunités ainsi qu'un plus grand intérêt pour la France dans la capitale qu'ailleurs au Japon.
J'ai longuement envisagé moi-même l'ouverture d'un local, appuyé d'un site internet, spécialisé soit dans la vente de produits français (vin, spécialités régionales, épicerie, vaisselle, etc.) soit carrément un pub à la française, avec l'atmosphère typique de chez nous, ainsi que les boissons et la nourriture en conséquence. Les deux sont d'ailleurs conjugables si le local s'y prête, les japonais étant habitués à ce type de concept. Je me rappelle par exemple d'un petit café à Kamakura tenus par des japonais fans de la Bretagne proposant 2-3 boissons (thé, café, lait, jus de fruits) et des vêtements de type marin d'inspiration bretonne.
Si vous désirez en discuter de façon plus approfondie, n'hésitez pas à me contacter par MP.
Bonne journée,
Meian
Bonjour Meian et merci beaucoup pour ta réponse !
(on peut se tutoyer si ça te convient ?)
J'ai pris le temps de parcourir ton blog du premier au dernier post. Très belles photos, et belle histoire, malgré les [url=http://webjunk.info/wp-content/uploads/2013/01/death-up-down_thumb.jpg?a417c7]hauts et les ba . Où en es-tu actuellement dans tes projets ?
De par mon expérience, l'obtention d'un visa sans être marié à une personne japonaise et sans étudier ou sans être sponsorisé par une entreprise japonaise est très difficile, voire impossible, en raison des nombreuses restrictions en la matière. Néanmoins, une bonne source d'informations -d'ailleurs recommandée par l'ambassade de France- est celle ci : http://www.juridique.jp/profile_fr.html que je ne saurais que trop vous conseiller pour vos recherches.
Effectivement plus je creuse le sujet et plus ça me semble compliqué...
1) Dans un premier temps, mon épouse et moi pourrions effectuer un court séjour au Japon, et idéalement en profiter pour prendre des cours de lanque.
- 1 mois en congés + cours de langue + tourisme ?
- 3 mois en télétravail à mi-temps, avec 10 / 12 semaines de cours matin ou soir ?
- 3 mois en télétravail + tourisme le week-end ?
2) Dans un deuxième temps, je pourrais faire le nécessaire pour ouvrir un bureau de représentation au Japon.
- 1 an ou plus en télétravail, dont 7 semaines de congés payés + RTT
- ouvrir un bureau de représentation semble simple et gratuit : http://www.juridique.jp/foreigncompany.html
Mon entreprise a de nombreux correspondants (partenaire / non concurrents) dans son domaine d'activité, l'un d'eux pourrait peut-être faciliter les démarches, voir permettre de domicilier le bureau de représentation dans ses locaux.
3) Dans un troisième temps, avec une meilleure connaissance du Japon et des moyens financiers plus importants, nous pourrions essayer de concrétiser le projet de Boutique "art de vivre à la française". Nous ne sommes pas pressés, le délai de réalisation pourrait être de 5, 10, 20 ans...
Je me suis moi-même penché sur le sujet du visa "business investor", qui nécessite l'investissement de 5 millions de yens (annuel? à vérifier...) et/ou l'embauche de 2 japonais à temps complet.
Oui ça semble être des freins importants o_O
Il y a un réel intérêt de la part des japonais pour tout ce qui touche à la France, et certainement de nombreuses opportunités à condition de trouver d'une part le bon créneau, mais aussi la bonne politique de marketing (pub) et une localisation idéale (ce qui coûte cher en termes de loyer et frais annexes, mais demeure essentiel si l'on veut percer).
Tout à fait en phase avec toi !
Toutes ces conditions étant réunies, le potentiel est réellement existant, en particulier sur Tokyo (Kyoto malgré sa beauté reste un peu élitiste et fermée, et si elle reste ma ville préférée du Japon, mon expérience me montre que ses habitants demeurent très conservateurs, même vis-à-vis de leur compatriotes de l'Est). Ceci dit, il n'est pas impossible de réussir à obtenir le succès sur Kyoto, mais j'estime qu'il y a un plus grand potentiel de clientèle et d'opportunités ainsi qu'un plus grand intérêt pour la France dans la capitale qu'ailleurs au Japon.
En deux séjours de 15 jours au Japon, nous sommes passés 2 fois à Kyoto et 1 seule fois à Tokyo.
Il faudrait y retourner encore de nombreuses fois pour faire le tour de ces villes magnifiques.
Nous avons eu un vrai coup de coeur pour Kyoto, où il est plus facile de se croire dans un petit village, dans une ambiance zen sur le chemin de la philosophie ou dans l'un des temples innombrables, a priori plus quand dans la "grande ruche bourdonnante" qu'est Tokyo.
En lisant ton blog, j'ai pu suivre l'évolution de tes sentiments pour Kyoto et ses habitants. Après la magie des premiers instants, apparaissent les défauts
Tu as sans doute raison sur le fait que les Tokyoites sont moins traditionnalistes et plus ouverts sur d'autres cultures.
J'imagine que des opportunités sont à saisir également dans d'autres grandes villes du pays => à creuser.
J'ai longuement envisagé moi-même l'ouverture d'un local, appuyé d'un site internet, spécialisé soit dans la vente de produits français (vin, spécialités régionales, épicerie, vaisselle, etc.) soit carrément un pub à la française, avec l'atmosphère typique de chez nous, ainsi que les boissons et la nourriture en conséquence. Les deux sont d'ailleurs conjugables si le local s'y prête, les japonais étant habitués à ce type de concept. Je me rappelle par exemple d'un petit café à Kamakura tenus par des japonais fans de la Bretagne proposant 2-3 boissons (thé, café, lait, jus de fruits) et des vêtements de type marin d'inspiration bretonne.
Encore une fois, totalement en phase avec cette idée de boutique spécialisée dans la vente de produits français, avec éventuellement en complément un "pub" / "bar à vin" / "izakaya" à la française.
En lisant des études de marché, j'ai cru comprendre que la consommation de vin progressait de plus en plus à domicile (après achat en supermarché ou boutique), au détriment des bars et restaurants (bien plus chers).
Qu'est-ce qui t'a empêché de concrétiser ce projet pour l'instant ?
Les obstacles financiers et réglementaires me semblent assez importants...
Encore merci, à bientôt j'espère !
Bonjour,
Je me prénomme Mohamed et je recherche une personne qui pourrait m'accueillir sur Tokyo juste pour le début de mon installation le temps de bien connaitre la ville.
Je suis diplômé en BTS comptabilité finance. Je suis francophone, j ai une expérience de 3 ans au sein d'une agence immobilière réputée.
Cordialement
Mohamed Marref
00216 98 954 614
Bonjour Mohammed,
P-e serait-il préférable de publier ton post ici : https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=343044
Et pas sur le présent fil de discussion, qui n'a rien à voir.
Bon courage pour tes recherches !
Hello.
On peut se tutoyer, ça ne me dérange pas.
Merci davoir visité mon blog, même si ce nest pas le meilleur moment vu que je suis en train de retravailler le SEO, ce qui explique certaines anomalies, comme labsence de textes ou dimages sur certains articles. Je re-uploade le contenu au fur et à mesure en fait, mais bon vu le nombre darticles, je pense que tu as néanmoins pu te faire une idée malgré tout. ;-)
Où en suis-je de mes projets ? Hmmm
Excellente question, tout est au point mort, vu que rien navance. Je garde espoir, la paperasse est faite, jai mon visa, je suis au Japon, donc il ne me manque que le petit coup de pouce céleste afin de trouver un employeur un peu moins demeuré que la moyenne, qui saura déceler en moi tout le potentiel disponible. Arrogant ? Non, simplement écuré dêtre relégué au rang des fainéants faute de diplômes, alors que jai de multiples compétences déjà exploitées en milieu professionnel en plus. Mais bon, notre société veut cela, et cest pour cette raison que lorsque mes yeux se portent autour de moi je vois une majorité dincompétents bardés de diplômes.
Bon, coup de gueule fini, passons aux choses sérieuses. ^^
1) Dans un premier temps, mon épouse et moi pourrions effectuer un court séjour au Japon, et idéalement en profiter pour prendre des cours de langue.
- 1 mois en congés + cours de langue + tourisme ?
- 3 mois en télétravail à mi-temps, avec 10 / 12 semaines de cours matin ou soir ?
- 3 mois en télétravail + tourisme le week-end ?
Entre 1 et 3 mois cest clair : les 90 jours du Landing Permission, mais dans quel but est la question que je me pose ? Trouver une opportunité ? Essayer dêtre vraiment sur de vouloir sauter le pas en venant vous installer au Japon? Donne-moi quelques éclaircissements. Si tu veux une école de japonais convenable, cest la jungle ici, il y a du bon et du pire, mais je pourrais torienter vers ma deuxième école (la première fut un calvaire, et la raison pour laquelle jai été dégoûté du japonais pendant un bout de temps) qui est top du top niveau sérieux, et dont les profs sont de vrais pros bilingues et sympas.
2) Dans un deuxième temps, je pourrais faire le nécessaire pour ouvrir un bureau de représentation au Japon.
- 1 an ou plus en télétravail, dont 7 semaines de congés payés + RTT
- ouvrir un bureau de représentation semble simple et gratuit : http://www.juridique.jp/foreigncompany.html
Mon entreprise a de nombreux correspondants (partenaire / non concurrents) dans son domaine d'activité, l'un d'eux pourrait peut-être
faciliter les démarches, voir permettre de domicilier le bureau de représentation dans ses locaux.
Quand tu parles douvrir un bureau de représentation, dois-je comprendre que tu aimerais essayer de convaincre ta boite douvrir une succursale/un bureau? Cest ce que javais essayé de faire également, via un Business Plan sur lequel javais planché pendant 3 mois, et proposant à ma boite de créer une plate-forme de support réduite, mais hélas je ne suis même pas arrivé jusquà lentretien avec le shogun boss
En effet, le bas peuple sous-diplômé ne saurait avoir des compétences ou proposer des idées dexpansion, nest-ce pas ? ^^
Sinon, en effet Tōkyō comme Kyōto sont des villes plus que fascinantes, et entièrement différentes, et toutes deux remplies de possibilités à de nombreux niveaux, que ce soit dun point de vue culturel ou professionnel. Jaime moi-même énormément Kyōto, même si je reste attaché à Tōkyō pour ce qui est du côté moderne et pratique. Toutefois, si javais une opportunité réellement intéressante sur Kyōto, jirais volontiers minstaller là-bas, sachant que la ville me correspond bien plus dun niveau purement esthétique et culturel. Reste également à savoir si ma femme accepterait, ce qui est une autre paire de manches. Mon dernier voyage là-bas fut en effet assez décevant, mais je mets mon ressentiment sur le compte de ms problèmes depuis mon retour, et ne me focalise donc pas dessus, même si jai un peu râlé dans mon dernier article sur le momijigari 2013. Toutefois, il faut te dire quici nous sommes tous passés et continuons à passer par des phases amour-haine concernant notre vie sur le sol nippon. Certains aspects de la vie au Japon peuvent être réellement éprouvants et te mettre les nerfs à rude épreuve, cest ainsi. Ceci dit, les gens du Kansai son généralement sympathiques, mais la société kyōtoïte est plus renfermée et élitiste que dans la capitale, je pense.
Pour ce qui est du vin, en effet, on trouve de très bon crus au supermarché du coin (jen ai fais lexpérience) et pour ne citer que cet exemple, même le Beaujolais Nouveau de Duboeuf est disponible ici, et ce 1 jour plus tôt, comme tu as pu le voir dans mon article à ce sujet. Toutefois, il sagit là de produits « de luxe », à savoir que le japonais ne boit pas de vin régulièrement comme nous le ferions en France.
Pourquoi je nai pas ouvert de boite ? Parce que même si jai nombre didées valables, je minquiète du coût, de la viabilité dun tel projet, et naturellement à cause de laspect financier et gestion (langue). Louverture en elle-même ne poserait pas de problèmes, et pour lemplacement ma foi, il faut prendre le temps et trouver le bon compromis. Après, il faut véritablement avoir un excellent concept, et être suffisamment préparé, afin de pouvoir convaincre le consommateur japonais, le cachet « France » ne suffisant pas dans labsolu. Reste également à soigneusement planifier son projet, car on travaille souvent à perte au début, jusquà ce que lon soit lancé.
Je continue donc à creuser pour linstant, cherchant du travail, mais travaillant à côté sur différents projets étroitement liés à mon blog à moyen/long terme. Lorsque jaurais décidé du créneau et du financement, ainsi quéventuellement dun partenariat, je passerais alors le cap.
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