Oser se lancer?

As-tu déjà demandé un avis éclairé à ton cousin et à ton ami qui vivent au PDS ?
Il serait intéressant de savoir comment ils se sont débrouillès pour gagner leur vie légalement dans un pays où il est extrêmement difficile de pouvoir y vivre définitivement sans être retraité ou rentier ...tu pourrais ainsi faire partager leurs rèussites à tous les forumeurs afin que l'on puisse te répondre utilement sinon on va rabâcher les généralités que tu peux lire sur d'anciennes discussions.
@ plus

Mon cousin travaille pour une école internationale donc il gagne bien sa vie et légalement mais il lui arrive de donner des cours privés pour étoffer son salaire. Mon ami quant à lui a un visa étudiant et vit grâce a divers petits boulots mais il travaille de manière illégale ( pour l'instant).
De leur avis, il en ressort que tout est possible mais qu'il vaut mieux venir plusieurs fois afin de se créer un bon réseau avec des personnes de confiance et de là se lancer par la suite
En ce qui me concerne, je n'ai pas de diplômes mis à part mon boulot de policier et la loi TOBBACK ( agent de gardiennage).

Salut samthaï
Bon c'est bien ce que je craignais: ton cousin en effet travaille  dans un des très rares créneaux où les étrangers peuvent gagner légalement leur vie ( l'enseignement Anglais-Français) et encore les Thaïs deviennent de plus en plus exigeants quant aux diplômes ...quoique l'on peut en faire faire des faux authentiques à Kao San road ( LOL ...pas bien ça )
Ton ami est dans un cas de figure également classique mais dans une situation  plus précaire...les économies et le visa ED ça dure maxi 3 ans si on ne se fait pas choper pour un travail clandestin.
Donc on oublie ...
Mon conseil : prend une année sabbatique et viens tester le marché de l'emploi archi concurrentiels pour les étrangers.Sans diplômes  haut niveau ( ingénieurs...) et sans connaissance Anglais courant, peu de chance ...
Bon courage .

Merci Edmond99 pour ton conseil.
Oui en effet je pense plus à prendre une année sabbatique plutôt que de tout quitter sans savoir où je vais.
C'est clair que sans diplôme de haut niveau j'ai moins de chances mais bon j'ai l'anglais où je me débrouille très bien.
Je vais me renseigner pour Kao San road alors (je plaisante).
Malgré tout j'ai l'envie et la volonté d'un jeune de 25 ans de réaliser ce rêve :-)
Encore merci pour les conseils.

Samthai a écrit:

Malgré tout j'ai l'envie et la volonté d'un jeune de 25 ans de réaliser ce rêve :-)
.

Realise tes reves, on apprends souvent en se plantant en faisant des erreurs,,, mais reflechit quand meme a un projet qui tienne la route,, ne debarque pas a l'aventure sans un sous en poche,,,, si un de tes collegues a un plan A ou B,,, ou une idee de monter un business ou autre vois avec eux....

Beaucoup detrangers travaillent dans l'illegalite, mais bon tu peux travailler aussi entre la Thailande et ton pays dans l'import/export pour ta communite ou autre,,, il y a plein de choses a faire ici,,, faut une periode d'observation, d'analyse, faut aussi des sous,,,et puis a voir apres si on se lance ou pas..

Bon courage a toi, tu es jeune...tu as la volonte,,, la motivation c'est l'essentiel

cthierrymk a écrit:

Bon courage a toi, tu es jeune...tu as la volonte,,, la motivation c'est l'essentiel

De mon point de vue, c'est nécessaire, mais absolument pas suffisant. L'essentiel, comme dans la plupart des pays, c'est d'avoir les moyens financiers de ses ambitions quand on se lance dans les affaires.
Samthai revient d'un premier voyage en Thaïlande. Ce n'est pas forcément suffisant pour se faire une opinion raisonnée.

J'ai fait un rapide tour d'horizon des reportages consacrés aux Français qui ont  réussi à s'intégrer dans un pays généralement exotique et à faire fortune pour certains ou du moins à bien vivre de leur business pour les autres.
Plusieurs points communs à ces expatriés battent en brèche certaines idées reçues : ils sont arrivés dans ces pays ( Brésil , Costa Rica , Saint-Domingue , Thaïlande...) bien avant la ruée des touristes souvent comme des routards sans un sou en poche.
Ils avaient  découvert  avant tout le monde un " coin de paradis " , ont créé un modeste business ( crêperie bretonne , photographe pour bourgeoisie locale puis pour touristes, bungalows typiques ,bijoux , parfums ...etc...) puis la mode de ces endroits de rêve ont transformé leur activité de survie en une réussite enviable .La plupart sont aujourd'hui des sexagénaires .
Les  deuxièmes puis troisièmes "générations " d'expats actifs ont dû affronter de nouvelles législations moins favorables â l'installation d'étrangers et surtout faire face à une concurrence démentielle  tout en apportant des capitaux de plus en plus conséquents.
j'ai rencontré quelques expats  pionniers à Samui et à Jomtien Beach  dans les années 80 mais il est évident que ces observations sont partielles de même que les reportages télé favorisent  les success story de nos compatriotes.Les  avis contraires ne manqueront pas (lol)

J'ai bien lu toutes vos réponses, déjà merci de partager vos avis!
Effectivement je reviens de mon premier voyage donc je n'ai pas encore pu me faire une opinion raisonnée.
Pour l'instant je n'y ai vécu que pour des vacances donc la vie était belle sur place!
Je compte y retourner tout le mois d'août dans un premier temps, rencontrer de nouvelles personnes (peut-être des membres d'expat-blog ;-) ), me renseigner pour du boulot, voir comment est vraiment la vie là bas, etc. Ensuite y retourner à une autre période de l'année tout en continuant  d'essayer de rencontrer un maximum de personnes afin de pouvoir me forger ma propre opinion qui celle-ci sera fondée sur des rencontres, un peu plus de vécu en Thaïlande et surtout ( je l'espère) un petit réseau de personnes de confiance que j'aurai pu créer.
Par la suite, y aller durant une année avec mes économies.
Bien entendu cela va prendre du temps j'en suis bien conscient.
Je ne veux pas précipiter les choses mais j'ai quand même envie d'avancer dans ce nouveau projet donc je n'ai qu'une hâte, rencontrer des nouvelles personnes qui pourront me conseiller, me raconter leurs expériences et repartir au mois d'août puis plus tard!
En attendant je continue mon boulot en mettant un max de côté..

Voilà une approche raisonnable d'un projet d'expatriation..
Bonne chance à vous

Salut j'ai eu la meme sensation que toi lors de mon premier contact avec ce merveilleux pays il y a un peu plus d'un an. J'y suis retourne a cinq reprises pour finir par m'y instaler. Dans un mois j'ouvre un camping et un bar mais pas a mon nom. Je me mari en france en janvier avec une thailandaise les commerce serons a son nom.c'est la lois. Si tu as des amis deja instales ce sera plus facile de comprendre les regles et la facon de penser des Thais. Il ne faut pas des fortunes pour vivre ici si on vi raisonablement il faut garder la tete froide car les tentations sont grandes et comme partout il y a des arnaqueurs  prends ton temps pour te faire une idee .Je te souhaite bonne chance .

Pas mal d'opportunité en Thaïlande pour les Français, en particulier dans le milieux de hôtelier.
Plutôt que de partir pour un ans en année sabbatique dont vous ressortirez à priori sans économie et sans savoir faire utile, il s'aurait plus judicieux d'utiliser vos économie pour vous former en France dans un domaine demandé en Thaïlande.

"Dans un mois j'ouvre un camping et un bar mais pas a mon nom. Je me mari en france en janvier avec une thailandaise les commerce serons a son nom.c'est la lois."
=> te voici sur un siege ejectable avec le plaisir de t non pardon j'arrete

"Dans un mois j'ouvre un camping et un bar mais pas a mon nom. Je me mari en france en janvier avec une thailandaise les commerce serons a son nom.c'est la lois."
=> te voici sur un siege ejectable avec le plaisir de t non pardon j'arrete "

Toutes les Thaïlandaises ne sont pas des voleuses

Non mais bien faire attention a une chose. Une thailandaise qui n'est pas mal intentionnee a la base peut avoir de mauvaises idees si son farang mise trop d'argent sur elle et lui en montre trop. Sa famille et son entourage lui bourrera le crane pour en demander toujours plus si l'argent est trop facile, entrainant une spirale infernale. Mieux vaut ne pas chambouler le train de vie de sa partenaire et garder des reserves, la tentation est trop grande de, des le debut, investir dans le commerce de madame, un logement familial qui sera encore au nom de madame, une voiture, une moto et j'en passe. Vous comprenez ce que je veux dire?

Samthai a écrit:

Pensez vous qu'il y a moyen que je m'en sorte, que je trouve un boulot

Clairement non !

Samthai a écrit:

Je me dis qu'après cette année je verrai où j'en suis et je rentrerai ou pas.
Est-ce risqué?

Avec quel visa ?

Samthai a écrit:

est-il mieux que j'y aille plusieurs fois par année ou alors que je me lance (après quelques voyages) ?

Tout dépend de ce que tu veux y faire en Thaïlande, tu comptes vivre d'amour et d'eau fraiche ?

Thaibkk10 a écrit:

"Dans un mois j'ouvre un camping et un bar mais pas a mon nom. Je me mari en france en janvier avec une thailandaise les commerce serons a son nom.c'est la lois."
=> te voici sur un siege ejectable avec le plaisir de t non pardon j'arrete "

Toutes les Thaïlandaises ne sont pas des voleuses

Non, pas des voleuses, mais...
1) Quand on est dans la m.., on a envie de s'en sortir
2) Un petit revenu complémentaire ne fait jamais de mal
3) Quand un pigeon décérébré passe à portée, l'occasion fait parfois le larron

Check-list avant de s'engager :
- Où est passé le papa de ses 3 jolis bambins ?  "i, 3 kids but not live with me.."
- Est-elle séparée ou divorcée : l'ex qui sort du carton à chapeau, vous connaissez ?
- Quel est son travail et combien rapporte-t-il ? "i have little job, enough to live"
- Parle-t-elle déjà allemand, suédois ou anglais : "my swedish bf, not nice with me : i go away" ?
- Quel est le montant de ses dettes ? à vérifier impérativement 
- Vit-elle avec ses 5 frères et soeurs, ses parents et ses cousins : "you take care me and my family" ?
etc...

Avant, c'était simple en Thaïlande : il y avait les filles de bar et les autres qui étaient gentilles et de très bonnes épouses. Aujourd'hui, c'est devenu un peu plus compliqué : il y a toujours les (ex) filles de bar mais il y a aussi les incasables, les endettés (même avec un bon job) et les chasseuses de kik et celles qui pensent à leur retraite sans revenus.

Trouver une thaïlandaise que l'argent n'intéresse pas, c'est difficile. Pourquoi ? parce que certaines sont vénales mais surtout parce que c'est culturel. En Asie, la femme satisfait son mari et le mari rapporte l'argent : c'est comme çà depuis des générations. Et si ce n'est pas elle qui attend votre soutien financier, sa famille se chargera de lui mettre la pression afin de récupérer quelque chose.

Allez... même si à 55 ans on est encore beau comme un adonis (miroir en bois chez soi), il faut avoir déconnecté son cerveau ou l'avoir transféré en partie basse pour croire que la superbe femme qui vous appelle teerak à longueur de journée est là parce qu'elle préfère les vieux, qu'elle vous trouve beau et plein de qualités...

"- Quel est le montant de ses dettes ? à vérifier impérativement  "
=> Impossible a verifier

okimmel a écrit:

"- Quel est le montant de ses dettes ? à vérifier impérativement  "
=> Impossible a verifier

On peut tout simplement poser la question...

Grand naif, et bien sur elle va repondre sans sourciller si elle en a. Non les dettes c'est vraiment quelque chose de difficile a evaluer, elles ont le don d'en souscrire partout ou c'est possible et meme leur proches ne savent pas forcement la gravite de la situation.

AnonymeB a écrit:

Trouver une thaïlandaise que l'argent n'intéresse pas, c'est difficile. Pourquoi ? parce que certaines sont vénales mais surtout parce que c'est culturel. En Asie, la femme satisfait son mari et le mari rapporte l'argent : c'est comme çà depuis des générations. Et si ce n'est pas elle qui attend votre soutien financier, sa famille se chargera de lui mettre la pression afin de récupérer quelque chose.

Bonsoir,
Oui, heureusement, les thaïlandaises ne sont pas toutes des femmes vénales.
La mienne aimerait bien, c'est certain, gagner le gros lot à la loterie. Mais elle sait se contenter de ce que nous avons, elle aimerait simplement pouvoir rouvrir un commerce à son nom, ce qui devrait pouvoir se faire dans quelques mois.
Lorsque je l'ai rencontré, elle avait sa voiture (intégralement payée, elle a toujours eu des voitures, jamais de scooter) et sa maison dont j'ai fini de payer le crédit (environ 25 % du pris total).
Pas de famille à prendre en charge pour moi (orpheline de bonne heure et famille autonome à Bangkok)
Je pense avoir énormément de chance de l'avoir rencontré et je remercie tous les jours la personne qui m'a transmis son numéro de téléphone.

Non, pas du tout naïf...

Les thaïlandais ne sont pas habitués aux questions directes, surtout en ce qui concerne l'argent. Tout le monde y pense, mais personne n'en parle. Bille en tête, il faut poser la question des dettes : ils sont souvent déstabilisés et on obtient une réponse ou une attitude très embarrassée qui constitue aussi une réponse.

Ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui, beaucoup de thaïlandais sont passés de la pauvreté visible à l'endettement caché et invisible. Ils vous montreront de façon ostentatoire leur nouveau pick-up ou leur belle maison à l'américaine, mais cacheront leurs difficultés financières : ne jamais perdre la face...

J'ai des amis thaïs qui travaillent avec d'excellents salaires pour la Thaïlande : ils affichent leur occidentalisation (maison neuve, voiture, etc..), mais m'avouent aussi qu'ils sont étranglés financièrement. Beaucoup de femmes avec un excellent boulot ont vraiment besoin de trouver un farang pour alléger leurs charges voire rembourser une partie des dettes.

Donc, pour en revenir au sujet du post "OSER SE LANCER", la vigilance s'impose grandement, que ce soit avec sa compagne thaïlandaise qui détiendra l'affaire ou avec des "associés" ; Déjà dit et répété mille fois, ici et ailleurs...

AnonymeB a écrit:

Avant, c'était simple en Thaïlande : il y avait les filles de bar et les autres qui étaient gentilles et de très bonnes épouses. Aujourd'hui, c'est devenu un peu plus compliqué : il y a toujours les (ex) filles de bar mais il y a aussi les incasables, les endettés (même avec un bon job) et les chasseuses de kik et celles qui pensent à leur retraite sans revenus.

Trouver une thaïlandaise que l'argent n'intéresse pas, c'est difficile. Pourquoi ? parce que certaines sont vénales mais surtout parce que c'est culturel. En Asie, la femme satisfait son mari et le mari rapporte l'argent : c'est comme çà depuis des générations. Et si ce n'est pas elle qui attend votre soutien financier, sa famille se chargera de lui mettre la pression afin de récupérer quelque chose

Pas mal résumé ! 

C'est sure qu'un étranger débarquant en France et trouvant normal de dépenser 5000 6000 euros par moi pour vivre, ne connaissant rien à la culture du pays, ne parlant que sommairement voir pas du tout la langue, n'ayant aucune connaissance du système légal, aucune connaissance du context socio économique, n'ayant le plus souvent comme le personne ayant commencé ce post aucune qualification utiles dans le pays et ne semblant pas intéressé à en acquérir aucune et qui déciderait de monter une affaire en mettant tout au nom de sa femme, ( le plus souvent rencontré dans un bar) qui n'a en son nom propre que des ressource modest . Ne pourrait que reussir sa vie professionnel et conjugale.

Quasi tout les Faranges ayant eu des soucies en Thaïlande aurait eu les même en France si ils 'étaient comporté de la même manière.

Pour la question de départ ce que je prévois c'est que la définition du succès de notre amis sera de ne pas avoir de dettes.