Nous avons passé 10 mois à Lubumbashi sans grand problème, mais on a quand même eu des petits inconvenants (vol de l’argent à l’appartement ou nous habitions avant, 99.9% sur que c’était le personnel même qui l’ait fait ; j’ai été tapée deux fois par le même homme qui avait évidemment une maladie mentale, mais il n’était pas un menace sérieux). Pour la plupart, nous nous sentons en sécurité. Nous roulons presque toujours avec des chauffeurs de taxi connus, et marchons à pied pendant la journée. Cependant, nous ne marchons plus à pied la nuit comme nous le faisions autrefois, car nous avons entendu des histoires et, étant blancs et anglophones, nous sommes des cibles faciles.
Les histoires : une expatriée (de la Chine, je crois) sortait du travail au centre-ville l’après-midi et est montée dans ce qui paraissait être un taxi collectif, mais en effet, les autres « passagers » étaient des criminels et le chauffeur aussi … on l’a emmenée dans un endroit rural et lui a volé tout ce qu’elle avait et l’a laissée (heureusement qu’elle n’était pas blessée).
Deux expatriés belges marchaient près de l’Ecole Belge vers 21h et un pickup avec des hommes armes s’est arrêté devant eux, au moins un homme est descendu et a tapé le belge, qui est tombe par terre ; il a pris le sac de la belge … une Jeep passait et les belges ont commencé à crier, la Jeep s’est arrêtée, les hommes armes sont partis sans plus de dommages.
Un congolais âgé était à la maison la nuit, des voleurs sont entrés, ils cherchaient de l’argent et quand ils ont trouvé qu’il n’en avait pas, ils l’ont battu et lui ont cassé la jambe.
Des trucs comme ça qui nous ont fait faire davantage d’attention à la sécurité. On a aussi entendu beaucoup d’histoires de vols chez nos amis congolais. Mais dernièrement on a arrêté trois membres d’un gang dans une des communes, alors, on espère que l’insécurité est en train de se diminuer.
Il faut dire que la grande majorité de gens ici est aimable, gentil, et honnête et ce ne sont que de problèmes isolés comme l’on trouverait n’importe où – sauf que la capacité de l’état de répondre à et de restreindre l’activité criminelle est réduite par rapport à ce qu’elle est ailleurs.