immolation par le feu plus émeute

Si les Tunisiens dans leur majorité souhaite un Islam modéré, hélas des groupes intégristes s'engouffrent dans le flottement post révolutionnaire et font tout pour discréditer la révolution :
jetsetmagazine.net/culture/revue,presse/les-obscurantistes-multiplient-les-exactions.21.10554.html

oui,
certains journaliste râlent..
En fait, la "révolution"à servie, à éliminer des profiteurs, des mafieux, au profit, d'autres qui ont les dents aussi longues que leurs prédécesseurs..
B A a été sorti, car il était temps de le sortir, mais déjà, des plus malins se mettent en place, et laissent cette anarchie s'installer!
Ne croyez pas que ce pays fonctionne avec personne à la barre..
L'armée est là, tous les faux amis de BA sont eux aussi là, et, ils veulent leurs part maintenant! Et, ils l'auront, c'est comme du papier à musique!
Mais , pendant ce temps, le peuple souffrira, et plus il souffre ,le peuple,plus il sera nostalgique d'un "homme fort"
C'est ce que demande les Tunisiens!
Que tout redeviennent "normales"
Francis

bonjour,
à lire pour ceux qui ne l'on pas lu....

http://www.businessnews.com.tn/L%E2%80% … 20,24245,3

De Mariane 225
Cordialement
Francis

bonjour
on glisse vraiment, voilà maintenant qu'il faut interdire la prière sur la voix public!
Le ministère de l’Intérieur communique :Interdiction de l’occupation ⌦de la voie publique pour la prièreSuite aux nombreuses plaintes téléphoniques et écrites au sujet de l'occupation par les fidèles de la voie et des places publiques pour l'accomplissement de la prière, qui est à l'origine d'embouteillages et d'entraves à la libre circulation, et de menaces des intérêts des commerçants, fonctionnaires et ouvriers, le ministère de l'Intérieur rappelle, dans un communiqué rendu public, hier, la nécessité de respecter la loi.
On leurs donne 1 doigt, et maintenant ils veulent la mains et puis.....
Francis

bonjour
pour ceux qui ne l'on pas lu
de mariane 225
http://www.webmanagercenter.com/managem … s-extremes
On croirait avoir ouvert un asile d'aliénés nous allons vers le n'importe quoi
Francis

Bonjour,
Le WE dernier, à Monastir, des drapeaux et des oriflammes partout, des manifestations "spontanées", un grand portrait 5 x 4 dans le centre ville...
On se serait cru un 7 novembre...
C’était l'anniversaire de la mort de Bourguiba.
Les tunisiens ont la mémoire courte!!!

Mais il regrettent  Bourguiba!!
Ce n'est pas une question de mémoire ...
Francis

Saalbeo a écrit:

Les tunisiens ont la mémoire courte!!!

pourquoi dis-tu celà ?

Françoise

La memoire courte...
Quelques extraits de Wikipedia au sujet de Bourguiba

"En janvier 1974, Bourguiba rencontre le leader libyen Mouammar Kadhafi à Djerba. Ce dernier presse le président de créer une union tuniso-libyenne. À l’issue de leur entretien, le ministre tunisien des Affaires étrangères Mohamed Masmoudi lit une déclaration commune : « Les deux pays formeront une seule république, la République arabe islamique, dotée d’une seule constitution, d’un seul drapeau, d’un seul président, d’une seule armée et des mêmes organes exécutif, législatif et judiciaire. Un référendum sera organisé le 18 janvier 1974

Toutefois, face aux oppositions qui se font jour aussi bien au sein du régime qu’à l'étranger, Bourguiba est contraint de faire marche arrière et d’abandonner le projet en prétextant l’inconstitutionnalité du référendum."

"C’est dans ce contexte que le nouveau congrès du PSD, convoqué à Monastir le 12 septembre, décide d’amender la constitution de façon à instituer la présidence à vie au bénéfice de Bourguiba qui reçoit ce titre de la part de l’Assemblée nationale le 18 mars 197537. En avril 1976, une réforme constitutionnelle confirme le Premier ministre comme son successeur constitutionnel. Durant l’automne, Bourguiba est frappé par une nouvelle dépression, mal qui l’affecte périodiquement depuis cinq ans. Enfermé au palais présidentiel de Carthage, il ne reçoit presque plus personne"

"Quoiqu’elle connaisse, durant les années 1970, une période de relance économique grâce à l’adoption d’une politique de libéralisation de l’économie, la Tunisie n’est pas à l’abri des convulsions politiques, sociales ou économiques qui s’amplifient tout particulièrement au milieu des années 1980. Le clientélisme prend de plus en plus d’ampleur jusqu’à étouffer le développement économique et social du pays. La situation devient d’autant plus complexe que l’âge avancé de Bourguiba, l’aggravation de son état de santé et son incapacité à gérer les affaires de l’État, attisent les convoitises de tous ceux qui, autour de lui, s’entre-déchirent pour la succession. Le pays s’engage ainsi dans une crise politique et sociale étouffante et rendue encore plus grave par la dégradation de la situation économique qui est perceptible à travers la paralysie des rouages de l’État, aiguisant le sentiment d’inquiétude, de désespoir et de perte de confiance."

"Le 26 janvier 1978 intervient ce qu’on appellera le « Jeudi noir ». À la suite d’un appel à la grève générale de l’UGTT, des milliers de manifestants, des jeunes venus de la périphérie de Tunis, convergent vers la médina, les rues commerçantes du centre-ville et les quartiers bourgeois du Belvédère et de Mutuelleville. Ils dressent des barricades, brisent des vitrines et mettent le feu à des bâtiments administratifs. À midi, Bourguiba signe l’ordre à l’armée d’intervenir. On dénombre finalement des dizaines voire des centaines de morts selon les sources40. L’écrivain Mohsen Toumi avance : « Nos propres estimations, à l’époque, recoupées par celles d’autres enquêteurs, aboutiront à 200 morts au moins et 1 000 blessés »41. Dans l’après-midi, Bourguiba décrète l’état d’urgence et un couvre-feu qui dure près de trois mois."


"Fin décembre 1983, le gouvernement annonce l’augmentation des prix du pain et des céréales. Les premières réactions fusent du sud : Douz, Kébili, El Hamma, Gabès puis Kasserine se révoltent. Tunis et sa banlieue s’embrasent le 3 janvier et les émeutes se poursuivent pendant trois jours malgré la proclamation de l’état d’urgence et le couvre-feu décrétés dès le 1er janvier. Officiellement, ces nouveaux incidents font 70 morts46. Jeune Afrique du 18 janvier avance, d’après son décompte effectué dans les hôpitaux, le chiffre de 143 morts et d’un millier d’arrestations"

Merci pour cette leçon d'histoire qui pour moi est très intéressante, et que je ne connaissais pas...
C'est vrai , que cela remet des choses en places...
merci pour cette éclairage!
Cordialement
Francis

Bonjour
la "révolution", nous a apporté énormément de points négatifs!
Perte de milliers d'emplois, crise,les ultras, l'ugtt, et en prime les gens sont devenus agressifs, il n'y a qu'à lire un peu sur le forum, cela a bien changé..
Tu dis un truc qui ne conviens pas aux autres et hop attention retour de bâton!
Cette "révolution"va coûter cher, ne serais ce qu'en terme d'image au peuple Tunisien....Pour le tourisme, cela durera des années, ou alors presque offrir les séjours lol
Francis

bonjour
un très bon témoignage de Madame Djerba, qui me semble bien placé dans ce post

es tunisiens attaquent les islamistes
Ras Jdir
(frontière tunisio-libyenne)

Tout portait à croire que la situation allait dégénérer au poste-frontière de Ras Jdir, frontière tuniso-libyenne, situé à plus de 500 km au sud-est de Tunis, n’était le sang-froid des uns et la sagesse des autres. Alors que les groupes de réfugiés continuaient à affluer de la Libye, plus d’une centaine de personnes armées de barres de fer, de manches à balai, de branches d’olivier et de gourdins, se sont ruées vers le campement d’un groupe d’islamistes installé à l’intérieur du poste-frontière.
Toutes scandaient des slogans anti-islamistes et proféraient des menaces à leur encontre. «Nous ne voulons plus de ces barbus dans la ville. Nous refusons leur diktat. Ils doivent partir d’ici», lance un sexagénaire furieux.
Il veut à tout prix démonter l’une des tentes où sont entreposés des stocks de produits alimentaires. D’autres jeunes lui emboîtent le pas et malmènent les occupants des tentes portant de longues barbes, la tête surmontée d’un képi et vêtus de tenues afghanes (une longue tunique et un pantalon large qui arrive à peine aux chevilles).
De la résistance  aux barbus
En fait, en touchant au gagne-pain des habitants, les islamistes ont signé leur «arrêt de mort», déclare un militaire.
«Ils ont interdit aux Libyens de venir acheter les pâtes et vendre le carburant.
De quel droit ? Ils savent très bien que la population de Benguerdane survit grâce au commerce avec les Libyens. Que veulent-ils ? Nous voir mourir de faim ?», lance en colère un jeune d’une trentaine d’années, qui fait dans la revente informelle du carburant libyen.
Un autre abonde dans le même sens. Armé d’une barre de fer, il veut coûte que coûte régler le compte à l’un des barbus, qui se présente, selon lui, comme étant l’émir.
«Ils nous ont créé un Etat dans un Etat et les autorités ne font rien.
Chaque jour, ils font des halakat (des rencontres) dans certaines mosquées de la ville. Ils obligent les transporteurs publics à séparer les femmes des hommes et les directeurs des lycées à bannir la mixité dans les classes. Aujourd’hui, ils viennent nous couper nos vivres. Jamais nous ne les laisserons faire. Ils doivent passer sur nos corps», crie-t-il.
La tension monte d’un cran.
Les islamistes tentent de s’expliquer. Ils demandent aux jeunes de «se calmer» en attendant l’arrivée de « Amir al mouminine » (l’émir des croyants).
«Partez d’ici, nous ne voulons plus de vous. Vous donnez une piètre image de l’Islam. Nous ne voulons plus de vous. Vous trahissez votre pays et votre religion», déclare l’un des plus vieux protestataires.
La soixantaine largement dépassée, il est le premier à avoir envahi le campement des islamistes, en leur crachant en plein visage. Il veut en découdre avec eux à coups de branche d’olivier qu’il porte dans ses deux mains et s’en prend aux militaires en leur reprochant leur «passivité».
Une tension inquiétante
C’est alors que l’un des barbus intervient : «Qui êtes-vous pour nous demander de partir ? Etes-vous le ministre de l’Intérieur ? Personne ne nous fera partir d’ici, bi indhni Allah (avec la bénédiction de Dieu.)»
Une déclaration qui met le feu aux poudres et exacerbe la colère des jeunes. Les militaires arrivent en force et séparent les deux belligérants.
Les islamistes se retirent dans un coin. Ils scrutent discrètement les jeunes contestataires qui se regroupent un peu éloignés de la barrière du poste-frontière.
Ils refusent de partir jusqu’à ce que les autorités «chassent» des lieux ceux qu’ils qualifient «d’intrus». Pour eux, ces derniers ont «dépassé leurs limites». Il a fallu des heures de discussions menées par des officiers de l’armée pour que le calme revienne.
Un calme plutôt précaire, car que ce soit dans la ville, dans le camp des réfugiés ou au poste-frontière de Ras Jdir, les altercations avec les islamistes sont de plus en plus fréquentes.
D’abord à cause de leur comportement ségrégationniste.
Dès qu’un groupe d’Africains arrive, les islamistes se précipitent vers eux avec des bouteilles d’eau minérale et des biscuits, en leur posant la question : «Etes-vous musulmans ?» Si la réponse est positive, ils leur distribuent l’aide.
Dans le cas contraire, ils reviennent avec cette aide aux tentes. Ce qui est totalement contraire aux principes qui régissent les activités humanitaires.
Si vous avez des témoignages, nous sommes preneurs
merci d'avance
Francis

Le spectre du régionalisme à Djerba
Le spectre de la discorde et du régionalisme rôde encore dans nos parages, maintenant vive la menace de la dérive et du chaos. Des incidents survenus dans quelques régions de la République et rapportés par les médias n’ont fait que susciter l’indignation de tous les Tunisiens, qui sont loin d’imaginer que de tels dérapages comportementaux  puissent se produire en ce moment où notre pays est à un tournant crucial de son histoire contemporaine.
Les derniers en date sont survenus à Djerba au courant de la semaine dernière : trois simples faits divers d’extrême banalité, de consommation non payée, d’abord dans un restaurant, puis dans un café, comme il s’en produit tous les jours, ont généré des mouvements de masses, constituées pour la circonstance en soutien apporté respectivement aux deux parties en conflit, et des troubles généralisés qui ont atteint leur paroxysme  dimanche soir, touchant plusieurs secteurs de la ville de Houmt-Souk et provoquant quelques dégâts matériels, ce qui a nécessité l’intervention de l’armée et le renforcement le lendemain des forces de l’ordre, malheureusement encore en manque d’effectif à Djerba.
Slogans humiliants
Des slogans humiliants et blessants scandés en chœur et de vive voix par certains à l’encontre de la population locale ont vite fait de susciter l’indignation et la colère des autochtones qui, par amour propre fort malheureusement, se sont lancés dans une chasse vengeresse à l’homme. Lundi matin, la rue à Houmt-Souk et dans toute l’île ne discourait que des incidents de la veille. Le marché hebdomadaire, dit aussi « souk libyen » n’a pas tenu lieu ce jour-là car, tôt le matin, les vendeurs ont vite fait de démanteler leurs étals par crainte de la poursuite des troubles ou d’éventuelles représailles.
Le calme est pour l’heure rétabli, mais l’ambiance est encore à la crispation ; pendant les deux premiers jours qui ont suivi les incidents, des comités de quartiers se sont constitués, comme aux premiers jours de la révolution, et les commerçants se sont organisés le soir venu, par précaution, pour garder leurs biens. Des rondes combinées militaires et policières de contrôle sont effectuées depuis dans plusieurs zones de l’île pour calmer les esprits et rétablir l’ordre.
Voilà, en somme, ce que trois simples faits divers anodins, ont fait d’une île et de ses habitants réputés par leur ouverture sur l’autre, compromettant sa cohésion sociale et la concorde entre toutes les composantes  C’est parce que les protagonistes dans toutes ces affaires étaient originaires de régions de l’intérieur du pays qu’on s’est adonné aux commentaires les plus fantaisistes, en puisant dans des interprétations malsaines et des généralisations hâtives connotant un régionalisme exacerbant qui n’était nullement justifié, détournant gravement les faits de leur contexte.
A qui profitent donc ces débordements incessants survenant dans plusieurs régions, selon le même scénario, à un moment où notre pays est sur le point de recouvrer sa stabilité politique et sécuritaire ?  des comportements individuels irresponsables, unanimement condamnables, contraires à la morale et à la loi, et qui ne devaient engager que leurs auteurs, dégénèrent pour enfanter des foyers de tension et donner lieu à des préjugés à connotation régionaliste

je pense qu'il ne faut pas négliger le facteur provocation dirigé par des nostalgiques ou des acteurs actifs de l'ancien régime qui cherchent à discréditer ce qui s'est passé et induire dans les esprits des gens qu'une nouvelle dictature remettrait les choses en place ... aux tunisiens de puiser dans leur histoire et leur culture pour faire barrage à ces pitoyables tentatives ...

Les "ordures"au sens large.....

Bien dit alclodo007.

Saalbeo a écrit:

Le WE dernier, à Monastir, des drapeaux et des oriflammes partout, des manifestations "spontanées", un grand portrait 5 x 4 dans le centre ville...
On se serait cru un 7 novembre...
C’était l'anniversaire de la mort de Bourguiba.
Les tunisiens ont la mémoire courte!!!

bonjour Saalbeo

pourquoi celà te gêne- t'il à ce point ?
pourquoi te permets-tu de juger ?

quand je te pose la question tu me réponds ceci :
"La memoire courte...
Quelques extraits de Wikipedia au sujet de Bourguiba"
tu ne mentionnes que depuis 1974

Ne sais-tu pas que la Tunisie était sous protectorat français ?
que les fellagas entre autre ont libéré leur pays et que Bourguiba symbolise l'indépendance, qu'il est l'auteur de la constitution tunisienne.

N'importe quel Tunisien est conscient, critique et vit l'histoire de son pays, c'est à lui et à lui seul de considérer le positif et le négatif (entre autre ce que lui juge comme dérives)
   ce n'est certainement pas à nous de juger sur un forum d'expat. les commérations qu'ils doivent ou pas célébrer 

... mais de quel droit ?

Françoise

merci Djerba
pour ces témoignages, et si tu en a d'autres nous sommes preneurs!
Par contre je trouve qu'à Sousse, à côté de Djerba, il n'y a pas tant d'incidents!
Je pense que la tension est plus forte chez toi, car tu es proche de la Libye..Bon, ce n'est que mon avis, et, je ne sais pas tout ce qui se passe à Sousse lol
mais cela me semble plus calme!
S'il y a des contradicteurs, je serais content de les entendre pour leurs témoignages.
Merci
Francis

Ici nous vivons beaucoup grace aux produits de le lybie, tout nous arrivait illégalement sans taxes : essence, nourriture linge habits.
Toute une économie parallèle qui faisait vivre de nombreuses familles
Maintenant la frontière est plus ou moins fermée pas de commerce et des militaires, donc nombreux sont ceux qui n'ont plus rien à vendre, faire venir de tunis coute beaucoup plus cher.
Nous vivions aussi beaucoup du tourisme, à zarzis il n'y en a plus, les tours opérateurs préfèrent envoyer sur hammamet ou l'ile de djerba
La plupart des jeunes ont quittés la ville pour lampedusa presque tous les jours on entend qu'un bateau va partir, maintenant, de zarzis en bateau ils envoient aussi les rapatriés de lybie, somaliens, éthyopiens cote d'ivoire (ils ont refusés d'être rapatriés dans leur pays) etc à lampedusa
La moindre chose est exascerbée maintenant,
les lybiens ne viennent plus faire marcher nos cliniques, nos docteurs, surtout les opthalmos.
Notre plateforme pétrolière est régulièrement arrétée à cause des raids de l'otan sur la lybie.
Ce qui fait que ici la moindre chose fait étincelle, nous sommes presque plus touchés par la guerre en lybie que par la révolution.

djerba a écrit:

Ce qui fait que ici la moindre chose fait étincelle, nous sommes presque plus touchés par la guerre en lybie que par la révolution.

Je confirme les propos de Djerba ; c'est tout à fait exact !!

bonjour à vous,
quand je lis ton témoignage sur les mosquées à Djerba qui vous "interppelle"continuellement, plus ce que tu me dis là, et confirmé par Pat, je comprends que tu veuilles éloigner les enfants!!
Ceux sont des situations qui ne sont pas conventionnelles pour une vie de famille "lamda"
Et, Pat, je comprends très bien que tu partes dans des conditions pareils...( Je me demande si je ne serais pas déjà parti) lol
Merci pour vos témoignages précis.
Francis

encore une fois lorque vous avez été brimés, muselés, opprimés pendant 23 ans, que vous ne pouvez fréquenter la mosquée, que vous ne pouvez donner des conférences, eh bien une fois la liberté acquise vous avez tendnaces à vous exprimer à outrance ... ce n'est que normal voire purement humain ... c'est le juste retour des choses ... je ne suis pas pour ce que dit Djerba, mais je le comprends, je pense que les choses se calmeront peu à peu quelle que soit du reste l'issue des élections ... maintenant pour l'appel à la rpière, moi je l'ai toujorus très bien entendu même celui de l'aube, tout dépend à quelle distance vous habitez d'une mosquée ...
maintenant on en peut empêcher cet appel de raisonner dan sun pays musulman ... de même que le sermon du vendredi que j'ai toujorus pu suivre de ma terrasse (bien que je n'en comprends qu'environ 1/3 lol) donc ça ça a tjrs existé même avec BA.
patience donc pour ceux que la religion dérange ...

Je ne pense pas que Djerba soit dérangée par la religion!!!!
Elle nous r

suite
Elle nous raconte ce qu'elle voit, et ce qu'elle entend....
mais quand vous dites que les gens avant ne pouvaient pas fréquenter la mosquée, là, je m'étonne grandement lol
maintenant, pour l'appel à la prière, on y est habitué depuis toujours....
Ceux que cela dérange de se faire réveiller à 4 h du matin  doivent faire attention quand ils prennent une maison de ne pas être trop prés lol
le problème n'est pas là, ceux sont les dérapages constant des extrémiste de tout bords (je précise) qui nous embêtent!
Ce n'est pas votre religion ! Sinon, nous ne serions pas venu, et puis les autres lol ils sont déjà repartis depuis longtemps...
Cordialement
Francis

amalfillah,
il me semble que les expats qui sont actuellement installés et qui vivent en Tunisie vous donnent des informations très intéressantes.
Je ne sais pas si vous êtes concernée puisque vous prévoyez de venir vous installer que dans deux ans, et que d'ici là de l'eau aura coulé sous les ponts, mais pour nous c'est très instructif.

Les témoignages révèlent la situation au jour le jour et de façon objective.

La Tunisie est dans une période pré électorale pour l'élection d'une assemblée constituante.
La stabilité ne viendra pas le 25 juillet, mais bien après quand cette assemblée aura changé la constitution.

Un appel à la prière reste un appel à la prière.

Un sermon dans cette période pré electorale peu inciter à voter pour un tel ou un tel.

J'espère pour la Tunisie qu'elle aura, plus rapidement que la Belgique, un gouvernement qui dirigera le pays de façon raisonnée !!!!!!!!

j'ose l'espérer car ici je ne pense pas qu'un gouvernement soit pour demain ...
c'est catastrophique ...
je ne dit pas que Djerba ou vous soyez déranger par la religion, je voulais dire en dicant ça que la situation est normale ... et quand je dis qu'ils ne pouvaient pas fréquenter la mosquée cela veut dire la prière de fajr ou de 'icha qui sont les prières les plus difficles car tôt le matin ou tard le soir ... la police surveillait les mosquées de tèrs près surtout pour els jeunes ... il fut même un temps où la police patrouillait pour voir si les gens priaient chez eux la matin tôt ... aberrant ...
et ce qui est vrai c'est que les mosquées étaient pleines (enfin tout est relatif) de vieux ... les jeunes n'osaient pas ...
et même si nous comptons partir d'ici un an ou deux cela n'empêche que nous rentrons très souvent donc je sais tout de même ce qui se passe ne serait-ce aussi que par les témoignages de la famille ...
je ne suis en rien agressive, je dis ça pour éviter tout malentendu, j'essaie juste d'analyser la situation la tête froide et tout ce que vous écrivez me semble sociologiquement parlant "normal" ...
et ce que dit Djerba est tout à fait vrai, et Zarzis est sans doute la plus mal lotie en ce moment à cause de l'afflux des réfugiés de toute sorte ...

Pour ce qui est de la mosquée, j'ai effectivement choisi la maison en fonction donc cela ne me gène pas, je ne l'entends que quelque fois en fonction du vent.

En zone touristique, on essaye de préserver les touristes quite à leur faire croire que tout va bien, un vrai pays de bisounours, donc si des touristes lisent tout ceci, vous pouvez venir, sans problème en zone touristique.
Le seul problème est actuellement pour investir ici, travailler ici et pour vivre à la tunisienne en allant de partout.
D'ailleurs sur la nouvelle mise à jour du ministère français, ils déconseillent encore tout les voyages en dehors de la cote, et conseillent de faire attention.
Je le répète en zone touristique de zarzis ou djerba midoun, le seul risque que vous avez c'est d'avoir votre hotel vide et peu d'animation.

Avant,Les barbus étaient surveillés effectivement, même les non intégristes, on leur demandait de ce couper la barbe pour obtenir un document, j'en connais un qui a du se raser de près pour pouvoir ouvrir son commerce.
Pour le témoignage de la mosquée, il est tiré de journaux tunisiens, et cela m'a été confirmé, à certains endroits il n'y a que les appels, normal ici en tunisie mais à d'autres il y a les sermons presque toute la journée diffusés par haut parleur. Ainsi qu'une certaine propagande politique.

La révolution est loin d'être finit..
Je me demande si on peut encore appeler ça "révolution"!
Chacun, ici, fait ce qu'il veut!
Avant c'était presque le pays de "bisounours" à côté de maintenant!
Quand tu sors, prends toutes les précotions nécessaires, surtout si tu t'approches du sud, ou que tu y vis ..
Mais, le souci, c'est que cela remonte de plus en plus vers le nord!
Je ne parle même pas des mouvements sociaux incessant, c'est pire qu'en France lol( pour ceux qui rentre, en France, je viens d'apprendre une grève  à Marseille) passez par Gènes!
Cette "révolution" est un trou sans fin, et une fois au fond, il sera très difficile de remonter!
Francis

pour ceux qui aimerais connaitre l'histoire sachez que l'extrait donner plus haut est tirer du livre " bourguiba le bon grain et l'ivraie" écris par l'actuel premier ministre " Essebsi"  très bon livre a lire pour bien comprendre. ceci dit moi perso j'aime beaucoup Bourguiba!!! le Combattant suprême. et beaucoup de Tunisiens sont de mon avis. pour la petite info, j'ai rencontré Bourguiba a Monastir il y a 30 ans.
alors oui a Sousse ca parait calme, mais c'est vrai que nous ne savons pas tout, d'abord parce que nous n'avons pas les infos arabe, ensuite parce que la ville est grande.
hier nous avons vu a ces infos justement ( un ami nous traduisait) que la police a arrêter a Sousse, avenue Bourguiba devant le sousse palace, un barbu avec 10 sabres caché dans son pantalon et sous sa tunique. on a vu les images a la télé. voila c'est un fait divers qui confirme mon idée que les barbus non pas que de bonnes intentions.

voilà pour la révolution:
Des grèves comme en France presque partout!
Tunisie télécom, l'aéroport de Monastir, en grève depuis 45 jours, je ne vous parle pas du reste lol
J'ai l'impression que je suis en France, sauf que j'ai payé le bateau pour venir....
Quand je vois ugtt, je suis dégoûte, en France ces syndicats cassent tout.. ( voir Marseille et le port de commerce)
Les gens ne sont jamais contents, on leurs donnent la mains, ils veulent le bras!!
Je pense que les Tunisiens à forces de revendiquer, cassent le pays.
Les investisseurs fuient ce genres de choses!
Maintenant, 63 partis politiques, personnes ne sait qui est qui!!
Même pour ceux qui voudraient voter???
Aucune communication, que des meeting qui n'ont ni queue ni tête..
je m'arrête là lol
Cordialement
Francis
Ps un attentat au Maroc à Agadir, beaucoup de morts pour rien!

je suis d'accord avec vous milors, ces grèves ne riment à rien du tout ... le pays est au fond du goufre et ce n'est cerainement pas en faisant la grève que quelque chose de bon va en sortir ... c'est quoi ces syndicalistes bidon ?
ça me met fort en colère, même si bien entendu les salaires devront être révisés et bien d'autres choses encore colle l'accès à la sécurité sociale etc ... mais ce qui compte maintenant c'est d'assainir la situation économique afin de relancer l'investissement et faire entrer de l'argent sain ...

pardon Milord et non Milors ...

Deux barrages sur la GP1
Les habitants de la localité de Smara, ont observé hier matin, un sit-in sur la GP, Km 55, entre Mahrès et El GHraïba pour attirer l’attention sur la dégradation de leurs conditions sociales.

Au même moment et plusieurs heures durant, les habitants de la localité de Sidi Salah, située à 17 km de Sfax ont dressé à leur tour un barrage sur la GP1, barrant la route à la circulation routière dans les deux sens. Fait très grave, parmi les véhicules empêchés de passer, figurait une ambulance dépêchée pour le transfert à l’hôpital, d’un élève de la 8ème année de base au Lycée de Ghraba, atteint d’un subit arrêt cardiaque, vers le coup de 09h30, dans l’espoir de le sauver.

Kairouan :
Les sit-in se poursuivent
Après le blocage dernièrement de la route reliant Kairouan à Chebika,  par les ouvriers et les agriculteurs qui réclamaient la fermeture d’une usine pour la fabrication du carton, le rassemblement organisé mercredi dernier par les citoyens  devant l’édifice de l’UGTT ; deux autres Sit–in plus importants cette fois-ci furent observés hier (jeudi). Le premier a eu lieu hier devant le siège du commissariat régional au développement agricole (CRDA). Des   techniciens, des fonctionnaires et des ouvriers se sont en effet regroupés pour revendiquer la régularisation de leurs situations professionnelles, l’amélioration des conditions de travail et la mise à l’écart de  certains Rcdistes qui continuent à bénéficier des avantages dont ils n’ont pas droit.
La veille, cent-cinquante personnes se sont rassemblées devant le CTV (Cellule de vulgarisation agricole de Sbikha) relevant du CRDA de Kairouan pour demander du travail.
Blocage de la route Kairouan-Sousse
Les ouvriers d’un  manège situé à trois kilomètres de la ville de Kairouan ont bloqué hier la circulation entre la ville de Kairouan et celle de Sousse.
Les protestataires, réclament la libération de leur patron qui purge une peine de 65 ans pour avoir émis des chèques sans provision. Ils qualifient cette peine concoctée par des proches du président déchu, d’illégale.

Evasion d'une prison à kasserine ce matin
http://www.babnet.net/cadredetail-34886.asp

Un incendie s'est déclaré à la prison civile de Kasserine. Le feu a démarré, ce vendredi 29 avril 2011.

Selon Radio Jawhra Fm, six cent vignt quatre (624) prisonniers se sont évadés. On ignore encore la cause du sinistre et le montant des dégâts.

Siliana actes de destruction et d'incendie
http://www.babnet.net/cadredetail-34779.asp

La prison de Gafsa a subi le même sort de celle de Kasserine, à en croire la radio Shems FM.
Plusieurs prisonniers se sont évadés à la suite d’un incendie qui s’était déclaré peu avant vendredi 19 avril 2011. Là aussi, l’origine du sinistre et l’étendue des dégâts ne sont pas encore connus.

djerba a écrit:

La prison de Gafsa a subi le même sort de celle de Kasserine, à en croire la radio Shems FM.
Plusieurs prisonniers se sont évadés à la suite d’un incendie qui s’était déclaré peu avant vendredi 19 avril 2011. Là aussi, l’origine du sinistre et l’étendue des dégâts ne sont pas encore connus.

Miss Djerba c'est rien d'autre que le tournage de la dernière saison de "Prison Break"

Désolée mais ici c'est pas "du cinéma", malheureusement on est dans la vraie vie ....

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/ … -gafsa.php

Bonjour,

je suis les discussions sur ce forum depuis un certain temps et là j'interviens car je suis de plus en plus inquiète sur le situation sécuritaire du pays. Je pensais que les choses allaient évoluer favorablement mais là je doute de plus en plus :

Pour la prison de  Kasserine il y aurait 800 évadés et pour celle de Gafsa 300. C'est énorme !
Source : Businessnews d'aujourd'hui.
Je ne pense pas que l'armée tunisienne pourra être sur tous les fronts. Alors là oui je me pose la question de savoir s'il est opportun de rester en Tunisie d'autant que mon activité est quasi nulle (je suis dans le commerce en direction d'une clientèle touristique). Malgré les discours des uns et des autres je ne vois pas en effet d'amélioration. C'est plutôt la bérézina.

La saison Touristique 2011 est à oublier , il y aura une relance en 2012 et si tout se passe bien le pays retrouvera son rend en 2013 parce que son rapport qualité-prix fait d'elle un pays attractif même si je pense qu'ils devraient séduire une clientèle un peu plus huppé.