La 9° circonscription orpheline de son député.

Le député qui a frappé un élu PS se retire du groupe parlementaire LREM
Par Le Figaro.frMis à jour le 01/09/2017 à 15:20 Publié le 01/09/2017 à 15:07

Le député LREM M'jid El Guerrab, qui a frappé mercredi avec son casque de scooter Boris Faure (PS), se met en retrait du groupe parlementaire La République en Marche, rapporte aujourd'hui Le Parisien.
Depuis mercredi, de nombreuses personnalités politiques demandaient le renvoi de M'jid El Guerrab de LREM. Le député a finalement annoncé sur son compte Faceook qu'il «se met en congé du parti et du groupe parlementaire LREM». Il explique sa décision par une volonté de «permettre à l'enquête de se dérouler de la manière la plus sereine possible et de faire toute la lumière sur ce qu'il s'est passé».
- Le socialiste frappé à coups de casque par un député LREM en soins intensifs
Dans le même texte, l'élu dit «souhaiter naturellement le rétablissement le plus rapide à Monsieur Faure». Car suite à leur altercation, Boris Faure, le premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger, avait été opéré d'urgence et admis en soins intensifs. Il est toujours hospitalisé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires aggravées.
Selon les informations du Parisien, M'jid El Guerrab devrait être mis en examen cet après-midi. «Il renonce à faire jouer toute immunité parlementaire», ont indiqué ses avocats Mes Yassine Yakouti et Éric Dupond-Moretti.

C est bien l évidence que le monde est fou!

Bonjour,

Le titre de ce fil n'est pas exact : "La 9° circonscription orpheline de son député"

Ce serait vrai si ce "monsieur" avait démissionné de son poste de député. Or il semble qu'il s'est juste retiré du parti. Il est donc toujours notre représentant à l'Assemblée Nationale...
:unsure

Thierry

Mithié a écrit:

Bonjour,

Le titre de ce fil n'est pas exact : "La 9° circonscription orpheline de son député"

Ce serait vrai si ce "monsieur" avait démissionné de son poste de député. Or il semble qu'il s'est juste retiré du parti. Il est donc toujours notre représentant à l'Assemblée Nationale...
:unsure

Thierry


C'est bien pour ça que j'ai marqué orpheline, donc pas en deuil.
Ne pas occulter certains détails: il se met bien en congé du parti et du groupe parlementaire.
C'est tout de même dommage de constater de telles actions, de tous bords politiques.

"C'est tout de même dommage de constater de telles actions, de tous bords politiques."

Bien d'accord avec vous.

A peine élu, et déjà à la rubrique "faits divers". Et rien ne peut l'obliger à démissionner, il peut toujours siéger sans étiquette...

Il faut le savoir:
En siégeant hors d'un groupe parlementaire, ces élus ne bénéficient pas du financement octroyé par l'Assemblée nationale. L'enveloppe, qui s'élevait à 9,85 millions d'euros l'an dernier, est répartie entre les différents groupes pour assurer leur fonctionnement et leur permettre de recruter des collaborateurs. Sans assistants, les députés auront certainement plus de difficultés à approfondir les sujets traités. Les non-inscrits ne peuvent pas non plus accéder aux salles de réunion, par exemple. Mais au-delà de ces éléments pratiques, ces députés peinent à peser sur le débat parlementaire.

D'abord car ce sont les groupes politiques, en fonction de leur effectif, qui répartissent les sièges en commissions permanentes, là où les textes sont étudiés dans le détail. Ce qui ne laisse que peu de choix aux non-inscrits qui se contentent des places restantes. Ensuite, car ils n'ont que rarement l'occasion de prendre la parole dans l'hémicycle. Là encore, le temps de parole est réparti entre les groupes qui désignent les orateurs. Le règlement de l'Assemblée précise toutefois que les députés non-inscrits “doivent disposer d'un temps global au moins proportionnel à leur nombre”. En pratique, s'ils ont l'occasion de poser une question au gouvernement - une fois toutes les huit séances en moyenne, selon Marianne -, ils reçoivent un mail. Et c'est souvent le premier à avoir répondu qui décrochera son moment derrière le micro.